Une soirée qui allait tourner au cauchemard. [Dixie]

Une soirée qui allait tourner au cauchemard.
ft. Dixie

J'avais donc trouver la personne en question avant même que le mal fût fait, même si je n'avais pas la chance de m'en sortir très bien non plus. Au final, tout le monde à pris un peu la raclée. Elle semblait un peu effrayé, je ne savais pas si elle avait peur de moi, j'essayais de la rassurer en m'approchant doucement mais je ne savais pas le fond de ses pensées. Elle me remerciait et se disait être très reconnaissante auprès de moi. Mais c'était une chose normale d'avoir réagi comme je venais de le faire même si tout le monde ne l'aurait pas fait. Certains auraient préféré aider l'homme en question que d'aider la jeune fille, mais je n'étais pas comme ça. « Je vais vous aidez à regagner votre chambre, une fois que j'aurais un peu repris mon esprit. » Je venais de lui dire ce que je pensais faire après que j'ai repris mes esprits même si il faudrait encore quelques minutes. Je crois que si je me levais maintenant, je tomberais là et n'arriverait pas à tenir sur mes jambes. « Ca va aller, je récupérerais ce soir. » Le soucis est que je ne voulais pas rester là trop longtemps, peur que l'agresseur se relève. C'est pourquoi je m'appuyais sur une poubelle pour revenir sur mes jambes, je marchais difficilement vers l'homme en question et de lui donner un gros coup de pied avec les forces qui me restait, tout ça en plein estomac. Ce qui ne le faisait pas réagir, puis je lui tournais le dos pour revenir vers la jeune fille à laquelle je tendais ma main pour qu'elle se relève vu qu'elle s'était rhabillé comme elle le pouvait.

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Je regardais constamment en direction de mon agresseur qui était étalé au sol, contre les ordures, inconscient. Il ne le resterait probablement pas très longtemps, et il fallait repartir au plus vite, pour me protéger moi-même de lui, mais aussi ce jeune homme qui m'avait sauvée et qui était installé à côté de moi, essoufflé et légèrement blessé, je crois. Je regardais tout autour de moi en essuyant mes larmes sur mon visage du revers de la main, tout en m'adossant au mur de briques pour me relever. Mes tremblements se dissipaient peu à peu, ça faisait du bien et ça m'aidait à me calmer. Un dernier coup d'oeil à mon agresseur et je tendais ma main à mon sauveur puisqu'il me proposait de m'aider à me relever. « Vous vous appelez comment? Que...je vous surnomme pas constamment ''Mon héros''... » J'eus un faible sourire, toujours tout de même sous le choc des évènements. J'aggripais donc fermement son bras pour me tirer debout et qu'on puisse s'éloigner au moins de la ruelle, afin d'être en sécurité, c'est tout ce que je souhaitais. Il avait préalablement donné un coup de pied au bonhomme. « S'il vous plaît, éloignons-nous d'ici... J'me sens étouffer, ici... »

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Ce n'était pas tous les jours que l'on voyait et surtout participait à des bagarres pour des raisons telles que celle-ci. J'avais été toujours protecteur envers les filles et sur ce coup là, ignorer ce que le jeune homme était prêt à faire, je ne pouvais l'imaginer. C'est pourquoi, j'avais volé à son secours. On n'a également eu de la chance qu'il ait chuté en premier, ça aurait également très bien pu être moi et elle serait de nouveau seul en sa compagnie. Mais c'était le contraire qui s'était produit et je l'avais aider à se relever après avoir été mettre un coup au jeune homme à terre. Elle me demandait ensuite qui étais-je pour ne pas à devoir m'appeler comme un héros. « Je suis l'anonymous ou bien appeler moi l'héros inconnu. » Je lui souriais légèrement puisque la douleur me faisait assez souffrir sur le coup, mais ça allait rapidement passé. Je ne sais pas si elle prendrait cette phrase avec un peu d'humour ou si au contraire, elle ne dirait rien et ferait comme si de rien n'était. C'est pourquoi je reprenais à nouveau la parole pour lui répondre à nouveau. « Oui, rentrons à l'hôtel. J'espère que vous connaissez le chemin du retour. Car en courant, je n'ai pas fait attention par où je passais. » Je marchais en sa compagnie pour sortir de la ruelle et revenir dans une rue principale qui était déjà un peu plus sûr et surtout éclairé, personne ne se trouvait aux alentours et c'était déjà une bonne chose. Pendant ce temps, je boitais toujours tout en marchant comme possible en compagnie de la jeune fille qui semblait un peu choqué de ce qu'il s'était passé.

