Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityEverything was so against me I had no power to fight and I was all alone (Pv ORION)
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Everything was so against me I had no power to fight and I was all alone (Pv ORION)

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Une autre nuit au Summer Camp. Une autre raison pour Sven d'aller dans un bar, et de boire. Il avait passer une mauvaise journée. Comme a peu près toujours quand il n'était pas drogué, ou remplit d'alcool. La sobriété, et la clarté d'esprit, lui était sa torture permanente les lendemains, et ce soir il ne voulait plus penser à rien, comme toujours. Sven était un gars très primaire, malgré sa façon de camoufler les réalités de sa vie. Alors il était venu dans ce bar, ou boite, peu importait ce que c'était vraiment au fond, et il fit comme toujours, il s'enfila des tonnes et des tonnes de verres. Et au lieu d'aller se brancher un mec, parce qu'il avait sûrement dû faire tout ceux de Key West déjà, excepté ceux de Harvard venu au SC avec lui; il décida de brancher une jeune demoiselle. Tout se passait plutôt bien, parce que Sven on l'aimait beaucoup, seulement le petit copain, et les amis du petit copain n'étaient pas vraiment d'accord avec ce qui se passait. Et une fois de plus, ce fut Sven qui trinqua. Il essaya d'éviter le conflit directe parce que Sven n'était pas un homme violent au fond, seulement contre les premiers coups qu'il reçut dans la ruelle derrière, il ne put rien décidé de faire autre, que de se défendre. Depuis l'époque de ses 14 ans, il avait apprit à mieux se défendre, même si à trois contre un, il n'avait pas vraiment de chance. Aussi il ne fut pas étonnant de retrouver Sven au sol, plutôt bien amoché après quelques minutes. Et Sven ne se releva pas. Aucune force, aucune envie de bouger, même si le bitume n'était vraiment pas l'endroit le plus confortable au monde, sur l'instant, même presque bourré, il avait mal partout, chaque membre de son corps lui envoyait des signaux de détresses auxquels il ne pouvait, ni ne voulait y répondre. Il lâcha un gémissement de douleur et d’exaspération tandis qu'il se laissait faire l'étoile de mer battu et échoué sur le sable.


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Orion fit la bise à une connaissance qu'il avait accompagné à un bar. C'était si gentiment demander avec un tambourrinage de porte à l'hotel et un chouinage du style :"Ste plait ! Toi t'es trop gentil et puis t'as jamais rien fait avec une fille, amène moi là bas, voir un pote , je sais qu'il m'arrivera rien avec toi !!" On rajoute à ça la petite voix suppliante et les yeux de chat potté et Orion la fixait sourcils haussés, tasse de café à la main et crayon sur l'oreille dans le genre : "Comment dois-je prendre ce que tu viens de dire..." Solution une: lui claquer la porte à la gueule et retourner bosser sur ses partitions. Mais sa mère l'aura engueulé de faire ça et par respect pour les morts il opta donc pour l'option deux: l'accompagner en bon gentleman. Il l'avait fait attendre, le temps de passer un jean bleu foncé, ceinture noire, un maillot de corps bleu marine, et une blouson de cuir noir court. Docks noires au pieds, paquet de clope dans la poche, il laisserait le portable ici pour cette fois. De toute façon , les deux autres mecs qui étaient avec lui d'habitude étaient partis à Key West pour deux jours, avec deux filles du coin , donc il ne craignait pas de se le faire voler. Il prit sa carte bleue, sa carte de chambre et sortit à sa suite. Dehors, il y avait du vent, mais rien de dramatique. Il pleuvrait probablement dans la nuit mais d'ici là , il serait revenu au bercail et puis la pluie n'était pas franchement un problème, il aimait ça. Il sortit donc à la suite de la petite blonde, lui emboîtant le pas, discutant vaguement avec elle sur le trajet. Il lui fit comprendre aussi qu'il n'avait pas son portable, donc qu'il était inutile qu'elle appelle. Elle lui fit un grand sourire, lui fit la bise et disparut dans le bar. Ouais... Bonne soirée.

Orion leva les yeux vers le ciel et se sortit une clope, se l'alluma en tournant le dos au vent , puis rangea le briquet et reprit le chemin du retour. Il était déjà minuit. L'insomniaque de service errait encore dans les rues près de la mer en quête d'un coin tranquille où il pourriat fumer sa clope en paix. Il resta assis bien deux heures à penser à sa vie et au sens des choses sur une rambarde en visu direct avec la mer, puis décida de rentrer, clope au bec. Il en avait fumé combien encore ce soir... Quatre ... cinq ? C'était toujours le soir venu qu'il épluchait son paquet à moitié. Le regard perdu dans ses pensées, il traversa une réelle, et ses pupilles se stoppèrent sur une masse dans un coin... Pour des sacs poubelles c'était bien plat. Un clodo? A coté d'un bar de nuit? Moyen comme lieu pour dormir. Il s'approcha , sur ses gardes et se rendit compte que c'était un jeune blond. Merde... Et dans un sale état. Décidément, il était abonné. Il devait avoir pris une carte "spéciale croix rouge" depuis deux semaines. Il s'approcha lentement , le visage inexpressif, mains dans les poches et s'accroupit pour pousser les mèches salis de sang de la main. Il respirait encore... Et bien sûr pas de portable pour appeler les pompiers sur lui...

