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Juliana&Ulysse - L'instinct animal

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Juliana & Ulysse

L'instinct animal

« En fait, t'es de la mafia, c'est ça? » Un sourire aux lèvres assez moqueur, et voilà qu’elle me sort ça comme ça. Elle n’a pas l’air d’y croire, mais si seulement elle savait qu’elle avait touché le mille. J’ai beau l’écouter baragouiner ce qu’elle veut, je sais très bien ce que je suis, qui je suis. Je n’ai peut-être pas de tatouages sur le corps en signe d’appartenance à je ne sais qu’elle mafia, je n’ai peut-être pas une moustache, un chapeau sur la tête, j’ai pas non plus un costume toute la journée sur le dos, et puis quoi encore, j’ai l’air d’avoir envie de ressembler à un pingouin ? Mais oui, je fais bien partie de la mafia, et ce genre de chose, ça ne se choisi pas. La vie c’est loin d’être un Disney, tu ne choisis pas ta famille, tu ne choisis pas ton destin, tu fais avec, tu acceptes, et tout le charabia qu’on peut te sortir à côté, tu ne l’écoutes pas, t’en fais abstraction. Nonobstant les obstacles qui peuvent se mettre en travers de ma route, j’avance, je trace mon chemin paisiblement sans me poser de questions, sans me demander si demain j’aurais toujours mon eurocard Mastercard gold, car pour le moment, je suis intouchable, pour le moment, personne ne peux rien me faire. Toutes ces situations Ubuesque qui m’arrive de rencontrer, je les contournes, je n’y prête pas attention. Alors non, elle ne se trompe pas, mais c’est pas pour autant que j’vais être un de ces clichés, genre l’empereur qui va gueuler sur ces fidèles, le babouin complètement écervelé qui va penser qu’à tirer, qu’à tuer, faut réfléchir, faut prendre son temps, faut rester calme, toujours très calme, ne jamais montrer qu’on flanche. Toutes ces bondieuseries que l’on pourrait trouver dans ma villa son juste des gadget, rien de bien important après tout, j’suis plutôt simple comme gars malgré le fait que je fasse pas mal de conneries. Je me sert pas du téléphone rose, non, j’appelle directement une prostituée, j’ai besoin d’aller en vacance ? J’ai pas de jet privé, je prends l’avion, comme tout le monde. J’reste un gars normal malgré tout ça. « Ce n’est pas ce que j’ai dit… » Etait la seule réponse que je lui avais fourni, je n’allais pas lui balancer que ouais, j’étais bien de la mafia. C’est pas trop le genre de trucs qui se dit, et puis, si elle n’est pas conne, ce que je pense, elle ne va pas avoir besoin de moi pour répondre à cette question, ça casse pas trois pattes à un canard « Sérieusement, je ne mettrais jamais ma famille dans la merde, elle est vraiment trop importante à mes yeux pour prendre un tel risque. Et si ce que tu dis est vrai... » Totalement déstabilisé par ce que je venais de lui dire, j’avais trouvé un point faible chez elle. Wazza sur le coup j’me sent trop puissant en fait, mais je ne le montre pas, vaux mieux pas. « J’pense que t’as compris que ça servait à rien de vouloir me rayer de ta vie tel un chacal, du coup, si tu me laisses te découvrir, j’éviterais de te foutre dans la merde… » C’est pas vraiment le genre de trucs que je dis à tout le monde vous savez, après tout, tu vas dire ça à un gars, il va plus se sentir pisser, trois poils au cul et ça se prend pour un ours, le gars il se dit « j’ai un pote dans la mafia » je fais ce que je veux, sauf que c’est loin d’être le cas, tu fais pas ce que tu veux, tu surveilles tous tes faits et gestes, car qui pisse contre le vent, se rince les dents… •

