Une soirée qui allait tourner au cauchemard. [Dixie]

Une soirée qui allait tourner au cauchemard.
ft. Dixie

Ce n'était pas très compliqué pour moi ce soir. En effet, j'allais boire une petite bière sur la terrasse avant d'aller m'allonger dans le lit et de dormir jusqu'au lendemain. Mais ça, c'était ce que j'avais prévu. J'étais d'abord arriver en prenant une bière en passant par le bar et de m'installer sur une chaise qui restait là sur la terrasse dans un des coins. Je profitais tout en me laissant glisser sur la chaise, en position quasiment couché. Je fermais les yeux pour profiter du calme et de l'endroit qui était agréable. Mais c'est à ce moment que j'ouvrais les yeux d'un coup. Je ne sais pas si c'était dû à la fatigue ou quoi que ce soit, mais, j'entendais des voix. Je refermais à nouveau les yeux, pendant cet instant, j'entendais de nouveaux de léger cris. Je me levais puisque je ne trouvais pas ça très normal. Je descendais les marches de la terrasse pour me retrouver sur un petit chemin, je marchais d'un pas assez rapide. Cherchant du regard à droite et à gauche pour voir d'où ces cris proviendraient, mais en vain pour l'instant.

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Moi qui pensait profiter d'une agréable soirée, et bien je me trompais amèrement une nouvelle fois, aujourd'hui. Tout allait parfaitement bien, en réalité, jusqu'à ma sortie du bar. Il faisait chaud, très chaud même. Sûrement que l'alcool que j'avais pris n'avait pas aidé à garder ma température corporelle à bas niveau, mais bon. J'enlevai donc ma veste tout en me dirigeant à l'extérieur du bar, passant par la terrasse pour retourner à l'hôtel, prendre une douche et me coucher. Mais visiblement, un jeune homme sorti de nulle part ne pensait pas tout à fait comme moi. Ce jeune homme s'était posté derrière moi en m'interpellant, mais je l'avais rapidement ignoré, continuant mon chemin, pressant un peu le pas. Cependant, je le sentais me suivre, et malheureusement je n'eus pas le temps de prendre mes jambes à mon cou qu'il m'agrippait le bras pour me plaquer contre le mur de briques derrière moi. Je lâchai un puissant cri pour appeler de l'aide, espérant que quelqu'un m'entende à cette heure-ci de la nuit. Je me débattais en sentant que l'haleine du jeune homme puait à plein nez l'alcool. D'ailleurs, il commençait à me défaire de mes vêtements, sans mon consentement, et moi je continuais de crier. « À L'AIDE !!! »

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J'avais rapidement quitter la terrasse puisque j'entendais des voix, du moins, ça ressemblait plus à des cris. Je cherchais du regard d'où cela pouvait venir, je m’avançais dans plusieurs ruelles, en vain. Je ne trouvais personne, au fond, peut-être que j'entendais des voix dans ma tête et que ce n'était pas réel. Mais j'étais persuadé au fond que quelques choses ne se passait pas comme prévu. Je continuais donc mon bout de chemin, je ne croisais personne, je semblais seul dans toutes ses rues amenant à l'hôtel. Entendant les cris à chaque pas un peut plus fort, j’accélérais le pas tout en tendant l'oreille. J'entendais quelqu'un crier, cette fois je l'avais très bien entendu, quelqu'un était entrain d'appeler à l'aide, mais où se trouvait cette personne ? Je n'en avais aucune idée et je courrais en rond dans les ruelles que je connaissais pas, j'allais m'y perdre même si les sons se faisaient de plus en plus fort. « OU ETES-VOUS ? » J'avais crier, mais je n'entendais pas de réponse dans les secondes qui suivaient, la personne s'était-elle évanouie suite à un accident, avait-elle eu un soucis, une noyade ? Je n'en savais strictement rien et je m'en voudrais au fond de pas avoir été aussi rapide que j'aurais du l'être. J'haussais toujours le pas, même en me mettant à courir par moment, tout droit, dans les ruelles qui devenaient de plus en plus sombre et étroite.

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Si on m'avait dit que ma soirée tournerait en véritable cauchemar comme ça se produisait à l'instant même, je serais restée cloitrée dans ma chambre d'hôtel, avec un film et du popcorn, les rideaux fermés et la porte fermée à double tours. Mais on ne m'avait rien mentionné à propos d'un malheur qui me tomberait dessus. Et là, j'étais prise au piège, en train de me débattre de toutes mes forces, dans les bras de l'inconnu qui devait bien avoir vidé une bonne vingtaine de bouteilles d'alcool. Il me dégoutait et j'étais effrayée, ne sachant que faire. Je criais aussi, pour attirer l'attention d'un bon samaritain qui aurait la chance de passer par là, pour qu'on vienne me libérer au plus vite, puisque l'inconnu qui m'avait attaquée commençait à me déshabiller. Il allait me violer, si je ne faisais rien! Si personne ne faisait rien. Je lui donnais des coups de pieds, mais parce qu'il était complètement saoul il ne devait à peu près rien sentir. J'entendis une voix masculine crier pour demander où j'étais. Quelqu'un m'avait entendue et me cherchait! Oh mon dieu! Je ne pouvais pas vraiment crier une fois de plus puisque mon agresseur me ferait sûrement rapidement taire, voulant juste profiter de mon corps, inconscient ou conscient. Alors, je pris mon bracelet que j'avais au poignet pour le lancer de toutes mes forces au bout de la ruelle. Ça faisait du bruit, et s'il passait par là, il pourrait le voir au sol. Moi, je me sentais pleurer de peur, de panique... C'est vrai que je n'avais jamais eu aussi peur de toute ma vie...