Il avait l'air jeune... Autant que lui. Il resta là quelques temps à le regarder, puis jeta un coup d’œil derrière lui. Des gens sortaient , sans porter plus d'attention qu'un regard sur eux. Les humains et leur altruisme...Ksss... Même si ce blond avait été un fouteur de merde, c'était pas une raison pour le laisser crever ici. Il se reconcentra sur lui et lui tapota la joue de la main:

- Hey , tu m'entends...?

Sa voix était calme. Orion écrasa son mégot sur le mur et le tacla plus loin pour poser un genou à terre, et se pencher, passa sa main pâle dans les cheveux du blessé et découvrit en grimaçant les marques et plaies superficielles, qu'il avait . Merde... Il reprit son pouls.

- Hey. Ouvre les yeux , je vais m'occuper de toi . T'as un nom?

La main gauche d'Orion se posa sur les poches du gilet, puis celle du jean. Il glissa sa main derrière le cul du blond, fronçant les sourcils sous l'effort et sortant les papiers de l'inconnu. D'une main , il l'ouvrit , gardant un oeil sur le blond, sa main droite toujours sur ses cheveux pour éviter que ça colle à ses plaies.

- Sven, c'est ça?

En fait c'était bien plus compliqué que ça comme prénom , mais là dans l'immédiat , autant faire court, il ne devait pas être en état de pouvoir absorber mille informations et encore moins les trucs... compliqués. Du pouce, il décala aussi une carte d'étudiant de Harvard. Tiens tiens... Ça faciliterait les choses. Il savait où le ramener, et de toute façon , il ne le laisserait pas dans cet état. Il n'avait rien de casser apparemment. Orion s'était documenté sur l'anatomie humaine, aimait la médecine et même s'il n'avait pas son brevet de secouriste, il savait suffisamment là dessus. Ses doigts se mirent alors à parcourir le corps du blond, sans aucune arrière pensée, il voulait juste vérifier qu'il n'y avait rien de grave. Sa machoire n'était pas fracturé, il ne saignait pas des oreilles, ni des yeux, son nez saignait mais il n'était pas cassé. Les bras et les jambes allaient aussi bien. Il s'était contenté d'appuyer dessus avec la main à plat. La douleur l'aurait fait hurlé s'il avait eu quoi que ce soit. Il appuya un peu sur le ventre, au niveau des abdos. Si c'était dur comme du béton , c'était urgences d'office pour une hémorragie interne. Mais rien. Il avait juste pris une bonne grosse raclée, et sentait l'alcool. Encore un qui avait mis les pieds où il ne fallait pas. Orion s'arrêta , et posa un coude sur son genou en le regardant , un peu intrigué. Il avait une bonne gueule d'ange en plus... Il soupira , touché par cette histoire, mais son regard ne montrait rien.

- Tu peux marcher ou j'te porte?    

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Une autre nuit, une nouvelle fois un bar. Certes, mais il n'avait pas prévu ce qui était arrivé à la suite. Et ça c'était totalement Sven, incapable de prévoir, de raisonner et de prendre des décisions saines. C'était Sven, pas qu'il ai pas de cerveau, en cours ça allait très bien, malheureusement la vie est la vie, et tout n'est jamais vraiment aussi simple que ce qu'on aurait voulu. Et à ce moment là, allongé sur le sol, désespéré, souffrant presque comme ça lui était déjà arrivé, il attendait. Attendre quoi me direz vous? Et bien que ça passe, que la douleur s'étiole petit à petit, et qu'il puisse à nouveau être maître de ses mouvements. Parce que Sven détestait avoir mal. C'était comme ça, les choses violentes, c'était pas son truc. Alors il restait là, bien sagement, sans rien demandé à personne, sans que personne ne s'occupe de lui, et ça lui convenait. Il espérait juste que les Camion poubelle ne le récupèrent pas en même temps que les ordures demain matin si il ne bougeait pas de là. Du moins jusqu'à qu'un gars commence à lui taper la joue pour lui demander si ça allait.  Nom d'une pipe ! ça faisait mal de se faire presque giflé après s'être fait tabassé. Il ne voulait pas prendre le risque d'ouvrir la bouche pour dire quoi que ce soit, parce qu'il n'avait pas envie de l'ouvrir. Seulement voilà le mec ne le lâchait pas, il lui touchait les cheveux, et il lui parlait. Sven voulait lui dire Va t'faire voir chez les Grecs mais il ne voulait pas réveillé aucune de ses muscles endoloris par la raclé du siècle qu'il avait prit. Il émit un grognement pour toute réponse, seulement voilà. L'autre était entrain de le tripoter, il sentit la mains de l'inconnu sur son arrière train, et même si ça semblait être pour lui piquer son porte-feuille, Sven n'était pas content, il émit un autre grognement, se dandinant légèrement, pensant que ça suffirait à lui dire d'aller se faire voir.
Il tentait de rester tranquille pour la douleur, mais voilà l'autre qui devait penser agir de façon chevaleresque avec lui, lui mettait des mains partout sur son corps, et Sven n'appréciait vraiment pas ça. Il lui chopa violemment le poignet de la mains baladeuse, même si ça faisait très mal a son bras, il ne comptait pas se laisser faire par n'importe qui! Il entreprit de se lever en disant au mec, très remonté.
 «Non mais ça va la tête?! Qui t'as dit que t'avais le droit de me tripoter comme ça? Sale  Chacal ! T'as pas intérêt à remettre tes mains sur moi, où je te fais bouffer ton sourire colgate!»  Sven le regarda de façon très noir. Même si le gars lui demandait si il pouvait marcher ou quoi, Sven ne lui faisait pas confiance. Pas a un mec qui le tripotait alors qu'il était mort sur le sol, ou presque. Il réussit à s'asseoir, mais sa tête tournait, normal après les choc qu'il avait prit, d'un coup ça faisait moins sexy. Il soupira en voyant le sang sur ses fringues et finit par dire «Je vais pas marcher tout seul. Appelles pas l'ambulance, ça me ferait chier. »  Sven adorable n'est-ce pas hein? Il était toujours comme ça... Et pis là, l'autre il venait le tripoter et l'aider, c'était pas bien ça! C'était même pire. En tout cas, il prit son temps pour récupéré sa tête.



