ÉPREUVE 01 ✧ la course aux temples (Final Funtasy)

Au moins, les mots de @Belly Borghese me rassurent, je ne suis pas la seule à ne plus être très motivée et fatiguée par cette journée. Je crois que je n'ai jamais autant pris le métro de ma vie. Et il faut le dire, je suis vaccinée aujourd'hui. Je ne cracherai plus jamais sur les chauffeurs que ma mère veut me refiler. C'est acté. Et reste surprise lorsque dans nos recherches, @Dan Hackman revient vers moi. « Un onsen ce soir? » la surprise peut certainement se lire sur mon visage, je ne suis pas spécialiste en la matière, mais je sais de quoi il s'agit, alors je demande " Sérieusement ? " j'imagine que c'est en tout bien tout honneur, forcément, mais c'est simplement que la proposition me laisse un tantinet sans voix.

Le Marlowe commence à sérieusement fatiguer, mais il est hors de question de le montrer à qui que ce soit. Il préfère s'atteler à la tâche, quitte à s'écrouler sur son lit une fois rentrée. "Ne jamais abandonner", est sans doute l'une de ses devises. Et tandis qu'ils recherchent tous cet avant-dernier sceau dans l'immensité de ce nouveau temple, leurs mirettes s'arrêtent sur de nombreux objets de toute beauté. Il ne peut que se marteler l'esprit qu'ils doivent le débusquer. Il doit certainement ressembler aux autres, non ? Il n'y a pas de raison qu'il soit différent. Essayant de se remotiver, il cherche entre les objets, laisse son regard de glace sonder le moindre espace entre tous. "On va y arriver."

Mais qu'il soit sérieux ou pas, il me semble bien loin le moment où on va pouvoir se reposer, parce que si j'en croit le carnet, les directives qu'on a eu en début de journée, il nous reste encore deux sceaux à trouver. Et donc un autre voyage en métro. Pour mon plus grand plaisir. Vraiment. Une merveille cette invention, surtout pour un pays aussi peuplé que le Japon. Et même si notre chef essaie encore une fois de nous motiver, il n'est plus à prouver qu'elle est en berne, ma motivation. On va y arriver... certes... mais dans quel état. Là est toute la question.

Il fouine, il fouille sans savoir quoi chercher parce que depuis le temps, il l’a légèrement oublié. " Sérieusement ? " Le ton était des plus clairs et sérieux lorsqu’il le lui a proposé mais là, en ce moment même, sa nuque s’est dressée pour réfléchir aux conséquences de ses dires. «  Pas nus mais… Et pas la peine d’insister, c’est pas négociable. » Hors de question pour lui de faire le remake de l’été dernier. Il en a encore de curieux souvenirs, des pensées auxquelles même le soir – et par orgeuil – il ne préfère songé.
" On va y arriver." C'est Benedikt qui les encourage derechef, le kirkland soufflant un bon coup pour évacuer la moindre pointe d'agacement alors que son attention chute de nouveau sur le parvis du temple. " Allez."

Aller, ils doivent y parvenir. Benedikt le veut alors cela arrivera. Le positif entraîne le positif, comme aime lui rappeler son thérapeute en ce qui concerne ses relations conflictuelles avec ses géniteurs. Toutefois, ce n'est pas à eux qu'ils devraient penser, non. Mais à ce sceau tant désiré. À croire qu'ils vont finir par vouloir les garder pour eux, à jamais, à force d'avoir essayé de les dénicher. Mais quand est-ce que ce énième calvaire prendra fin ? Du moins, quand il y songe, ce sera sans doute le dernier voyage en métro qui le sera, mais, bientôt peut-être, ils en seront libérés. "Je l'ai, putain, je l'ai !" Le blond le brandit et met un coup de tampon dans le carnet pour prononcer dans un large sourire : "dernier voyage en métro, c'est bon !"