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Ô sweet winter, let's rub out a bit of the lines drawn this hot summer ft. Joyce (16-18.12)

Ji-hun Hwang

Âge : 28
Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
Date d'inscription : 16/04/2022
Pseudo & Pronom(s) IRL : Huimei (elle)
Icon : Ô sweet winter, let's rub out a bit of the lines drawn this hot summer ft. Joyce (16-18.12) - Page 4 63dcf3a9b9de4d6723a9c5c91e63d0f83fef53f6-gifv
Faceclaim : Lee Jong-seok
Crédits : meteoraa (avatar) onlyjongsuk (gif)
Multicomptes : Soo-min Woo (Yoo-jeong Kim)
Description (1) : Ô sweet winter, let's rub out a bit of the lines drawn this hot summer ft. Joyce (16-18.12) - Page 4 NPSpyu1W_o
Description (2) :
Awards:

Warnings : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
RPS : 934
Messages : 20242
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Ji-hun Hwang
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PFORZHEIMER HOUSE › prestige redefined
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t146845-ji-hun-hwang-lee-jong-suk#6299836Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t171640-ji-hun-hwang-x-repertoire-rps#8363822Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t155646-ji-hun-hwang-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t146952-meetsachussets-jhoComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t157483-ji-hun-hwang-complement-de-personnage#7065050
Depuis quand ? Question qui ne pouvait recevoir une date précise en réponse, mais elle permettait à Ji-hun de mettre un intervalle entre le moment où elle avait senti être éprise d'amour pour lui et aujourd’hui. Laps de temps avec lequel il pouvait faire concorder les éléments de leur frise commune. Sa disparition à la réunion mensuelle de la Maison Dorée avait été l’élément déclencheur. Il comprenait un peu pourquoi, car de nombreuses émotions avaient peint les heures de bien moroses couleurs, rappelant aux membres enlevés ainsi qu’à leurs proches que la vie ne tenait qu’à un fil. Ji-hun avait pensé à elle aussi, au rendez-vous qu’ils s’étaient donné en ligne en ce jeudi soir qu’il n’avait pas honoré, à tous ces messages laissés sans retour durant plus de vingt-quatre heures, et à ces émotions qui pouvaient l’étreindre d’une manière plus douloureuse que ses bras. Il y avait tant de visages qui auraient pu apparaître cette fois-là, mais celui qui était sorti de nulle part, l’avait suivi durant tout le périple, avait été le sien. Il tendit un bras et posa une paume sur l’un des genoux de Joyce, tapota ses pulpes sur la cuisse dévêtue de sa vis-à-vis, de façon à la ramener à la réalité.

Cette conversation, il l’aurait fuie sans aucun remord dans son autre vie, parce qu’il avait horreur qu’on puisse mettre du flou dans ses idées, qu’on veuille le détourner de ce qu’il avait bien pu planifier. Ça ne s’était jamais produit, jusqu’à présent, pour la simple et bonne raison qu’il avait refusé de rester figé sur les mêmes parties de coucherie, de stagner plus de deux/trois semaines avec la même femme. Il n’avait pas plus de temps qu’aujourd’hui à consacrer, mais remplissait pratiquement tous les standards recherchés par les nord-coréennes chez un homme, ce qui lui avait drôlement facilité la tâche ; une bonne classe sociale, un bon domaine d’activité, un engagement militaire et, optionnellement, une bonne tête. Alors qu’importait s’il n’était pas prêt à se marier, elles avaient su se contenter de ce qu’il voulait bien leur donner, et s’en allaient gaiement se pavaner devant les copines et les voisines, parce qu’elles avaient été satisfaites par celui qui, à un jeune âge, avait reçu la visite du dirigeant suprême, Kim Jong-un, pour son travail et sa loyauté envers le régime. Il n’en gardait qu’un bon souvenir pour les moments charnels passés mais, au final, elles l’avaient dégouté.

