Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityUne soirée qui allait tourner au cauchemard. [Dixie] - Page 4
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Une soirée qui allait tourner au cauchemard. [Dixie]

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Une soirée qui allait tourner au cauchemard.
ft. Dixie


Elle m'avouait à présent qu'elle avait dis ça pour rire et qu'elle disait ça surtout pour qu'on puisse se revoir un prochain jour. C'était dommage, beaucoup aurait aimer avoir une infirmière telle que la jeune fille à leur petit soin. Mais non, c'était toujours de petits mamies qui s'occupait de nous quand nous n'étions pas bien. A croire que ce n'est qu'à la télévision que les jolies infirmières existent ou bien je n'ai jamais de chance. « Dans ce cas, j'exige que tu pense à faire des études d'infirmière ! » Je lui lançais un énorme sourire en lui tirant la langue pour la narguer davantage encore un petit peu. Elle me disait également que j'étais un garçon assez sympathique et que la prochaine fois qu'on se verrait, elle mettrait le pull que je venais de lui offrir. Le sourire que j'avais sur mes lèvres ne disparaissait pas et je n'en demandais pas mieux. « Mais n'oublie pas de mettre quelques choses en dessous cette fois-là. Au cas où, j'aurais une envie de le reprendre. » Je me mettais à rire tout seul tout en lui faisant un petit clin d'oeil. Puis elle venait me dire qu'elle avait perdu ses deux parents biologiques ainsi qu'elle ne parlait plus ni rien à ses parents adoptifs depuis de nombreuses années. « Désolé... tu sais au combat, j'ai vu certaines choses qui me choque encore aujourd'hui. Comme ce qui s'est passé toute à l'heure. Une fois, je n'ai rien su faire et je regrette donc voilà une raison qui m'a poussé à te sauver toute à l'heure. » Je venais me réfugier un peu plus près d'elle en me laissant glisser pour m'approcher d'elle. Après ça, je ne savais plus quoi dire, repensant à plusieurs scènes que j'avais pu voir en temps de guerre.

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Au lieu de pleurer, je souriais maintenant presque de toutes mes dents. On disait que le sourire et le rire étaient guérisseur dans n’importe quelles situations. Eh bien c’était vrai. Déprimer n’aidait en rien, même si c’était la solution la plus facile, peu importe ce qui se passait. Il faut dire que j’aurais pu déprimer en allant m’enfermer dans ma chambre d’hôtel, mais non j’étais en compagnie de ce gentil jeune homme et que j’aimais bien déjà sans même le connaître. « Tu lis dans mes pensées ou quoi? Haha… ça fait quelques mois que je pense à aller vers ce domaine en mineure, l’an prochain! J’pourrai te soigner dans quelques temps, si tu te blesses…» Je lui fis un clin d’œil amusé tout en rigolant, alors qu’il me tirant la langue. Il voulait jouer et rigoler? Alors jouons et rigolons! « J’t’y autoriserais pas! Et puis c’que j’vais avoir au-dessous bah… je déciderai en temps et lieux, n’est-ce pas? » Pas besoin de se connaître depuis des années pour se taquiner un peu. Ça me faisait du bien et m’aidait vraiment. Il était sympa de me tenir compagnie sans s’enfuir immédiatement, me laissant seule dans mes pensées comme l’aurait fait n’importe qui. « Ne t’excuse pas, ce n’est la faute de personne, donc pas de toi non plus. Et puis j’imagine… Tu as dû voir des choses effroyables. Mais ne te blâme pas, ça ne servira qu’à te mettre encore plus mal, et j’ai pas envie de te voir mal… » Je lui offris un joli sourire alors que je disais ça, pour l’aider à croire que ce n’était pas de sa fate s’il n’avait rien pu faire. Il se rapprochait lentement de moi et je le laissais faire. C’est pas comme si c’était le mec saoul de tout à l’heure qui m’avait agressée, au contraire. « J’aime bien sortir la nuit.. J’ai l’impression que le monde est tout à moi… » Je souris, presque rêveuse à mes propres mots.
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Ma parole, mais on avait les mêmes idées et pensées en tête. Elle pensait à prendre des études d'infirmière en second. C'était quand même fou qu'on ait la même idée sur ce coup là, nous sommes sur la même longueur d'onde. Donc pour continuer plus ou moins sur la rigolade et tout ce qui suivait pour lui faire changer les idées, ce qui fonctionnait bien pour le moment. « Tu peux déjà t'entraîner, je peux faire le cobaye. » Je me m'étais à rire pendant un instant comme un imbécile, rire pour des bêtises pareil. Même un enfant ne rigolerait pas à ça, mais chacun avait besoin de se changer les idées après cela. Elle me disait ensuite qu'elle ne m'autoriserais pas à ce que je reprenne mon pull et que pour ses dessous, elle déciderait en temps et en heure ce qu'elle mettrait à ce moment là. « Je suis pas méchant au point de le récupérer. Il te vas si bien.. Mais je dis pas ça pour le mal, tu es très belle aussi sans. » Décidément avec tout ce que je pouvais dire, certaines personnes pourraient le prendre mal mais là on avait des sourires aux lèvres et ça nous faisait un bien fou de penser à autres choses et de sourire. Elle me disait de ne pas m'excuser et que je n'avais rien pu faire la fois où une personne s'était faite agresser de la même façon que la jeune fille à éviter en début de soirée. Elle venait ensuite à me dire qu'elle aimait bien sortir la nuit, qu'elle se sentait seule et que le monde lui appartenait. Ce qui me faisait un peu rêver et surtout sourire. « Tu n'as pas tord, c'est si calme et surtout agréable de sortir à la fraîche... surtout quand on tombe pas sur des cons ou des gens alcoolisés qui rentrent de soirée à crier comme des dingues. » Je lui fis un petit sourire, restant proche d'elle mais gardant quand même un petit espace de distance entre nous.

