SPINELLI'S (Malvi', Nat' & Val) || Les retrouvailles (pas très joyeuses) avec la grande soeur

Je me détestais. Je détestais cette famille. Je détestais le bébé que je portais. Je détestais le mec dont j'avais été amoureux. Je détestais mes parents. Bref, je détestais tout. La seule personne que je ne détestais pas, c'était Ewan, le garçon qui m'avait un peu sauvé d'une nuit où j'étais carrément bourrée et où j'aurais probablement pu me faire violer une deuxième fois. Ça aurait été le comble, là. J'étais perdue dans mes pensées après avoir lancé cette reproche à Natalina qui faisait son sarcasme avec moi, lorsque Valentin commença à crier. Je sursautai presque, le coeur battant vite, stressée comme pas possible, les larmes me montant aux yeux. La dernière personne qui m'avait crié dessus, c'était le garçon que j'aimais et qui m'avait violée. Horrible souvenir. Je ne m'excusai même pas auprès de Natalina qui m'avait lancé une autre reproche juste avant. Son sarcasme, je le lui ferais bien avaler, parfois. Dans ma tête, ça resterait toujours de sa faute, si je n'avais pas pu vivre paisiblement avec mon petit frère, Valentin. Je gardai le silence. Nat' tenta de reparler mais se tut, visiblement horrifiée que je puisse rester à Harvard. Bon, les nausées me reprenaient. Je ne voulais pas vomir. Je respirai difficilement alors que Val me parlait du fait que je ne devais pas lui faire regretter d'être aimable avec moi et d'un Summer Camp. Mais qu'est-ce que je m'en foutais! Je me relevai, sur les nerfs, en panique intérieure. J'allais faire une crise de panique, si ça continuait. Je la sentais venir, tout comme les larmes. « Ouais bah tu me connais Val. Je changerai pas! » J'étais même sur le point d'hyper ventiler. Je me dirigeai vers la  porte de son appartement, ou de sa chambre plutôt et l'ouvrit à la volée en mettant un pied dehors. Je me retournai afin de leur lancer à tous les deux. « Oh et le bébé, il a été conçu par un viol! » J'aurais aimé ne pas leur dire comme ça. Mais j ene me contrôlais plus. Je sortis de la chambre de mon frère, mais ne réussit pas à faire plus de quatre ou cinq pas, que je m'effondrai au sol, contre le mur, et éclatai en sanglots. Je ramenai mes jambes sur moi en posant ma tête sur le dessus de mes genoux, et pleurai à chaudes larmes. J'en pouvais plus de tout ça...

Ca partait vraiment en live, et c'était pas comme ça que ça devrait se passer. Malvina ne devrait déjà pas être ici, elle devrait se débrouiller comme une grande, toute seule, comme elle l'avait toujours fait. Seulement, elle était là, avec nous, et elle semblait vraiment désolée de son comportement. On ne devrait pas être aussi cruel avec elle, elle ne devrait pas avoir plus de stress pour son bébé. Je n'en plaçais pas une de plus, elle m'informa qu'elle ne changerait pas, bien que je ne la sentais pas vraiment sincère dans sa voix. Ou alors était-ce simplement qu'elle se sentait mal ?! Je ne savais pas trop. Nat qui s'était retenue, et Malvi qui quittait la chambre. Je ne pouvais pas laissé seule, surtout qu'elle venait de nous lâcher une sacrée bombe. Je restais choqué et je regardais Natalina. C'était souvent les chocs qui nous faisait prendre conscience de nos erreurs et ce qui nous manquait vraiment. Je voulais en être sûr. Je l'ai donc suivi, ne sachant pas ce que voudrait faire mon bébé, mais j'espérais bien qu'elle lui donnerait sa chance et qu'elle me suivrait. Malvina n'était pas allée bien loin, elle était par terre et semblait vraiment mal. Elle pleurait. Je m'étais mis accroupi face à elle, avait posé une main sur son bras et lui avait dit d'un ton incroyablement doux Je suis vraiment désolé pour ça Malvina ... J'espère juste que tu n'es pas ici parce que tu as simplement besoin de nous, mais parce que tu veux vraiment tisser des liens avec nous ... Qu'on soit une vraie famille. Parce que après tout, c'était tout ce dont j'avais envie moi aussi. Repartir sur de nouvelles bases.