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Je devais avouer que j’avais eu de la chance dans ma malchance. Ce ne sont pas toutes les victimes de viol qui ont l’heureuse chance que le hasard soit en leur faveur et qu’un bon samaritain vienne les sortir du pétrin. Moi j’avais eu cette chance, alors que d’autres non. Et si j’avais plus que peur et que j’étais sous le choc par rapport à tout ce qui s’était passé tout à l’heure alors que je n’avais subi que de minimes attouchements, je ne m’imaginais même pas ce que devaient vivre ceux ou celles qui se faisaient entièrement agresser sexuellement. Horrible, ce devait l’être, et horrible n’était pas un mot assez puissant pour décrire l’horreur de ce moment-là. Lorsque je demandai à mon héros quel était son nom, il me répondit de manière assez mystérieuse, faisant un peu d’ironie sans toutefois répondre à ma question. Un faible sourire apparut sur mes lèvres. Je murmurai très faiblement : « Vous serez l’héros inconnu jusqu’à ce que vous me direz votre prénom. Ce sera alors Monsieur X l’héros… » J’haussai les épaules tout en marchant droit devant moi. Du coin de l’œil, je remarquai que l’héros inconnu boitait de plus en plus, sûrement à cause de la bataille ardue qu’il avait eue avec mon agresseur. Je regardai tout autour de moi et vit heureusement un banc de ville non loin de là. « Asseyez-vous là, s’il vous plaît… Vous avez mal à votre jambe. » Je pris donc place à côté de lui en prenant toujours de grandes respirations pour me calmer, puis réfléchis à où nous nous trouvions. « Oui euh…je crois que je sais où nous sommes et où il faut aller pour retourner à l’hôtel. Vous êtes d’Harvard, ou pas du tout…?»

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Vivre des moments tels que celui de la jeune fille venait d'éviter était très difficile à vivre. Non seulement pour la personne qui s'est faîte agresser mais aussi pour celui qui tombe nez à nez avec cette scène. J'avais eu le cas dans ma vie, dans un bâtiment, j'étais déjà tomber mais cette fois là, sur un violeur en pleine action et sous le bruit des tirs, je n'avais rien pu faire, j'y aurais laisser ma peau. Cela avait été lâche de ma part mais cette fois-ci j'avais eu la chance d'arriver à temps et d'éviter le pire à cette jeune fille. « Et toi, comment t'appelles-tu ? » Je lui souriais comme possible avant de la suivre et de s'installer sur un banc non loin de là. Elle me demandait de m'asseoir parce que je souffrais au niveau de la jambe, elle l'avait vu assez simplement puisque j'étais entrain de marcher difficilement. Je m'arrêtais donc en me mettant assis comme je le pouvais, sans plier cette jambe. « Si tu connais le chemin du retour, alors allons-y, je n'ai pas envie de rester dans ces rues plus longtemps. » Je la regardais droit dans les yeux, je voyais encore la peur de celle-ci au fond de son regard. On voyait qu'elle semblait avoir eu honte que je sois tombé sur ça. Honte de l'avoir vu déshabillé ? Je n'en savais rien mais la peur était elle bien présente, même si c'était à présent bien terminé pour elle de vivre l'horreur. « Je suis bel et bien d'Harvard. » Je lui souriais, alors comme ça elle savait d'où je venais, au fond peut-être avait-elle déjà vu mon visage quelques parts auparavant.

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Je n'arrivais tout simplement pas à croire à ce qui venait de m'arriver. C'était horrible, affreux, dégoutant. Heureusement que ce n'était pas allée plus loin, parce que mes vacances auraient été gâchées pour de bon, et je serais retournée à Cambridge sur le champ pour me cacher de tout et tout le monde afin de me noyer dans ma peine et ma souffrance, et avec raison, je dois dire. Mais non, je n'avais pas besoin de rien de ça, puisque quelqu'un m'avait sauvé. Ce quelqu'un qui semblait être un gentil jeune homme ne me voulant visiblement aucun mal. Ouf! Je pouvais respirer. Toutefois, il ne semblait pas vouloir me dire son prénom. Pourquoi? Avait-il honte de quelque chose? Une fois assise sur le banc, alors que nous étions à présent assez éloignés de la ruelle où avait eu lieu l'agression et la bataille, j'haussai les épaules, laissant finalement tomber pour savoir son nom, même si ça m'intéressait, quoi. « Dixie... » Après, l'inconnu, comme je devrais l'appeler pendant longtemps puisqu'il ne semblait pas vouloir me dire son nom, me confirma être bel et bien un étudiant de Cambridge. Je souris un peu plus, quoique ce serait plutôt gênant de le recroiser, maintenant qu'il m'avait vue à moitié nue, en très mauvaise posture... Je me levai finalement du banc en lui offrant mon bras pour qu'il s'aide, puisqu'il boitait et était légèrement blessé, je crois. « Oui, je connais le chemin. Vous avez raison. Venez... » Puis, en le regardant, je baissai finalement la tête et ajoutai presque silencieusement : « Je suis vraiment désolée pour vous blessures, vous savez... »

