C'est quoi cette merde ? ♥ kolizie

C'était devenu pratiquement horrible cette situation, tout revenait à ça, cette attirance, ces sentiments étaient devenus une entrave à notre relation. Cependant nous ne pouvions tous les deux pas les ignorer, non ça c'était impossible, néanmoins étant un homme marié je me devais d'ignorer tout ça, en tout cas je me devais réellement de ne pas le montrer en public, ce qui ce passé entre nous deux, si cela ne dépassé pas la limite du raisonnable, resterait privé, c'était sur. A croire que c'était inévitable, Liz' m'avait toujours attiré, même quand nous étions enfants et cela n'avait pas changé, elle était même devenu de plus en plus belle. Qu'est-ce que cette relation pouvait être mal saine pour nous deux. « Oui j'ai honte. Tellement honte, mais je savais pas quoi faire. Je ne sais jamais quoi faire avec toi Kol. Je suis tellement perdue.. Dès que j'ai l'impression que tout rentre dans l'ordre entre nous, une bombe nous tombe dessus. Un coup tu me trompes, l'autre tu me fais un coma... J'ai vraiment cru que j'allais te perdre ce jour-là.. à jamais.. puis tu me dis que tu te maries. Comment tu veux que je réagisse face à ça ? J'ai craqué. C'était plus fort que moi, même si je t'aime toujours énormément. Plus que je ne le devrais. » Je le savais très bien que je faisais rien pour arranger les choses, peut être qu'au fond je ne voulais pas que les choses change entre nous deux, que ce jeu m'amuser ... mais c'était ridicule et cela nous faisait souffrir. « Je sais ça ... je le savais parfaitement, je sais aussi que je ne fais rien pour arranger les choses. Je savais très bien aussi qu'en me mariant sans rien te dire te ferrais du mal, mais il faut me comprendre en faisant ça c'était beaucoup mieux. » Je lui avais demandé de ne plus jamais faire ce genre d'erreur, car je ne pouvais pas supporter ça, surtout pas quand c'était elle. « Je sais pas si j'y arriverais... Si seulement toi aussi tu me promets de ne plus jamais en faire car toute seule je ne saurais y arriver. » je ne pouvais pas lui promettre ça, car c'était impossible bien sur de ne plus faire de conneries, mais en tout j'allais essayé d'en faire le moins possible pour elle. « Je peux pas te promettre ça, mais c'est que pour toi, je te promets d'en faire moins ! » Comme par exemple ne plus jamais revivre ce moment ou j'avais carrément touché le fond, avec la drogue et l'alcool. « Tu m'aimes encore Kol ? » me demanda t-elle à l'oreille. Tout cela devait bien sur resté secret. Nos regards étaient l'un dans l'autre, toutes sortes d'émotions s'échappés de nous, une alchimie éternelle s'échappé de nous deux. « Tu me demandes si je t'aime encore ? Est-ce que je dois réellement répondre à cette question Liz' ? Tu sais déjà la réponse, non ? » Je finis par la prendre dans mes bras, serrant l'étreinte que nous étions en train de vivre tout en continuant à danser.

Je restais perplexe à propos de son mariage. C'était un sujet plus que sensible entre nous. Donc mieux fallait éviter d'en parler pour ne pas faire d'étincelles. Raviver cette flamme qui nous détruisaient mutuellement et à longueur de temps. Je pense que je ne le comprendrais peut-être jamais sur sa vision de l'amour. Comment était-ce possible d'aimer deux personnes à la fois ? Etait-ce humain ? C'était la question du siècle. Le meilleure solution pour toi en te mariant sans rien me dire ? Je pensais qu'il faisait autant souffrir Keyla que moi dans cette histoire. L'amour pouvait être tellement compliqué parfois. Je lui avais demandé qu'il me fasse cette promesse. Cette lueur d'espoir qui me permettrait de croire encore à un avenir possible pour notre relation. J'étais reconnaissante au fond qu'il essaye de la tenir pour moi. Moi aussi j'essayerai pour nous. Oui car on était deux dans ce même bateau, dans cette même merde. Si nous ne mettions aucun effort chacun de notre côté, on allait couler, c'était sûr. C'était d'une évidence déconcertante. Je lui avais posé cette question. Je voulais en avoir le coeur net sur ce sujet "tabou" même si au fond je connaissais d'avance la réponse. Il m'avait prise dans ses bras pour me serrer encore plus corps lui. Contre son corps chaud qui m'avait tant manqué, avant de me dire enfin sa réponse. J'étais follement heureuse mais à la fois incroyablement triste car c'était une torture d'aimer un homme inaccessible. Oui je le sais.. avais-je juste répété. J'avais voulu tellement lui en dire plus mais je me l'interdisais de force. Son regard me donnait juste trop le tournis que j'avais fini par poser ma tête sur son épaule, fermant doucement les yeux, dansant toujours et encore. Le regarder encore, noyer mon regard dans le sien était déjà trop. Il ne fallait surtout pas qu'on dérape. Je me permettais juste de lui caresser du bout des doigts ses cheveux. Une ancienne habitude que nous avions quand on était ensemble. Le secret. C'était Peut-être ainsi que notre relation devait se définir et se passer ? Vivre dans le secret un amour carrément impossible et plus que destructeur. Cette relation était malsaine, très malsaine mais pourtant on s'y accrochait toujours comme des aimants, inévitablement attirés l'un vers l'autre.

