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give me another chance | Kaleigh & Elie

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Le silence reprit et s’immisça à nouveau entre nous, chacune assise à un bout du lit, recroquevillées sur nous-mêmes. Ni l’une ni l’autre ne trouvant quelque chose à dire pour le briser. Je la regardais. Amoureusement. Essayait de faire passer tout ce que je ressentais dans mes yeux. Nos regards se croisèrent, mais elle ne broncha pas. Du plat de ma main, j’essayais comme je pouvais de faire partir les larmes qui inondaient mes joues, qui ne semblaient pas vouloir s’arrêter, je ne voulais pas qu’elle se sente obligée de me rassurer et de me réconforter. Surtout pas après mon erreur. Mais quand ses bras s’approchèrent de moi, m’attirèrent contre elle, et en arrière, de manière à ce que je me retrouve couchée contre elle dans ses bras, je ne pus m’empêcher de fondre, et de poser ma tête sur son épaule. Mes larmes reprirent malheureusement aussi de plus belle. Même si j’étais triste, je n’avais pas vraiment réussir à pleurer ses derniers jours, mes yeux étaient restés secs même quand je pensais à elle, et à ce que j’avais perdu. Et ce n’est que maintenant, dans les bras de Kaleigh, que tout ce que je retenais en moi ces derniers temps sortit d’un coup.
Quand enfin mes sanglots cessèrent et que je pus reprendre ma respiration, je relevais la tête vers Kaleigh, qui me regardait, toujours sans rien dire. Ses bras autour de moi, son odeur, me donnaient une envie folle de l’embrasser, mais j’avais une peur bleue de me faire repousser. N’avait-elle pas évoqué une amitié quelques minutes plus tôt ? Je me rendis compte qu’une de mes mains était posée sur sa hanche. Je ne me rappelais pas de l’avoir posée à cet endroit, elle avait prendre cette place pendant que Kal m’entrainait sur le lit. Elle ne l’avait pas déplacée. Je la posais dans le creux de ses reins, me rapprochant un peu plus d’elle par la même occasion. Et je pris la décision que si elle ne bougeait pas, que si elle ne me demandait pas de l’enlever, j’allais l’embrasser. Je saurais tout de suite si ses sentiments étaient encore là ou pas, car on ne pouvait mentir avec un baiser.


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Sa proximité m'avait manqué, son corps contre le mien avait été un supplice, son odeur m’enivrait et je fermais les yeux, gravant ce moment dérobé dans ma mémoire, me laissant volontiers chatouiller par la pointe de ses cheveux et caressée par leur douceur. C'est alors que la jeune femme pleura, déversant ses larmes sur mes épaules, perturbée par de longs et violents sanglots que je ressentais à travers mon propre corps, me faisant comprendre que tout était finalement de ma faute. Que si je n'avais pas menti dès le départ, rien ne serait arrivé, je n'aurais jamais été trompée, et elle ne souffrirait pas d'avoir été poussée à le faire. Néanmoins mon excès de sentiments avait eu lieu il y a quelques jours, je ne pleurais donc pas, ce qui ne m'empêchait pas et bien au contraire de souffrir. Je la serrais un peu plus contre moi, profitant du moment ou elle me considérait en victime et non en coupable, du moment ou j'étais à ses yeux la femme blessée et elle la fallacieuse. J'aurais tant voulu être capable de lui dire la vérité mais aucun son ne sortait de ma bouche, mes lèvres ne s'entrouvraient que pour constater que j'en étais physiquement incapable. Et dire que j'avais cru être pendant tout ce temps une personne honnête, une femme de parole, quelqu'un en qui on pouvait avoir confiance... je n'étais finalement qu'une menteuse pathologique. Je ne pouvais m'empêcher de mentir. Non pas avec des mots mais avec des faux semblants, ce qui était probablement pire, ce dont les larmes d'Elie me rappelaient en perlant sur mes épaules. Soudainement, je sentis sa main glisser dans le creux de mes reins et je fus prise d'une envie de la caresser comme on caresse une amante et non pas une amie. Je me sentis fiévreuse, brûlante d'envie de goûter à ses lèvres et son corps à nouveau car oui, il m'appartenait. Jamais je n'avais cessé de penser à elle, pas un jour ne se passait sans me languir de sa présence et de tout ce qu'elle représentait à mes yeux. J'eus soudainement peur de ce qui pouvait se passer, de mes pulsions sexuelles et de l'attirance qu'elle exerçait sur moi sans s'en rendre compte. Je me redressais, la repoussant doucement et retirais son gilet que je déposais sur un coin de la table de nuit, le pliant très rapidement en un carré informe avant de tendre timidement les bras dans sa direction, voulant lui montrer que je ne l'avais pas repoussée car intimidée par elle mais pour une question de confort.
