sweet like candy in my veins ─ Falce #7

Haaaa... Le soupir d'aise, profond, s'envole alors qu'Ace s'étire en sortant de l'ascenseur avec Fallon. Ça faisait longtemps que j'avais pas mis les pieds dans un spa et bordel que ça fait du bien. Prévue depuis quelques temps maintenant, la sortie avait enfin pu se concrétiser, sans encombre pour Ace et son nez, qui avait été le frein principal à cette session sauna. Le duel, un peu puéril mais amusant, s'était soldé avec une défait d'Ace, quittant le sauna après trente-cinq minutes, n'en pouvant plus à l'intérieur. Prévisible selon lui, il s'était planqué derrière l'excuse que les hommes sont réputés pour moins bien encaisser la chaleur et l'humidité que les femmes ─ la biologie, tout ça tout ça. Le pas de la porte passé, Vador est, sans surprise, vite écarté alors qu'Ace dépose son sac et sa veste à l'entrée, y laissant ensuite ses chaussures pour venir se laisser tomber dans un fauteuil. Pas trop k.o ? J'ai l'impression de pas être complètement sorti du sauna et d'avoir la tête dans le gaz, perso. Tout dans le confort aujourd'hui, et la chevelure complètement en bordel avec l'humidité de leur sortie, Ace est affalé comme un sac, parfaitement détendu, mais ne lâchant pas la blonde du regard, curieux de connaître comment elle, elle se sent après sa victoire.

@Ace Chung/tw ; ras for the moment

J'avais prévu de bien te mettre une raclée au défi dans le sauna. Caractère de feu, je suis une tornade qui compte chambouler tout sur son passage ! Ce soir. Avec du répondant, un corps à se damner, un humour pourri, certes, mais qui reste toutefois drôle. Et vous savez quoi ? J'ai accompli ma mission haut la main, comme une vraie Warrior. Soldant ce moment par ton échec cuisant. Et lorsque tu t'affales sur le canapé, vidé sûrement de toute énergie, je m'approche de toi après avoir demandé à Vador de filer dans sa petite maison. Comme un gosse qui ronchonne, il s'exécute et nous laisse seul. Mon corps fléchit sur les genoux, mes bras se chevauchent sur le bout du fauteuil, face à ton visage. Le menton prend appui sur mes bras tandis que mes billes claires te fixent avec ce sourire de vainqueur. — trente-cinq minutes ? Sérieusement ? J'ai vraiment hésité à faire mon fameux rire de sorcière, mais j'ai peur que tu me rotes au nez. À la place, l'ongle de mon index vient grattouiller doucement le bout de ton nez. — Tu rigoles ? J'aurais pu rester trente-cinq minutes de plus. Je t'ai battu comme une Queen, comment veux-tu que je ne savoure pas ma victoire-là ? Elle est passée où ton endurance ? Tâte ses pecs, en mode et ça ? Ça vient d'où ? Eh, ce n'est pas du faux, j'espère ? Never... J'ai touché chaque parcelle de peau, impossible que ce soit du fake.

Fallon se moque et Ace en rigole légèrement, considérant que trente-cinq minutes dans un sauna, pour le commun des mortels, c'est plutôt pas mal en vrai ─ mais la guerrière blonde à ses côtés ne s'en rend peut-être pas compte. Le nez d'Ace se fronce quand elle vient lui titiller la pointe, le sourire toujours présent ; puis elle lui tâte le muscle pectoral et il lâche un nouveau rire, avant lui attraper la main. Mon endurance, je la conserve pour le reste de la soirée, ma bonne dame. Et sur ces mots, il se relève brusquement pour se jeter sur elle et l'attraper, soulevant son corps pour la tenir dans ses bras. Perdre une bataille pour remporter la guerre, c'est ce que j'appelle un choix stratégique ! s'amuse-t-il. Debout dans le salon, il ignore Vador qui semble ne pas trop aimer cette agitation soudaine, et Ace s'avance vers les escaliers voisins. Il sait où il va, et il sait pourquoi il y va. Le plan de la soirée se poursuit, à l'étage, alors qu'il se rappelle tout ce qu'ils se sont dit. Notamment sur le fait qu'ils ne laisseraient rien les arrêter. Est-ce qu'il le pense toujours ?

