(ludaia) instant volé.

@Ludovic Halstead —

w/@Laia Duque

@Ludovic Halstead —

-  Tant mieux, je souris, quand elle me dit que ça va. Le souffle redevient normal petit à petit, tandis qu'on commence doucement à se rhabiller. Je remet mon boxer, enfile mes vêtements tout en la regardant faire de même. Une fois habillé, je la prend dans mes bras pour l'embrasser. Un moment doux et tendre à la fois. - Ça m'a fait du bien aussi, d'être avec toi, dis-je en la serrant un peu plus, alors qu'elle se blottit contre moi. Je caresse ses cheveux, son doux à la fois. Tout est devenu du calme d'un coup, comme si nous étions sur pause. - Oui, je crois qu'on a pas trop été discret, je ris, mais à cette heure-ci tout le monde est en cours. - J'ai envie de rester avec toi, je lui avoue, n'ayant pas envie de retourner en cours après ce moment, qu'on vient de vivre.

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@Ludovic Halstead — Je souris contre son torse en l’entendant dire qu’il a envie de rester avec moi. L’idée me plaît autant qu’à lui. Après tout, après ce moment intense que nous venons de partager, l’idée de se séparer semble presque impossible. Ses bras autour de moi, sa chaleur et cette tendresse qui s’est installée, tout cela me donne envie de rester dans cette bulle un peu plus longtemps. — Moi aussi, je murmure doucement, relevant la tête pour le regarder, mes yeux brillants d’une douce complicité.
— Je n’ai pas envie que ça se termine tout de suite. Je me serre un peu plus contre lui, savourant la sensation de ses bras autour de moi. Ses caresses dans mes cheveux me détendent, et je me laisse complètement aller dans ce moment de calme après la tempête. Tout est devenu plus doux, comme si le monde s’était arrêté juste pour nous deux. Je lève les yeux vers lui, un sourire tendre aux lèvres. — On pourrait s’éclipser discrètement... je propose avec un petit sourire en coin, sachant que retourner en cours après ce que nous venons de vivre n’est certainement pas dans nos plans. — Ou alors, on peut aller se poser quelque part, juste toi et moi. Je lève une main pour caresser doucement sa joue, mes doigts effleurant sa peau avec tendresse. — On pourrait continuer de profiter de ce moment... ailleurs, je dis d’une voix douce, presque complice, savourant l’idée de prolonger cette intimité que nous avons créée.

Après un tel moment, je me vois mal retourner en cours. J'ai beau avoir des conquêtes, coucher avec des femmes, je ne suis pas du genre à tirer mon coup et partir. En plus, avec Laia nous n'avons pas ce genre de relation. Je ne sais pas ce qu'on a honnêtement, car j'aime être avec elle mais j'aime aussi ma vie de célibataire. On y va petit à petit, on verra où ça nous mène mais je n'ai pas envie de me précipiter. Je profite de nos moments, d'en apprendre chaque jour un peu plus sur elle et on verra. Pour le moment, je la serre contre mon corps dans ce moment de tendresse. - S'éclipser, ça me plaît bien, dis-je d'un air malicieux. Je n'ai pas envie de retourner en cours, je ne suis donc pas contre m'éclipser avec elle. Sa dernière proposition me fait frissonner, me remettant en mémoire ce que nous venons de faire. - On va où tu veux, dis-je en pressant mes lèvres contre les siennes. Je me détache de Laia, attrape mon sac puis glisse ma main dans la sienne. J'ouvre la porte, personne dans le couloir. Nous quittons la salle, pour rejoindre l'extérieur, me laissant mener là où la brune le désire.

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@Ludovic Halstead — Je sens encore l’intensité de notre moment précédent, même maintenant que nous sommes habillés, prêts à quitter la salle. Ludovic me serre contre lui, et cette proximité me donne envie de prolonger ce jeu entre nous, cette complicité qui ne cesse de grandir. Son sourire malicieux à l’idée de s’éclipser me fait écho, et je sens qu’il est prêt à continuer de jouer avec moi, à me surprendre comme il sait si bien le faire. Quand il dit qu’on peut aller où je veux, je sens un frisson parcourir ma colonne vertébrale, un mélange d’excitation et d’anticipation. Mais cette fois, j’ai envie de renverser un peu les rôles, de le laisser prendre les devants. Ce jeu de séduction, cette tension entre nous, c’est ce qui rend tout ça encore plus excitant. Je veux voir jusqu’où il est prêt à me surprendre. Alors que nos doigts se lient et que nous sortons de la salle discrètement, je tourne la tête vers lui, mes yeux pétillants de malice. — Et si, pour une fois, c’est toi qui me surprenais ? Je presse doucement sa main, sentant cette complicité se renforcer à chaque pas que nous faisons ensemble. — On a passé un moment incroyable, et j’ai adoré te surprendre… mais maintenant, j’ai envie de voir ce que tu pourrais avoir en tête. Je me rapproche un peu plus de lui, un sourire en coin, mes yeux rivés dans les siens. — Emmène-moi là où tu veux, je murmure doucement, laissant planer le mystère, impatiente de découvrir ce qu’il va me proposer. Je sens que la journée est loin d’être finie, et je me demande où il va m’emmener, ce qu’il va inventer pour me surprendre. Ce petit jeu entre nous ne fait que s’intensifier, et je veux voir jusqu’où Ludovic est prêt à aller pour me surprendre, pour maintenir cette tension délicieuse entre nous.