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Je me sentis bête d’avoir autant pleuré d’un coup, il y avait des tâches sombres et humides sur le couvre-lit de Kaleigh et sur son débardeur. Je crois que dans les dernières soixante-douze heures, on s’était chacune vues pleurer pour la première fois sans être capables de pouvoir arrêter le flot de larmes. J’aurai préféré ne jamais vivre cette première fois avec elle. Si Ezra me voyait maintenant, lui qui non plus ne m’avait jamais vue en larmes, lui qui était près à aller parler à Kaleigh, lui demander qu’elle me redonne une chance. Je ne pus m’empêcher d’esquisser un petit sourire.
Kaleigh n’avait pas bougé, elle n’avait pas bronché. Je l’avais certes sentie tressaillir au contact de ma main au creux de ses reins, mais elle ne m’avait pas repoussée. Ni quand mes doigts avaient commencé à s’écarter pour lui caresser le dos. C’est pour ça que je fus surprise de la voir se redresser et d’enlever mon gilet. Est-ce que j’avais été trop loin ? Allait-elle me demander de partir ? D’arrêter de la harceler ? Mais quand elle se tourna à nouveau vers moi, me tendant les bras, je compris qu’il n’en était rien. Je me rassis, et me rapprocha d’elle, jusqu’à ce que nos cuisses se frôlent, sa peau nue contre mon jean. Elle m’entoura dans ses bras, je posais l’un des miens où il était précédemment, dans le bas de son dos, et dégageait les quelques mèches qui tombaient sur son visage avec l’autre. Les yeux dans les yeux, je n’osais toujours pas l’embrasser. Une part de moi avait toujours peur de la faire fuir. Je me contentais de poser mon front contre le sien, pour me rapproche d’elle en lui laissant une issue, ne pas qu’elle se sente forcée ou prise au piège. Même si je mourrais d’envie de lui montrer avec des gestes, puisque je semblais incapable de le faire avec des mots, toute la frustration de ces derniers jours, de ne pas l’avoir avec moi. Pour moi.


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Elle rangea quelques-unes de mes mèches derrière mon oreille, et je cru presque à une caresse. Ce que ses mains étaient douces, ce qu'elle sentait bon, ce que je l'aimais bon dieu... son front se collait au mien et nos yeux étaient plongés l'un dans l'autre. Son regard était étonnement triste, brisé. Pour autant que je m'en souvienne, je ne me suis jamais battue pour quelqu'un, je n'ai jamais lutté pour être avec quelqu'un, ayant toujours considéré ces choses comme contre-nature. Jamais je n'obligerais quelqu'un à m'aimer, ni à rester avec moi et encore moins à revenir vers moi. Peut-être n'avais-je pas compris le sens du mot amour, de vraiment aimer car aujourd'hui, tout ça avait une autre signification, un autre sens. J'aurais donné mon être pour l'avoir à nouveau dans mes bras, vraiment dans mes bras. Pour n'avoir qu'elle. Pour que les choses soient simples. Peut-être n'étais-je tout bonnement pas faite pour la bataille. Peut-être était-ce ça au fond. Qui sait. Lentement, j'approchais mes doigts de son épaule, glissant de sa clavicule jusqu'à sa nuque, puis sa joue et à mon tour, je rangeais quelques cheveux derrière son oreille délicate. Je m'approchais aussi à mon tour, m'aventurant dans une pente dangereuse, dans un chemin dont les issues se rétrécissaient. Je sentais son souffle sur mes joues, son regard transcendait le mien et je fermais les yeux. De peur que ce moment ne m'échappe. De peur qu'elle ne m'échappe, tout simplement. La peur au ventre. Et le désir me tourmentant comme jamais. Laissant retomber ma main contre ma propre poitrine, je ne résistais pas à l'envie de la balader une nouvelle fois sur son corps et la déposais en douceur, hésitante, sur sa taille fine.