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« Ce n’est pas ce que j’ai dit… » Tout de suite, je fronçais les sourcils. Il ne m'avait pas contredit, il m'avait juste donné une autre réponse, et pas celle que j'attendais. De toute façon, j'en attendais aucune en réalité. Mais la tournure ne me rassurait quand même pas. Pourtant, j'étais sûre qu'il n'avait pas de tatouage ou de blessures faites par scalpel ou quoi. Enfin, je ne m'en rappelais pas en tout cas. Non, je me faisais sûrement des idées. Tout de même, sa menace ne m'avait vraiment pas plue et si ça ne tenait qu'à moi, je lui aurais déjà enfoncé une pioche dans chaque oeil, en mode Saw, au lieu de les lui arracher. Je ne supportais pas qu'on s'en prenne à ma famille. Pour moi, elle était parfaite, bien qu'absente la plupart du temps. Mais ce n'était pas de leur faute, je me rendais bien compte qu'il fallait faire des sacrifices pour rester riche, surtout quand on est l'empereur de tout un empire. Et ma mère jouait les Angelina Jolie (ou jouait avec, c'était aussi possible). Je venais de lui montrer une de mes faiblesses, j'en étais bien consciente. De toute façon, je n'avais jamais cherché à la cacher non plus. J'en avais d'autres, bien sûr. J'avais notamment horreur des petites bestioles, genre les araignée, les mille-pattes et autres bêtes du genre. Ça me répugnait et je me demandais bien comment elles pouvaient exister. Foutu big bang qui les a créé -enfin, en quelque sorte. Je soupirais alors. Mes parents me manquaient. Je ne les avais même pas vu avant d'arriver à Harvard le mois dernier et je ne savais pas quand est-ce que je les reverrais. Heureusement que Skype et Facetime existent. Qu'est-ce que je ferais sans toute cette nouvelle technologie? Et puis, limite, je pourrais toujours prendre l'avion et aller leur rendre visite à l'improviste. Je savais que ça leur ferait plaisir. Ils ne m'en voudront pas d'avoir louper quelques cours non plus. Oui, c'était décidé, j'irais les voir en octobre, ils seront sûrement à la maison, ou dans les Hamptons. « J’pense que t’as compris que ça servait à rien de vouloir me rayer de ta vie tel un chacal, du coup, si tu me laisses te découvrir, j’éviterais de te foutre dans la merde… » Tout de suite, je lui jetais un regard furibond. J'étais certaine qu'il profitait de la situation. Il avait remarqué ma mine hâve et sombre; et il en rajoutait une couche! « Et si tu évitais de me menacer, peut-être que je me laisserais faire sans trop rechigner. » Je venais de baragouiner cette phrase tout en terminant mon Mr. Freeze.  Et dire que, finalement, on avait pu avoir une conversation presque calme, mais non, tout est revenu au quart de tour.
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• J’vais pas vous mentir, je n’ai aucune idée de quoi mon destin sera fait, si je serais un de ces poltrons qui passera son temps à jacasser, à baragouiner des phrases incompréhensible. Un chapelier fou, complètement détruit de l’intérieur comme tous ces pauvres spectateurs du 11 septembre 2011 ou encore de l’accident ferroviaire de St Jacques de Compostelle ? Je ne sais pas comment je serais, qui je serais, où je serais. Qu’est-ce que la vie a décidé de me réserver comme surprise ? A-t-elle envie de me voir monter au sommet tel Obama, ou au contraire, me descendre, provoquer un big bang en moi, me laissant limite pour mort avec tout mon argent, mais aucun ami, rien à quoi je pourrais me raccrocher. Une vie de désespoir, une vie qui donnerait envie de débagouler à n’importer qui… Alors j’essaye de faire en sorte de m’en sortir, de trouver ne pas devenir un de ces clichés que l’on peut voir partout, le genre de riche qui s’amuserait à exploser sa Lamborghini dans un mur toutes les semaines, qui irait tremper son biscuit dans n’importe qu’elle moule pas fraiche, n’importe qu’elle crasseuse avec un minimum d’argent, ce vieux gars dont tout le monde parle en mal, ce couard n’acceptant pas la réalité, fuyant chaque problème, chaque calomnies, je ne veux pas être ce genre de personnes, je ne veux pas être celui dont on se fou de la gueule toutes les semaines dans les magazines où Nabillafait la première page, c’est de la connerie tout ça, moi, je veux qu’on est peur de moi, je veux être le gars qui te fou un coup de pioche