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Rigoler un peu me faisait sincèrement du bien. C’est pourquoi je ne pus m’empêcher d’émettre un petit rire en voyant qu’on avait pensé à la même chose en même temps, moi et lui. Enfin, il avait proposé un truc en rigolade, et je lui avais assuré que c’était déjà dans mes plans d’aller étudier dans ce domaine à la rentrée. « Ma foi, on est connectés! » Je souriais, surtout lorsqu’il me dit pouvoir être mon premier cobaye. « Ce sera avec plaisir, mais pour les dommages occasionnels, je t’avertis que je n’y suis pour rien… » Le voyant pouffer de rire, j’en fis de même. Ça faisait vraiment du bien de rire après une telle mauvaise soirée. L’atmosphère se calmait, mon cœur cessait de battre de panique, et mes muscles se détendaient. Maintenant on parlait du pull, on plaisantait à ce sujet, et je ne pus m’empêcher de sourire face à son compliment. « C’est gentil, vraiment… Mais il faut dire que tu ne m’as pas vue dans la meilleure des formes. Toi aussi, t’es plutôt pas mal ! » Mon sourire ne disparaissait pas, ça me faisait oublier qu’est-ce qui aurait pu m’arriver si l’inconnu avait atteint son objectif de la soirée… La soirée était calme, et fraîche, et c’était joli, dehors. On en parlait maintenant. « C’est exactement ce que je pense… Disons que j’ai bien beau être assez fêtarde, des fois j’aimerais acheter le calme et la solitude pendant une journée au moins. » Acheter le calme. Acheter la solitude. Pourquoi était-ce impossible? Aucune raison apparente pour expliquer cela, mais c’était pour la plupart du temps, assez impossible de passer une journée sans être déranger par le téléphone, quelqu’un, des sms, des cris, une soirée, la télévision, la radio, la musique, etc… « Est-ce que tu aimes ça, à Harvard? Ou tu préférais défendre ton pays sur les champs de bataille? » Bah quoi, fallait animer un peu la conversation, non ?
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Nous rigolions ensemble et je souriais au fait qu'elle me dise que l'on est connecté. Elle disait ensuite que tous les dommages qu'elle faisait, elle n'y prendrais aucune responsabilité. Je lui souriais et sur le coup, j'hésitais vraiment à endosser le rôle de cobaye que je lui avais proposé plus tôt. « Finalement, tu me fais hésiter sur le fait d'être ton cobaye. » Elle venait ensuite me dire que je ne la voyais pas sous les belles formes et que je n'avais pas vraiment eu la chance de la voir ainsi. Elle me disait également que je n'étais pas mal non plus dans le genre. « La soirée n'est pas terminée, qui sais.. je te verrais peut-être mieux dans la soirée sous une meilleure forme. » Je continuais de lui sourire et me mit à rire un court instant avant de lui laisser un petit clin d'oeil. Elle m'avouait le fait qu'elle aimait faire la fête, mais que par moment, elle appréciait le fait d'être au calme et payerait pour l'avoir, ce qui m'étonnait un peu venant d'une fille qui semble aimer s'amuser. Elle venait ensuite me demander si je préférais les fêtards de Harvard et tous les problèmes qui s'en suivent ou bien d'être sur le champ de bataille. « Cela aurait tenu qu'à moi.. je serais encore en Irak.. Mais j'ai fait ça pour ma mère. Puis une chose que je ne regrette pas.. c'est les belles filles.. comme toi à Harvard. » Je lui fis un petit sourire, lui fit une petite tape sur l'épaule tout amicalement bien sûr, en restant assis en sa compagnie sur les marches menant à l'hôtel.

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