Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityÔ sweet winter, let's rub out a bit of the lines drawn this hot summer ft. Joyce (16-18.12) - Page 5
Le Deal du moment : -30%
LEGO Icons 10318 – Le Concorde à ...
Voir le deal
139.99 €


Ô sweet winter, let's rub out a bit of the lines drawn this hot summer ft. Joyce (16-18.12)

Ji-hun Hwang

Âge : 28
Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
Date d'inscription : 16/04/2022
Pseudo & Pronom(s) IRL : Huimei (elle)
Icon : Ô sweet winter, let's rub out a bit of the lines drawn this hot summer ft. Joyce (16-18.12) - Page 5 63dcf3a9b9de4d6723a9c5c91e63d0f83fef53f6-gifv
Faceclaim : Lee Jong-seok
Crédits : meteoraa (avatar) onlyjongsuk (gif)
Multicomptes : Soo-min Woo (Yoo-jeong Kim)
Description (1) : Ô sweet winter, let's rub out a bit of the lines drawn this hot summer ft. Joyce (16-18.12) - Page 5 NPSpyu1W_o
Description (2) :
Awards:

Warnings : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
RPS : 932
Messages : 20233
Préférences de jeu
veritas
Ji-hun Hwang
est en ligne
PFORZHEIMER HOUSE › prestige redefined
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t146845-ji-hun-hwang-lee-jong-suk#6299836Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t171640-ji-hun-hwang-x-repertoire-rps#8363822Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t155646-ji-hun-hwang-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t146952-meetsachussets-jhoComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t157483-ji-hun-hwang-complement-de-personnage#7065050
Warning : haine explicite envers les américains, armes

Gourmand, Ji-hun l’avait toujours été lorsqu’il était question d’intimité et avait bien l’intention de consommer leur relation jusqu’à n’en plus pouvoir. Malheureusement il était sportif, avait donc beaucoup d’énergie à revendre, ce qui laissait présager qu’elle n’aurait que très peu de repos jusqu’au retour à Boston. Les actes de plaisir était important pour lui, et il ne s’en était jamais caché. Qu’ils soient faits de baisers, de préliminaires ou de sexe, il en avait besoin dans un rapport à l’autre qui impliquait plus que de l’amitié. Les seuls mois d’inactivité qu’il avait connus avaient été les premiers passés aux États-Unis. Bien trop concentré à bâtir des plans et croire en ses rêves, il s’était rattrapé par la suite en charmant des femmes plus âgées. Alors, quand Joyce assura qu’elle serait prête à lui brouiller des œufs chaque matin pour qu’il lui fasse l’amour, un grand sourire s’afficha sur ses lèvres et il lui conseilla : je pourrais te prendre aux mots, attention. Parce qu’il se rappelait de tout – ou presque. Et ça, non ça, il ne l’oubliera pas.

Ils passèrent devant les bouteilles d’eau, ne s’y arrêtèrent finalement pas puisque la biologiste avait ce qu’il fallait pour leur permettre de ne pas se déshydrater lors de la ballade du lendemain. La prochaine étape fut la caisse et, le panier peu rempli, le nord-coréen en profita pour ajouter quelques sucreries. Des chocolats, parce que Joyce avait avoué les préférer aux bonbons, mais aussi pour satisfaire les papilles de ses amis qui les avaient véhiculés jusqu’ici. Ce n’était pas grand-chose, mais ça faisait toujours plaisir. Tout du moins ce fut ce qu’il pensa. Il posa les éléments qui leur permettront de faire une fondue, et ralentit à la pause du fromage sur le tapis, sentant le regard de la jeune femme posé sur lui. Il releva le sien sur le visage de la jolie blonde, et crut lire dans le fond de ses rétines une idée fort palpitante qui dessina un sourire plutôt malicieux sur ses lèvres. En réponse silencieuse, il ajouta une plaque de chocolat au lait à la note. Prêt à dégainer son portefeuille, il se ravisa, demanda explicitement à sa partenaire si elle désirait payer.

Interrogation qui égratignait encore ses lèvres – et sa dignité –, mais qu’il avait appris à placer au moment des additions. Il comptait beaucoup sur le fait que la femme qui l’accompagnait accepte de lui laisser remettre le compteur à zéro, mais ça n’arrivait pas souvent, à son grand désespoir. Elles étaient plus libres, plus indépendantes, ici. Et s’il y avait de bons côtés à ça, il y en avait d’autres auxquels il ne pourrait adhérer. Mais il devait progresser, faire des efforts et des concessions. Notamment auprès de la scientifique qui était à présent sa copine, pour la respecter dans ce qu’elle était et ce qu’elle croyait ; il espérait bien évidemment qu’elle en fera, elle aussi. Il rangea son argent et regarda par les grandes baies vitrées du magasin, histoire de ne pas avoir affaire à l’image de la doctorante qui payait leurs provisions. Son visage resta neutre toutefois, ses pensées imperceptibles grâce, ou à cause, de ces années de « terreurs » durant lesquelles respirer de travers pouvait avoir de lourdes conséquences. Il prit le sac, et salua l’employée.

Ils se rhabillèrent avant de sortir, et ils firent bien car le changement de température fut radical. Il attrapa sa main de la sienne, seul geste affectueux qu’il se permettait en public en-dehors de l’étreinte, et ils avancèrent côte à côte dans le froid, empruntant le même chemin qu’à l’aller. Le vent frappait leur visage, tant et si bien qu’ils devaient l’enfouir dans l’écharpe qu’ils pourraient autour du cou. Impossible alors de se concentrer sur une conversation, ils marchèrent en silence dans la poudre blanche, qui faisait disparaître une bonne partie de leurs bottes. Mais ce fut sans compter sur l’espièglerie de Ji-hun qui, bien que muet, n'avait pas mis en pause son cerveau pour autant – probablement pas assez gelé pour ça, habitué à des minimas qui prenaient des vies. Il l’obligea à mettre fin à ses pas, laissa le sac de courses à terre après avoir lâché ses doigts. Il savait comment faire pour savoir qui contentera l’estomac de l’autre au petit matin, et Joyce n’eut pas à attendre bien longtemps le premier indice ; parce que l’inviter, c’était trop facile.

