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give me another chance | Kaleigh & Elie

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Je venais de mettre fin à la conversation avec Kaleigh et je ne savais pas quoi en penser. Je connaissais mes sentiments pour elle, je savais que j’avais vraiment envie de la revoir, de la serrer dans mes bras, de lui faire comprendre à quel point elle me manquait, mais je n’avais pas vraiment réussi à savoir ce qu’elle pensait de moi, à part qu’elle m’en voulait toujours. Je ne savais même pas si elle me laisserait entrer dans sa chambre, ou si je resterai à la porte. Mais je ne pouvais laisser passer cette chance. Je rangeais mon téléphone dans la poche avant du sac à main qui me servait aussi de sac de cours, et les mains dans mes poches, me dirigeais vers le bâtiment de Elliot.
Kaleigh ne me répondit pas via l’interphone qui permet d’accéder aux dortoirs , mais m’ouvrit néanmoins la porte du bas pour que je puisse accéder à son étage. Deux minutes plus tard, j’étais devant sa porte. Tu curieusement, alors que j’allais avoir ce qui me faisait envie depuis mardi, c'est-à-dire, la revoir, je n’osais frapper à la porte de suite. J’avais peur de me faire rejeter une deuxième fois, de devoir encore payer mon erreur avec Wiliam. Après autre longue minute passée à réfléchir, je me décidais enfin à frapper à sa porte.




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C'était la panique. Comment arranger ce bordel ? C'était la zone. Des bouteilles de vin vides jonchaient le sol recouvert d'ébauches de dissertations pour des sujets qu'on avait pas encore étudié (ma manière à moi de gérer les choses) et des vitamines en tube et cachets recouvraient la table de chevet sur laquelle trônaient de nombreux mouchoirs sales. Je suis pourtant quelqu'un d'organisé qui range ses affaires de manière très méticuleuse. Il y avait du laisser aller. Je me dépêchais de jeter les mouchoirs, de fourrer les pilules sois disant miracles que ma mère m'avait donné dans le tiroir de la table de nuit et jetais toutes les bouteilles dans la bouteille vide mais désormais pleine de verre. J'avais en plus d'avoir perdu ma petite-amie vider ma propre réserve de vin, je n'avais rien gagné au change. Les quelques feuilles jonchant le sol se retrouvèrent par dessus les bouteilles et je tendais rapidement la couette afin de lui donner un aspect plus propre et rangé. Ouvrant la fenêtre, je me fis interpeller par mon perroquet. « Oh excuse-moi mon chéri... » Me dirigeant vers la cage, je me baissais dans le but de remplir sa gamelle et lui donnais à manger de cette manière en la passant par la porte de la cage. Celle-ci était toujours ouverte, l'oiseau n'étant jamais enfermé mais ne profitait jamais pour voler, ni dehors, ni dans la chambre. Quelques coups à la porte m'indiquèrent qu'on attendait une réponse et je compris dès lors et vue l'heure qu'il s'agissait d'Elie. Elle avait une façon de toquer qui se reconnaissait. Ma mémoire d'éléphant retenait tout aussi bien de longs pavés d'histoire que des détails aussi futiles. Je réalisais que je n'étais pas sous mon meilleur jour et je sentis mon cœur battre à tout rompre. « Je... heu, j'arrive ! Attends... » Fonçant dans la salle de bain, je démêlais rapidement mes cheveux, m'arrachant quelques mèches au passage (je détestais me presser car me presser signifiait ne pas avoir été préparée à l'imprévu ni être préparée tout court à quoi que ce soit) et levant les yeux sur mon reflet. Mes yeux étaient bouffis. Pourquoi avais-je pleuré toute la soirée comme une collégienne ? J'attrapais la première chose qui me tombait sous la main et dressais sur mes yeux une paire de lunette de soleil rayban. Qu'allait-elle penser ? Visiblement je n'avais pas l'air d'être allée travailler ce matin (ce qui ne me ressemblait pas du tout) et ni l'air d'avoir pris une douche. Super sexy Kaleigh ! J'enfilais un short et un débardeur et ouvrais la porte. « Salut... » Dans quel état je l'avais accueilli... miss parfaite devenait miss cas social.
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« Je... heu, j'arrive ! Attends... »
Que Kaleigh me demande de patienter me fit froncer les sourcils : elle avait toujours été très organisée, et même si vous passiez à l’improviste chez elle, sa chambre était toujours parfaitement rangée. Un peu comme ses photos de magazines où personne ne semblait toucher à la décoration. Je ne pouvais même pas l’imaginer au milieu de désordre tellement j’étais conditionnée. Je plaça mon index de la main droite dans la bouche et me mit à jouer avec mon ongle. J’avais des antécédents de rongeuse d’ongles, mais je ne les touchais plus depuis plus de trois ans. Mais j’avais gardé la manie d’avoir un doigt en bouche si j’étais stressée ou contrariée.
