CHRIS'LIE ♡ I'ld always be there for you

I'ld always be there for you

Charlie & Chris
Ça fait à peine plus d'un mois que je connais Charlie, et pourtant j'ai l'impression que ça fait des années. Quand je la regarde, surtout dans les yeux, j'y vois quelque chose qui me dit qu'elle a besoin de moi, quelque chose de mystérieux qui fait que je l'adore déjà. Elle est pourtant pas chez les Eliot et n'a pas la famille de riche idéale, mais à ce stade-là, je m'en fous un peu. J'ai fini par évoluer un peu, et me dire que je réagissais un peu de façon excessive. Bien sûr il m'arrive de sortir cette méchanceté parfois, mais depuis que j'ai besoin d'Alexine de nouveau dans ma vie, j'essaie de me calmer pour lui montrer que je peux changer. Avec Charlie, je n'ai même pas eu besoin de me forcer. Tout comme avec Kara. Aussi, j'interpelle le barman pour qu'il nous serve autre chose Un autre whisky pour moi. Me tournant vers mon amie Et toi ? Toujours la même chose ? J'espérais que oui, parce qu'elle n'était pas dans un état très sain pour changer d'alcool fort. Mais elle pouvait si elle en avait vraiment envie, puisque après tout, je suis là pour m'occuper d'elle si jamais ça tourne un peu mal.

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Depuis mon arrivée à Harvard, j'ai eu l'occasion de réaliser que certaines choses allaient, d'autres non mais je me focalise toujours sur ce qui va. J'ai eu l'occasion de rencontrer des personnes vraiment exceptionnelles. Et la personne qui se trouve être en ma compagnie en fait partie. On se connaît depuis que je suis arrivée ici, on a eu l'occasion de bavarder et je sens que je peux tout lui dire, que je peux parler de tout et de n'importe quoi avec lui, qu'il me soutiendra. Je sais que c'est stupide, surtout que je ne le connais pas non plus depuis si longtemps que ça, mais Chris est la première personne que je croise à m'inspirer confiance tout de suite. Dès le moment où on s'est vu, j'ai senti que je pouvais lui parler, c'est con, je sais, et peut être que la plupart des gens ne sont pas en mesure de comprendre où je veux en venir. Mais je vois les choses comme ça et je vois mal en quoi est-ce que ça pourrait bien déranger les gens autour de nous, de toute façon ? Je suis libre de faire ce que je veux non ? Alors pourquoi ne pas me concentrer sur ça ? Et puis, on prouve aux gens que la maison ne détermine pas qui on va fréquenter. Je sais que l'entente entre nos deux maisons est bancale. Mais je m'en fous, je ne vais pas laisser tomber mes proches parce qu'ils sont dans une maison en particulier, cela serait tellement ridicule.. Je me demande si certaines personnes ont fait ce choix, d'ailleurs. Je n'espère pas, mais on ne peut jamais savoir. Je souris, quand il me propose de prendre un verre. Je ne sais pas au combientième je suis, mais je m'en fous. Je me sens bien, mieux que je ne me suis sentie depuis déjà un bon moment. « La même chose oui ! Je vais éviter les mélanges je crois ! ». Le serveur va donc nous préparer ça. J'ai pris un rhum orange, et j'ai décidé de rester à ça pour la soirée. Je ne bois pas souvent, mais ça tourne vite donc.. Forcément. Je suis déjà un peu euphorique. « Je suis contente de passer la soirée avec toi Chris, en tout cas. Ca fait du bien. »