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C'était devenu de nouveau aussi calme qu'au début de mes recherches, je me demandais à présent si je m'éloignais ou si au contraire, je m'approchais de la personne qui criait au secours. Je continuais à marcher d'un pas décider sans vraiment savoir où j'allais. Les ruelles étaient toutes aussi petites les unes que les autres et sombres. Comment trouvez quelqu'un dans autant de petites ruelles telles que celle là. Je n'étais pas vraiment rassurer non plus de me promener à cette heure si tardive seul. Mais il le fallait, pour le bien de cette personne dont j'ignorais l'endroit où elle était. En continuant de courir, je passais devant une ruelle que je ne prenais pas le temps d'y regarder, puis j'entendais de léger bruit de nouveau et fit marche arrière. Mais cette fois, je remarquais un bracelet par terre, le reflet avec la lumière m'avait frappé à l'oeil. Je le ramassais mais il semblait avoir été arraché. Que s'était-il passé ? Que se passait-il ce moment ? Je n'en avais pas la moindre idée. Je regardais sur le bracelet en question si aucun prénom ou que que ce soit y figurait mais en vain. Au final, j'avançais dans la ruelle où des bruits étranges se faisait de plus en plus entendre. Au final, je tombais sur un jeune homme, le pantalon moitié baissé et une fille, plaqué contre un mur, les vêtements arrachés, prête à passer un sale quart d'heure... Je n'hésitais pas une seule seconde et me mit à courir pour venir se jeter sur l'homme en question. En passant par là, j'avais bousculer la jeune femme qui avait chuté mais également l'homme sur lequel j'avais sauté. Il était encore présent et reprenait doucement ses esprits alors qu'il était couché sur le sol à coté de moi qui était également un peu bousculer de la chute.

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Pourquoi avais-je l'impression que tout ce qui se passait de mauvais ne pouvait m'arriver qu'à moi? Pourquoi pensais-je que les mauvais présages ne m'étaient destinés qu'à moi? C'était une très mauvaise sensation, car dès que je baissais les gardes, quelque chose de malheureux m'arrivait. Comme ce soir. Ça faisait quelques semaines déjà que rien de grave ne m'était arrivé, rien de triste, de décevant, de douloureux, et là pourtant cette nuit, il fallait qu'un parfait inconnu en manque de sexe et complètement saoul, voire même peut-être défoncé se jette sur moi pour m'arracher mes vêtements et essayer de me violer. Dit comme ça, ça ne paraissait pas si grave, et pourtant ce l'était. Je tremblais de la tête aux pieds, surtout parce que mes coups que j'assenais à mon agresseur n'avaient aucun effet positif et aussi parce que j'étais à présent à moitié nue, contre le mur face à moi, et que je savais que le pire approchait.

Heureusemeent, la personne qui m'avait entendue crier avait vu mon bracelet au bout de la ruelle sombre, puisqu'il semblait s'approcher. C'était un jeune homme, même si je voyais mal à cause des larmes. Il se précipita immédiatement sur mon agresseur pour le jeter contre le sol et l'empêcher d'aller plus loin avec moi. Moi, je m'effondrai au sol en pleurant, tremblant aussi, sous le choc. Le danger n'était pas passé encore, il était toujours présent, mais je me sentais...mieux. Je n'arrivais à sortir aucun mot de ma bouche, surtout que je tremblais cette fois-ci de peur, mais aussi de froid. J'ouvris la bouche pour parler, sans succès. J'essayai de me relever aussi pour m'enfuir : sans succès.