@Ace Chung/tw ; ras for the moment

Lueur de défi dans le regard, celui qui provoque sans une once de peur. Celui qui veut par tous les moyens, le faire un petit peu rager. J'ai gagné cette bataille et je veux pouvoir profiter un maximum de mes heures de gloire. Sauf que tu ne sembles pas du même avis. Car tu te jettes carrément sur moi pour me soulever du sol et me garder dans tes bras. Les bras entourent ta nuque, ne fait pas attention à Vador qui est revenu et qui s'excite devant cette situation. Lui qui n'apprécie pas trop cette scène, mais il doit bien s'y habituer. — tsss Voix qui ronchonne. Les paupières qui s'ouvrent grandement, s'y ancrant dans les tiennes alors que tu montes les marches des escaliers. — Et de quelle guerre parles-tu mon cher Chung ? Annonce-je d'un air désinvolte, mais subtilement taquin. Faignant l'indifférence, celle qui ignore potentiellement de quoi tu parles.

Le sourire aux lèvres, Ace grimpe les marches des escaliers, prudent. Même s'il se sait habile, manquerait plus qu'il trébuche et blesse Fallon à cause d'un faux pas ; il ne repose alors les sur elle que lorsqu'il arrive à a porte de sa chambre, la poussant avec son dos. Quelle guerre ? Peut-être celle des massages. Vu la gueule de mes mains j'sais d'avance que tu vas piquer du nez après trois minutes. Entrés dans la pièce, Ace referme la porte avec son pied, bloquant en même temps les aboiements du chien de l'autre côté, forcé d'être séparé de sa maîtresse. Ace jette alors Fallon sur le lit, mais ne l'y rejoint pas, restant debout à proximité. Ses mains viennent se placer sur ses hanches et il prend un air faussement songeur. Quoique... de ce point d'vue, je sais pas qui de nous deux serait gagnant dans cette histoire. Moi parce que je te comble, ou toi parce que tu es comblée ?

@Ace Chung/tw ; ras for the moment

La mine songeuse, les questions fusent dans ma tête, le regard ailleurs, oubliant par la même occasion, les aboiements de Vador. Je ne suis pas certaine, qu'à une guerre de massage, il y ait vraiment un gagnant. — T'as trop la confiance. Persuadé que tes grosses mains pourront me faire du bien. Et honnêtement, je pense que c'est le cas, si tu sais effectivement doser la force pour ne pas me faire mal. La porte de ma chambre refermée, tu me jettes sur le lit et me tiens par les hanches. Mes paumes saisissent tes poignets les éloignent de mon corps. Le sourire sournois, celui qui ne s'étire que d'un côté. — Pas si vite. Pas encore certaine à cent pour cent, que je serais comblée. Une jambe glisse le long de ton corps et le pied s'arrête sur ton torse. — Surtout que je peux aussi décider de tourner le résultat en ma faveur. Mentir que ton massage est le plus nul de tous. Mon pied exerce une petite pression et t'oblige à reculer, tandis que je remonte à quatre pattes le long du lit pour retirer mon haut et m'allonger sur le ventre. — Vas-y, si je suis totalement convaincue, je dirais vraiment ce que je pense. Phalange qui dégage la crinière blonde de mon dos pour les ramener d'un côté.

Jamais trop la confiance ; juste beaucoup d'assurance, contrebalancée par une chiée de complexes et d'incertitudes sur d'autres sujets ─ mais ses compétences de massage ou au lit ? Ça, oui, il est très confiant. Le pied sur le torse pour le maintenir à distance, Ace se redresse et reste en position, l'air de dire tu me cherches ? sans vraiment se plaindre de la provocation. Il sourit, s'en amuse. Je sais toujours pas quel sera mon gage en cas de dérapage, d'ailleurs. Il la regarde s'allonger sur le lit, dévoiler son dos en repoussant ses cheveux sur le côté, mais avant de la rejoindre, il questionne ; Pas si vite, t'as genre de la crème, ou de l'huile pour le corps ? Hors du lit, il contourne ce dernier pour suivre ses indications et récupérer le nécessaire. Pas question de lui faire mal, et ce n'est qu'une fois qu'il se pense bien armé qu'Ace... tire subitement sur le drap pour la rapprocher du bord. Tu croyais quand même pas que j'allais m'asseoir sur le lit et me défoncer le dos, hein ?

@Ace Chung/tw ; ras for the moment

Ah ben oui, j'avais complètement oublié de penser à un gage pour toi. Parce que je n'étais pas vraiment certaine que t'étais sérieux à propos de mes cheveux. Quitte à fuir la ville pour t'échapper, je le ferais, du moment que tu ne touches pas à mes cheveux. — Mh, ton gage, ce sera que tous les matins, à cinq heures tapantes, tu sois chez moi pour me réveiller en douceur. Tu seras mon réveil humain. Tu peux encore changer ton gage et je changerais le mien. Parce que se lever tous les jours à quatre heures trente ? Faire tout un trajet pour être à cinq heures chez moi ? Wow, je ne voudrais pas être à ta place. Allongée cependant sur le lit, impatiente d'avoir les muscles détendus, je ferme les paupières et te donne les instructions. — Ma trousse de massage est rouge, dans le troisième tiroir de ma coiffeuse. Là où tu verras plusieurs trousses de différentes couleurs histoire de bien m'y retrouver et ne pas perdre cent années à chercher. Mon corps est soudainement traîné le long du lit, les émeraudes s'ouvrent pour voir ce qu'il se passe tandis que je lève légèrement la tête pour constater que t'as une idée derrière la tienne. — Quoi ? Mais t'auras le corps penché là ! Tu vas encore plus te défoncer le dos. Attends, ne me dis pas que tu comptes te mettre à genoux ? Ouais, parce que monsieur est trop long. Tsss...