Il se baissa, plongea ses palmes dans la poudreuse, et commença à former entre ses paumes une jolie boule ronde et bien tassée. Et elle fut réceptive, la piratesse. Comprenant rapidement là où il voulait en venir, la jeune femme commença à s’éloigner, assurant d’ores et déjà sa défense, mais sans dire son dernier mot. Il la regarda, joueur, sourit à sa réplique. Bien que différemment d’aujourd’hui , tirer sur un(e) américain(e) avait longtemps été un rêve qui s’était répété au cours de sa vie. Dans la foire de Pyeongyang, endroit où il s’arrêtait systématiquement sur le stand d’armes factices, prêt à dégainer sur les silhouettes de soldats dressées devant lui. À l’armée, durant ses entraînements, où les coups meurtrissaient le visage d’un mannequin aux symboles capitalistes. Lors de ses rondes, lorsqu’à la frontière du trente-huitième parallèle il apercevait ses ennemis en compagnie de ces « amerloques » bidons, et qu’il plaisantait – à moitié – sur l’envie de leur mettre une balle dans la tête, imitant le bruit de la détonation après les avoir ciblé dans le viseur de ses jumelles.

Le moment lui était offert de pouvoir réaliser l’un des désirs haineux qu’il avait porté en lui près de vingt-six ans, mais il n’en profita pas. Il aurait pu la toucher de projectiles, même lorsqu’elle était en mouvements, mais il n’en fit rien. Il lança, sans réfléchir, visait les jambes, plutôt que la tête ou le cœur. Il balançait les boules de neige au hasard, parfois trop fort et souvent pas assez. Il ne la heurta pas de sa force, préféra la faire fuir ; sauve-toi. Et c’était bien plus marrant que de faire face aux mares de sang, devant lesquelles il s’était imaginé grand vainqueur. Il la coursa, sans jamais prendre avantages de ses longues jambes ni de ses entraînements. Il atteignit une fois ses bottes, et ce fut elle qui arriva à le mettre hors d’état de nuire. Une sphère glacée toucha son manteau, à hauteur de son torse, et il feignit la fin d’un combat qui marquait sa défaite. Il posa sa paume gantée sur son cœur, là où un restant de poudre s’était accroché et, pour avoir vu de nombreuses personnes mourir, il mima à la perfection l’étouffement de l’invasion du liquide rouge dans les organes vitaux – notamment respiratoires.

Il tituba vers la navigatrice, et n’eût le temps que de murmurer : tu m’as touché ! Jeu qu’il accéléra, parce que c’était pour plaisanter. Il se laissa aller dans la neige, s’écroula dans un jeu d’acteur quasi-parfait, et finit par tenter un dernier élan vers sa belle. Il se traîna tout en la suppliant : Ah, docteure, sauvez-moi… Exagération certaine logée dans les gémissements qu’il lançait dans la nature qui les accueillait. Ah…, soupira-t-il, Joyce, tu m’as eu, ajouta-t-il ; en plein cœur, même. Il la rejoignit, ventre à terre, porté par ses bras, si elle ne le retrouva pas avant. Et il s’accrocha à elle. Ses chevilles, ses mollets, ses cuisses, ses hanches, […] pour se relever à sa hauteur, grand sourire débordant de ses lèvres. Le torse agité par la poursuite précédente, et le myocarde qui faisait « boom », il rit avant de placer la poudreuse cachée dans sa paume sur sa poitrine et sortit : touchée !

@Joyce Millett
(Ji-hun Hwang)



Blossoming
In the land of cherry blossoms,
Love bloomed like delicate petals.
Hearts entwined, two souls aligned.
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Brouiller les oeufs chaque matin lui semble être un petit sacrifice si cela lui permettait de profiter des étreintes de celui qui est désormais son copain. Surtout qu'elle connaît bien ses talents et le coeur qu'il met à l'ouvrage ; il aura besoin de force, ils en auront certainement tous les deux besoins. C'est un marché équitable, quelques minutes le matin à remuser la solution pour lier les blancs et les jaunes, sur une éternité peut-être. Elle le lui a dit la veille et le pensait réellement : elle se voit vieillir à ses côtés, et si peut-être qu'à 80 ans ils ne feront plus l'amour comme ils peuvent le faire dans leur vingtaine, ça ne l'empêchera pas de préparer le petit déjeuner pour celui qui l'attire sur tous les plans - et pas seulement celui sexuel.
Au panier s'ajoute bientôt une sélection chocolatée et Jay qui doit peut-être lire dans les pensées de la biologiste vu le regard entendu qu'il lui glisse en ajoutant une plaque de chocolat supplémentaire. L'envie la démange de l'attirer vers elle pour l'embrasser, mais la société américaine est plutôt pudique à ce sujet et même si les codes sociaux sont pour celle qui a grandi sur un bateau parfois un mystère, elle a fini par les intégrer et ne voudrait pas choquer les quelques personnes en train de faire leurs courses ou la caissière. Résister à l'idée, par contre, de l'attraper par la main et de courir jusqu'au chalet pour déballer ce chocolat est, en revanche, une autre paire de manche. Mais ils ne sont pas des voleurs et Joyce ne dérobera pas de la nourriture sous le simple prétexte d'une impulsivité d'Eros. Sagement donc, ils alignent les articles à la caisse et ne s'enfuient pas en courant tester les histoires des chambres d'hôtel. Elle fait ensuite le choix d'aligner elle les billets, parce qu'elle a toujours vu ses parents partager les factures en deux - leurs salaires étant équivalents. Une éducation et un point de vue différent sur ce sujet-là, même si elle ne prend pas forcément conscience au moment où la caissière lui rend sa monnaie que ça peut rendre Jay mal à l'aise. Ils ont encore beaucoup à apprendre mutuellement
Articles engloutis dans un sac, ils rejoignent enfin le froid glacial de l'extérieur, une dizaine de minutes de marche devant eux. Le blanc emporte tout à l'extérieur, heureusement le sens de l'orientation de la navigatrice ne se laisse pas avoir même face à l'inhabituelle couleur qui les entoure, elle qui a l'habitude des vagues turquoises, translucides, azur. Tant mieux, il s'agirait de ne pas s'égarer dans ce décor glacé dont les montagnes constituent des frises dentelées tout autour. Se laisser avoir par le blizzard pourrait avoir pour eux des conséquences désastreuses, rappelant la force des éléments et de la nature sur les humains. On l'oublie trop souvent et pourtant chaque année le printemps découvre le cadavre de ceux qui, trop imprudents ou malchanceux, se sont retrouvés piégés dans des froids qu'ils ne maîtrisaient pas. Tout comme l'océan rejette les corps sans vie des capitaines aux bateaux déchirés par les vagues. Si l'Homme a l'impression de maîtriser son environnement et d'avoir le pouvoir sur ce monde qui l'entoure, ça reste encore une illusion que la nature s'efforce de briser, encore et encore, avec un plaisir presque sadique. Et compréhensible lorsque l'on voit les balafres laissées par l'humanité dans ses montagnes ou ses océans.