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Ma main posée sur son dos aurait pu si facilement se faufiler sous son débardeur, établir un contact avec sa peau nue, approcher de l’agrafe de son soutien-gorge, l’offrir pour libérer sa poitrine. Si je fermais les yeux, je pouvais même me représenter la scène, voir deux personnes amoureuses l’une de l’autre, jouer avec leurs corps et s’émerveiller de déchainer autant de passions. Ses doigts s’approchèrent de ma nuque, un frisson me parcouru le dos. J’en avais envie depuis plus d’une semaine. Mais je ne devais pas aller vite, il fallait que je me ralentisse. Si ça ne tenais qu’à moi, je l’aurais presque déjà entièrement déshabillée. Je la laissais passer ses mains dans mes cheveux, jouer avec quelques mèches. Puis, elle laissa retomber sa main, pendant que l’autre se posa sur ma taille. Je ne pouvais plus attendre qu’elle fasse le premier pas. J’approchais mes lèvres des siennes, je fermais les yeux jusqu’à ce qu’elles se touchent. Je trouvais le goût salé de mes larmes, mais ce baiser n’avait pas le même arrière goût que celui de la semaine dernière. Il sentait l’espoir, le renouveau. J’espérais ne pas trop m’avancer en pensant ça … Je n’osa pas lui offrir un baiser trop appuyé, je restais contre ses lèvres uniquement le temps d’y déposer un baiser avant de me retirer un peu, et d’essayer de lire dans ses yeux quelle sera la suite des événements. Je devais me calmer, je devais souffler un peu. Je me répétais dans la tête, comme un mantra « ne va pas trop vite, ne va pas trop vite ».

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Elie posa doucement ses lèvres sur les miennes, suggérant plutôt que dévoiler tous ses atouts d'un coup, comme elle savait si bien le faire. J'eus immédiatement envie de balader mes mains partout sur son corps et de lui arracher ses vêtements, d'une partie de sexe tout ce qu'il y a de plus bestial, de la plaquer contre tous les murs de la chambre et de lui faire l'amour jusqu'à la tombée de la nuit et même plus. Je rêvais de l'entendre hurler mon nom, de l'entendre me supplier de continuer et de l'aimer, de l'excuser, de lui pardonner... je tremblais de désir, m'accrochant à sa taille puis reculant rapidement ma tête. « Je ne peux pas... » Murmurais-je, souffrant de devoir me fier à ce que je croyais juste, à ce qui devait être fait, à ce que je m'interdisais au final, de peur de lui céder tout ce que j'avais. « Je ne peux pas me mettre avec toi Elie. » Ajoutais-je dans un souffle, m'avançant à mon tour vers son visage, me contredisant dans mes actes. « Il y a des choses que tu ignores à propos de moi... je ne suis pas prête, je ne peux pas me remettre avec toi alors arrête. » La suppliais-je, sentant des larmes de désir me remplirent les yeux. Mon souffle devenait saccadé, l'envie de faire l'amour me démangeait, me dérangeait, je brûlais d'envie de me joindre à Elie, de l'inviter sous la couette et de faire de nombreuses bêtises en sa compagnie et plus les secondes passaient, plus la tentation devenait violente. J'eus soudainement l'impression que si je ne stoppais pas ceci, la seule manière de me calmer serait de me prendre une douche froide ou de m'attacher sur le lit. « Je ne peux vraiment pas... et je... si tu savais à quel point j'ai envie de toi... » Je caressais son visage du revers de ma main, l'embrassant à mon tour furtivement, une fois, deux fois, collant mon front contre le sien. « J'ai vraiment envie de toi. Je ne peux pas... je ne peux pas... » Je retirais ma main et me fis la réflexion que la couper m'aiderait à éviter de la promener sur son corps, calmerait mes ardeurs.
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Je la sentis trembler entre mes bras, ce que je pris pour un signe positif, une sorte de muette d’autorisation à continuer. Mais lorsque je me penchais à nouveau en avant pour l’embrasser, elle détourna la tête et prononça ses trois mots qui changèrent complètement la donne.