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Ah tiens, il grognait. Charmant . Au moins il n'était pas inconscient. Encore un qui avait l'alcool agréable, un superman des cocktails qui finissait en Harry Potter à la baguette molle... Orion ne bougea pas quand il le vit tenter de se redresser. Observateur, digne analyste du "jusqu'où l'espèce peut aller dans la déchéance" , il admirait avec quelle grâce le blond tentait de se redresser. Mouais... son foie avait du s'emmêler avec un autre organe dans l'opération , parce qu'il n'était pas super droit dans tout ça. Pendant qu'il râlait et se redressait sommairement , Orion avait sorti une autre clope et lui proposa de fumer , si toutefois ce dernier aimait la clope. Juste du tabac, rien d'extraordinaire, mais de toute façon dans l'état où il était ,il n'aurait pas laissé Sven s'enfiler autre chose, même pour atténuer la douleur. Il se révéla être charmant d'ailleurs. Après la tête d'huluberlu qu'il se traînait, il se mit à baragouiner des calomnieset des insultes qui firent hausser les sourcils à Orion. Un léger rire discret sorti de ses lèvres qui tenait la clope alors qu'il l'allumait. Il avait une belle voix, mais pour ce qui en sortait , c'était tout autre chose. Ce qu'il ne fallait pas entendre franchement. Orion se releva et l'observa en recrachant la énième fumée. Décidément, ce soir, il en avait besoin.

- Mais vas y , j't'en prie, fais le moi bouffer. Et c'est Monsieur Chacal, si t'es pas joli , soit au moins poli, dit-il amusé.

Il lui avait rendu ses papiers avant de se relever, le lorgnant doucement de son regard clair. Il jeta un coup d'oeil a gauche, alors que le blessé grognait encore, son oreille entendant un bruit. Ses yeux tombèrent sur une mamie, sapés jusqu'aux oreilles, qui s'arrêta avec sa cane et son châle de trois kilomètres comme s'il faisait un froid de canard. Pourquoi elle s'arrêta celle là. Quoi? Un problème ? Sven était assis à ses pieds à un petit mètre de distance, voir un peu plus, à moitié explosé, et Orion était debout devant lui en parfait état. Le musicien comprit vite qu'elle pensait qu'il était l'agresseur. Super, manquait plus que ça. Il soupira en haussant un sourcil.

- Un problème Mamie?

- Oh je sais bien ce que vous faites vous les jeunes la nuit... L'été on ne peut plus vivre ! Et en plus vous aimez ça violent ! Regardez comment vous l'avez mis le pauvre petit ! Je vais appeler la police moi !
Orion haussa l'autre sourcil en s'étouffant avec sa fumée. Comment ça "vous l'aimez violent" ? De... quoi ? A propos de ...? Hein ? Woh woh woh ! Non non! Mais elle est dingue cette vieille guenon ! Le blond fixa Sven et soupira en levant les yeux au ciel... Nom d'un chien , dans quoi il s'était encore foutu.

- Un moment, je te prie , dit-il poliment à Sven , il était visiblement son opposé caractériel.
Orion se décala du blessé et s'avança calmement vers la vieille pour lui prendre le téléphone des mains et le fermer en douceur, le regard noir.
- Je vous le déconseille...
- Sinon quoi hein?! Tu vas me frapper?! Voyous !!
- Qui sait ce que je pourrais vous faire .