Le chemin cependant est clair dans la tête de la doctorante et le village en contre bas assez visible pour pouvoir faire demi-tour et chercher de l'aide dans le cas où, vraiment, ils se perdraient. Aucun stress ou pression ne pose sur les épaules de la guide improvisée des lieux qui se balade donc le coeur léger en observant les plaines brillantes et éclatantes de blancheur. Délicats dessins tracés dans la neige par le vent et les intempéries et dans lesquels elle essaie de deviner des formes. Parfois, des trace d'animaux coupent les routes : des lapins sautillants, des chiens accompagnés de leur maître ou même ce qui doit ressembler à des biches. Elle est loin de s'y connaître assez pour s'attarder sur des empreintes ; encore une différence avec les créatures marines pour lesquelles le milieu aqueux couvrent leur cheminement.
Pourtant, si Joyce est plongée dans l'admiration du paysage, le côté joueur et compétitif du Pfo à ses côtés a d'autres plans en tête. Et quand il lâche le sac de course et se baisse pour attraper de la neige, formant une boule entre ses doigts gantés, elle ne met pas longtemps avant de comprendre où il veut en venir et reculer de quelques pas pour mettre un peu de distance et de difficulté entre son corps et le projectile, consciente que plus elle s'éloigne et plus la trajectoire sera difficile à viser. Clairement, la Dudley n'est pas en reste lorsqu'il s'agit de s'affronter ainsi, désireuse de se défendre et d'attaquer également, mais surtout de s'amuser et de passer un bon moment. Dans la poudreuse on aurait dit deux enfants dont les éclats de rire n'étaient coupés que par l'essoufflement de la course. Neige gelée qui fondait dans les bottes que les boules assaillaient, glissant contre les chevilles dans quelques frissons qui ne gênaient pourtant pas, leur course hachée par leurs pieds qui s'enfonçaient à chaque pas, les réchauffant. Nuage de buée blanchâtre qui s'élevait au rythme de leurs respirations.
Les projectiles, plus ou moins sphériques, s'échangent sous le ciel gris jusqu'à ce que l'un d'entre eux, sans vraiment que ce soit prémédité, atteigne la cible de la biologiste en plein coeur. Trace blanche qui s'étoile sur le manteau comme un sang de la mauvaise couleur, fleur naissante et expulsée par le corps pour libérer les boyaux. Parfait acteur, Jay en joue, main plaquée contre le trou imaginaire qui a percé les chairs, presque une sorte de zombie qui se traîne jusqu'à lui pour chercher de l'aide et un peu de pitié.

- Je ne suis pas encore docteure, glousse-t-elle. Je crains de ne rien pouvoir faire pour vous !

Grande dame pourtant, elle daigne effacer la distance entre eux, se penchant même un peu pour l'aider à se relever. Occupée à sa tâche, elle ne voit pas cependant la fin arriver est c'est un véritable air d'étonnement qui se peint sur le visage lorsque la neige l'atteint à son tour, après que ses défenses se soient entièrement abaissées pour venir en aide au traître qui vient de se jouer de son aide. Mine offusquée sur le visage, elle observe la trace qui décore sa veste un instant avant de relever les yeux vers lui, puis de l'attraper comme pour se retenir dans un dernier élan de vie. En vérité, elle cherche surtout à l'attirer avec lui dans sa chute, tirant d'un coup sec pour le forcer à s'effondre avec elle dans la neige. Cheveux qui volent, ils tombent comme un seul bloc et quelques flocons s'insinuent sous les bonnets et dans le col de leur veste. Ils vont sûrement arriver trempés au chalet, mais elle s'en fiche, rayonnante de cet instant, bonheur qui éclate sur son visage prétendument mort après la boule reçue en pleine poitrine.
Elle veut bien mourir, pourtant, si c'est de bonheur !
(Invité)
Ji-hun Hwang

Âge : 28
Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
Date d'inscription : 16/04/2022
Pseudo & Pronom(s) IRL : Huimei (elle)
Icon : Ô sweet winter, let's rub out a bit of the lines drawn this hot summer ft. Joyce (16-18.12) - Page 5 63dcf3a9b9de4d6723a9c5c91e63d0f83fef53f6-gifv
Faceclaim : Lee Jong-seok
Crédits : meteoraa (avatar) onlyjongsuk (gif)
Multicomptes : Soo-min Woo (Yoo-jeong Kim)
Description (1) : Ô sweet winter, let's rub out a bit of the lines drawn this hot summer ft. Joyce (16-18.12) - Page 5 NPSpyu1W_o
Description (2) :
Awards:

Warnings : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
RPS : 932
Messages : 20233
Préférences de jeu
veritas
Ji-hun Hwang
est en ligne
PFORZHEIMER HOUSE › prestige redefined
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t146845-ji-hun-hwang-lee-jong-suk#6299836Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t171640-ji-hun-hwang-x-repertoire-rps#8363822Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t155646-ji-hun-hwang-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t146952-meetsachussets-jhoComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t157483-ji-hun-hwang-complement-de-personnage#7065050
warning : jeu de rôle mentionnant la mort

Les boules de neige trouvèrent, entre les mains des scientifiques, assez d’élan pour toucher le ciel grisâtre étendu au-dessus de leurs têtes. Et elles perdirent de la hauteur un peu trop tôt et parfois trop tard pour attaquer les parties vitales du corps d’un des deux joueurs. Ils eurent l’impression que la course poursuite ne dura que quelques secondes avant que l’un des ronds blancs ne tapissent la veste hivernale de Ji-hun. Écrasé contre le poitrail du brun, ce dernier posa sa paume gantée sur la poudre et en étala davantage sur son manteau pour frôler – de loin – le réalisme. Il acta, dans une reconstitution de la mort bien trop identique pour ne pas donner d’indices sur ce que ses yeux avaient pu voir passer, et s’écroula dans l’épaisseur froide. Il regagna Joyce en l’implorant, mais elle ne lui offrit aucune aide, si ce ne fut de se rapprocher pour mieux le voir sombrer ; traîtresse. Il s’agrippa à elle alors, dans un dernier élan de fierté, pour gagner des centimètres jusqu’à dresser son mètre quatre-vingt-six. Et parce qu’elle n’avait pas tenté d’abréger ses souffrances, ou de le sauver, il peignit sa poitrine d’une marque blanche. Sourire en coin à présent affiché, il déclara : touchée !