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Charlie & Chris
Je me demandais ce qu'elle penserait de mon caractère quand elle n'est pas là. C'est fou comme je peux être un vrai petit diable avec certaines personnes, et avec d'autres être un vrai petit ange. Je ne me l'explique pas. Mais ça me fait toujours peur quand quelqu'un de proche découvre que je suis le pire des salauds au fond. Le pire c'est que je ne fais pas exprès d'être l'un et l'autre, je ne fonctionne qu'au feeling. Et avec Charlie, je peux être qu'un ange avec elle. Ses cicatrices sur sa joue n'y sont sûrement pour rien. J'ai jamais réussi à calmer mon adrénaline quand je vois son doux visage brisé par ces lignes affreuses. Ça me fait aussi mal que le premier jour. Je sais que quelque chose de dur lui est arrivé, par besoin des cicatrices pour voir qu'elle a vécu des évènements atroces dans sa vie passée. C'est aussi sûrement pour ça que je ne peux pas être salaud avec elle. C'est bien la dernière personne qui le mérite. Puis on commandait alors un autre verre, et par chance, elle prit la même chose. Je la regardais et lui souriais quand elle me répondit qu'elle allait éviter les mélanges. Elle est prudente, et parfois j'ai l'impression qu'elle lit dans mes pensées. Puis elle rajouta qu'elle était contente de passer cette soirée avec moi. Je sais bien ! Rien n'est meilleur pour la santé que de passer un moment avec Chris Svendsen ! Plusieurs filles tueraient pour être à ta place, j'espère que tu en as bien conscience hein ?! Bon je déconnais, même si au fond de moi, je le pensais un peu et que la dernière partie de ma phrase était on ne peut plus vraie (a) Mais je voulais la faire sourire avant tout !

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Je me mets doucement à rire, comment pourrait-on douter qu'il puisse plaire aux filles hein ? En tout cas, pas moi parce que je ne le sais que trop bien,e et ça se voit, en plus de ça. Il est canon, et ce n'est pas parce qu'il est mon ami que je vais me lancer dans un truc du genre quoi. Ca me fait sourire tout ça, et ce n'est pas moi qui dirait le contraire, de toute évidence. Mais bon, je sais que j'ai de la chance et ce n'est pas moi qui me permettrait d'en dire le contraire. Au final, les choses, telles qu'elles sont, me vont. Je ne nie pas le fait qu'un petit ami comme lui, ce doit être la chose la plus fantastique qui soit, de toute évidence. Et ça m'amuse, au final. Ca m'amuse vraiment et il s'agit d'une chose qui m'amuse, de toute évidence. « Comme si je ne le savais pas, tu crois quoi ? Tu dois toutes les faire tomber, même moi je te trouve craquant ». Je plane, je craque, je me met à dire n'importe quoi et je sais que l'alcool a déjà empiété sur mon comportement. Mais je ne m'en offusque pas, ça m'amuse de dire ce que je pense, au final, et je n'irais jamais dire le contraire. Je tiens beaucoup à lui, un lien particulier s'est doucement créé entre nous, et il s'agit de quelque chose qui est vraiment important pour moi, j'espère qu'il en a conscience. Je sais bien que je ne suis pas quelqu'un qui est toujours facile à vivre, je suis particulière après tout, pas toujours compréhensive, dans mes actions, mais je suis disposée à faire tout ce qui est en mon possible pour que les choses se passent du mieux possible. N'est-ce pas le plus important, au final ?

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Charlie & Chris
Elle était pompette et je trouvais ça mignon. Ce n'était pas une de ces énième chaudasse qui se bourre la gueule, qui sont complètement déplorable et qui vous drague sans aucune classe et fierté. J'ai la chance d'avoir le choix, et je préfère me passer d'une nuit de jambe en l'air, plutôt que dans passer une avec une alcoolo qui sait pas se contenir. Puis quand je lui fis remarquer qu'elle avait de la chance d'être avec moi ce soir, elle s'était mise à rire puis à me répondre qu'elle me trouvait craquant. Bah ouais, j'ai retenu le principal quoi (a). Ah oui ? Vraiment ? Assez craquant pour m'offrir un bisou là tout de suite sans aucune raison apparente ?! Moi je la cherche ?! Pas du touuut. Je l'embête c'est tout. J'aime bien les bisous, et on ne m'en offre pas assez gratuitement je trouve. Il faut toujours que je dise quelque chose de gentil ou d'adorable pour ça. Là je voulais voir si elle m'appréciait assez pour m'en offrir un comme ça. Les verres ne tardèrent pas à arriver et je payais le barman avant de me prendre une autre gorgée. Finalement, je crois bien que moi aussi je me sens planer. Vaut mieux que je fasse gaffe si je ne veux pas que le côté obscur de ma force ne fasse surface sans que je puisse le contrôler.