Je crus entendre des voix venant de l’intérieur de la chambre. Kaleigh ne me faisait jamais venir si elle n’était pas seule, je n’avais même jamais rencontré sa colocataire depuis nos deux mois de relation. Je supposais donc que son perroquet faisait des siennes. Il avait toujours le don de sortir une phrase qui marquait plutôt bien les situations. Je ne pus m’empêcher de sourire.
Quand enfin elle ouvrit la porte, je ne puis m’empêcher d’hausser un sourcil. Elle portait un short et un tee-shirt alors qu’on était en plein hiver, signe qu’elle n’avait peut-être pas mis les pieds dehors aujourd’hui, alors que j’étais persuadée qu’elle avait cours. Mais surtout, elle portait une paire de lunettes de soleil alors que le temps était gris dehors. Je pris sur moi de ne lui faire aucune réflexion, qu’elle m’ait invitée à venir était un trop grand pas en avant pour que je la vexe.
Je fis apparaitre un sourire sur mon visage, pour bien faire passer le message que j’étais contente d’être là, contente qu’elle me laisse une chance, même si je n’avais aucune idée de ce que je pouvais faire de plus.
« Salut … »
« Salut. »
Je n’osais pas entrer avant qu’elle m’invite, peur qu’elle ait change d’avis en dix minutes.


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J'étais si jalouse à l'idée qu'il ait mis la main sur elle, qu'il l'ait touché, caressé ses cheveux et bien plus encore. La voir en face de moi me rappelais ce que j'avais tenté de fuir. Je me demandais si Elie lui avait parlé de moi et ce qu'elle avait bien pu lui dire lorsque leur partie de jambe en l'air s'était terminée car je savais qu'elle ressentait le besoin de parler. Peut-être s'était-il endormi comme la plupart des hommes. Je me demandais si elle s'était rappelée à cet instant ce que les hommes adoraient chez moi; ma libido souvent exacerbée. A peine faisais-je jouir mon partenaire que j'étais prête pour un second round. Peut-être avait-il était plus performant que moi, qui sait. Je ne pouvais le rivaliser car elle m'avait clairement dit avoir pris son pied avec lui, me prouvant qu'il pouvait la combler bien plus que je ne pourrais jamais le faire et je me demandais aussitôt quelle mouche m'avait pris de l'inviter dans la résidence et surtout à venir dans ma chambre fraîchement rangée.

Je me sentais si peu sexy ! Impossible de rivaliser avec l'autre connard. Croisant les bras sur ma poitrine comme pour cacher ma tenue, je resserrais mes pieds l'un contre l'autre. Je portais de fines soquettes blanches pour couronner le tout. Je perdis alors confiance en moi, n'étant aucunement préparée à cette visite aussi bien physiquement que mentalement. « Je t'en prie. » Dis-je en m'écartant, l'invitant à entrer du regard derrière mes lunettes de soleil. Que faisais-je encore ? N'avais-je pas promis à moi-même de passer à autre chose et de ne plus la contacter ? Dieu que j'étais faible. La laissant rentrer, je refermais la porte, priant pour que mes yeux retrouvent leur couleur normale et bénissant le seigneur que le dernier pli de mes yeux bouffis de la veille m'ait quitté quelques secondes plus tôt. Je préférais de loin jouer les excentriques (je l'étais de toute manière...) avec mes lunettes plutôt que de laisser paraître des yeux rougis évidemment par le chagrin et les larmes car elle en saurait immédiatement la cause et je paraitrais encore plus faible à ses yeux, déjà que je m'étais laissée aller l'autre soir à pleurer devant elle comme une gamine incapable de gérer ses émotions...
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« Je t'en prie. »
Kaleigh s’écarta un peu et ouvrit la porte en grand, signe qu’elle me laissait entrer. J’étais intimidée malgré moi. Elle referma la porte et je restais debout en plein milieu de la pièce, sans savoir quoi faire de mon manteau, de mon écharpe et de mon lourd sac de cours. Je n’osais pas m’asseoir sur le lit alors que j’avais l’habitude de presque m’y jeter à chaque fois que je rentrais dans la pièce. Presque malgré moi, mes yeux firent le tour de la chambre de la jeune brune. La couette semblait avoir été posée à la va-vite sur le site, le bureau était recouvert de devoirs divers et variés, la poubelle posée en dessous était pleine de bouteilles de vin vides, et surmontée d’autres feuilles. Elle avait donc bien passé sa soirée d’hier à boire. Des sueurs glacées me parcoururent le dos, elle ne buvait que rarement, je l’avais déjà vue un peu pompette, mais jamais complètement saoule. Je m’en voulais d’avoir provoqué tout ça.