Avec lui, elle trouvera le Paradis ou l’Enfer ; ils ne pouvaient encore savoir ce qui les attendra de l’autre côté. Fier du subterfuge, il sourit de toutes ses dents et la laissa s’indigner. Les mimiques qui parèrent ses traits lui semblèrent la rendre plus belle encore à ses yeux – parce que si elle savait l’accompagner dans le jeu, elle sera capable d’être à ses côtés dans chacune des aventures qu’ils devront traverser. Les bonnes, comme les mauvaises. Elle agrippa le tissu qui tenait au chaud le nord-coréen et s’il pensa que c’était pour mieux disparaître dans la neige, il fut bien surpris de la chute. Elle l’attira avec elle au sol, les corps bousculèrent les perles d’eau glacée tout autour et s’enfoncèrent. L’élément attaqua très vite les vêtements perméables qu’ils portaient, mais ils n’en eurent que faire puisqu’ils se mirent à rire. Les éclats furent transportés très loin par le vent, au-delà des bois et des dunes enneigées. Ils durent effrayer quelques oiseaux à l'allure fière qui siégeaient sur les branches alentours mais ce ne fut pas si grave. Ils exprimèrent là le bonheur que c’était d’être ensemble. Il n’y avait personne pour les épier, il fallait en profiter. Les voix s’apaiseront, quand elles n’auront plus rien à dire.

Les spasmes des torses finirent par s’espacer puis à disparaître. Ji-hun évacua un dernier éclat, puis un soupir de bien-être. Il regarda les nuages chargés qui décoraient le plafond de l’atmosphère et ne cessa de sourire. S’il n’y avait pas le froid qui piquait ses jambes trempées, il aurait pu rester là des heures à contempler le monde du dessus à ses côtés. Il tourna la tête vers la biologiste et chercha sa main avant d’entrelacer leurs doigts. L’esquisse lui fut maintenant adressée. On y va, lui proposa-t-il, on risque de s’enrhumer, si on garde nos vêtements. Et ce n’était pas qu’il n’aurait pas aimé courir nu dans les bois avec elle, mais ils risquaient de se les geler sévèrement. Il s'assit d’abord, puis se mit debout, avant de la soulever pour la remettre sur pieds. Vous êtes une splendide actrice, Mademoiselle Joyce , s’exclama-t-il avant de la tirer à sa suite. Ils récupèrent le sac qui était enfoui dans la neige et rejoignirent le chalet, gants l’un contre l’autre. Étreinte discrète qui avait vu le jour au départ du weekend sur les flots, et qui ne les avait plus quittés depuis. Élan qu’ils auraient pu voir comme un signe, ils avaient préféré laisser au temps de décider.

Sur le palier de la petite maison qu’ils avaient empruntée, Ji-hun offrit les provisions à Joyce et l’informa : je vais rentrer un peu plus de bois, pour pouvoir sécher tout ça. Leurs pantalons, mais très certainement leurs chaussettes et le bas des pulls qu’ils avaient enfilés. Il posa ses lèvres sur le bonnet de la jeune femme, comme s’il embrassait ses cheveux, et la quitta pour rejoindre l’endroit où étaient rangées les bûches. Il fit une petite montagne sur le parvis, les disposant de telle sorte à ce qu’il put la porter à sa base. Joyce , l’appela-t-il une fois de retour dans l’entrée , tu pourrais m’aider, s’il te plaît. Il resta planté à l’intérieur du chalet, la porte grande ouverte. Il trouva difficile de se défaire des bottes, la neige avait commencé à geler ses mollets, il ne pouvait se démener comme ce fut le cas la veille pour les ôter. Il attendit patiemment qu’elle l’en délivre et se hâta vers le casier pour le bois afin de déverser les morceaux dedans. Vite, vite, se pressa-t-il en copiant les étapes d’allumage qu’il connaissait et avait réalisé hier-même. Il fit une pyramide, plongea quelques écorces et branchages secs avant d’y mettre le feu à l’aide de deux allumettes. Une à l'horizontal dans chacune de ses mains.

Une petite flamme commença à prendre au milieu des rondins, et il souffla dessus. La chaleur déjà présente dans le logement, ainsi que l’air qui y circulait, permirent aux danseuses de grandir et s’éveiller dans le foyer. Ji-hun mit la barrière de sécurité, et se dépêcha de retirer manteau, chaussettes et jeans pour les étaler au sol et sur la table basse. On rangera après, prévint-il, enlève tout ça. Il fit plusieurs signes à la jolie blonde de le rejoindre. Il fallait d’abord se réchauffer, le reste attendra ; leurs achats n’avaient pas de pieds pour s’échapper, eux. J’ai rarement vu mes jambes aussi rouges , rit-il en observant la couleur qu’avaient pris ses membres inférieurs. À des températures extrêmes, il avait pour habitude d’être habillé très chaudement par le gouvernement nord-coréen. Il n’avait surtout pas supposé qu’ils se seraient roulés dans la neige, auquel cas il aurait mis une option sur le pantalon de ski qu’il avait prévu, et qu'il avait laissé dans son sac. Le restaurant de la station ferme à quelle heure, demanda-t-il à Joyce alors qu’il stagnait devant la chaleur qui, peu à peu, prenait de l’ampleur dans la cheminée. Il ne faudrait pas qu’ils soient en retard sur le planning.

Il observa le spectacle orangé qui s’agitait devant lui, et glissa quelques coups d’œil sur ses jambes pour constater le degré d’amélioration. Il sentait de nouveau ses muscles, et les picotements avaient cessé depuis. Toutefois, le silence qui s’était imposé pour profiter du crépitement lui permit de réfléchir, et de refaire dans sa tête la soirée qui s’était écoulée. Joyce, murmura-t-il son prénom, sans pour autant la regarder, obnubilé par la prestation des flammes, je peux te poser une question ? Une question qui lui brûlait à présent les lèvres. Hier…, commença-t-il avant d’hésiter. Est-ce que c’était le bon moment ? Si non, quand sera-t-il ? Hier, je t’ai dit que tu ne savais pas tout de moi, lui rappela-t-il avant de la regarder, enfin, et de lever les sourcils, tu te souviens ? Des informations terribles pour certaines ; si tu savais, Joyce… Il hocha la tête, parce qu’il se doutait qu’elle avait aussi bonne mémoire que lui. Il hocha la tête, oui, plusieurs fois, avant de laisser un souffle rieur s’échapper de ses narines. Je suis curieux…, avoua-t-il en reportant son attention sur le film en lecture devant lui ; curieux des paroles qu’elle avait prononcées.