« Je ne peux pas... »
Elle s’éloignait puis se rapprochait, posait ses mains sur moi, prête à les glisser sous mes vêtements, me donnant des frissons, des envies de l’embrasser fougueusement, pour les retirer quelques secondes plus tard. En ouvrant les yeux, je me rendais même compte que des larmes avaient envahi ses beaux yeux bleu océan. Je posais une main sur sa joue pour les essuyer puis je me reculais un peu, le temps de juger la situation, de trouver la meilleure chose à faire. Je ne la suivais plus, je ne savais plus ce qu’elle pouvait avoir en tête, pourquoi ses mots signifiaient une chose et ses gestes faisaient tout le contraire. Je serai plus encline à croire que c’étaient ces derniers qui trahissaient ses réelles envies, et que quelque chose l’empêchait en quelque sort de se laisser totalement aller.
«Il y a des choses que tu ignores à propos de moi … »
Choses que j’ignorais sur elle ? Je ne me vantais de savoir les moindres épisodes de sa vie, ses moindres aventures, tous ces détails qui la caractérisaient, mais cette phrase me fit peur. Comme s’il y avait un secret enfoui au fond d’elle qu’il ne fallait surement pas déterrer. Avais-je réellement envie de savoir de quoi il s’agissait ? Si oui, qu’est-ce qui me ferait dire qu’elle me le confierait, alors que pour le moment, et ce depuis mardi, elle ne m’avait jamais encore donné la vraie raison qui l’empêchait de revenir vers moi. Tant de mystère planait en ce moment entre nous, comme si je ne la voyais plus au travers.
« Tu … tu me caches quelques chose ? »


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La chambre vibrait de possibilités, les yeux d'Elie trahissaient le désir qu'elle avait pour moi, un désir partagé. Comme il aurait été facile de céder à ses beaux yeux, à ses lèvres charnues et à ses baisers dans mon cou. Comme j'aurais aimé la laisser balader ses mains sur mon corps, m'offrir à elle comme je ne m'étais jamais offerte à elle. J'avais si peur de la perdre, peur de lui avouer la vérité, peur de la voir s'éloigner, ne plus jamais vouloir lutter pour moi et exiger de la laisser tranquille une bonne fois pour toute. Je ne lui avais apporté qu'ennuis et tristesse et ça, je ne pouvais me le pardonner. Je ne pouvais lui donner une seconde chance dans ses conditions, avec ses paramètres. Je baladais tristement le bout de mes ongles le long de son bras, me délectant peut-être de la dernière fois ou la jeune femme me laisserait la toucher, me promener sur sa peau nue comme en territoire conquis. « Oui. » Répondis-je simplement, cessant mes caresses, remontant mes mains sur ma poitrine dans un geste protecteur, comme si je me préparais déjà à ramasser les bouts de mon coeur qu'elle viendrait à déchirer une fois qu'elle saurait vraiment qui était Kaleigh Reagan. « Mais je ne peux pas en parler. » Murmurais-je dans un souffle, ma voix semblant pleurer mille sanglots. « Parce que tu m'aimes. » Je levais les yeux vers ceux d'Elie, voulant qu'elle me regarde une dernière fois comme sa petite chose parfaite, chose que je ne serais bientôt plus. « Et parce que dans ce sens, tu apprécies qui je suis. Tu apprécies la vraie Kaleigh. » Je n'étais pas certaine d'être claire, peut-être essayais-je aussi de mettre les choses au clair avec moi-même aussi. Je ne pouvais décemment pas lui dire qui j'étais, ce que je lui avais caché. Je ne pouvais lui faire ça, faire briller de nouveaux ses yeux de douleur, je ne voulais pas briser son cœur fragile et encore moins notre amour. Parce qu'il ne suffisait pas. Parce qu'il ne tenait qu'à un fil. Et parce que j'avais entre mes mains la décision de vie ou de mort de notre relation. Ce choix était bien trop difficile. Je me sentais pour la première fois déstabilisée, trop faible pour faire face à cette situation. Qu'aurais-je à lui dire de toute manière ? Que je l'aimais et que c'était ce qui importait ? La situation serait la même. Elle serait la femme trahie à son tour. Et ça, je ne pouvais l'effacer.
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« Oui. »
Quand Kaleigh répondit à l’affirmative à ma réponse, je sentis mon cœur se serrer. Et tout de suite, des tas de scénarios différents et variés me traversèrent m’esprit, plus ou moins impossibles. Dont celui où son secret était ce qui l’empêchait de se remettre avec moi. Car je n’arrivais toujours pas à comprendre une telle différence entre ses paroles, et ses sentiments et actes.