Mon manteau d’hiver en laine commença à peser sur mes épaules et à me donner chaud. Je posais mon sac à terre, et mes pieds, et je retirais ma veste, la gardant dans mes bras pour le moment. J’étais toujours aussi gênée.
Même habillée à la va-vite avec ce qui lui été tombait sous la main, Kaleigh était magnifique : ses jambes longues et bronzées, sa taille fille, la bretelle de son soutien-gorge qui dépassait de son débardeur, tout me donnait envie de lui arracher ses vêtements et de la plaquer contre une mur pour l’embrasser, pour lui faire voir combien je l’aimais, à quel point je tenais à elle et surtout combien elle ne manquait. Ces pensées d’une Kaleigh complètement dévêtue me fit rougir un peu. En partie parce que je savais très bien qu’il y avait peu de chances que je puisse ne serait-ce que la toucher et la prendre dans mes bras aujourd’hui. Si à 16 ans, on m’avait dit que je m’attacherai aussi fort un jour à une personne, je crois que je lui aurais ris au nez. Et pourtant …
Je devais dire quelque chose, je devais prendre la parole et rompre cet affreux et pesant silence.
« Tu … heu … tu veux faire quoi ? »


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« Je t'en prie, tu peux poser tes affaires... » Dis-je en jetant un coup d’œil à son sac de cours qui avait l'air de peser sur ses épaules fragiles. Sa tenue m'indiquait la fraîcheur extérieure et me rappela que j'avais passé la matinée à décuver. Pourtant studieuse, j'avais séché les cours aujourd'hui et une vague de remord vint m'envahir. Fort heureusement j'avais pris une avance considérable la semaine dernière. Je pensais immédiatement à mon dossier. Je voulais conserver ma réputation auprès des professeurs et surtout pouvoir être fière de moi et ce n'était pas en laissant des problèmes personnels interférer dans mes études que je pouvais l'être. « Heu, comme tu veux... » Répondis-je hésitante, m'asseyant sur mon lit, peu habituée à ce que nous soyons dans ma chambre sans nous coller l'une à l'autre et à la voir debout au centre de la pièce sans savoir quoi dire non plus. Une part de moi voulait parler, discuter, comprendre et l'autre n'était pas prête, l'autre voulait juste passer l'après-midi avec elle, se blottir dans ses bras sans aucune prétention. « Si tu veux, je peux... t'aider à réviser ? Je suis désolé de t'avoir fait sortir de la bibliothèque, je sais que tu aimes aussi peu l'imprévu que moi. » J'oubliais presque la présence de mes lunettes de soleil qui devaient probablement me donner l'air d'une idiote. Je levais la tête vers Elie, ce qu'elle était belle et désirable. Comme j'aurais aimé profiter de cette journée pour lui faire l'amour, encore et encore... mais nous ne pouvions être ensemble, je ne pouvais plus lui mentir sur ma relation avec Sasha, or, je me refusais à lui avouer ce que je lui avais caché, ce qui excluait donc de lui donner un seconde chance. « Tu veux bien fermer la fenêtre s'il te plait ? » Demandais-je en passant les mains sur mes bras, frissonnant. Je ramenais mes pieds sur le lit et remontais mes genoux vers ma poitrine, recadrant quelques mèches derrière mon oreille. Je ne savais quoi dire, quoi faire et me fit l'impression d'être une idiote. J'avais accepté sans réfléchir, sans penser ne serait-ce qu'une seule seconde aux conséquences. En plus d'être aussi désirable qu'un laideron, j'allais paraître ennuyeuse. Je n'aurais rien pour plaire aujourd'hui ! Je me sentis complexée vis à vis d'Elie et de sa précédente conquête masculine.