Orion sourit en expirant sa fumée. Il dépassait le petite vieille d'une tête et demi au moins. Elle s'en offusqua et il lui fit un clin d'oeil coquin, du moins elle le prit comme tel, pour l'exaspérer encore plus. Elle abandonna de suite l'idée d'appeler la police, et fit juste des petits "oh...! Mais oh ! mais oh ! oh !" C'est ça mamie, vas y respire. Elle en oublia même son téléphone, qu'Orion posa sur une poubelle du coin des fois qu'elle reviendrait à la charge. Il revint calmement vers Sven , la clope aux doigts , et se la cala dans la bouche pour s'accroupir, lui prendre le bras et le soulever en le soutenant par dessus ses épaules, sans lui laisser le choix.

- Allez , on y va. Tu me frapperas plus tard. On va se tirer de cette ruelle avant qu'un bus entier du troisième age ne nous tombe dessus... Et pour ta gouverne , je n'te tripotais pas, je regardais si tu avais un truc de cassé ou une hémorragie. Tu me répondais pas , fallait bien que je sache. Mais vu que t'as rien de grave, j'te ramène à l’hôtel , je suis aussi de Harvard.

Son autre bras passa autour du corps du blond, et il l'aida à sortir de la ruelle, essayant de marcher au mieux. Taille similaire, carrure similaire, Orion est juste un peu plus grand de deux trois centimètres mais rien d’extraordinaire. Il le regardait de temps en temps en coin, pour voir comment il réagissait en marchant , ne le lâchant pas. Son cerveau retenait chaque mimique, chaque détail, comme à son habitude. D'une voix calme et pacifique, il demanda à mi ton:

- Ça va aller? Tu vas tenir?

Il continuait d'avancer, les minutes s’enchaînaient lentement , les pavés aussi d'ailleurs. Décidément , aucune de ses soirées actuelles ne semblaient trés tranquilles et cette fois ci , il ne laisserait pas celui là se démerder tout seul, il était trop dans un sale état.

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Il est vrai que Sven avait toujours le don de faire n'importe quoi, et de finir dans un état proche d'un Brocoli sentant le fromage qui pu en décomposition. Bon surtout après s'être fait battre comme les pire scènes de Prison Break mais ça c'était aussi à cause de sa tête d'Alien et de sa proposition a sortir des Calomnies. A mentir comme il respire, et a draguer tout ce qui bouge, forcément arrivait un jour, où le sol était son meilleur ami. Seulement l'autre là avec son sourire Ubuesque donnait à Sven l'envie de lui éclater la tête contre le mur et de jeter son corps dans une Bétonnière. Sven n'était pas un bon gars, et tout le monde pouvait en attesté. Mais là c'était juste insupportable d'entendre la voix de cet Hurluberlu Noctambule qui soit essayé de l'aider, soit de l'enfoncé encore plus. Il refusa sa clope, impossible de supporter de trop bouger, et vive les bleus demain matin. Pire qu'un arbre de noël. Mais Sven et son spleen habituel n'étant pas très amical, il répondit alors « Dieu a créé l'alcool pour que les hommes moches baisent quand même. Tu devrais boire vraiment, t'aurais plus de chance de Tremper son biscuit»  Sven récupéra ses papiers, sans broncher, même si chacun de ses mouvements reluait le couteau dans ses plaies en ravivant ces lancinantes douleurs insupportable. Oh c'était pas la première raclée qu'il avait prit, ni la dernière, seulement ça faisait mal, et la douleur il détestait ça. C'est à ce moment là qu'une vielle arriva de nul part et commença à parler à ce mec. Et vous savez comment est Sven.. Un petit con arrogant et malfaisant quand il voulait. Il eut un léger sourire amusé de ce qu'il allait faire, et Sven se mit à hurler  «Aidez moi!! Il m'a battu parce que je veux pas de son PENISmoi!!!» Sven toujours très convaincant. Une seconde nature de mentir. Bon il avait réveillé à nouveau des douleurs partout a ses côtes, parce que crier était pire que de parler, mais ça l'amusait, et si il n'avait pas si mal, il aurait peut être rigoler comme un Phacochère. Et la dame partie. L'autre revint vers Sven qui souriait doucement en lui disant.  «Qu'est tu disais déjà? Quand on est pas beau faut être poli. Tu manques cruellement de politesse.»  Sven se laissa prendre par le bras, après tout, pour marcher c'était quand même mieux d'être debout. La réponse du garçon le fit sourire, parce qu'emmerder son monde était ce que Sven faisait le mieux, et qu'il prenait un malin plaisir à le faire en plus. Il prit cinq secondes pour Cracher un peu sur le sol, un reste de sang dans la bouche qui trainait Sûrement parce qu'il avait dû se faire péter une lèvre, comme toujours. Et même si c'était normal que l'autre passe son bras autour de son corps, ça n'empêcherait pas Sven de dire n'importe quoi comme toujours. «Ouais bien sûr ça commences comme ça et on sait où ça finit. Pff j'ai rien de cassé ça se voit très bien, t'avais pas besoin de tripoter tout mon corps pour ça. Et pis d'abord t'as vraiment besoin de foutre ton bras autour de moi là? T'es un obsédé qui se fait passé pour un gentil... Je te vois venir.»  Non Sven n'allait pas fort du tout. Il avait mal, alors oui il lui chiait un cake avec cette histoire d'attouchement, parce que au moins ça occupait son esprit avec autres choses que des signaux de douleurs, c'était déjà ça de prit. Il claudiquait plus ou moins grâce au jeune homme dont il ne connaissait même pas le prénom. D'ailleurs il ajouta.  «Bon le pervers t'as un prénom ? Sinon tu seras le pervers pour le reste de la nuit.»