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Celle-ci allait sûrement vouloir me donner une fière chandelle de ce que je venais de faire vis à vis d'elle. Mais non, c'était naturel venant de moi et je ne voulais rien à part le bien de celle-ci. Ce qui semblait être le cas pour le moment présent, elle semblait déjà moins stressé comparé au moment où je l'avais relevé du sol dans la ruelle qu'on venait de quitter auparavant et où l'agression et la dispute avait eu lieu. « Enchanté très chère Dixie. » Je préférais encore détendre l'atmosphère en lui laissant voir un petit sourire sur mon visage. En parlant de visage, celui de la jeune fille ne me disait rien du tout, ni même son prénom. Ce n'était donc pas une personne que je connaissais auparavant ou que j'aurais pu croiser. Dommage, parce qu'elle semblait être si sympathique et d'ailleurs elle m'aidait à me lever de ce banc et m'aidait à marcher en essayant de me tenir comme possible. « Merci, mais ça ira ne t'inquiète pas... et tutoie moi donc. » Je détestais passer pour quelqu'un d'âgé, surtout le fait de me vouvoyer. Enfin, le temps s'était rafraîchit et elle avait refermé ses vêtements comme possible mais ceux-ci étant arraché, elle ne pouvait rien fermé. « Tiens, tu sera mieux là dedans... » Je retirais le petit pull-over que j'avais mis pour sortir et lui tendait. Si elle refusait, j'allais lui mettre de force alors, c'était à elle de choisir. Quand à moi, je me tournais, me mettant de dos à elle pour ne pas la voir. Car peut-être allait-elle enlever ses vêtements qui étaient tout déchirés. Je n'allais pas non plus la regarder se déshabiller devant moi. J'attendais donc le feu vert pour que je puisse me retourner et que l'on continue notre marche.

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Je n’arrivais pas à me défaire de l’idée que j’aurais pu passer un très, très mauvais quart d’heure et que j’aurais peut-être même pu être blessée physiquement à cause de cette agression. À coup sûr, je dormirais très mal cette nuit, et la nuit suivante, et l’autre nuit d’après. Peut-être que je pourrais aller voir mon grand frère pour me sentir un peu plus en sécurité et ainsi pouvoir dormir sur mes deux oreilles. Ouais, c’était une bonne idée. Enfin, j’étais saine et sauve, sans blessure, excepté pour les vêtements déchirés. Et heureusement, je ne tremblais plus, malgré que j’étais encore sous le choc, ce qui était à proprement dit assez normal, vu la situation. « Enchantée encore, très cher…héros inconnu. » En voyant son sourire, le mien s’afficha un peu plus, avant de disparaître quelques secondes plus tard. Nous marchions silencieusement, moi en le tenant par le bras puisqu’il semblait avoir un peu de difficulté à marcher correctement depuis son affrontement avec mon agresseur. « Oui, désolée, c’est que j’aimais mieux être polie, tu vois. » J’haussai légèrement les épaules tout en continuant de marcher. Soudainement, le jeune homme s’arrêta pour retirer son chandail. Je fronçai les sourcils en me demandant bien ce qu’il faisait, jusqu’à ce qu’il me le tende, m’obligeant à le mettre où il me le mettrait de force sur le dos. Son attention m’arracha un nouveau sourire. « T’en fais pas, t’auras pas à me le mettre de force. C’est gentil à toi… » Il s’était retourné, sans que je sache pourquoi. J’enfilai immédiatement le pull par-dessus mes vêtements, puis je lui tapotai l’épaule pour qu’il se retourne. « J’allais quand même pas me mettre nue en pleine rue, tu sais? » J’émis un petit rire avant de lui retendre mon bras pour marcher. « Vous…euh tu me dis si tu as besoin de t’arrêter pour t’asseoir, d’accord? J’te dois bien ça, quand même..»