Il laissa ses paumes se mettre en avant pour cueillir quelques degrés supplémentaires. Les doigts bougèrent, se caressèrent, pour stimuler les articulations. Je suis curieux de savoir ce que tu penses avoir deviné, de moi, fit-il d’un trait. Parce qu’en tant que copine aujourd’hui, future femme peut-être demain, il ne pouvait continuer de la tenir à l’écart de ce qu’il avait été, de ce qu’il était, et ce qu’il sera probablement toujours. Naviguer à l’aveugle, ça n’avait jamais été bénéfique pour l’équipage, et ça ne menait pas toujours très loin – certains n’en revenaient pas vivants. Il fallait que cette discussion ait lieu maintenant, aux prémices de leur histoire. Pas parce qu’il avait besoin d’une thérapie, mais parce qu’il aimerait qu’ils aient une relation saine, et ça commençait par lever le voile sur ce qu’on lui avait conseillé de cacher.

@Joyce Millett
(Ji-hun Hwang)



Blossoming
In the land of cherry blossoms,
Love bloomed like delicate petals.
Hearts entwined, two souls aligned.
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Poudreuse argentée qui s'accroche aux deux corps secoués par les rires. La mort imaginaire a touché leur innocence de deux boules de neige en plein vol et ils sont devenu anges ailés alors que les cristaux blancs accueillent la forme enchevêtrée de leur être. Brouillon de bras, de jambes, mais surtout d'éclats joyeux qui s'entremêlent pour tisser les couleurs de leur histoire, mettre du bout d'un pinceau métaphorique une pluie d'étoile dorée sur ce moment. Elle s'en souviendra longtemps, Joyce de ce bonheur qui secoue son estomac, de la simplicité de cet instant qui décore de dentelles sa mémoire. Pas de passé accroché à des larmes silencieux, ni d'aventure conjuguée au futur ; ce sont juste eux et le besoin de tout relâcher. Ils sont ensemble, Jay n'a pas repoussé ses avances, ils ont passé une matinée formidable et cette joie enfantine est exactement ce dont elle a besoin pour le moment. Pour graver ça pour toujours, pouvoir ressortir cette étincelle dans toute les obscurités qu'il y aura à traverser par la suite - car il y en aura, encore innocents, ils ne se doutent pas de la petite graine plantée lors de ce weekend à la montagne et qui s'insinuera dans un quotidien taché.
Mais rien n'est éternel, pas plus les secondes que la chaleur, et l'eau et le froid commencent à s'insinuer sous les tissus, hantant les épidermes et menaçant de les faire tomber malade. Elle ne serait même pas étonnée, Joyce, de rentrer avec un rhume. La piratesse est faite pour les froids de l'océan, ceux qui sont bousculés par des bourrasques et des nuages noirs ; pas la neige épaisse et lourde. Doigts entrelacés, quand ils finissent par s'abandonner pour que le doctorant puisse se relever, elle se redresse sur ses coudes, l'observe un instant dans ses vêtements hivernaux, l'écharpe qui cache la rougeur de son nez et les taches humides de son pantalon, avant de le laisser l'aider à se remettre sur pied à son tour. Amusée par son petit commentaire, elle se fond même d'une petite révérence pour l'en remercier.

- Je vous retourne le compliment, M. Hwang.

Deux comédiens en mal de scène, ils repartent main dans la main et trempé en direction du chalet qui, bien heureusement, c'est plus très loin. Arrivés à destination, elle récupère les courses pendant qu'il s'occupe du bois, retire rapidement moonboots, bonnet, gants, écharpe et manteau avant d'aller poser le sac à la cuisine. Elle n'a cependant pas le temps de ranger que le biochimiste est déjà de retour, plein de bûche entre les mains, à quémander son aide non pas pour le soulager en partie du bois, mais pour retirer ses chaussures. En tailleurs dans l'entrée humide - qu'importe, ses fesses sont déjà trempées -, elle tire rapidement sur les bottes, force un peu alors qu'un bout de glace s'en détache et s'explose sur le carrelage en millier de morceaux d'étoiles. Geste répété pour le second pied et, enfin, Jay peut aller déposer son paquetage près de la cheminée alors qu'elle le regarde, aussi fascinée que terrifiée par les premières flammes oranges qui montent dans la cheminée. La chaleur qui en émerge, cependant, est rassurante et revigorante et elle se laisse convaincre par la demande de son copain qui lui intime de retirer ses vêtements, même si elle ne peut s'empêche de relever, amusée :

- Je pensais pas qu'un jour tu me dirais ces mots-là dans ce contexte.

Elle préférait nettement quand une douche brûlante et partagée suivait, ou que les draps recouvraient la nudité. Mais là, ce sont seulement de grandes plaques rouges qui s'étendent sur les jambes, semblable à des collants qui colorent leur épiderme. Elle non plus n'avait pas vu sa peau dans cet état depuis pas mal de temps - peut-être même toujours. Elle se dirige alors vers la salle de bain pour ramener les serviettes qui ont eu le temps de sécher depuis la veille, histoire d'au moins ôter l'humidité qui les recouvre et dans l'espoir que le frottement améliore le passage du sang. Rapide passage sur ses cuisses avant qu'elle ne s'agenouille devant lui pour effectuer la friction. Là aussi, la scène rappelle d'autre événements bien différents, et les similitudes la font sourire. Il faut croire que les hormones lui donnent continuellement envie de lui.

- Vers 3 p.m., je crois.

Joyce repose ensuite les serviettes sur deux chaises, au cas où ils en auraient encore besoin. Ses mèches sont un peu mouillée, mais pas tant grâce à la tresse qui contient ses cheveux ; et le feu permet de les sécher malgré tout. Gentiment, ils reprennent des couleurs plus habituelle et le crépitement dans l'âtre recouvre le silence. Cliché du chalet en hiver, mais qui offre le rêve dont ils ont besoin. Et si les pensées de Jay naviguent vers son passé, les siennes sont au présent, simplement heureuse d'avoir partagé cette bataille de boules de neige avec lui.
Sa question, cependant, interrompt le déroulement de son esprit et elle le regarde alors avec curiosité, attendant la suite. Fixé sur le feu, il ne semble pas vouloir la regarder, alors elle le laisse esquiver son regard, mais pas le besoin de le sentir près d'elle. Se glissant dans son dos, elle entoure le torse musclé du nageur de ses bras, pose sa tête contre son dos, son oreille rencontrant le bruit de son coeur à travers le tissu et la peau.