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Mais qu'il était agréable ce mec. Orion le gardait en coIn d'oeil, et se raclant la gorge , expirant la fumée de sa clope, sans la lacher des lèvres, juste sur le bord du filtre. La clope et le café était ses drogues depuis la mort de sa mère, et il était incapable de s'en passer. Il fixait où il allait parce que son voisin ne le ferait pas. Et vas y que je te crache par terre. Il n'y fit pas attention. C'était primitif mais dans son état , il ne pouvait pas lui reprocher. Accusant en silence les phrases succulentes de l'autre blond , il raffermit sa prise autour de sa taille, sans tenir compte de ce qu'il lui disait , parce qu'il marchait une fois sur deux comme il fallait.

- Continue et j'te lâche par terre pour appeler une ambulance.

Il était sérieux. Il lui jeta un regard court , haussant un sourcil du genre "c'est compris? J'suis gentil mais faut pas déconner ". Il faisait déjà l'effort d'aider un mec inconnu qui aurait pu être même un criminel , bien qu'il sache qu'il faisait partie de Harvard. Fallait être honnête aussi, Havard dissimulait de sacrés australopithèques des fois. Ça lui rappelait un certain Travis, une tête d’œuf alcoolique au corps plein de tatouages, un Mather qu'il avait rencontré dans une rue, la tronche par terre aussi mais c'était différent, et accroc à sa casquette. Décidément les Mather avaient tout pour plaire, et pourtant ils faisaient partie de la plupart de ses connaissances, allez savoir pourquoi. Sa tête d'ange comme ils disaient tous certainement. Orion avait ce coté blond pâle aux yeux bleus clairs, et au style strict et froid qui attirait indéniablement les chieurs, mais aussi son coté altruiste qui le faisait aller vers les emmerdes. Une trop bonne conscience , pour laisser les autres dans la merde , alors que lui allait bien. Enfin , allait bien , c'était encore la version d'Orion parce que personne ne savait ce qui se cachait au fond de ce mec torturé jusqu'à l'os. Il avait juste accusé le coup différemment avec une performance de refoulement remarquable, et un sang froid à toute épreuve, faisant presque penser aux autres, qu'il débarquait d'une autre planète. Le bras du blond passait par dessus son cuir noir. Il ne manquerait plus que le blessé ne bave dessus et il le laisserait sur le carreau. Ou pas. Une calotte peut être. Histoire de lui remettre les idées en place.

- J'm'appelle Orion. Pour ta gouverne..., expliqua-t-il calmement en regardant autour de lui si aucun flic ne viendrait leur causer des problèmes. J'n'suis pas un pervers, je suis même abstinent. Alors sors toi du crane que je veux te faire des trucs. Mais tu devrais faire un peu plus gaffe. Avec ta gueule d'ange, il est clair que n'importe quel pervers aurait pu te violer dans les sacs poubelles... Tu ne tiens pas à la vie ou quoi ?

Il avait craché sa clope sur le coté et le fixa en coin , avec un regard froid et concerné. Pourquoi ? Aucune idée, mais il n'aimait pas cette idée que quelqu'un puisse se foutre de sa propre vie. Qu'est-ce qui se passait dans la tête de ce mec pour qu'il n'ait aucun respect pour lui même. Il y avait quelque chose qui clochait. Il jeta un coup d'oeil sur une voiture de police qui passa. Elle ralentit et une fenêtre s'ouvrit. Un agent sortit la tête :

- Tout va bien ? Besoin d'un coup de main?
Orion remonta son bras autour du corps de Sven pour lui mettre sur la bouche, contournant son visage, sans lui faire mal non plus. Il voulait qu'il évite de gueuler n'importe quoi. le coup du pénis lui avait suffi.
- Non merci monsieur l'agent. Un ami qui m'a appelé pour que je le ramène chez lui. Soirée trop arrosée.
- J'vois ça. Faites attention sur le retour, et pas d'embrouilles hein.
- Pas de soucis, merci de vous en inquiéter. Bonne soirée à vous.
- Bonne soirée.

Et ils repartirent. Orion soupira, gardant un instant sa main sur la bouche de Sven puis le regarda en coin , ôtant doucement sa main.

- Et évite de gueuler des inepties ... si tu veux pas qu'on se retrouve tous les deux en cellule de dégrisement. Tu pourras te défouler tout ton soul quand on sera dans ta chambre, si tu m'en veux vraiment, mais pour le moment , essaie de rester tranquille s'te plait...