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« Je t'en prie, tu peux poser tes affaires... »
J’attrapais la bandoulière de mon sac, et je l’accrochais, ainsi que mon manteau et mon écharpe à la patère cachée derrière la porte. C’était bizarre, mais maintenant, je me sentais presque nue sans manteau. Je passais les mains sur mes bras, je ne savais pas toujours où me mettre …
« Si tu veux, je peux... t'aider à réviser ? Je suis désolée de t'avoir fait sortir de la bibliothèque, je sais que tu aimes aussi peu l'imprévu que moi. »
« C’est pas grave. Je n’étais pas très concentrée de toute façon. » Je souris. « Et j’ai le reste du week-end pour finir de rassembler les documents qu’il me faut pour ce dossier de psycho. »
Je n’avais jamais vraiment travaillé avec Kaleigh. On avait déjà fait notre travail dans la même pièce, en se lançant des œillades qui voulaient en dire long sur notre envie de réviser chacune dans notre coin, mais elle ne m’avait jamais aidé tout comme je n’avais jamais jeté un coup d’œil dans un de ces cours. On n’étudiait pas la même chose après tout. Je n’y connais rien à la musique, et pour elle, la psychologie se résumait à Freud et son interprétation des rêves.
« Tu veux bien fermer la fenêtre s'il te plait ? »
« Bien sur. »
Moi-même, je commençais à avoir des frissons, un vent froid s’était engouffré dans la pièce. Je m’exécutais, poussant de toutes mes forces le battant en bois un peu récalcitrant. Quand je me retournais, Kaleigh était recroquevillée sur son lit, enlaçant ses jambes dans ses bras. Je ne savais pas si c’était à cause du froid ou à cause de moi. Sans doute un mélange des deux. Je m’assis sur son lit, mais prenant garde à laisser une certaine distance entre nous, pour ne pas qu’elle se brusque. Je déboutonnais mon gilet en laine, l’ôtant en découvrant le tee-shirt que je portais en dessous, et lentement, en essayant de ne pas trop la toucher, je le posais sur ses frêles épaules. J’aurai préféré la serrer dans mes bras, lui faire poser la tête sur mon épaule et passer ma main dans son dos pour la réchauffer, mais ça aurait été trop d’un coup.


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Je me contentais d'acquiescer, pas vraiment encline à lui parler de ses cours ni des dossiers sur lesquels elle travaillait actuellement. Fermant la fenêtre, je suivais son parcours du regard et la vis s'assoir sur le lit, déboutonnant sa veste, révélant son t-shirt, lequel me séparait visuellement de sa poitrine si délicate. « Oh, tu n'as pas besoin de... » Néanmoins lorsqu'elle posa sa veste sur mes épaules, je sentis l'envie irrépressible que ses mains frôlent ne serait-ce que mes épaules, ma nuque et je me surpris à être déçue que cela n'arrive pas. « Merci. » Murmurais-je alors, l'évitant du regard, ne sachant fichtrement pas pour quelle raison je l'avais autorisée à venir me rendre visite et ce que nous pouvions nous dire. Néanmoins sa présence avait eu don de m'apaiser quelque peu, d'atténuer ma jalousie car je la savais avec moi plutôt qu'avec on ne sait qui. Je me demandais si elle avait revu l'homme pour lequel elle avait ouvert les cuisses aujourd'hui et s'il s'imaginait pouvoir remettre le couvert avec car j'étais intimement persuadée qu'il n'avait pas été déçu, loin de là. Elie était en tout point parfaite physiquement, peut-être fantasmait-il encore à l'heure actuelle sur la jolie blonde. Ma mâchoire se crispa à cette pensée et mes lunettes glissèrent légèrement le long de l'arrête de mon nez. « Donc heu... comme je te disais tout à l'heure... on aurait pu être amies. On peut toujours l'être tu sais. Ce serait comme... un bon moyen de rester en contact, qu'en penses tu ? » Demandais-je, une nouvelle fois partagée entre l'envie qu'elle refuse ma proposition et celle qu'elle accepte. Tournant la tête, agacée par le port de mes lunettes, je les retirais et les déposais sur mon blackberry, mes yeux ne devaient plus être rouges et puis au fond qu'importe. Je m'autorisais le fait d'être humaine en sa présence et ce n'est pas comme si je pleurais à l'heure qu'il est. « Tu... tu as froid ? » Demandais-je, me préoccupant soudainement de ce qu'elle éprouvait réalisant que je caressais la manche de sa veste du pouce et de l'index. « Parce que je peux te la rendre. » J'avais l'impression d'être à un premier rencard, le genre de moment gênant ou on ne sait que dire et que faire de nos mains. Je pensais alors immédiatement au bracelet d'Elie qui trônait toujours dans mon placard, soigneusement rangé entre deux foulards.
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« Oh, tu n'as pas besoin de...[…] Merci. »
Un instant, je crus qu’elle allait refuser mon gilet, ou qu’elle allait le retirer à peine je me serai écartée. Je fus heureuse de la voir le garder sur ses épaules, et de la voir un peu apaisée. Même si elle fuyait à présent mon regard.