J'en voulais pas seulement à Malvina sur le moment ... mais aussi à Valentin. Oui Valentin en m'imposant cette rencontre et cette réconciliation improvisait... Je savais qu'il voulait retrouver notre famille mais c'tait plus simple avec lui parce que Malvina lui avait déjà montré de l'affection étant plus jeune mais avec moi rien du tout ... C'est aussi à cause de moi qu'elle s'est éloignée de Valentin. Enfin bref, j'écoutais ce qu'elle disait à Val comme quoi 'elle ne changera jamais... Lève légèrement les yeux au ciel en fermant toujours ma bouche parce que je pense que je l'aurais bien dit ce que je pense ... Passe une main sur mes cheveux en fixant mes frangins puis je vis Malvi se lever pour ouvrir la porte et nous lancer une phrase sanglante pour ensuite s'échapper. Bordel de merde , elle a dit quoi là . Écarquille les yeux en regardant Val qui me regardait aussi... abasourdie par la nouvelle tout comme moi. Putain ...j'e n'aurai  jamais cru une chose pareille ... Regarde Val partir à sa recherche... Tandis que moi je restais planter là digérant la nouvelle... Est-ce que ce qu'elle venait de me dire devait d'un coup changer nos rapports ? J'essayais de me convaincre que nous mais bordel de merde bien sur que si ca changeait quelque chose...Franchement j'étais perdu .. je ne savais pas comment réagir.. Les laisser tous les deux ou alors les rejoindres ? Pousse un petit soupire et décide finalement de les  rejoindre Malvi et Val' ... Malvina était en pleuré tandis que mon frangin lui parler... Je m'étais un peu mise en retrait en les regardants ne sachant pas vraiment quoi dire, ni quoi faire... Elle avait l'air tellement mal... c'était bien la première fois de ma vie que je la voyais ainsi. "- Tu comptes le garder ? " lâchais-je en direction de ma soeur un peu maladroitement... Ce n'était peut-être pas la première chose à lui demander et c'était peut-être pas délicat de ma part mais c'tait la première chose qui me venait en tete.

Je n'arrivais pas à croire que je leur avais dit ça. À Valentin, c'est sûr et certain que j'aurais bien fini par le lui avouer, mais pas devant Natalina. Parce qu'on se détestait. Enfin, je l'appréciais un peu puisqu'elle restait quand même ma petite soeur, mais je le dissimulais depuis toujours. Et elle me détestait pour ce que j'avais fait, ou plutôt ne pas fait pour elle. J'étais maintenant accroupie devant la chambre de mon frère, au sol, pleurant. Je n'avais pas pu aller plus loin, impossible pour moi de faire un seul pas de plus. J'entendis la voix de mon petit frère près de moi. Je ne l'avais jamais entendue aussi douce que ça, cette voix normalement si répugnée envers moi. Enfin, c'était l'impression que j'avais. Je ne répondis pas tout de suite, trop sous le choc émotionnellement. Ce putain de bébé me provoquait des émotions contraire à chaque moment de la journée, et ça me faisait tellement chier. Je voulais pas être enceinte, moi! Soudainement, ma petite soeur fit son apparition aussi. J'entendis sa faible voix féminine m'adresser la parole. Je relevai le visage, mon regard empli de larmes. Sa question me fit mal, puisque je me l'étais déjà posée... « J'suis incapable d'avorter, si c'est ce que tu veux savoir... Mais je veux pas de ce bébé... Je le hais déja. Il gâche ma vie... » J'avais dit ça sincèrement. Je le pensais, même si c'était horrible à dire. Ma petite soeur trouverait surement une autre insulte à me lancer à ce propos, c'était certain. Puis, regardant mon frère, je répondis à ses propos de tout à l'heure, en hoquetant sous les larmes : « P'tit frère... J'vais pas cacher que j'ai besoin de vous... Sinon je serais pas venue ici. Le fait de ne plus rien avoir, et d'être détestée par vous deux m'a ouvert les yeux sur le fait que oui, je veux bien qu'on soit enfin une vraie famille... » Je baissai la tête de nouveau en ajoutant, très bas : « Mais ce sera dur d'être la grande soeur, alors qu'il n'y a pas de place pour moi entre vous deux... »