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L'alcool continue de faire son petit bout de chemin en moi, se dirigeant, encore et toujours dans mon organisme, à une vitesse improbable, de toute évidence. Et de ce fait, je me mets naturellement à dire n'importe quoi et à balancer des choses alors que j'aurais sans nul doute garder tout ça pour moi, dans de meilleures conditions. Mais non, au final, je parle, un peu trop, et j'ai envie de me foutre des baffes, quoique l'on puisse bien en dire, de toute évidence. Et du coup, bah ouais, lorsqu'il vient à me demander de lui faire un bisou, je me mets juste bêtement à rire, à dire de la merde. Et j'ai sincèrement envie de me foutre des claques mais non, au lieu de ça, je me contente de rire, de rire encore et encore, alors que ça peut facilement devenir incompréhensible hein. De ça, je ne peux pas me tromper, et c'est même une évidence pure et dure. Je me penche donc vers lui, déposant un baiser sur ses lèvres. Je suis bourrée, allô quoi. L'embrasser sur la joue, ça nécessite un peu plus de capacité moteur et là, tout de suite, je n'en ai pas la moindre. Donc bah ouais, je viens de l'embrasser et je doute que ça ait été une bonne idée. Mais c'est arrivé. Et vu que je suis euphorique, je n'y fais presque pas attention, je ne m'y attarde pas non plus, tout ceci m'amuse et c'est la seule et unique chose qui soit vraiment importante pour moi. De toute évidence, bien sûr. « Et voilà qui est fait ! Monsieur en est ravie ? J'espère parce que je n'embrasse pas n'importe qui moi tu vois ! ». Et voilà que je ris de plus belle, j'ai l'air chouette moi comme ça. Mais bon, ce n'est pas moi qui vais me mettre à en faire des histoires, surtout pas avec un coup dans le nez.

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Charlie & Chris
La voir rire ainsi me fit sourire. Elle était euphorique et riait beaucoup trop sûrement du à ça, mais je la voyais heureuse et ça me faisait plaisir. Si je pouvais au moins lui offrir ça, c'était amplement suffisant pour moi. Alors que je la laissais rire et se décider de faire quelque chose, je pris une autre gorgée de mon whisky, et au moment où je l'ai reposé, je l'ai vu s'approcher et déposer mon bisou sur mes lèvres. Cela s'était vu qu'elle n'avait pas du tout réfléchi. J'étais resté un peu surpris, sur le coup, mais je me mis à glousser, surtout quand elle me demanda si j'étais satisfait et surtout qu'elle n'embrassait pas n'importe qui. Je me recoiffais alors grossièrement, un peu gêné, puis lui répondis Plus surpris qu'autre chose. Mais oui, ravi ! Je lui souriais puis finissait mon verre. J'étais pas trop moi-même pour le coup. Elle m'avait tout coupé avec son baiser imprévu et je ne savais plus comment réagir. Mais j'avais surtout envie de bouger, de prendre l'air Un dernier verre et on y va ? Aller où, ça c'était la question du siècle. Pour l'instant je savais juste que j'en avais un peu marre de ce bar.

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Surpris ? Normal, les gens n'ont pas vraiment tendance à s'attendre à être embrassé, je ne dis pas que c'est le genre de chose que je fais souvent hein, ce n'est pas mon genre, en plus, mais là, l'alcool et la joie me font faire des choses un peu étrange, je ne le nie pas. En tout cas, je suis heureuse et ce, pour la première fois depuis super longtemps. Je me sens bien et je sais que c'est grâce à Chris, que j'ai beau dire ce que je veux, ça m'amuse, en tout cas. Ravi ? Et bien tant mieux, je me doute que je ne suis pas la première personne qui l'embrasse hein, ne soyons pas naïve à notre âge mais bon bah ouais, je ne peux pas nier le fait que ça faisait longtemps que moi, je n'embrassais personne, du coup, ça m'amuse mais ça ne me déplaît absolument pas, en fin de compte. Enfin bref, donc bah ouais, ce n'était qu'un baiser, pas la peine d'en faire tout un fromage, ça ne voulait rien dire. « Et bien si tu es ravi, je suis ravie ! ». Et je me mets à nouveau à rire. Quand il parle de partir, je me dis okay, je ne sais pas où on va mais je te suis. Mais avant, je dois aller au toilette deux secondes ; « Okay ! Je fais juste faire un petit pipi ». Je glousse, devant ma réplique et je file, non sans trébucher deux ou trois fois. Mais ma route pour revenir est chaotique. Alors que je sors des toilettes, je tombe sur un homme qui pue l'alcool, qui me demande une cigarette. Son ton ne me rassure pas, me fait penser à mon passé et je me mets à courire, je m'éloigne, je veux le fuir. Je l'entends m'insulter, mais je ne me retourne pas. Tous les regards sont tournés vers moi, lorsque j'arrive vers Chris. « On s'en va, tout de suite ». J'ai les larmes aux yeux, je cours, je ne lui laisse pas le choix, au moment où j'attrape sa main et que je l'entraîne avec moi. Et une fois dehors, je me jette dans ses bras.

