J'imagine que des excuses ne suffissent plus ? | June.

« Tu ne te vengeras pas et tu ne garderas pas de rancune envers les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi même. »

Les excuses ne suffisent pas...

Je lui fis un petit sourire quand il me dit que mes conseils n’étaient pas de refus, il avait bien raison après tout j’avais toujours eu des bonnes notes, je lui répondis alors : « Pas de soucis, je te donnerais mes fiches si tu veux ! ». On n’avait pas beaucoup de matières en communs mais le peu de chose que j’avais c’était toujours ça de pris. Je me mis à hausser les sourcils quand il me dit qu’il voulait profiter de son célibat, j’avais l’impression que c’était ce que faisais tous les garçons, il couchait avec la première fille venue et je pensais être devenue ce genre de fille même si ce n’était pas forcément le cas. Je lui dis alors « Ouai je comprends… ». Il me demandait ensuite si j’avais eu des relations sérieuses avec des autres garçons, je fis non de la tête avant de répondre en baissant le regard, je n’étais pas fière de moi : « Non j’ai eu que des plans culs et j’avoue que ça me dégoute…Je suis pas ce genre de fille là…Je m’en veux énormément, j’ai l’impression que personne n’a de respect envers moi et qu’on m’a pris pour un objet même si c’est pas forcément le cas… »

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Je soupirais quand il me parlait de la génération actuelle, c’était tout à fait ça mais bon je n’étais pas trop d’accord avec cette façon de penser. Pour moi une femme mériter d’être respectée et tout mais je devais avoir de vieilles idées en tête, peut être que c’est parce qu’auparavant je n’avais jamais agit ainsi et que j’avais deux histoires sérieuses. Les coups d’un soir je connaissais ça seulement depuis que River m’avait plaqué car je me sentais triste et seul à la fois. Avery me conseiller de me mettre avec un gars sympa, cool et qui me briserait pas le cœur, je me mis à rire c’était plus fort que moi : « Pleins, non je pense que tu te trompes là, il en existe pas beaucoup des mecs comme ça ou alors ils sont pris…Je veux pas passer ma vie à attendre, tant pis pour moi… ». J’étais carrément pessimiste mais franchement j’avais plus envie d’y croire, on m’avait pris pour une idiote trop souvent, j’en avais mare. J’ajoutais ensuite : « Tu as de bons conseils Avery mais bon tu idéalises les choses…Personne n’est comme ça à l’heure actuel, en tout cas personne n’est comme ça avec moi ! ».

C’est vrai que j’avais été plus optimiste mais pour l’instant je ne voyais pas ma vie changé du tout au tout grâce à un garçon, enfin je voyais pas du tout lequel ça pouvait être. Il y a avait bien quelques garçons qui me plaisaient mais j’étais sûre qu’ils s’intéressaient juste au sexe et une fois qu’ils me seraient passés dessus, ils ne me regarderaient même plus. Je lui répondis alors : « C’est vrai, j’ai été plus optimiste mais là je me rend à l’évidence… ». Je fis une sorte de grimace quand il me parlait de River, non je ne faisais pas un trait sur le grand amour, je lui répondis, tentant de m’expliquer : « Non, quand un garçon s’intéressera vraiment à moi, je m’intéresserais à lui seulement il devra me prouver qu’il est quelqu’un de bien et qu’il me mérite, c’est tout… ». C’était des belles paroles et j’aurais voulu y croire mais peut être qu’un jour une personne me ferait redevenir la June que j’étais précédemment.

Je tournais la tête de droite à gauche pour dire non, par rapport à plusieurs garces qui voulaient un mec beau, intelligent et riche. Moi je m’en fichais de tout cela, je ne voulais pas le gars le plus populaire, le major de la promo, j’étais pas très exigeante. Je voulais juste un garçon qui s’intéresse à moi. Je lui dis alors, me justifiant : « Non je veux juste un mec amoureux de moi c’est tout et pas une personne qui se fiche de moi comme ça m’est arrivé dans le passé… ». Ce n’était pas beaucoup demandé car quand je tombais amoureuse de quelqu’un je pouvais tout donner pour une personne, j’étais très généreuse et franchement je traitais très bien mon copain quand j’étais en couple. Je regardais ensuite la salle devant laquelle se trouvait Avery, il devait avoir un cours c’était possible, ça faisait longtemps qu’on discutait et je m’en étais pas rendu compte. Je lui dis alors avant de lui faire un clin d’œil : « Pas de soucis, bon courage pour ta journée ! ».