dans les dents et qui te jette dans une bétonnière si tu me cherche trop, j’ai pas besoin de faire la une des magazines, je ne veux pas être connu, devoir participer à des dînées de charité en compagnie d’une multitude de focu, d’australopithèque, d’hypocrite tellement foutriquet que ma seule envie serait de les jeter du haut du ziggourat ou les manger à la sauce Marinara. Bref, j’ai aucune idée de qui je serais plus tard, mais j’espère une chose, ne pas décevoir mon père, et ça casse pas trois pattes à un canard de continuer son empire, pour le moment, j’me débrouille plutôt bien… « Et si tu évitais de me menacer, peut-être que je me laisserais faire sans trop rechigner. » Je l’avais choqué, elle était totalement déstabilisée par ce qu’elle avait découvert, tel est pris qui croyait prendre. J’comprends pas pourquoi elle se mettait dans cet état-là, je n’étais pas non plus un monstre, je n’allais pas faire en sorte de tuer sa famille, car après tout, j’en avais aucune envie, et j’vous explique même pas la galère pour justifier ça, car tout acte à ces répercutions, car qui pisse contre le vent se rince les dents, et je n’avais pas que ça à faire. J’pouvais très bien être inoffensif, être un petit agneau avec elle, mais il fallait que je lui fasse comprendre que se la jouer superficielle ne servait à rien dans ce monde… « C’est loin d’être des menaces, je répondais juste aux tiennes, et on dirait que ça a bien marché, non ? » […] « Et puis, c’est toujours moins drôle quand la personne que tu as en face de toi se laisse faire, accepte tout ce que tu dis, j’préfère quand je galère à avoir quelques choses… » Maintenant, c’était à elle de voir ce qu’elle désirait faire de tout ça… •

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En fait, je ne pensais pas un mot de ce que je venais de lui sortir. Non mais et puis quoi encore? Il me prenait pour une Nabilla à se foutre de ma gueule, à m'énerver comme ça, je n'allais certainement pas me laisser faire aussi facilement! De toute façon, je n'étais pas une fille facile, à se plier au moindre ordre, une marie-couche-toi-là. J'avais un caractère bien à moi, un sang aussi chaud que pouvait l'être un radiateur en plein hiver. Je détestais qu'on me fasse des remarques, que ce soit sur ma manière de me comporter, ou sur mon style vestimentaire. Bref. Et lui, il croit que parce qu'il menaçait ma famille, j'allais lui obéir au doigt et à l'oeil?! Faut pas confondre secouer les nouilles et se nouer les couilles! Je voulais juste voir ce qu'il voulait vraiment. Une petite couard qui lui lècherait les pieds ou une vipère qui l'attaquerait à tout bout de champ. Parce que si c'était la première, je pouvait déjà partir loin, et continuer à faire les faux-semblants, lui enfonçant un couteau dans le dos par la suite. Et s'il préférait la Reine de Coeur, je n'aurais pas à jouer, juste à l'envoyer bouler, à la frapper, à essayer de me défendre du mieux que je peux, devant cet escogriffe qui se comparait au pire de toutes les maladies. Je ne savais pas ce qui allait se passer, je ne voulais même pas le savoir. Je continuerais à me la couler douce jusqu'à ce qu'arrive mon propre 11 septembre. Parce que je sais qu'il arrivera. Je ne peux pas prévoir le futur, je ne l'empêcherais pas non plus. Ce qui doit arriver, arrivera. Et tant pis si je tombais du haut d'un ziggourat, au moins, j'en aurais profité. J'allais jouer à Raiponce, en haut de ma tour, à attendre qu'il grimpe jusqu'au sommet, m'arrachant les cheveux par la même occasion, me faisant souffrir jusqu'au bout. Finalement, je suis peut-être vraiment masochiste. Mais cette douleur me permettra de me sentir vraiment vivante. Parce qu'au fond de moi, je m'ennuyais. Terriblement. Tous les jours, c'était la même chose. Alors je jouais les salopes, parce que ça me distrayait. « C’est loin d’être des menaces, je répondais juste aux tiennes, et on dirait que ça a bien