Je ne pouvais pas laisser ma sœur dans un tel état. Je ne le devais pas. Non pas seulement parce que Caly' me l'avait fait promettre, mais aussi parce qu'elle était ma chaire et mon sang. Je ne m'imaginais pas du tout l'abandonner. Encore moins avec la bombe qu'elle venait de nous lâcher. Et Natalina semblait aussi choquée que moi. Ça allait peut-être calmer la tempête quelque temps. Je l'espère. Mais avant tout, je voulais savoir si elle était là pour se réconcilier avec nous, outre le fait qu'elle voulait notre aide. Mais Nat' débarqua à son tour et lui demanda si elle comptait garder le bébé. Je n'avais pas osé lui demander. Je ne pouvais imaginer sa tristesse, sa haine, sa souffrance, mais au moins, je pouvais être là pour l'aider dans cette épreuve qui était à mon sens bien pire que n'importe laquelle. On avait tous fait des choix dans nos problèmes, mais dans ce cas précis, elle n'en avait fait aucun. Et c'était sûrement ça le pire. Puis elle finit par me répondre, et ça me rassura carrément. Ne t'inquiète pas. Il n'y a peut-être pas de place entre nous, mais avec nous, il y en aura toujours pour toi. Quoique tu nous ais fait subir, tu restes notre grande sœur malgré tout. On ne t'abandonnera pas nous. Pas comme nos foutus parents. Tu veux aller t'allonger ? Ou aller à l'infirmerie plutôt ? Je prenais délicatement son bras, prêt à la tenir quand elle allait se lever. Bah ouais, elle allait pas squatter le couloir une éternité non plus.

Ma soeur s'était faite violée et sa m'énervait ! Elle avait beau n'avoir jamais endossé le rôle de grande sœur et bien elle était toujours une Spinelli .. et sa me touchée vraiment même si je ne le montrais pas. J'étais vraiment triste pour elle .. meme le pire des démons ne devait pas recevoir un tel supplice. Alors la première parole que je lui demandais fut si elle comptais garder le bébé. Fronce doucement les sourcils en écoutant ses paroles qui me révolté. Mais je savais que je devais pas m'énerver ..Il me fallait simplement une bonne bouffée d'air pour prendre la parole : "- Malvina ta réaction est normale mais tu peux pas en vouloir au bébé .. il n'a rien demandé je te rappel .. Donc il a pas a subir ce que nous avons subis c'est à dire des parents indifférents" lui lâchais je d'une voix neutre. Puis j'écoutais de nouveau ses paroles alors qu'elle s'adressait à Valentin ..J'écoutais le revirement de situation de Valentin qui était tout à coup plus doux et plus agréable avec Malvi' .. et je sais pas pourquoi mais ca m'énervait vraiment.  Il se faisait trop compatissant alors qu'elle ne méritait pas tout cela mais j'allais encore une fois fermer ma bouche. "- Et le petit connard qui ta fait ça ? La police la arrêté ? " lui demandais je de nouveau alors que Val aidé Malvina à se relever pour lui demander si elle voulait aller à l'infirmerie.

