Tell him what i hoped would be impossible | Calvin

Décidément, je n'étais pas faites pour ça, les sentiments et toutes ces choses qui vont avec, c'était pas pour moi, il arrivait toujours quelques choses et bien évidemment, c'est sur moi que tout retombait et je sais que certaine ne me contrediront pas. Calvin me dit alors qu'il m'avait menti pour ne pas me blesser, Tu sauras à l'avenir que j'aime la vérité, quoiqu'il arrive ! J'avais une sainte horreur des mensonges et je préférais que l'on me dise la vérité aussi douloureuse soit-elle qu'un mensonge car après tout, j'aurai appris la vérité tôt ou tard et ça aurait été beaucoup douloureux sachant qu'il n'avait pas daigné me dire la vérité. Je souriais faussement, mais que voulez-vous, pour ne pas pleurer et pour ne pas craquer, c'était ce qu'il fallait que je fasse. Et apparemment, selon Calvin, je mentais. N'importe quoi ... Euh écoute Calvin, non, moi je ne mens pas, tu peux me parler, je ne vais en effet pas te tuer, il est clair que je suis blessée, il est clair que j'ai mal, fallait pas s'attendre à ce que je saute au plafond en entendant la vérité, c'est logique. Une chose est sûre, c'est que je ne veux pas perdre ton amitié ! Soirée riche en émotion, ça c'est le moins que l'on puisse dire. Je soufflais un bon coup. Toute cette tension, toute cette pression, c'était trop pour moi, je retenais mes larmes mais c'était dur. C'était la deuxième fois que je m'ouvrais réellement, que je faisais part à une personne de tout ce que je ressentais et les deux fois avaient été une vraie catastrophe. Et les gens se demandent pourquoi je ne montre jamais rien et pourquoi j'ai toujours l'air toute souriante. Disons que c'est plus facile de faire n'importe quoi et de sourire en toute circonstance, au moins, on ne souffre pas comme ça.

Il s'excusait d'avoir mal parlé, j'haussais les épaules, je ne savais pas quoi lui répondre à cet instant, j'étais tellement mal et l'être en public, je n'aimais pas ça du tout, Ça ne fait rien ! Je crois qu'e faites j'étais prête à tout lui pardonner parce que j'en avais un peu marre des disputes, des cris et surtout de perdre des proches auxquels je tenais énormément. Il me demanda si j'allai lui pardonner un jour et j'étais obligée d'être franche avec lui, Tu n'as rien à te faire pardonner, malheureusement, on ne choisit pas les personnes qu'on aime, c'est comme ça, c'est la vie ! Après comme je t'ai dit, je n'ai pas envie de perde ton amitié donc au final, c'est toi qui voit ! Je regardais le sol, ne sachant plus quoi lui dire et attendant sa réponse surtout.

Il ne voulait également pas perdre notre amitié, c'était le principal en faites. Si c'était ce qui comptait finalement pour nous rendre heureux tous les deux, c'était bien hein. Je souriais à sa réponse, puis celui-ci me demanda si je voulais que l'on retourne à notre table et je n'allai pas refuser car personnellement, j'étais épuisée, physiquement comme mentalement et je ne tenais plus trop sur mes jambes. Oui allons-y ! 3 mots, c'était maximum à ce stade de la soirée je pense mais bon, je retrouverai ma bonne humeur au fil des jours ...

Nous revenions à notre table après plusieurs temps, plusieurs heures même et il s'en était passé des choses, tellement de choses que je n'étais pas d'humeur très amicale mais je saluais tout de même les personnes présentes à table tout en m'asseyant, Bonsoir !. Je me retournais vers Calvin, jouant avec mes ongles, c'était un tic quand j'étais mal, c'était mieux que les ronger, je voulais parler mais j'avais l'impression que quoique je dise, ça passerait mal mais je me lançais quand même, Tu sais que tu me dois une danse ? Je voulais que l'ambiance change un peu, alors je me lançais, j'avais mal mais ce froid entre nous était encore plus douloureux.

Il avait accepté de danser, ça me redonnait un peu le sourire, ça me faisait du bien en faites, ça me changeait un peu les idées. Tu te débrouilles bien monsieur danse de salon !. Lui qui disait ne savoir danser que des valses, il se débrouillait très bien dans les danses dites "normal". On s'amusait, on ne pensait plus à tout à l'heure et c'était tout simplement parfait. Qui aurait cru qu'après une telle dispute, une simple danse m'aurait mit un tel sourire. C'est nul de dire ça mais c'était la première fois depuis le début de la soirée que je profitais pleinement de mon cavalier.