- J'ai compris que tu venais de Corée du Nord, commence-t-elle.

C'est le plus simple à sortir, une certitude qu'elle possède car Haley lui en a parlé. Et même sans ça, elle a pu le deviner dans certains regards, certains comportements, certaines peurs. Sa meilleure amie a simplement confirmé les doutes qu'elle pouvait avoir, même si elle ne souhaite cependant pas là déballer sa source. Elle ne sait pas si l'étudiante en pause avait vraiment la liberté de lui avouer ça, ou si ça lui a simplement échapper. Dans tous les cas, Joyce le sait maintenant, et se doute de ce que ça peut entraîner.

- J'ai aussi compris que tu avais dû t'enfuir et je sais que la mentalité et la politique de ton pays sont très différentes de ce qu'il peut se passer aux États-Unis. Et puis... tu as dit que tu étais sorti de l'océan et j'ai vu que tu n'étais pas enchanté à l'idée de nager en pleine nuit alors je me suis dit que tu avais dû partir par les voies maritimes et que le voyage n'avait pas été de tout repos.

Petit poisson balloté par les vagues, elle avait en mémoire ces images affreuses vu dans des documentaires d'immigrés sur des bateaux minuscules et qui avaient tant de chance de couler en pleine mer. Tout ça pour arriver dans des camps qui n'avaient d'humanitaire que le nom, dans des pays qui se disaient civilisés et qui pourtant étaient incapables de les accueillir. Elle ne savait pas exactement où Jay avait fini par débarquer, même si la géographie maritime autour de la Corée et les courants la poussait à penser au Japon. Elle ne savait pas, en revanche, ce qu'il avait pu vivre là-bas avant d'arriver aux États-Unis. Lui s'en était sorti, avait pu traverser l'Atlantique, rejoindre l'une des plus grandes universités mondiale, mais pour un Ji-hun, combien de cadavres échoués sur les plages ?
Avant de reprendre, ses doigts passent avec douceur sous son haut pour caresser la peau jusqu'à la cicatrice qu'elle connaît désormais par coeur pour l'avoir si souvent vue et effleurée. Elle n'est pas vraiment belle, la cicatrice, loin de celle si propre et claire qu'elle a pu voir sur d'autres corps, le souvenir d'une blessure en vélo au genou ou d'une césarienne qui court le long du bas ventre. Non, elle est différente, plus prononcée et elle n'ose pas imaginer les conditions dans lesquelles elle a pu être faite.

- Et cette cicatrice... on a dû te retirer un rein ? À cause de la déshydratation sur l'embarcation ?

La navigatrice n'ose pas dire "bateau". Ca sonne presque faux quand on dirait qu'ils parlent du radeau permettant de travailler le Styx. Et Charon, inébranlable, tend la main en attendant la pièce que toutes les âmes lui doivent.
(Invité)
Ji-hun Hwang

Âge : 28
Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
Date d'inscription : 16/04/2022
Pseudo & Pronom(s) IRL : Huimei (elle)
Icon : Ô sweet winter, let's rub out a bit of the lines drawn this hot summer ft. Joyce (16-18.12) - Page 5 63dcf3a9b9de4d6723a9c5c91e63d0f83fef53f6-gifv
Faceclaim : Lee Jong-seok
Crédits : meteoraa (avatar) onlyjongsuk (gif)
Multicomptes : Soo-min Woo (Yoo-jeong Kim)
Description (1) : Ô sweet winter, let's rub out a bit of the lines drawn this hot summer ft. Joyce (16-18.12) - Page 5 NPSpyu1W_o
Description (2) :
Awards:

Warnings : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
RPS : 932
Messages : 20233
Préférences de jeu
veritas
Ji-hun Hwang
est en ligne
PFORZHEIMER HOUSE › prestige redefined
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t146845-ji-hun-hwang-lee-jong-suk#6299836Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t171640-ji-hun-hwang-x-repertoire-rps#8363822Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t155646-ji-hun-hwang-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t146952-meetsachussets-jhoComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t157483-ji-hun-hwang-complement-de-personnage#7065050
Ji-hun ne comprit pas tout de suite la remarque de sa copine quant au contexte dans lequel il lui avait demandé de se déshabiller – pas tout court en réalité, mais qu’importait. Elle acquiesça en le rejoignant et en retirant les couches de vêtements humides qui collaient à sa peau. Bientôt, sous le regard des flammes, les deux amants finirent en t-shirt et bas de sous-vêtements, mais il leur faudra patienter encore un peu pour les voir côte à côte, puisque la jolie blonde se hâta vers la salle de douches pour y dégoter de quoi les essuyer. Bonne idée, lança-t-il dans sa direction, en remarquant les rectangles éponge entre ses mains. Il crut pouvoir en bénéficier d’un mais, après un rapide coup passé sur l’une et l’autre de ses gambettes, Joyce se plaça face à lui et tomba à ses pieds. Rotules au sol, il l'observa avec surprise, moment où elle mit de l’énergie sur les membres rougis par le froid. Cette position, ce dynamisme, il les avait connus autrement. Il ne fallut qu’un regard échangé pour qu’ils comprennent qu’ils pensaient exactement à la même chose. Le nord-coréen n’hésita pas, pour la peine, à passer ses doigts sur la chevelure de sa belle et à sourire bêtement.

La scène ne dura pas perpète, mais ça suffit pour que ses pensées aient des répercussions minimes sur le volume de son sexe. Début d’érection qui passa quasiment inaperçu, permit à la jeune femme de se redresser sans se sentir obligée de le soulager. Instant qu’il choisit opportun pour s’informer sur les horaires de fermeture du restaurant dans lequel ils désiraient manger ; 3pm, quelle heure était-il donc ? Il regarda sa montre et conclut qu’il n’était pas encore midi, ce qui leur laissait l’occasion de se réchauffer et de s’habiller de vêtements propres et plus adaptés au programme de l’après-midi. Ô bien évidemment, l’opportunité donnée de lui faire l’amour avant de partir cogna tout aussi fort dans son esprit, mais il ne préféra pas y répondre. Le crépitement dans le foyer le tira de cette rêverie, et il admira la flambée orangée dressée devant lui, appréciant sa chaleur sur sa peau presque endormie. Son corps se raviva au fil des secondes, et la couleur de son épiderme reprit ses teintes naturelles. Silence doux à l’oreille, bravé uniquement par le bois de la cheminée et, peu de temps après, par lui. Il leva les paumes vers les ondulations colorées et posa la fameuse question qui piquait sa curiosité.