A chaque fois que l'on se voyait tous les deux, c'était tellement fort, tellement fort en émotions, mais aussi tellement douloureux car à chaque fois que nos regards à tous les deux se croisés et bien c'était toujours pour se briser l'un l'autre car en effet l'amour qu'on portait à l'autre et bien nous détruisait complètement car il était impossible, c'était ça qui tué à petit feu en quelque sorte la complicité que nous pouvions avoir. Mais je ne voulais pas ... je ne voulais pas que tout cela s'arrête, car je l'aimais bien trop pour ça, c'était comme si j'avais besoin de cette relation si étrange pour vivre même si ce n'était pas faux elle m'avait complètement détruit dans un sens il y a peu. Quel choix monstrueux j'avais à faire ... cependant tout ne reposé pas sur mes épaules on était deux dans cette histoire, on était deux dans cette merde. J'aurais tellement voulu qu'au départ tout soit beaucoup plus simple entre nous. C'était bien trop douloureux pour nous deux ... même si c'était bien dur d'éviter ce genre de sentiments. « Le meilleure solution pour toi en te mariant sans rien me dire ? » Je savais que ce n'était pas correct, je le savais très bien, mais si j'avais fais ça c'est que j'avais eu une bonne raison. « C'était mieux pour toi ! » C'était tellement compliqué cette affaire que j'avais réellement l'impression qu'on ne s'en sortirait jamais. « Moi aussi j'essayerai pour nous. » pour nous, cela me fit sourire, c'était beau, cela semblait tellement réelle mais en réalité c'était complètement irréelle. « Oui je le sais.. » Notre accolade était belle, j'aimais ça. Liz' finit par toucher le bout de cheveux, cela faisait du bien d'avoir un contact avec elle, comment ne pas être heureux avec cette femme aussi belle que Vénus elle même avec ses cheveux roux. Mon cœur était tellement partagé ... je n'aimais pas ça, c'était tellement dur de vivre comme ça. Un moment arriverai ou tout cela ne sera plus possible et malgré ça je redoutais ce jour la. « Liz' ... est-ce que tout ça c'est normal ? » Certainement que non ... mais je ne voulais pas vivre autre chose.

Je ne pourrais décrire ces instant car il était tellement indescriptible. Tellement magique et destructeur à la fois. Tellement agréable mais rare aussi. Ce qu'on pouvait vivre et même ressentir en devenait presque interdit. Mais on le vivait car c'était peut-être la seule façon dont on pouvait le vivre. En s'auto-détruisant. C'était bouleversant comme situation mais pourtant bien réel. Notre complicité ne partira jamais, malgré nos cent mille problèmes, nos cent mille embrouilles qui voulaient nous séparer à tout prix. Je ne sais pas où cela allait bien nous mener. J'avais déjà l'impression d'avoir tout vécu avec lui, qu'avoir pire n'était pas possible. Mais j'étais sûr d'une chose, oh oui d'une seule : je ne voulais pas que ça s'arrête. Car même si j'allais me faire tuer par ma meilleure amie Milena ou bien étrangler par Keyla, j'avais pas envie de perdre ce que je vivais avec Kol car cela m'était devenue vitale. L'éloignement me l'avait bien prouvé de nombreuses fois. On en revenait toujours au même résultat, inévitablement attiré l'un par l'autre, par ce lien qui nous tenait enchaîné. A croire que la mort pourrait définitivement le briser. Cette danse. Cette dispute. Cette étreinte. C'était peut-être nos seuls moments que l'on pouvait vivre en paix alors je voulais en profiter au maximum peur que cela prenne trop vite ou brutalement fin. Dans les bras de Kol, mon coeur s'affolait à chaque seconde passée au près de lui. Il battait la chamade pour ne plus s'arrêter. Que c'était malsain comme sentiment mais plus fort que moi. Il me glissa ses quelques mots à l'oreille et j'esquissai un sourire Je sais pas.. mais j'aime ça... je ne pouvais nier le fait que j'adorais ces instants magiques, cette alchimie qu'il y avait entre nous. Je me resserrai un peu plus contre lui J'ai pas envie que ça s'arrête Kol... oui je n'avais pas envie que tout ça j'arrête. Je pense qu'il en avait autant envie que moi.