« Donc heu... comme je te disais tout à l'heure... on aurait pu être amies. On peut toujours l'être tu sais. Ce serait comme... un bon moyen de rester en contact, qu'en penses tu ? »
Je soupirais et fermais les yeux. Elle remettait encore cette histoire d’amitié sur le tapis. Je serai surement capable de ne pas avoir de gestes tendres, de juste la croiser et de papoter avec elle de temps en temps, pour lui faire plaisir. Mais pour moi, ce serait dur. Dur de juste la voir sans lui toucher. Dur de la voir sourire à d’autres personnes en me demandant ce qu’elle pensait au fond d’elle. Dur de cesser de l’aimer, tout simplement.
« Je n’y arriverais pas … c’est trop me demander … il me manquerait toujours quelque chose … »
Toi. Et tout ce qui fait ton caractère pensais-je dans ma tête. Quand je rouvris les yeux, je me rendis compte qu’elle avait retiré ses lunettes de totalement, totalement inappropriées dans une pièce un peu sombre en plein hiver. Mais je remarquais aussi ses yeux rouges et bouffis, et je compris pourquoi elle avait tenu à les cacher. Mon cœur se serra et j’en eu des frissons.
« Tu... tu as froid ? […] Parce que je peux te la rendre»
« Non … non. »
Je me sentais horrible, ignoble de l’avoir blessée, de l’avoir fait pleurer, de l’avoir rendue comme ça. Malgré moi, mes bras se croisèrent et mes ongles s’enfoncèrent ma peau. Mais je ne sentais rien, imaginais sa propre douleur et des larmes me vinrent aux yeux. Des larmes que je ne pus empêcher de rouler sur mes joues. Et je n’avais plus de manches pour les essuyer.



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« Je n’y arriverais pas … c’est trop me demander … il me manquerait toujours quelque chose … » Peut-être avais-je menti, qui sait. En y repensant, être amie avec Elie aurait été difficile. Tout d'abord parce que nous n'avions jamais étés amies et ensuite parce qu'amicalement, nous n'avions rien en commun à partager si ce n'est l'amour du vin, ce qui était loin d'être suffisant pour entretenir une relation. De plus, j'avais eu le coup de foudre pour Elie à la minute ou je l'avais croisé sur le campus, j'ai immédiatement su qu'il se passerait quelque chose entre nous; Quelque part, prendre autant de risque pour mettre un terme à notre relation serait stupide, fou, idiot. Elie valait tous les risques du monde. Mais encore une fois je ne pouvais la laisser entrer de nouveau dans mon cœur car je ne pourrais lui mentir encore. Tout comme je ne pouvais rompre avec Sasha. Et je préférais de loin la savoir amoureuse et déprimée qu'en colère et passant à autre chose. J'avais si peur qu'elle ne veuille plus m'adresser la parole, pire qu'elle ne esse de m'aimer au moment ou elle découvrait la triste vérité. Pourquoi n'avais-je tout simplement pas rompu avec Sasha, peut-être aurais-je été prête à révéler ma sexualité un jour ou l'autre ? Nous étions dans une impasse. Un cul de sac que j'avais crée de toutes pièces. Et comme chaque chose qui est bien dans ma vie, je finis par tout faire capoter. Je me demandais d’où venait cette manie de fuir le bonheur en quelque sorte, pourquoi n'étais-je tout simplement pas capable d'apprécier la vie et de jouir de réels plaisirs. Je croisais son doux regard et me perdais dans la contemplation de ses yeux.

Des larmes coulèrent soudainement le long de ses joues, silencieuses et douloureuses, me déchirant le cœur. Comme j'aurais aimé pouvoir l'embrasser, lui dire à quel point je m'en voulais d'avoir menti depuis ces deux mois, que je l'avais au final bien mérité cette trahison, que je ne méritais même pas son amour. Mais elle serait partie, peut-être m'aurait-elle giflée... et je n'étais pas capable en l'état dans lequel j'étais de la voir s'en aller à nouveau. Aussi, j'avançais les bras et l'attirais contre moi, nous repoussant sur lit de sorte de pouvoir m'allonger sur le matelas, le corps de ma douce blotti contre le mien, espérant qu'elle ne repousse pas ce que j'étais entrain de faire. Moi aussi j'avais grand besoin de la sentir contre moi et surtout de l'enlacer amoureusement parce que oui je l'aimais, et ça, comme une folle.
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