ÉPREUVE 01 ✧ la course aux temples (Final Funtasy)

«  Pas nus mais… Et pas la peine d’insister, c’est pas négociable. » j'en grimace d'instinct, parce que je ne m'attendais pas à un possible côté lubrique mêlé à tout ça, alors je me sens dans l'obligation de lui sicler après quelques secondes de choc maitrisé, alors que lui répond à l'essaie de motivation de Béné d'un " Allez. " qui ne laisse rien de bon augurer ; " T'es comme mon frère ! " et clairement, voir Tobias dénudé ne m'a jamais intéressé. Voir un homme dénudé ne m'a jamais intéressé. Voir un homme tout court, à dire vrai. " Et t'es ... " un peu trop âgé, si jamais. Enfin, j'avoue que je n'ai pas une grande envie de débattre sur le sujet. " Bref, le métro. "

Tu avais suivi le reste du groupe sans piper mot, au point que tu avais abandonné l'idée même de te plaindre du métro. Au bout de la quatrième station c'était parfaitement inutile, on connaissait la chanson et tu n'étais pas du genre à radoter. Tu étais à la recherche du énième sceau, dans un énième temple. À force tu avais perdu le compte. Tu ne voulais pas penser à l'éventualité que les autres avaient peut-être fini leur quête, que vous étiez à la traîne, ce n'était pas une option. "Il ne doit pas être bien loin." Tu grondas entre tes dents serrées, agacé par ce jeu qui traînait dn longueur et qui finissait par t'ennuyer. Heureusement pour toi, le supplice fut abrégé et l'objet trouvé, il n'y avait plus de temps à perdre, comme le lapin d'Alice au pays des merveilles vous allez être en retard. "Dernière ligne droite!" Tu t'écrias en trépignant presque sur le quai.   

Ni une ni deux, ils vont tous au métro : le dernier comme il leur a annoncé. Mais ce qu'il ne pensait pas, Benedikt, c'est que pour cette fois, ils n'auraient que deux minutes à patienter. Poussant un soupir de soulagement, il met une nouvelle fois du gel hydroalcoolique sur ses mains, l'appliquent avec soin pour finalement se saisir de sa gourde et en boire de longues gorgées. Une fois bien désaltéré, il passe une main dans sa chevelure mi-longue, pour pousser un soupir de soulagement.

Et nous revoilà dans la voiture... du métro. Super. A devoir nous traîner dans une énième direction. Dans un nouveau temple. J'avoue que je ne dirais pas non à un moment de visite à proprement parler. Et c'est @Landon Fabre-Spencer qui cette fois tente de nous motiver, en précisant que c'est la dernière ligne droite et que nous sommes bientôt arrivés. J'imagine que nous n'avons jamais été aussi proche. Dernier temple à fouiller. Dernier sceau à trouver. Plus que quelques minutes qui nous séparent de ce bain dont Dan a parlé.

Un coup de pression pour vraisemblablement rien et force est de constaté que c’est la petite blonde qui avait raison : le mois va être très long. " T'es comme mon frère ! " Mais c’est bien pour çà qu’il a bien précisé que jamais, o grand jamais, il ne se déshabillera devant elle. Le quiproquo, il tient à le régler sauf que c’est elle qui glisse un non-dit, une phrase non terminée, une pensée en suspens qu’elle ne tient pas partager. " Et t'es ... " Le sourire à moitié effacé il se tient à coté tandis que Benedikt poinçonne l’avant dernière page de leur sésame.

Après un bref passage dans le métro, toute bonne chose ayant une fin, ils se retrouvent tous en silence devant le dernier temple et pas des moindres. " Je rêve de me poser là," sur l'une des nombreuses marches même sil doute que se soit autorisé.  

Benedikt se dit que ce n'est plus le moment de baisser les bras : ils n'en ont tout bonnement pas le droit. Alerte, après avoir bu ces quelques gorgées, c'est enfin au dernier temple qu'ils s'acheminent et un soupir de soulagement passe ses lèvres. Quand il a songé au Summer Camp, il ne pensait pas que ce serait aussi intense, mais il ne regrette en rien son désir d'être capitaine, oh ça non ! Souriant largement à @Landon Fabre-Spencer qui les encourage, il passe les portes de ce lieu spectaculaire et commence ses recherches du dernier sceau : celui qui leur permettra d'être libéré de cette toute première épreuve.

Je cherche vraiment le plaisir dans tout ça, et j'essaie de ne pas me demander sans arrêt ce que je fous là. Franchement j'ignore si mon but réel est de remporter cette épreuve ou tout simplement de la terminer pour que le calvaire s'arrête et que je retrouve ma faculté à respirer. L'un dans l'autre, ça doit se rejoindre quelque part, et de toutes les façons, je n'arrive plus vraiment à réfléchir à ce que l'ont fait. L'esprit bloqué sur la recherche du dernier artéfact qui nous mènera à notre délivrance, je continue de chercher, docile, en silence. " Je rêve de me poser là," et comme elle le comprend, elle ne reste pas muette trop longuement. " Tu l'as dit ! "