C’était sur tout cela était devenu un besoin, une envie, mais c’était tellement … interdit … malsain, que je savais bien qu’un jour cette relation nous ferrait encore plus de mal qu’aujourd’hui, mais malgré tout je ne voulais pas plus y penser, je voulais profiter de ses moments passé avec Liz’, notre histoire n’était plus écrite sur les pages de l’avenir, cependant cela ne nous empêchait pas de nous aimer, pratiquement de plus en plus chaque jour sachant très bien que ces sentiments ne pourront jamais disparaitre définitivement. Entre nous deux, c’était comme physique, on s’attirait comme deux aimants, c’était de l’alchimie pure depuis des années et des années. Ce n’était pas du tout moral je le savais bien par rapport à Keyla, mais tout était trop compliqué entre nous ces derniers temps – enfin depuis pas mal de temps maintenant – et j’avais réellement de plus en plus de mal à nous imaginer dans l’avenir. Notre couple partait en lambeaux fallait bien le reconnaitre à un moment ou un autre, et entretenir ça avec Liz’ c’était réellement comme une bouffée d’air frais, ouai j’aimais ça ! « Je sais pas.. mais j'aime ça... » Je lui souris, continuant à l’enlacer tout en dansant, nous suivions le rythme de la musique tout était merveilleux, notre dispute était pratiquement oublié. « Moi aussi Liz’ … j’aime ça. » Je la regardais tendrement, elle était « ma » Liz’ après tout. « J'ai pas envie que ça s'arrête Kol... » Je soufflais légèrement. « Moi non plus Liz’, moi non plus ! »

Je n'avais pas envie que ce moment s'arrête, qu'il prenne fin car il était magique. Simple et parfait à la fois. Je savais qu'au fond de moi c'était même ce qu'on était en train de faire, que cela ne faisait que renforcer nos liens et même nos sentiments. Mais au diable les craintes ! Ce soir j'avais envie d'oublier tous mes problèmes, puis malgré cette dispute qui avait commencé à faire des étincelles entre Kol et moi sur mes derniers actes passés, je ne sais pas comment cela c'était produit.. mais maintenant on était en train de danser comme si de rien n'était. J'avais les yeux remplis d'étoiles, un grand sourire sur mes lèvres qui ne voulait pas les quitter tellement j'étais heureuse d'être avec lui. Je savais que j'allais le regretter par la suite, que notamment ma meilleure amie allait encore m'engueuler. Mais dès que j'essayais d'être raisonnable avec mes sentiments amoureux,quand Kol débarquait il faisait tous voler en éclats. J'avais du mal à croire que tout cela était réel. Réel que malgré tout ce qui s'était passé entre nous, nous pouvions être encore amoureux. Ou du moins avoir des sentiments plus qu'amicaux l'un envers l'autre. Il était quand même un homme marié maintenant et moi.. j'étais seulement sa meilleure amie depuis toujours, nan ? Cette pensée avait le don de m'attrister mais je la chassais de mon esprit aussi vite qu'elle était arrivée. Mon regard bleu était toujours perdu dans le sien, il ne voulait quitter celui du jeune homme. Il m'enlaçait toujours, j'aimais cette proximité entre nous. Cela en devenait presque intime, j'avais l'impression de me retrouver plongé quelques années dans le passé lorsque nous étions plus jeunes. Finalement ce thème des années vingt nous convenaient bien. Il m'assura que lui aussi n'avait pas envie que tout cela s'arrête On pourrait danser toute la nuit si on le pouvait lui avais-je répondu en un murmure. Car oui je savais ce que je voulais était impossible mais après tout Kol pouvait toujours changer le cours des choses. S'il voulait qu'on passe plus de temps ensemble ce soir, on le pouvait, il suffit simplement qu'il me le dise.