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J'avais déjà vécu ce genre de situation en Irak, j'avais déjà vu des femmes se faire violer et j'avais réagi de la même façon. Sauf qu'aujourd'hui, je venais juste à temps, encore quelques minutes et le mal était fait. J'étais soulagé d'avoir foncé et fait chuter les deux personnes. Au moins, rien ne se passerait le temps que je serais entre les deux. La jeune femme était derrière moi et je n'y avais pas fait attention, je ne savais même pas si je la connaissais ni quoi que ce soit, je n'avais pas vu son visage. Par contre, l'homme en question ne semblait pas comprendre ce qu'il se passait, il ne prenait même pas la peine de s'habiller et se levait à l'aide du mur, je faisais de même pour me retrouver sur mes jambes mais je me faisais vite charger par l'homme en question. Il était sous l'influence de l'alcool, c'était certain et on voyait les coups qu'il donnait n'était pas pour jouer. Je pris d'ailleurs une droite qui me fit chuter contre des poubelles. Mais j'en avais déjà reçu d'autres et je me relevais tant bien que mal pour venir également mettre plusieurs coups à celui-ci. Je n'avais pas l'habitude de me battre mais c'était pour une bonne cause. Au fond, je risquais peut-être des problèmes mais je n'étais pas du style à ignorer ce qu'il allait se passer si je ne serais pas intervenu. J'ai déjà vu tellement de souffrance dans ma vie que je ne pouvais pas en vivre d'autres. Du moins, sans avoir la possibilité d'y faire quelques choses. Après de nombreux coups que nous nous échangions, celui-ci prit un mauvais coup et tombait contre les poubelles sans vraiment se relever ni bouger. Quand à moi, j'étais sur les genoux à regarder si celui-ci allait se relever. Le bruit de remue qu'il y avait eu n'avait fait réagir et bouger personne. Aucun présence dans la ruelle ou par des fenêtres ni quoi que ce soit. Je me sentais seul avec ses deux personnes.

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J'aurais dû rester à l'hôtel, confortablement, mais surtout en sécurité. Jamais je n'avais pensé me faire attaquer de la sorte par un stupide inconnu alcool pervers et peu importe ce qu'il était. Jamais je n'avais eu aussi peur. Et jamais je ne m'étais sentie comme ça. Pourquoi n'était-ce pas arrivé à quelqu'un d'autre que moi? C'était certes cruel à dire, mais c'était normal qu'on préfère que les malheurs tombent sur les autres au lieu de sur nous même. Et puis juste avant que le pire arrive, un jeune homme, un autre inconnu qui ne me disait absolument rien. Bon c'est sûr que je n'avais pas vu son visage entièrement, mais voilà. Les deux jeunes hommes se battaient maintenant avec les poings, l'un pour les mauvaises raisons, l'autre pour les bonnes, je l'espère. Une fois que mon agresseur fut entièrement à terre, inconscient et sonné, je pus enfin respirer, mais j'éclatai entièrement en sanglots. Je murmurai difficilement entre mes lèvres à mon sauveur un : « Merci...merci beaucoup... » Je ramenai mes jambes sur moi-même en grelottant.

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Une soirée qui allait tourner au cauchemard.
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J'étais un peu sonné par la dispute qui venait de faire rage dans cette petite ruelle sombre. La preuve était le jeune homme qui semblait totalement sonné, son corps dans les poubelles qui ne bougeait pu. J'étais à genou, prêt à m'écrouler là. J'entendais quasiment pu rien, même pu mon souffle. Je me laissais glisser au sol en essayant de me retourner vers la personne que je venais de sauver du pire. Je n'avais plus qu'un oeil d'ouvert, l'autre je n'arrivais pas à l'ouvrir. Elle était renfermé sur elle même et prononçait quelques mots que je ne comprend pas. « J'espère que tu vas bien, que je suis arrivé à temps. En tout cas, c'est un sacré fumier. » Je faisais de mon mieux pour me joindre à ses côtés, J'étais entrain de ramper quasiment à terre en m'approchant d'elle et me mit assis à ses côtés. J'espérais qu'on ne resterait pas là longtemps car je ne voulais qu'il reprenne ses esprits et que tout recommence. C'était une bonne chose de terminer, mais j'espérais que c'était définitivement. Surtout pour ce soir qui allait être difficile à finir avec une tête telle que j'avais et une fille en pleine état de choc.

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Malgré ma vision embrouillée par les larmes qui roulaient sur mes joues, j'arrivais à distinguer que le jeune homme qui était venu à ma rescousse ne se sentait pas si bien que ça. Bien qu'il avait été héros en soi, il n'était pas comme l'un de ces mecs dans les films qui étaient imbattables et toujours au top de leur forme. Je tremblais toujours, mais je me répétai intérieurement qu'il y avait eu plus de peur que de mal, ou du moins pour moi, puisque je ne savais pas si mon sauveur était blessé quelque part. Je pris de profondes respirations en tentant de baisser mon chandail qui était relevé à mi-ventre et de remonter mon pantalon qui ne cachait plus ma culotte. « Oui...merci encore... vraiment! Je vous suis très..reconnaissante. Si vous n'aviez pas été là, je...je... » Je n'imaginais même pas y penser. Je portai mon regard sur l'inconnu dont je ne savais pas encore le nom et l'examinai rapidement : « Êtes-vous sûr que ça va, de votre côté...? » Oui bon, à mon tour de m'inquiéter pour lui. Après tout je lui devais bien d'être attentive..

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