Passée ses lèvres, aucune machine ne pouvait l’aider à retourner dans le passé pour l’effacer, et ça l’effraya, ç’aurait été mentir que de ne pas l’admettre. Et parce qu’il était sceptique quant au sujet qu’il venait de lancer, il n’osa pas la regarder, plongea ses rétines dans le spectacle de danse qui leur était réservé ; qu’avait-elle deviné de lui ? Il sentit le corps féminin bouger, mais ne se permit pas de le suivre. Les bras qui l’entourèrent, de toute façon, lui donnèrent de quoi savoir l’endroit où elle avait préféré se poser. Elle se plaça convenablement derrière lui, tête plaquée, bras contre ses côtes et mains portées jusqu’à ses pectoraux. Lui ne bougea pas, resta droit. Les mots glissèrent de telle façon que ça ne sonna pas bien grave. Il ne se tendit donc pas, ni de surprise, ni de terreur, retint simplement sa respiration, laissant son torse bombé un instant, avant de le laisser redémarrer ; alors elle savait. Au lieu de fuir, elle l’enlaçait, marquant son affection assurée pour celui qui avait été l’un des ennemis des États-Unis. Elle tapa juste à nouveau en proposant des bribes de son histoire. La fuite du régime totalitaire par les eaux glacées et sombres sur une barque misérable, c’était ça.

Infime partie de son périple toutefois, car il ne s’était pas arrêté à la frontière japonaise, et ses paupières finirent par se clore. Malheureusement, on avait beau fermé les yeux, les souvenirs hantaient inlassablement, tel un châtiment qu’il faudrait subir à vie pour des erreurs qu’on avait commises ; ici celle d’être né dans le mauvais pays, sous le mauvais parti. Pas le temps de voir toutes les images défiler, puisqu’une paume trouva le bas du maillot pour se glisser dessous. Il ouvrit les battants mobiles de ses cils, et baissa tout juste la tête pour suivre le chemin qu’empruntait sa main. Les doigts finirent par caresser la longue cicatrice décortiquée, tantôt creuse, tantôt boursouflée, et elle continua de lui conter le présumé récit. Un souffle épaté s’échappa de ses narines, et affirma la supposition exacte. J’ai été stupide, avoua-t-il ; de croire qu’elle ne devinerait jamais rien. Tant d’autres n’y avaient vu que du feu, mais elle n’était pas ces autres. Il inspira longuement et profondément avant de poser sa palme sur celle restée contre son poitrail et il la retira, une autre question brûlant ses lèvres : et tu n’as pas peur ? De ce qu’elle sait, et ce qu’elle ne savait pas encore.

Ji-hun se tourna pour leur faire face, à elle et à sa réponse. Parce que son regard ne pouvait lui mentir, tout avait toujours été visible dans ses grands yeux marrons, il les fixa de ses agates finement bridées. Il eut le temps de faire le tour de son visage aussi, avant de chuchoter : tu devrais… Parfois ça lui arrivait d’être effrayé par ce qu’il avait été, ce qu’il était, et ce qu’il pourrait devenir. Mais elle paraissait bien plus confiante en lui qu’il ne le serait jamais. Ce côté piratesse faisait partie de son charme, hérité principalement sur les eaux de l’Atlantique. Voilà pourquoi ça ne peut être que toi, reprit-il sa phrase de la veille, posant une caresse sur son visage de sa main droite, ton regard sur moi n’a jamais changé, malgré ça. Il tira une mèche jusqu’à l’arrière de son oreille, et regardant son geste il déclara : je vais… avoir quelques histoires à te raconter. De très beaux souvenirs qui lui revenaient de son temps en Corée du nord, et d’autres bien plus tristes et morbides mais qu’il ne pouvait nier – ni oublier ; sera-t-elle prête un jour à les entendre ? Il articula ce que ça impliquerait de l’écouter et hocha la tête pour le confirmer une seconde fois.

Dès qu’on a partagé ce moment sur le bateau, commença-t-il en la fixant droit de ses pupilles, j’ai su que, tant que j’aurais de quoi vivre à tes côtés, je serai sans cesse impressionné. Il lui avait dit très souvent depuis, qu’elle l’impressionnait pour ses connaissances, l’intimidait parfois de ce caractère libre, indépendant, aux pensées décalées de celles qu’il avait toujours connues. Je suis… nord-coréen , peina-t-il à lâcher, pour n’avoir jamais vraiment déballer aussi franchement sa nationalité à quelqu’un, et j’entretiens depuis peu une relation avec une américaine. Une histoire à se tirer par les cheveux, à l’image de celle de The Beauty and the Beast finalement – tant que ça ne finissait pas en Romeo & Juliet; parce que confirmer venir du Nord de la péninsule ne changeait strictement rien, pas vrai ? Il ne put s’empêcher de sourire à nouveau ; quelques mois auparavant il ne l’aurait pas cru. Il entoura le faciès de Joyce de ses paumes et effleura ses joues de ses pouces. Jeoneun… mobshi neowa immatchumeul hago shippeo, avoua-t-il avant de se mordre la lèvre inférieure. Il se pressa à braquer ses pierres lumineuses sur sa bouche pour la guider.

Ses dents frôlèrent gentiment la chair pleine et rosée abîmée par la violence subie lors de sa pénitence. Ses lippes s’entrouvrirent ensuite, pour laisser passer un soupir léger, qui montra à lui seul le chemin menant à ces semblables féminines. Il n’attendit pas le feu vert de la demoiselle, perdit de la hauteur pour venir les englober des masculines. Il les appliqua sur le pourtour, mais ne les pressa pas, de quelques manières que ce soit. Il les retira même plutôt rapidement, sans reculer pour autant. Juste assez pour susurrer : jinjja… hago shippeo. Le poids tombé, savoir qu’elle était avec lui en toute connaissance de cause lui tortura agréablement l’intérieur. On ne pouvait pas véritablement parler de « papillons » dans le ventre, mais d’une excitation nouvelle, plus légère, moins coupable – et ça faisait un bien fou, qu’elle ne pouvait supposer. Il la dévisagea, tout en souriant encore. Plus légitime de posséder ses lèvres, de désirer s’approcher d’elle. …hago shippeo , répéta-t-il encore, en absorbant un peu plus de la distance physique qui les séparait d’ailleurs ; neoneun ? De partager ce sentiment avec lui.