Merde et l'hotel était encore loin... A leur allure, ils en avaient pour au moins deux heures... Et ce détail le fit franchement chier. Il soupira et leva la main en gueulant bien fort sans lâcher le blond pour autant :
- Taxi !
Le véhicule ralentit et se gara devant eux. Il ouvrit la portière arrière. Un truc qu'on voit toujours dans les films, qu'ils font toujours entrer le mec défoncé, bourré ou blessé en premier, c'est des conneries. Quand vous avez essayé une ou deux fois, vous vous renez compte d'une chose ! Le mec s'écrasa juste la tronche sur la banquette, le cul en l'air. Donc le mieux à faire, c'était d'entrer avant et de réceptionner l'autre ensuite. Ce qu'il fit. Il se pencha et s'assit net , recevant en vrac Sven sur ses jambes, et se reculant , à la forces des bras, jambes et ventre, pour se retrouver dos contre l'autre portière en face. Le conducteur sortit et alla claquer la portière de l'autre coté. Orion pendant ce temps redressant sans ménagement Sven , le bras en travers de son torse, pour éviter qu'il bascule, et tendit un billet au conducteur , il connaissait le tarif. Il lui donna le nom de l'hotel et regarda ensuite Sven un peu inquiet , sans broncher, puis jeta un coup d'oeil par la fenêtre. L'ouvrant, laissant l'air frais entrer dans la voiture, replaçant ses meches en arrière et se rallumant une clope, sérieux, et concentré.

- Évite de vomir...

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Sven avait mal, et pas un petit bobo après une pauvre chute. Oh que non. C'était la bonne grosse douleur quand tout vos muscles sont entrain de subir une belle hémorragies limités, et formeront de beau bleus bien ennuyeux et chiant. Parce que Sven savait que ça allait devenir comme ça, et ça le déprimait, parce que son corps n'était pas fait pour porter du bleu partout. La couleur stromph c'était pas pour lui. Il avait dit au mec que ça l'ennuyait qui lui tiennes les côtes comme ça, et qu'est-ce qu'il faisait? Il le serrait encore plus. Sven tenait de réprimer des grimaces, parce que oui, rien ne lui avait été épargnés ce soir, même pas la compagnie de ce mec à la noix. Sven n'avait rien du sexy apollon délicat et raffiné, loin de là, au grand dam de ses parents d'ailleurs, mais la violence et cracher par terre n'était pas vraiment dans ses habitudes. Il avait un peu plus de classe que ça quand même. Et en plus de ça, le mec qui s'appelait apparemment Orion n'était pas plus agréable que ça quand il s'y mettait. Sven lâcha un soupire, avant de lui dire sincèrement. «T'es pas un pervers... Mais oui. Parce que tu crois que ça me rassures d'être traîné par un abstinent qui me tiens tellement serré qu'il me fait un mal de chien? Merci question sécurité tu repasseras mec. Et pis c'est quoi ce prénom débile là Orion? Désolé traîné dans les rues avec un Chasseur géant violent, c'est vraiment très loin d'être rassurant mec. Et de toute façon t'as pas sa beauté, c'est n’importe quoi ton prénom.. Loup ça t'aurais été mieux comme prénom, mais alors d'une force! » Et ce fut à ce moment là qu'une mains se posa sur sa bouche. Ah parce que maintenant il l'empêchait aussi de parler? Il avait du pot que Sven soit hors service, sinon ça aurait mal finit cette histoire. En tout cas Sven ne délirait pas, enfin seulement à propos de la mythologie grec, et des constellations. Parce que Sven était un étudiant en astronomie. Pas étonnant qu'un mec qui s'appelle Orion lui inspire un monologue assez bizarre. Pendant tout le temps où le mec avec sa mains sur sa bouche, Sven tenta de lui mordre les doigts. Non mais oh, il le prenait pour quoi? Pour une poupée à ramener chez lui? Petite teigne quand il voulait ce blond.  En tout cas sa réponse le fit sourire grandement, c'était le max qu'il pouvait faire sans rire. «Arrêtes, je dis Penis si je veux d'abord, et parler de pénis ça veut pas dire qu'on est bourré. Je me suis fait tabassé t'es con ou quoi? Tu vois pas le sang partout sur moi là? Pourtant t'aurais du le sentir quand tu m'as tripoté. Sale pervers. » Sven un instinct de préservation? Oh pas vraiment, mais ça l'amusait de l'ennuyer et puis il avait pas vraiment tord. Il laissa ce mec bizarre de constellation appeler un taxi et tenter de le faire monter dedans comme si Sven était mort. D'ailleurs, il le lui fit remarquer. «Mais t'arrêtes ouais! Je suis pas une poupée gonflable bordel! Tu me fais mal! Mais t'es une brute! » Qui a dit que Sven était pas un enfant pourri gâté et capricieux? Il l'était, comme tout gosse de riche, seulement il était rare qu'il dépende de quelqu'un. Et puis ça faisait vraiment mal. L'autre le tirait dans tout les sens, comme si  il était juste ivre, alors que ce n'était pas son cas, et puis zut, le bras du mec sur son torse ça l'ennuyait, en fait sa position l'ennuyait royalement. Il soupira, tentant de supporter l'affreuse douleur que Orion avait ravivé avec ses mouvements de sauvage, et lui répondit plus calmement. «Je suis pas ta petite amie, compte pas sur moi pour te rouler une pelle dans le taxi. Et d'abord, je suis pas ivre. Non mais c'est quoi ce postula débile qu'après plus de 2 verres t'es bourré?  Je suis pas ivre. J'ai mal partout, on m'a tabassé je te rappelles, tu veux que j'étale mon sang partout sur tes fringues pour t'en souvenir monsieur je suis une constellation de pervers?»  Oui Sven souriait, ça l'amusait. Et puis c'était un peu la vérité aussi.