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Ce n'était pas la première agression qui se passait et ça ne serait pas la dernière malheureusement. Ce n'est pas parce qu'on était au Summer Camp non, cela arrivait n'importe où et c'est l'époque actuelle qui faisait que les gens deviennent ainsi vis à vis des autres. Sur ce coup-ci, l'alcool qu'avait ingérer l'homme devait avoir fait beaucoup mais au fond, ce n'est pas une excuse valable pour l'acte qu'il allait faire. Elle continuait à m'appeler l'héros inconnu mais j'étais pas un héros, loin de là. Il n'y avait eu aucun acte d’héroïsme dans ce que j'avais fait. J'avais simplement agit en bon samaritain, oui cela existe encore. « Arrête toi donc, je ne suis pas un héros... Et appelle moi donc Nathan. » Puis elle me disait qu'elle m'avait vouvoyer pour être poli vis à vis de moi. Mais bon, nous avions quasiment le même âge et la plupart des gens préfèrent que l'on les vouvoies. Nous avions continuer de marcher l'un à côté de l'autre mais au bout de plusieurs mètres, je m'étais arrêter pour enlever mon pull-over et de lui tendre. Je m'étais même retourner pour la laisser se changer. Mais bien vite elle me tapotait sur l'épaule pour que je puisse à nouveau tourner le regard vers elle. « Je ne me suis pas retourner vis à vis de toi, au contraire, tu as un corps que beaucoup de garçon rêverait de voir mais je pensais que tu voudrais te changer. » Oui, elle n'avait que simplement enfiler celui-ci au dessus de ses vêtements, ceux-ci était pourtant déchirés et arrachés et certaines personnes se sentiraient mieux sans ceux-ci sur le dos. Mais cela n'avait pas l'air d'être le cas de Dixie. Nous avions repris à marcher, elle me tenais toujours le bras, je n'allais pas la pousser pour ne pas qu'elle m'aide, cela ne se faisait pas, c'est pourquoi je la regardais avec un large sourire. « On s'arrêtera une fois à l'hôtel. » Je venais de lui répondre en lui faisant un clin d'oeil, en effet, nous serions mieux assis sur une chaise ou sur les marches devant l'hôtel.

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Je me sentais mieux, là. Je respirais, encore et encore, en faisant de grandes inspirations et expirations, comme on me l’avait appris après être sortie mon coma, lors de l’attentat en Janvier, à Harvard. Ça m’avait beaucoup aidée lorsque je me réveillais en sursaut pendant la nuit, revivant le moment affreux de l’explosion de la bombe. Aujourd’hui encore, ce petit truc m’aidait à me calmer, à m’apaiser, en quelque sorte, afin d’oublier en partie l’agression, de me dire que j’étais saine et sauve, mais aussi à oublier que les vêtements déchirés que je portais sur moi étaient signe que l’agression n’avait pas été simplement un mauvais cauchemar, mais bel et bien la réalité pure et simple. « Oui, pour moi t’es un héros. Par un d’ces héros de films, t’en fais pas. Mais tu m’as sauvée d’une agression, et ça, j’sais pas comment te remercier…» Je soupirai, parce que j’étais vraiment sincère, et que je ne saurais jamais assez le remercier. Un parfait inconnu qui m’avait sauvé? C’était rare. Normalement, bien des gens auraient pris peur et auraient jeté en regard avant de prendre fuite, sans rien faire. Et ça, pour cela, ce jeune homme qui venait de me dire son nom était héroïque. Finalement, Nathan me tendit son pull afin que je l’enfile pour me cacher de un peu plus le corps, non-dissimulé par ces vêtements en lambeaux, et j’appréciais vraiment le geste. Je l’enfilai immédiatement, puis souris faiblement à la remarque du jeune homme. « Un corps dont beaucoup de garçons rêveraient de voir? C’gentil du compliment, mais j’ai un corps tout aussi banal qu’à peu près n’importe quelle fille, tu sais. » J’eus un triste sourire qui apparut sur mon visage, alors que je relevais la tête pour remarquer à quelle distance nous nous trouvions de l’hôtel. À vrai dire, il ne devait nous rester plus qu’environ cinq ou dix minutes de marche, tout au plus, ensute nous pourrions nous asseoir sur un banc ou sur les escaliers menant à l’intérieur de l’hôtel. « Dis-moi, Nathan… Qu’est-ce que je pourrais faire, ou t’offrir ou je sais pas, pour te remercier? »

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