Je me sentais perdue, comme si je perdais connaissance peu à peu, ou que je perdais la notion du temps et de la réalité. Je voyais mon petit frère et ma petite soeur près de moi, alors que j'étais assise, en pleurs, dans le couloir, juste devant l'appartement de Valentin. Je me trouvais abominable, en y pensant bien, et hypocrite, de venir quémander de l'aide à mon frère et ma soeur alors que jamais je ne les avais aidé. Jamais je ne leur avais apporté le moindre support, même lorsque nos parents les avaient reniés. J'imagine que c'est parce que nos géniteurs à tous les trois m'avaient finalement reniée aussi, quelques années plus tard, que ça m'avait ouvert les yeux sur la situation de notre lien familial, à moi et à ces deux-là. Lorsque Natalina prit de nouveau la parole, elle la regarda directement dans les yeux, en arborant un air sincèrement triste. « J'en veux pas au bébé... Mais j'en veux pas, de ce bébé... Je l'ai pas demandé, je l'Ai pas souhaité. J'ai 24 ans, Nat'... J'vais être maman à 25 ans. Je ne pourrai plus profiter de ma vie... » Ensuite, c'est mon p'tit frère qui prit la parole. Il me fit un court discours comme quoi qu'ils ne m'abandonneraient pas. Si je ne leur avait pas dit pour le viol, ils n'auraient probablement pas agit comme cela avec leur grande soeur. Je fis un léger sourire, incapable de répondre quoique ce soit. Si j'avais répondu quelque chose, je me serais remise à pleurer à chaudes larmes. Cependant, à la question de Nat, une colère soudaine me prit. Pas contre elle. Mais contre celui par rapport auquel elle se questionnait. « Ce connard, vous le connaissez très bien... C'est Carlo... Le mec que j'ai toujours aimé... Et bien sûr que non, il n'est pas en taule. C'est Carlo, quoi! » Des larmes de colère roulèrent sur mes joues : je ne pu les retenir. Je me calmai en entendant Valentin me demander si j'avais besoin d'aller m'allonger ou d'aller à l'infirmerie. Je le regardai un instant, puis secouai finalement négativement la tête. « Non...ça devrait aller, je te remercie, p'tit frère... » Je tentai de me relever, pour ne pas paraître trop faible, même si mes jambes risquaient de me lâcher à tout moment. Et là, pour la première fois, trois mots que je n'avais jamais prononcé sortirent de ma bouche, avant de rentrer de nouveau dans l'appartement de mon frère. « Je vous aime...tous les deux. »

L'entendre nous avoir révéler qu'elle avait été violé, m'avait foutu une grande claque dans la gueule, que je n'arrivais pas à me remettre. C'était de ma grande soeur dont on parlait, une personne de ma famille proche, et je n'arrivais pas à faire le point dans ma tête. Ce n'était pas plus mal, j'étais prêt à me rendre chez ce salaud et lui en faire baver comme jamais dans sa misérable vie. Oui elle a beau nous avoir mal traité ma petit sœur et moi, il n'en restait pas moins que ce n'était pas aussi horrible que ce qu'elle avait pu vivre. Je la laissais parler, avec Nat' aussi. Je n'avais pas trop envie d'avoir tous les détails je crois, de peur de m'emporter. Mais Nat' n'était pas du même avis. Normal. Je sentis mon corps s'emballer à l'entente du prénom de son agresseur que je connaissais et essayais de me contrôler. Bien que ma respiration se faisait plus rapide et saccadée. Mais quelque chose vint me calmer. Ce sont les paroles de ma grande sœur alors qu'elle se relevait avec un peu de mal. Elle venait de nous dire qu'elle nous aimait. Une première. Mais qui me réchauffa le cœur et me rassura quant à ma décision de l'héberger. Alors que je laissais mes deux sœurs rentraient dans ma chambre, je ne pus m'empêcher de foutre un coup de poing au mur, pour calmer l'envie de me rendre en Italie et de trucider celui qui avait détruit la vie de ma sœur. J'étais incapable de sortir le moindre mot pour l'instant, j'étais bien trop occupé à essayer de me calmer. Tin, je crois que je vais m'inscrire à des cours de respiration pour femmes enceintes, comme ça, je pourrais y inscrire ma sœur aussi (a).