« Mais je ne peux pas en parler […] Parce que tu m'aimes. »»
Je fermais les yeux, malgré moi, incapable de comprendre ce qu’elle me disait. Incapable de comprendre en quoi mes sentiments à son égard l’empêchaient d’être franche avec moi. Quand je les rouvris, elle avait croisé ses bras sur sa poitrine, un peu comme pour se protéger des attaques extérieures. Geste que je ne comprenais pas non plus, en quoi pouvait-elle être intimidée ou effrayée par ma présence. Me penchant légèrement en avant, je saisis l’une de ses mains pour la serrer entre les miennes. Ses yeux brillaient, comme prêts à laisser s’échapper un torrent de larmes. Et je ne pouvais rien faire pour l’aider car je ne savais rien, car elle ne semblait pas pouvoir, ou vouloir se confier à moi.
« Kaleigh … tu peux tout de me dire tu sais ... »
J’essayais de réfléchir aussi vite que possible, de trouver un moyen qui pourrait la mettre en confiance, pour qu’elle se décharge de ce secret qui tel un fardeau semblait peser lourd sur ses frêles épaules. Elle devait tout me dire, parce que si elle ne le faisait pas, je n’allais pas arrêter de me poser des questions sur la nature de son secret. Qui vu son attitude prostrée, paraissait énorme. Je soupirais. Mon cœur n’arrêtait pas de faire des bons à cause de tous ces changements de situation dans les dix dernières minutes.


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Lorsque ses mains saisirent l'une des miennes, j'hésitais immédiatement à la repousser, à me lever et lui demander de s'en aller, de me laisser tranquille, de me laisser avec mes secrets. Mais elle était si douce, si patiente, si encline à écouter ce qui me tracassait, prête à me consoler et me rassurer. Je n'avais en rien besoin d'être consolée. Elle en revanche si. Elie m'avait trompé. Et aussi difficile que cela puisse être de l'admettre; je l'avais salement mérité. Non pas d'avoir danser avec un autre lors du bal de la Saint-Valentin car là n'était pas le problème et sa réaction ce soir là avait été disproportionnée, mais le fait de lui mentir depuis deux mois. Car moi aussi je la trompais. « C'est faux. Je ne peux pas tout te dire. J'aimerais, crois-moi. J'aimerais vraiment... » Certes ma réponse n'avançait nullement les choses mais je ne savais que dire, j'avais réellement du mal à rester en sa présence, sachant que d'une minute à l'autre elle pouvait me quitter, partir et ne plus jamais revenir sachant la vérité. Je savais malheureusement que la vérité était inévitable, que d'une manière ou d'une autre j'allais finir par cracher le morceau car aussi comique que ça puisse paraître, je déteste mentir. Je déteste avoir une double-vie. Je me déteste. Je n'étais rien de plus qu'un monstre sans cœur, qu'une horrible personne. J'étais pathétique. Car j'osais lui en vouloir de m'avoir salement trompée le soir de la fête des amoureux alors que j'avais partagé mon lit avec un autre durant tout ce temps. « J'ai besoin de savoir quelque chose Elie. » Murmurais-je, assez proche pour me permettre de susurrer son nom comme je le faisais habituellement d'aussi près. Je levais les yeux vers les siens, sentant mon cœur faire un soubresaut, visiblement trop fragile pour supporter d'entendre la réponse. « Est-ce que tu regrettes de m'avoir trompée ? » Je voulais comprendre ce qui l'avait réellement poussée à me trahir et peut-être m'aider à me comprendre moi-même, à voir plus clair dans mes actes. Sa réponse m'aiderait probablement à mettre mes idées en place. « Je veux dire... quand tu as dit... » Ses derniers mots eurent du mal à sortir de ma bouche mais ils avaient tambourinés dans ma tête si fort ses derniers jours que j'avais eu l'impression que j'allais exploser. « ... que tu as pris ton pied... tu regrettes de m'avoir trompée, je le sais. Mais est-ce que tu regrettes d'avoir couché avec... » Une remontée acide me brûla la trachée. « Lui. » Je détachais ma main des siennes et croisais les doigts, m'apprêtant à écraser mes phalanges pour résister à l'envie de hurler. Inconsciemment je savais peut-être la réponse. Le fait de l'entendre de sa jolie bouche m'aiderait peut-être à le digérer. « Je t'en prie, j'ai besoin de savoir. »
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