marché, non ? » […] « Et puis, c’est toujours moins drôle quand la personne que tu as en face de toi se laisse faire, accepte tout ce que tu dis, j’préfère quand je galère à avoir quelques choses… » Je souris alors. Peut-être qu'au fond, il était comme moi, à glander comme un rat mort même quand j'étais occupée. Plus je mettais d'effort dans quelque chose, plus je le voulais. Et à la fin, ça m'apportait une certaine satisfaction. C'est pour ça qu'avec Rory, je m'amusais comme une folle, et avec Emrys aussi. Parce qu'ils me résistaient et je devais toujours trouver de nouvelles techniques pour m'approcher d'eux. Et là, j'étais décidée à faire la même chose avec lui. Pour m'amuser. Pour rendre ma vie plus intéressante, pour éviter de me retrouver comme le Titanic, à couler de plus en plus dans les abysses du spleen. « En fait, j'en ai absolument rien à faire de tes menaces. J'en ai absolument rien à faire de toi. Si tu croyais que j'étais une marie-couche-toi-là... Quoique, je peux me la jouer obéissante, sauf que ça ne m'apportera rien du tout. Fais-ce que tu veux, j'en ai rien à battre. » Je ne suis pas lunatique, je ne change pas de comportement comme de chemises. Ou peut-être que si et ça en perturbait aussi plus d'un. Bref, je décidais de me lever. J'en avais marre de rester assise, j'allais finir par avoir un cul aussi gros qu'un phacochère. « Merci pour l'invitation » C'est que je n'avais pas encore payé le barman pour mes consommations. Et pour la deuxième fois, je sortais de la terrasse. Sauf que je n'avais pas vu la bouche d'air. Je lâchais alors un petit cri, attirant le regard des autres tandis que ma robe se soulevait. Voilà que maintenant, je me la jouais Marilyn Monroe... Enfin, Marilyn Juliana Rockefeller dans mon cas. C'est ça quand on porte le même prénom que cette icône du sex appeal.
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• J’ai jamais été le genre de gars à arriver d’une façon chevaleresque sur mon fidèle destrier prénommé Jango ou je ne sais quel prénom digne d’une bonne marque de papier cul, dans une bonne tenue de pingouin qui donne juste envie d’aller se faire voir chez les Grecs, j’aimerais mieux mourir de mon vivant que de devenir ce genre de romantique à l’eau de rose, ce gars fleur bleu qui voue une passion pour les bougies et les diner romantiques. Personnellement j’suis plutôt le gars qui débagoule sur les lois, qui va te chier un cake quand il n’aura pas ce qu’il veut, et nonobstant beaucoup choses. Il ne faut pas confondre secouer les nouilles et se nouer les couilles, et j’avais fait mon choix, j’avais choisi d’être ce gros enculé pas du tout romantique, ce petit connard qui s’amuse à te pourrir la vie, à te couler comme le Titanic, à faire des gens qui m’entourent de vrai pions, de vrai sims, prêt à assouvir mes désirs, à obéir à mes ordres. J’ai jamais reçu de bénédiction divine pour tous mes actes, et je ne pense pas que j’en recevrais, après tout, j’ai surement déjà une place de réserver en enfer, une place bien au chaud qui est occupé pour le moment par des cons à tête de diplodocus, d’ornithorynque, ou autre australopithèque dans le genre, j’me fais pas de soucis pour ça. Je crée des big-bang partout où je passe, laissant derrière moi une petite trace pour qu’on se souvienne de moi, que plus tard, on ne m’oublie pas. J’ai une fierté assez grande, beaucoup d’estime de moi, j’me prends pas pour une merde, et malgré tout ça, j’garde encore la tête sur les épaules, étrange me direz-vous non ? Bref, j’suis un enculé, et comme un cerf-volant, un jour, j’me prendrais une branche ou une poutre en pleine gueule, et là je réaliserais que cette vie que je mène n’est peut-être pas si bonne que ça, que peut-être, j’aurais pu avoir mieux, j’aurais pu faire mieux. Pour le moment je nique de la potiche à qui je fais espérer des choses, à qui je fais croire à un lendemain à deux, sauf que j’en ai aucune