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Orion laissait brailler le blond, mais son tympan commençait à grésiller. Le coude par la fenêtre, il recrachait calmement la fumée, sans s'énerver, le visage calme et fermé , la voix posée.

- Tu veux toujours pas de clopes?

Ignorer les inepties qu'il sortait était le mieux qu'il puisse faire à défaut de lui coller une patate ou de lui faire la morale, mais vu son caractère, d'autres avaient du s'en charger à sa place, donc c'était peine perdue. Son regard faisait les va et vient sur les bâtiments qui passaient , recrachant doucement la fumée de la clope. Toujours aussi sérieusement , il lui sortit en inspirant de nouveau sa dose de nicotine, et dieu seul savait qu'il en avait besoin ce soir avec un zigoto pareil.

- Tu peux t'évertuer à me gueuler dessus et me faire passer pour ce que je suis pas, ou bien décider de passer une nuit tranquille et que je te soigne. Il ne tient qu'à toi de décider. Et arrête de brailler, j'suis pas sourd.

Il lui jeta un regard calme et on ne peu plus sincère. Aucune lueur perverse, aucun geste déplacé, il ota même le bras de son torse.

- Désolé de ma brutalité, je suis pas franchement habitué au contact et puis tu es tellement aimable... C'était pas volontaire. Une poupée est silencieuse et immobile au moins. Toi tu me facilites pas la tâche...

Il tourna les yeux sur lui , et observa les bleus de son visage , sans faire aucun geste, puis refixa lentement son regard sur la rue qui défilait. Il n'avait pas la mémoire courte, retenait tout , enregistrait les détails et aussi les comportements. Il n'était pas un roi populaire comme les Winthrop pouvaient l'être, mais il était certain qu'il connaissait le comportement humain... il aimait les étudier. Un peu spécial... mais c'était Orion. Il ne fallait pas prendre sa froideur pour un état de fait ... c'était certain que si on ne creusait pas et qu'on n'était pas patient , on ne verrait rien et c'est ce qui se passait avec plus des trois quart de ses contacts. Un faux froid au final.

- Au lieu de brailler ... dis moi si ça va au moins...

S'inquiétait-il indirectement ? Il se frottait le menton du coté des doigts qui tenaient la clope, le regard fixait sur le dehors, ne le regardant pas. Il regardait rarement les gens longtemps ou pas du tout quand il voulait se conforter d'une inquiétude. Inconnu ou non , c'était dans ses gênes, qu'il l'accepte ou non. Les minutes furent rapides avec toute cette agitation, et ils arrivèrent vite devant le jardin de l’hôtel. Orion sortit en premier, remerciant le conducteur et s'excusant pour le bruit causé, puis attrapa lentement , en faisant gaffe le bras de Sven.

- Tu préfères mon dos ou que je t'aide comme tout à l'heure... Le but n'étant pas que tu hurles dans l’hôtel...

Sa voix était calme et posée, il était face à lui , près à le retenir s'il tombait. Il était mal en point , il le voyait bien, et ce sang... Orion plissa les yeux en voyant la lèvre inférieur explosée du blond, et l'arcade , et les bleus sur les pommettes. Il devrait rester couché au moins une journée c'était certain...Il attendit sa réponse.

- Je vais demander une chambre à part , histoire qu'on soit tranquille. Ils en ont de disponibles pour les élèves en rémission ou ceux qui veulent bosser pénards... Et s'il te plait pas d'insinuations. Je ne vais rien te faire, tu ne me devras rien et ça restera entre nous.  

Il était franc, et sérieux. Difficile de ne pas le voir. Et il n'avait rien de violent , sinon il lui aurait coller une patate direct avec le comportement qu'il avait eu. Rester à savoir si le blond allait être assez intelligent et conscient de sa chance pour se calmer ne serait-ce qu'un peu.