Le yeux bleu de Liz' étaient plongés dans les miens, ces yeux d'une tel beauté qu'il suffisait simplement d'un seul regard pour m'envoûter à tout jamais, car oui Liz' m'envoûtait tout comme Calypso avait envoûter Ulysse roi d'Ithaque, en y réfléchissant bien notre relation ressembler à ça, j'étais aussi un homme marié mais Liz' en revenant à Harvard m'avait tout simplement envoûter une nouvelle fois, ces sentiments endormi depuis des années étaient tout d'un coup revenu à la surface, ces sentiments la étaient délicieux  je ne pouvais pas le cacher car grâce à ça je pouvais m'évader loin de tout ces problèmes que je vivais le jour le jour comme par exemple avec ma cure de des-intox qui oui me faisait souffrir énormément même si cela ne se voyait pas beaucoup, mais je le faisais pour mes proches, oui pour qu'ils me retrouvent enfin totalement une nouvelle fois, je ne voulais pas les faire souffrir eux non plus. Nous étions tous les deux en train de danser, je ne voulais pas relâcher cette étreinte, je la tenais toujours dans mes bras comme autrefois quand elle n'allait pas bien et qu'elle venait me voir, cette complicité la, nous ne l'avions jamais perdu, elle était toujours restée intact au fond de notre cœur, et c'était merveilleux tout comme pouvoir oublier nos problèmes en quelques minutes rien qu'en ce regardant car on savait très bien tous les deux qu'on ne pouvait pas s'en vouloir, je l'aimais toujours, nous nous aimions toujours c'était certains, mais une autre personne était aussi présente dans ma vie, elle était ma femme, celle que j'aimais aussi, je le savais Keyla était mon âme sœur, Liz' aussi avait été mon âme sœur, mais aujourd'hui nous savions tous les deux que ce n'était plus possible, alors il fallait se raccrocher encore à ses sentiments intacts que nous avions l'un pour l'autre. Je finis par lui caresser la joue, j'avais tant besoin de ce contact physique. Oui parfois c'était douloureux, parfois je ne savais plus quoi faire, mais je ne voulais pas que ça s'arrête, je ne voulais pas perdre tout ça, car j'aimais bien trop Elizabeth. « On pourrait danser toute la nuit si on le pouvait » J'aurais tellement aimé que cela soit possible ... mais ... oui il y avait toujours  un mais, ce mais, qui pouvait tout gâcher. « Tu sais que j'aimerai que ça soit possible, mais ce ne l'ai pas ! » Il fallait bien à un moment ou un autre que je rejoigne Key'.

Je pense qu'un frisson m'avait parcouru de la tête au pied à l'instant même où Kol avait doucement caressé du bout des doigts ma joue. Inévitablement, des rougeurs avaient envahi mon visage, car malgré le fait qu'on se connaissait depuis la nuit des temps, Kol avait toujours ce même effet sur moi : me faire perdre tous mes moyens en sa présence. On en avait bien la preuve aujourd'hui, je n'arrivais pas à lutter contre mes sentiments pour mon meilleur ami qui avaient subitement refait surface. Vivre cela était tellement agréable et destructeur à la fois. Agréable et merveilleux dans le sens que j'avais l'impression de nous retrouver nous, notre complicité et notre amour. Mais aussi destructeur car ce qu'on voulait était tout simplement impossible. Cela briser mon coeur en mille morceaux le simple fait de penser à cela, c'était sans doute pour ça que je profitais de chaque instant de tendresse passé auprès de lui ayant peur que ça soit le dernier. Il m'avait répondu et sans le quitter des yeux je lui avais dit Je sais Kol... une pointe de tristesse avait trahi ma voix à cet instant même mais j'essayais tant bien que mal de cacher mon mal être au jeune homme. Parfois je pense qu'entre nous il n'y avait pas pouvoir de mot pour exprimer ce qu'on ressentait au plus profond de nous même. Il suffisait juste de regards, de gestes, pour se comprendre. Et dieu seul sait à quel point j'étais actuellement en train de me mener une bataille infernale entre ma passion et ma raison dans mon esprit pour ne pas embrasser Kol dans un moment de faiblesse. Oui je luttais contre cette envie, cette pulsion qui dévorait chaque parcelle de mon corps. De un, j'e savais que c'était mal, que cela ne ferait qu'encore plus nous enfoncer dans le trou. De deux, renforcer mes sentiments pour lui, ce qui fait à tout pris éviter. De trois, m'attirer les foudres de Keyla. De quatre, Kol aurait de sérieux problèmes je pense à cause de moi si je faisais cela et de cinq j'avais un minimum de respect envers Keyla même si je ne la portais pas spécialement dans mon coeur. Je sais que je n'aurai pas aimé qu'une autre embrasse mon mec. Je ne voulais pas jouer ce rôle, ça jamais de la vie. Je m'étais simplement autorisée d'approcher doucement mon visage du sien pour venir lui déposer un baiser sur sa joue pour répondre à sa caresse On a encore du temps devant nous, n'est-ce pas ? C'était idiot, mais j'avais peur comme une enfant de me faire surprendre et me faire gronder par quelqu'un qui viendrait nous interrompre. J'avais aussi peur que notre danse prenne trop vite fin. Mais je savais que Kol avait autant envie que moi qu'elle ne cesse.