À l'annonce du gage, les sourcils se froncent et le sourire n'est pas convaincu ; tous les matins ? ... Ok. Parce qu'il songe déjà à la façon dont elle sera la première irritée d'être réveillée le dimanche matin, et jouer sur la perception de ce qu'est la douceur. Les léchouilles de Teigneux sur les orteils, par exemple, ou bien un souffle dans les oreilles ? Armé de la trousse qu'il a ouverte et posé sur la table de nuit, Ace tire sur les couvertures, rapproche Fallon du bord. Il l'aide ensuite à s'installer, guidant le placement de quelques coussins. De toute évidence, il en est pas à son premier massage. T'occupes pas de mon dos, y'a aussi mon poids qui viendra pas déformer davantage le lit en me tenant à côté. Maintenant, tu mets ta tête là, et tu profites. Presque autoritaire, à attendre qu'elle s'exécute sans rouspéter. Et ce n'est qu'une fois qu'elle est installée qu'Ace récupère enfin l'huile, et s'en fait couler généreusement sur les mains. Il les chauffe entre elle, étrangement concentré sur la tâche qu'il s'est donné. Quand bien même beaucoup pourraient s'imaginer qu'il pourrait déraper et se laisser tenter, en réalité, les massages sont une chose qu'Ace apprécie réellement et n'associe pas au sexe. Certes, ça peut déraper ; mais un bon et vrai massage, justement, ne dérape pas. Et alors qu'il inspire tranquillement, le regard posé sur le dos dénudé de Fallon, Ace oublie un peu le reste. Il se penche, et ses mains se posent sur ses omoplates, les doigts allant trouver les muscles le plus souvent en peine ; les trapèzes. Malgré sa force, il n'y va pas comme une brute, et se serre plutôt de la fermeté de ses mains pour avoir une prise efficace, qui fait rouler gentiment le muscle de la même façon que lui il aime qu'on le lui fasse. Il répète par instinct, énième preuve que le travail manuel est définitivement ce qui lui convient, tout en guettant les réactions de Fallon et écoutant ses commentaires pour s'adapter à son confort et ses besoins. Quand il disait aimer les massages, il ne plaisantait pas.

@Ace Chung/tw ; ras for the moment

— Ok ?... Hum, du coup, tu n'es pas sans savoir qu'un réveil ne sonne pas le samedi, ni le dimanche parce qu'il n'y a pas de cours ni même de boulot ? Est-ce le moment de sortir mon rire de sorcière ? Parce qu'à mon avis, ton "ok" était beaucoup trop rapide. Comme si tu te réjouissais d'avance et je trouve ça trop louche. — Si on dérape ensemble, alors les gages s'annulent automatiquement. Tout pour éviter de perdre mes cheveux. Le corps se redresse pour suivre tes instructions. Pose la tête là où tu m'ordonnes de le faire. Monsieur est autoritaire ce soir ? Ça te rend sexy dit donc. — Si par mégarde, je m'endors, réveille moi. Et non, je ne vais pas m'endormir, mais au cas où, sait-on jamais. Corps détendu, allongé, les yeux fermés. Tes paumes entrent en contact avec ma peau, légère sensation de chaleur à cause de l'huile que t'as minutieusement fait chauffer en te frottant les mains. Je me laisse emporter par cette vague de bien-être qui tout de suite, tire sur mes muscles dorsaux. Je ne peux alors m'empêcher de rêvasser et d'imaginer à l'avance ce qui pourrait se passer, comment, où... L’intérieur de ma tête semble trouver le calme absolu, ton aura m’entoure et me donne une certaine sérénité, tout se passait dans ma tête. Mon petit plaisir à moi. Je peux voir que tu prends ça très au sérieux et ça m'amuse de te sentir si concentré dans cette tâche. Quelques minutes s'écroulent, toi qui n'en découle toujours pas. Aucun mal qui plus est. — Je jure que tes mains sont une bénédiction. Rire qui course entre mes charnues. Tourne la tête de l'autre côté pour te faire face. Les billes qui te fixent un instant. Je comprends qu'elles fassent des miracles sur la gente féminine.