Le pauvre petit allait souffrir si sa mère continue à penser ainsi.. Il n'avait rien fait encore et il n'avait surtout rien demander... Comme Malvina d'ailleurs. J'étais les paroles de ma frangine en passant une main sur mes cheveux et en poussant un petit soupire à ses paroles. Je sais que je ne devais pas m'énerver contre elle mais ce qu'elle disait me foutait un peu la rage quoi'.. Un autre enfant allait être malheureux à cause d'elle ."- Hé bah' putain Malvina si cet enfant te dégoute autant et te gâche la vie AVORTE .. AVORTE .. et tu seras tranquille " lui lâchais je sèchement en appuyant bien sur le mot "avorte". Bah ouai quoi , mieux vaut lui éviter une souffrance pour elle et celle de son petit.  Puis je lui avais demandé s'il avait arrêter celui qui l'avait mise dans cet état.. et elle nous appris que c'était Carlo. Ecarquille les yeux en apprenant cette nouvelle , .. je l'avais jamais apprécié ce mec mais jamais j'aurais pu penser qu'il était capable de faire une telle chose. "- Oh l'espèce d'enfoiré ! " chuchotais je doucement .. J'avais beau avoir aucun rapport avec ma sœur mais on touche pas à un Spinelli .. seul un Spinelli pouvait s'en prendre à un Spinelli et c'est tout. A l'heure actuel , je voulais simplement faire bouffer bouffer le sol à ce Carlo. J'étais dans mes pensées lorsque j'entendis les paroles de Malvina concernant mon frère et moi je m'étais figé. Qu'est ce que je devais lui répondre ? Je devais lui sourire ? La prendre dans mes bras ? J'en était tout simplement pas capable et sans attendre je m'étais précipité dans la chambre de Valou en attendant qu'il rentre aussi.

Les gens ne savent pas réellement ce que ça fait que d'être violée. Certes, lorsque l'on voit un reportage à la télévision à ce sujet, les gens sont pris d'une fausse compassion et s'étonnent en déclarant tout bonnement : Oh la preuve, c'est un sale type, celui qui lui a fait subir ça! Ils ont raisons, mais c'est bien pire que ça. Jamais ils n'ont eu à vivre ce que je vis présentement, et c'est ça le pire, puisque les gens pensent que c'est facile. Avec ma malchance, je n'avais non seulement la souffrance, le désespoir et la douleur à vivre avec ce que j'avais vécu, mais ce salaud m'avait également mise enceinte, et ça, ça avait le don de m'anéantir complètement. C'était pas facile, pour moi. Vraiment pas. L'option d'avorter avait été envisagée, mais jamais je ne voudrais me faire avorter. Jamais. J'étais effrayée, et puis voilà... Il ne restait plus qu'à garder le bébé, mais ça aussi, j'étais effrayée. Et justement, ma petite soeur en parlant, et elle semblait dégoûtée de moi-même, de ce que je disais. Son ton de voix me mettait tellement sur les nerfs, j'étais à vif, paniquée, enragée, stressée, bref...toutes mes émotions se mélangeaient. J'étais à présent debout, contre le mur. Valentin ne disait rien, mais je voyais dans son regard qu'au simple nom de Carlo, sa colère avait bien dû grimper d'un bon coup. Il tentait de se contenir, et je le voyais très bien. Je voulais pas qu'il explose... Fallait pas. Je leur dit donc à tous les deux que je les aimais, mais je restais sur les nerfs, surtout parce que je tentais toujours de faire mon choix et parce que Nat me poussait, encore et encore, agressivement. Une fois à l'intérieur de l'appartement de Val, je vis que Natalina m'avait suivie. Je me retouverai et dit d'une voix forte, tremblante et presque en colère, snas l'être pour autant : « Tu penses que c'est facile toi, d'avorter!? NON! Alors me pousse pas comme ça!! » Je pris une grande respiration pour me calmer en la regardant, et j'entendis un bruit sourd provenant de l'extérieur. J'étais en début de grossesse, et non en chaise roulante, alors j'accourus immédiatement dans le couloir pour voir Valentin, mon petit frère, le point contre le mur. « Val! Qu'est-ce que t'as...? » Je m'approchai de mon petit frère pour poser ma main sur son bras. Je dis d'une voix douce : « Viens... Allez, viens.. T'énerve pas pour ça, d'acc-d'accord..? » Je lui offris un léger sourire avant de l'attirer doucement vers l'intérieur de son appartement pour rejoindre notre soeur. « De la glace, Nat. S'teplaît.. » Si fallait que je sois gentille, j'allais bien commencer maintenant, quoi.