C’était incroyable comme notre relation avait pu évoluer avec Liz, dire que nous nous connaissions depuis des lustres tous les deux, ont étaient tous les deux passés par tous les stades amis, confidents, meilleurs amis, amoureux, haine, puis meilleurs amis à nouveau, et aujourd’hui on était encore au stade de la séduction, de l’attirance physique. Mais malheureusement tout n’était plus comme avant, c’était plus aussi simple qu’à l’époque, aujourd’hui j’étais amoureux d’une femme, j’étais même marié. Mon dieu, pourquoi depuis notre rupture à tous les deux tout était devenu délicat, difficile entre nous, ont avaient bien le chique nous deux. « Je sais Kol... » J’en avais marre si elle savait de lui dire que c’était impossible entre nous deux, je voulais son corps à nouveau, je voulais tout d’elle mais effectivement encore une fois ce n’était pas possible et c’était terrible, ça nous faisait tous les deux souffrir le martyre. Je ne cessais de la caresser, de toucher son corps qui pour moi était devenue inconnu. Je ne pourrais jamais m’en lasser, je l’avais tant aimé et je l’aimais peut être toujours autant après tout. « On a encore du temps devant nous, n'est-ce pas ? » Je ne pouvais quitter son regard tant il m’attirait, j’avais envie de plonger dans ses yeux, comme dans une mer aussi bleu que le ciel lui-même. « Oui on a encore du temps, tout le temps que tu veux ! Tu sais que j’aimerais bien rester avec toi. Sache-le, je t’aime. » J’avais dit le « je t’aime » tout bas, ça c’était notre secret rien qu’à nous, rien qu’à nous.

Je pense qu'on aurait donné tout et n'importe quoi pour que ce moment dure éternellement. Mais bien sur ce que nous voulions été impossible. Lui, était marié, moi, je m'étais jurée de ne pas retomber dans ce cercle infernal de l'amour mais je n'avais su résister à mes sentiments pour mon meilleur ami. Elle était loin l'époque où tout était simple entre nous. Tellement loin que le simple fait d'y penser me faisait un pincement au coeur. On semblait tellement maladroit à se redécouvrir par crainte de se faire surprendre. C'était mal ce qu'on faisait, on en avait conscience, mais sans doute pour ne pas trop souffrir on se voilait la face. Je ne sais pas si c'était la meilleure des solutions, je savais même d'avance que cela allait me détruire de le voir après dans les bras d'une autre, de sa Keyla... alors que ça devait être moi. Il avait toujours cette jalousie qui m'emparait de moi à cette pensée mais elle volait subitement en éclats quand mon regard se posait sur Kol. C'était donc ça l'amour ? Chacune de ses caresses, chacun de ses mots me donnait le tournis. Cette danse des sentiments me donnait le vertige et mon coeur battait la chamade dans ma poitrine. Je ne voulais pas le quitter, ou j'avais plutôt peur qu'on nous sépare, c'est pour cela que je lui avais demandé si nous avions encore du temps devant nous. Je connaissais sa réponse d'avance mais j'avais besoin de l'entendre de sa propre bouche pour être rassuré. Mais mon coeur avait loupé un battement à ces derniers mots. En temps normal je l'aurai repoussé, j'aurai gueulé, fait n'importe quoi, car tout ce qu'on était en train de faire ne faisait que nous détruire. Mais entre nous rien ne semblait normal. Et comme une parfaite imbécile j'avais dit ces mots moi aussi à mon tour, c'était comme si je me jetai dans la fausse aux lions à bras ouverts Moi aussi je t'aime... seul nous avait pu l'entendre tellement j'avais parlé bas pour que cela reste absolument secret. Mon regard était toujours ancré dans le sien, il ne voulait le quitter et j'avais replacé une mèche de ses cheveux derrière son oreille avant de lui demander Tout le temps que je veux tu as dit ? bien sur que je savais que je ne pouvais pas rester toute la nuit entière avec lui mais en tout cas je voulais profiter de chaque instant passé auprès de lui tant que je le pouvais