envie, je ne veux pas de ça pour le moment… « En fait, j'en ai absolument rien à faire de tes menaces. J'en ai absolument rien à faire de toi. Si tu croyais que j'étais une marie-couche-toi-là... Quoique, je peux me la jouer obéissante, sauf que ça ne m'apportera rien du tout. Fais-ce que tu veux, j'en ai rien à battre. » Je pige rien à cette fille, elle est pire que la Reine de cœur, un coup elle se rabaisse, et le coup d’après, elle monte sur ces grands chevaux, m’envoyant chier. Je soupire, je crache à terre un bout d’olive qui était resté coincé entre mes dents et je lui réponds. « Tu sais même pas sur quel pieds tu danses, monter sur tes grands chevaux ne sert à rien avec moi, J’savais très bien que t’étais pas une salope, mais comme je t’ai dit, tu pourras pas me fuir toute ta vie, j’serais toujours là, derrière toi… » Elle est énervé, et sa seule tactique de défense est de prendre la fuite, je la laisse faire, elle me remercie pour le verre, et se casse assez énervé, sauf qu’une plaque d’aération et bim, son petit cul se montre. Je rigole, restant assis à ma place, et j’prends la parole. « Recommence c’était jolie à voir ! » j’pense pas qu’elle va revenir, elle va surement rentrer chez elle, se mettre devant un Disney ou sortir ces sexe toy pour passer le temps, j’en ai aucune idée, elle fait bien ce qu’elle veut, mais vu sa façon de réagir, je ne m’espante pas de sa réaction, car après tout, je sais très bien que j’allais la revoir, et qu’elle allait finir par me montrer qui elle est réellement…•

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J'étais vraiment aussi facile à suivre qu'un pingouin dans l'eau: impossible. J'étais comme ça, à changer d'avis comme de chemises. C'était la même chose avec tout le monde. Il m'arrivait quand même de ne m'en tenir qu'à un rôle: celle de la sainte ou celle du diablotin; mais la plupart du temps, je changeait de caractères, passant de l'eau chaude à l'eau froide en l'espace d'une seconde. Je ne suis pas bipolaire, je suis juste très versatile. Sans doute l'un de mes plus grands défauts. J'arrêtais de jacasser et je décidais de me lever. J'en avais marre de rester assise à ne rien faire, à me prendre la tête avec un gars qui ne méritait même pas que je m'énerve. J'allais finir par avoir un ulcère à force de ravaler ma bile et ne pas lui jeter à la gueule ses 400 vérités. Ça ne me gênait pas d'habitude mais quelque chose chez lui m'en empêchait. J'étais vraiment idiote. Et comme je détestais me sentir comme ça, je m'énervais. Connerie. Je finis par me lever de la chaise et je lui remerciais pour m'avoir offert ce verre et cette glace à l'eau. Bien sûr, il ne me les avait pas vraiment offert mais vu qu'il était là, et qu'il se disait plus puissant, donc plus riche que moi, il n'avait qu'à payer! Ce n'était rien de toute façon vu le chiffre qui devait s'afficher sur son compte en banque. Et il devait sûrement posséder un bon petit nombre de mastercard gold dans son porte-feuille. « Tu sais même pas sur quel pieds tu danses, monter sur tes grands chevaux ne sert à rien avec moi, J’savais très bien que t’étais pas une salope, mais comme je t’ai dit, tu pourras pas me fuir toute ta vie, j’serais toujours là, derrière toi… » Je lui niais carrément la gueule. J'étais revenue à cette promesse que je m'étais faite quelques minutes avant: je n'allais plus lui parler. J'avais pressé "mute" sur la télécommande de mon cerveau. La cloche venait de retentir, il était temps pour moi de rentrer. Je quittais donc l'établissement et pouf, ma jupe se levait sur la bouche d'air, la même qui l'avait surpris lui, tout à l'heure. Je soupirais et je m'éloignais. « Recommence c’était jolie à voir ! » Bien sûr, il avait fallu qu'il ne loupe aucun détail, et qu'il rajoute son grain de sel. Je lui jetais alors un regard noir et tourna les talons. Oublie, tout simplement.
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