Nos doigts liés, nous faisons attention en sortant de la salle. - Je ne te surprend pas déjà tous les jours ?, je ris en longeant les couloirs. Jetant un coup d'œil à chaque recoin, pour être sûr de ne tomber sur personne. Je me stoppe un moment, me retourne vers la jeune femme qui veut absolument être surprise. - Mh, j'ai peut-être une idée, dis-je en passant ma main sur la nuque. Je la tire derrière moi, courant jusqu'à ma voiture. Au volant du véhicule, je conduis jusqu'à une ruelle à la limite de la ville. Je me gare, puis passe mon bras autour des épaules de Laia. - Je ne vais pas te tuer, t'inquiète, dis-je en riant, sortant des clés de ma veste. - Je ne sais pas si ça va te surprendre, mais il n'y a que ma sœur qui est venue ici, dis-je en ouvrant la porte. Un petit couloir mène à un studio photo, le mien. C'est une chambre noir, avec une petite cuisine sur le côté et un coin de repos. Je reste là parfois le soir, quand je reste tard ou quand Bowie a besoin du loft.

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@Ludovic Halstead — Je ris doucement en entendant Ludovic dire qu'il me surprend déjà tous les jours. Il n’a pas tout à fait tort, il a ce don pour rendre chaque instant inattendu et excitant. Je me laisse entraîner par lui, courant à ses côtés jusqu’à sa voiture. L’excitation monte en moi à mesure que nous roulons, laissant l’université derrière nous. La journée prend un tournant inattendu, et c’est exactement ce que j’espérais. Quand il s’arrête dans une ruelle à la limite de la ville, je le regarde avec une curiosité grandissante. Sa main sur ma nuque me rassure et me fait sourire. — Je dois avouer que ça ressemble un peu à un début de film d’horreur, mais je te fais confiance, je plaisante, riant doucement à sa blague sur le fait de ne pas me tuer. Je l’observe sortir des clés de sa veste, et la curiosité me pique encore plus. Lorsqu'il mentionne que seule sa sœur est déjà venue ici, mon intérêt grandit. Ce n’est pas juste une surprise, c’est quelque chose de plus personnel, quelque chose qu’il ne partage pas souvent. Cette pensée me réchauffe le cœur. En entrant, je découvre un petit studio photo, une chambre noire qui dégage une atmosphère presque intime, cachée de la frénésie de la ville. Il y a une petite cuisine, un coin de repos… un espace où il semble à la fois travailler et se retirer du monde. Je me promène dans la pièce, observant chaque détail. — Wow, c’est ton studio ? je demande, impressionnée par l’endroit. — C’est vraiment cool, et tellement toi.Je me retourne vers lui, un sourire aux lèvres, touchée par le fait qu’il m’ait amenée ici. Je m’approche de lui, glissant mes bras autour de sa taille. — C’est une surprise parfaite.

Le véhicule en marche, nous roulons jusqu'à la limite de la ville. Elle veut que je la surprenne, c'est ce que je vais essayé de faire. J'ai un petit coin à lui montrer, mon petit refuge à moi. Léonie est la première et seule personne à qui j'ai montré mon studio photo. C'est plus un coin pour développer mes photos, plutôt qu'un studio où faire de la photographie même si je peux aussi le faire. - Le tueur s'en prend toujours à la fille canon, non ?, dis-je en me mettant à rire. Je l'attire dans le fameux studio, lui raconte que c'est mon petit coin, un lieu où je me retire du monde. - Ouais, je me le suis offert pour mes 21 ans, dis-je fier de moi et surtout de mon achat. Je la laisse parcourir le studio, sors deux bières du mini frigo. - C'est tellement moi ? C'est-à-dire ?, je lui demande par curiosité. Je souris en la regardant venir vers moi, dépose les bières sur le comptoir. - C'est pas surprenant, comme tu as pu le faire, dis-je en haussant les épaules. Un baiser sur son front, je me détache d'elle pour prendre nos bières et lui en donner une. - Je peux te prendre en photo, si tu le souhaites, dis-je en ouvrant mon sac, pour y sortir mon appareil photo.

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