* j'ai sérieusement envie de t'embrasser
* j'ai vraiment envie
* j'ai envie...
* Et toi ?

@Joyce Millett
(Ji-hun Hwang)



Blossoming
In the land of cherry blossoms,
Love bloomed like delicate petals.
Hearts entwined, two souls aligned.
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Du bout des doigts, Joyce remonte le chemin et l’histoire qu’elle a pu deviner dans des regards lointains, des détails, quelques mots soufflés par le vent. Elle est semblable à la cicatrice sous la pulpe de sa peau, boursoufflée et délicate par endroit, presque inexistante à d’autres, comme la route blessée de ceux qui doivent partir. La piratesse des fonds marins suit le fil, celui qui doit la ramener jusqu’à la surface, en faisant attention au palier de dépressurisation. C’est une caresse plus qu’une tempête alors que les mots s’enroulent autour d’eux, les ancrent un peu plus fort encore l’un à l’autre. Mélancolie des syllabes qui expliquent et décrivent ce que les flots ont ramené. Elle n’a pas tout vu, mais assez pour saisir la délicatesse des enjeux, en particulier ceux qui concerne la Corée du Nord.
Non, il n’avait pas été stupide, elle avait simplement été particulièrement attentive, lisant dans le reflet des étoiles qui sombraient dans ses prunelles plutôt que sur ses lèvres, les histoires qu’il y avait à conter. Joyce avait grandi dans beaucoup de silence et de murmures : celui des embruns qui se brisaient sur la coque du navire, déchirure dans les éclats. Enfant, elle avait appris à écouter le chant des sirènes au loins, les détails insignifiants et la corrosion du sel sur le bois. Les choses étaient venues à elle petit à petit, rapportées par les vagues, sans qu’elle ne cherche à les appeler. Un jour, Jay en parlerait, lui en parlerait, et ce jour elle écouterait. En attendant les écumes mousseuses chuchotait des vérités qu’elle gardait sans les juger.

La main du doctorat cueille la sienne comme une fleur arrachée à la terre, une fleur qui aurait poussé dans la plaie, les racines logées sous la cicatrice, enroulées autour des veines. Et la question qui vole, s’arrache presque comme un supplice pour mourir de ses ailes brûlées en plein ciel, s’échouer dans le cœur de Joyce. Négation de la tête quand il se retourne avant qu’il ne renforce le sentiment de terreur : “tu devrais…” et pourtant ce n’est pas le cas. Pas plus que devant les gigantesques créatures marines que la plongeuse a parfois croisés, elle ne tremble. La peur n’est jamais là où on le croit.

– Je n’ai jamais eu peur de toi.

Peur pour lui, oui. Quand il avait disparu à Halloween, alors qu’elle commençait à comprendre les sentiments qu’elle portait à son égard et qu’elle s’inquiétait de l’endroit où il avait pu être emmené – et surtout, par qui ? La peur que la Corée du Nord l’ait retrouvé et ait décidé de le ramener là-bas pour le punir d’être parti. Tout ce qu’elle avait pu lire à ce sujet n’était pas tendre et Joyce avait tremblas de le perdre- Mais peur de lui, jamais. Elle savait ce que c’était que de débarquer dans une autre mentalité, bien que son histoire à elle soit très différente, qu’elle vivait dans son microcosme avec ses parents. Mais on croit bien souvent que le monde s’arrête à ce que l’on voit, et quand ce que l’on voit est utopiste, on ne devine pas la dystopie qui peut s’y cacher, les dents longues et allongées qui cherchent à dévorer. Elle devinait la difficulté de s’adapter aux États-Unis, mais également de se distancier d’un pays qui en avait toujours fait l’ennemi cruel et menteur. Difficile de dire ce que Jay pensait désormais véritablement de son pays d’accueil, mais les curseurs avaient bougé. Et si ça ne rendait pas les belles histoires plus fade, ça pouvait modifier les plus terribles. Quelles que soient les histoires, en tout cas, elle se sentait prête à les écouter ; l’avait en quelque sorte toujours été. Oreille attentive, quand il aurait envie de les lui raconter, elle serait là. Sans jugement et sans filtre.
Dans ses yeux, Joyce a l’impression de remonter le fil de leur histoire. Cette nuit à deux sur le bateau à contempler les étoiles, où il lui avait dit qu’elle était impressionnante – égo flatté, surtout parce que c’était lui qui le lui avait dit. Bien des choses s’étaient passé depuis cet épisode sur les flots, bien des vagues avaient déroulé leur longueurs océans, mais quelque chose de fondateur était né à ce moment, sous les constellations, sous ce poisson et ce lion qui se jaugeait du bout de leurs étoiles. Ils étaient comme leur signe astrologique dans le fond, qui – si ce n’est La Fontaine – aurait pu parier sur une histoire entre le frétillement d’un poisson et les rugissements d’une lionne ? Le nord-coréen et l’américaine, deux univers différents qui se rencontraient pourtant, se fracassaient pour mieux se mélanger. C’était une comète qui explosait en plein ciel.
Comète qui tourne autour de leur deux corps, les relie un peu plus l’un à l’autre alors que les mains de Jay entourent son visage à elle. Bouches qui se rapprochent, souffles qui se mélangent, les battements du cœur frétillent. Les mots qui volent jusqu’à ses lèvres ne sont pas dans sa langue, les syllabes ne font pas écho dans sa tête. Elle ne peut pas les comprendre, mais ce qu’elle saisit en revanche c’est le corps et les sourires, c’est ce baiser qui échoue à peine sur ses lèvres avant de s’envoler à nouveau, c’est cette proximité qui les berce. Ça bat si fort en elle, ça prend la mesure de la poésie, ça coud des vers sur le revers de son cœur. Rimes qu’elle a envie de déclarer, amour qu’elle a envie de déclamer. Le langage universel prend le pas sur tous les autres lorsqu’elle l’embrasse, son corps se rapprochant encore un peu plus du sien, comme s’il cherchait à ne faire qu’un, ses bras enlaçant sa nuque, suspendu à ce qui lui avait été offert. Non, Joyce n’avait pas peur de Jay, jamais.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)