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Sveny & Orion ♂♂



[Bref c'est un alcoolo qui voulait de l'alcool, il a croisé un ancien coup d'une nuit avec des bouteilles, et lui en a prit avec sa permission. et ils se sont dirigés vers l'hôtel <.<]

Spoiler:





[EDIT : PUTAIN JE ME HAIS DE ME PLANTER UNE FOIS SUR DEUX!!!! >.<


CREDIT TO KAIJI FROM ILH


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- Ca j'peux pas te dire , jamais essayer, mais dans le principe t'as pas tord. Faut avoir un problème pour faire des choses avec un bout de plastique.

Il lui avait répondu à sa théorie sur la poupée. Contrairement à Sven , Orion n'était pas une tête de cochon, quoi que ça dépendait ses humeurs, mais en général, il faisait en sorte d'être correct et de bonne foi. Il était inutile d'aller contre ce que disait l'autre blond, parce que dans l'immédiat , il avait raison , il lui accordait. Après l'avoir sorti de la voiture, il râla de vouloir marcher. Encore une fois, Orion se contint et leva légèrement les yeux au ciel sans qu'il ne le voit , le redressant lentement sans lui faire mal , du moins essayant de ne pas lui faire mal. La moindre parcelle de ce mec était couvert de contusions ou de plaies, allez vous démerder avec ça aussi ! Il était marrant à gueuler l'autre mais Orion faisait ce qu'il pouvait... Des claques qui se perdaient franchement. Le musicien passa son bras lentement autour du dos de Sven , sans trop serré, et ils entamèrent la montée vers l'hotel.

Et quelle ne fut pas sa surprise, jamais deux sans trois hein. Après la vieille , le flic, voila pas qu'un de ses anciens potes? Coups de cul ? Allez savoir... S'approcha, chargé comme un babouin qui avait dévaliser un arbre fruitier, mais à la place , des bouteilles. C'est pas vrai...Et l'autre qui avait encore soif. Orion ne dit rien , laissant faire Sven mais se calla une clope aux lèvres en coin sans même dire bonsoir au mec en question, sinon il allait l'avoir mauvaise. D'ailleurs l'autre mec lui fit un petit sourire douteux en le regardant de haut en bas. Quoi? Un problème ? Tire -toi , je suis assez remonté là. L'autre haussa un sourcil en faisant un "grrrr" étrange et Orion s'allumant sa clope, tenant toujours Sven par la taille, rangea son briquet dans sa poche en jetant un regard de travers au foutriquet brun qui s'évadait en douce, les laissant de nouveau tout seul. Et son pied au cul non ? Encore une rumeur qui allait courir sur lui demain. Il n'était plus à une près avec tout ça. Il lui laissait les bouteilles pour le moment , dans le seul but qu'il la ferme dans l'hotel , parce qu'il allait devoir employer les grands moyens sinon , et il n'avait eu que rarement besoin de le faire.

L’inconvénient avec Orion et l'avantage aussi c'est qu'il cachait extrêmement bien son jeu. Il n'est pas si saint dans sa tête, mais il avait des exigences. Et des exigences pour tout , y compris le respect d'autrui , et ce petit con de blond commençait à lui courir sérieusement sur le système avec des insanités et ses calomnies à deux sous. Il s'arrêta au comptoir d'entrer , demandant une clef annexe, et la femme regarda les bouteilles. Il inspira en levant de nouveau les yeux au ciel... Putain... c'est vrai qu'il n'avait pas le droit normalement sauf pour les fêtes.... Et encore moins pour une chambre pour une rémission ou du boulot sérieux... Il comprit bien son regard. Il allait le tuer ce blond, il le sentait. Il sortit de sa poche un billet de 10 dollars, et elle lui fit un grand sourire. Ouais c'est ça sourit... toi et tes bassines pas lavées... il entraîna Sven avec vers l'ascenseur , puis dans le couloir et passa la carte en grimaçant , à moitié tordu. Il poussa la porte du pied quand elle s'ouvrit, et déposa Sven sur un des deux lits présents dans la petite chambre, avant de revenir vers la porte, clope au bec et la refermer. Expiration , clope au doigt maintenant , il se retourna vers Sven , qui faisait ses petites affaires. Passons aux choses sérieuses. Trois bouteilles. Il s'avança , lui ôta deux bouteilles, lui laissant celle à la Manzana dans les mains.

- T'as qu'une bouche, on verra ton état pour les autres après celle là. Dessape toi , tu vas aller à la douche. C'est ça où j'te lave à la bassine. T'as du sang partout.  

Il avait planqué la carte de la porte . Il sortit son portable, ses clopes, son briquet et posa le tout sur un buffet. Ses lunettes de soleil dans sa poche de blouson firent de même, puis il ôta son blouson , finissant en tee shirt noir serré et jean. Il se passa une main dans les cheveux et s'éloigna vers la fenêtre pour finir sa clope, fixant en bas, silencieusement. Il jeta un coup d’œil à Sven sans se faire remarquer mais refixa ensuite son regard sur le sol. Il fallait espérer qu'il se calme. Il avait posé les deux bouteilles dans un petit frigo prés de la fenêtre. Dans l'angle de la grande chambre se trouvait la salle de bain. Orion attendait de voir ce qu'il allait faire.

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