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Charlie & Chris
Juste partir, loin de ce monde, me retrouvais juste avec mon amie, parler avec elle, rire avec elle, c'est tout ce que j'avais envie de faire pour le moment. Boire, on avait assez bu, et je sentais bien que ce dernier verre de whisky que je me suis enfilé quand elle est partie aux toilettes, n'allait pas m'aider à rester très sobre et maître de mes faits et gestes. Tant pis, j'étais loin d'avoir le sang chaud ce soir, et je n'avais pas envie de choper une énième femelle en chaleur. Puis alors que je venais de finir mon verre j'entendis des bruits étranges et quand je me suis retourné, je vis Charlie débouler vers moi, m'embarquer avec elle avec rapidité vers la sortie. Je voyais bien que quelque chose clochait. Mais je n'avais même pas le temps de dire amen que déjà on était dehors et qu'elle se blottit contre moi. Je passais alors mes bras autour d'elle et la serrais comme ça pendant quelques secondes, le temps que son rythme cardiaque se calme. Je lui caressais ensuite les cheveux et Charlie ... Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Je ne voulais pas la brusquer, ni lui faire de mal. Je sais qu'elle a vécu quelque chose de dur dans sa vie, mais ne sachant pas quoi, je ne savais jamais vraiment quoi lui dire pour la réconforter, ou pour comprendre tout simplement les quelques regards qui m'ont attiré vers elle et qui fait que je trouve que c'est une personne hors du commun et touchante.

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Bien sûr qu'il me pose tout un tas de question, bien sûr que la situation l'a fait flipper et je vois mal comment est-ce que les choses auraient pu être différentes. Je sais que c'est horrible mais, au final, les choses sont comme elles sont, quoi que l'on en dise. Mais ça me tape sur les nerfs. Je sais que je ne peux plus fuir mes problèmes, maintenant et c'est réellement en train de me déprimer. Ca me tape sur les nerfs, toute cette histoire et c'est sacrément en train de me déprimer. Je n'en peux plus quoi. Et ça me tape sur les nerfs. Bordel, je me répète même dans ma tête. Je sais que je dois parler, il est trop tard. Mes joues sont inondées de larmes, je tremble. Je suis ridicule et c'est pour cette raison que je ne peux pas le laisser dans le doute, dans le trouble. Je n'ai pas envie de lui parler, pas du tout même, mais je sais que malgré tout ce que je pourrais bien lui dire, cela ne changera rien, quoi que l'on puisse bien en dire. Et ça me tape carrément sur les nerfs. Ca me saoule. « Je.. Je ne t'ai jamais parlé de ma vie, je ne t'ai jamais dit pourquoi je n'ai pas à passer les examens, pourquoi je suis arrivée en cours d'année. C'est.. C'est parce que je suis en train d'essayer de.. De m'intégrer en faite. Tu vois le truc ? J'ai vécu trois ans chez ma tante, j'ai vu le psy.. ». Je continue de pleurer, la confession est forte. Avec le temps, j'ai appris à parler avec mon psy, et il m'en a fallu du temps avant de réussir à vraiment me confier. Mais ça fait mal et c'est principalement là que se trouve la grosse difficulté, quoi que l'on puisse bien vouloir en dire. Et ça me gonfle, d'une certaine manière. Mais.. Mais maintenant, il est clairement trop tard pour reculer, quoi que je puisse bien vouloir en dire. « Mes.. Mes parents ont été tué sous mes yeux, par un drogué à qui on n'a pas voulu donner un peu d'argent je.. Il est venu chez nous, il les a tué, il m'a frappé à mort.. Je.. Il a tué mon frère. Je sais que c'est flippant, je.. Je ne sais même pas comment parler de tout ça. J'ai peur, et j'ai mal aussi, je suis désolée je.. Je suis ridicule ». Non pas ridicule, mais dévasté, ça c'est une évidence pure et dure, quoi que l'on en dise.

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