Ici, il avait eu beaucoup de coups de cœur, curieux de ces corps qui ne ressemblaient à aucun de ceux qu’il avait déjà touchés, mais il ne savait expliquer qu’après son attirance pour Misty, Clary et Aya, il avait décidé de se donner exclusivement à Joyce, au point de lui offrir certaines de ses premières fois. Ça n’avait rien à voir avec l’amour parce que, comme il le disait lui-même : « aimer, ressentir, [il trouvait] ça abstrait et éphémère ». Il n’avait pas envie de s’y fier, n’avait même pas envie de tester d'uniquement s'y accrocher. Il cherchait de la loyauté, du respect et du soutien. Dans ce qu’il s’était imaginé, la personne avec qui il déciderait de s’engager sera aussi celle qu’il épousera, et qui lui donnera un enfant. Pas moins. Et, si on ne pouvait prédire ce que l’avenir pouvait nous réserver, s'il concevait que des couples pouvaient ne pas perdurer, il lui était impensable de croire qu’il n’y arriverait pas, lui. Et pour ne pas se déchirer comme les milliers – millions – d’individus qui se disaient « oui » pour un non, et « non » pour un oui, il lui était indispensable de faire les bons choix, quitte à mettre de l’ordre dans ses affaires et bâtir un schéma de vie quasiment par-fait ; absurde ? Peut-être…

À l’heure actuelle, il était bien loin d’être arrivé au bout de son parcours d’étudiant-chercheur, avait trois années de doctorat à achever avant de s’établir définitivement dans une ville où les laboratoires fleurissaient à foisons. Trois années avant de s’ouvrir à la possibilité de rencontrer des femmes pour n’en choisir qu’une. Celle qui saura décrire le même avenir que celui qu’il apercevait. Il posa alors une question : si les conditions d’une vie stable étaient cochées, avec moi tu te marierais ? Étrange que de se voir parler de mariage quand il n’était même pas encore sujet de relation, pourtant… Si elle répondait non à un engagement aussi solennel que fusionnel, alors les notions auxquelles il aspirait avec une partenaire de vie ne pourraient être inaltérables en sa compagnie. Si elle disait oui à cette possibilité d’union, alors elle était consciente des droits, devoirs et obligations qu’un couple, uni pour le meilleur et pour le pire, se devait mutuellement ; respect, fidélité, secours et assistance. Que ça supposait devenir une même entité dans l’indépendance de chacun. Ne plus être uniquement et totalement toi, ne plus être uniquement et totalement moi. Toi, moi et nous. ; elle le surprit.

Le discours qui suivit aurait pu être le sien, tant et si bien qu’il laissa son regard dans les marrons glacés de la biologiste, mais sa main, qui s’était logée sur son genou à l’évocation d’Halloween, se retira de cette peau qu’il avait maintes fois touchée. Choqué ; c’était impossible. Quand la plupart des personnes parlaient de feelings, et se lançaient dans l’aventure parce que « pourquoi pas », Joyce lui sortit les mots qu’il voulait entendre. Elle parla de troquer le provisoire pour l'éternité, et les envies futiles pour des projets concrets. Elle balaya du revers de la main les selfies quotidiens et les… (quoi ?) Il ne comprit pas très bien ce qu’elle voulait dire par faire «  rouler des pelles », mais il supposa que c’était dans le même délire. L'image d'outils de jardin faire la grande roue sur la place publique le fit intérieurement marrer. Et peut-être que son sourire amusé fut troublant, mais il ajouta : vous m’avez toujours impressionné, Mademoiselle Joyce Millett. Il ne l'avait pas pensé être de celles qui multipliaient les histoires comme on enchaînait des shots, mais pas non plus de celles qui seraient capables de s’engager si fort et sincèrement à un homme qu’elles venaient de rencontrer huit mois auparavant.

Et ton ex-copain dans tout ça , lâcha-t-il après avoir longtemps tourné sa langue dans sa bouche comme le voulait l’expression. Il aurait pu simplement dire non, et la voir le quitter pour toujours. Comme il lui avait confié, ça aurait fait mal, l’aurait rendu triste, mais il savait dans quoi il s’était lancé, savait qu’un jour il devrait la laisser filer pour lui permettre de vivre la vie à laquelle elle aspirait, auprès d’un homme qui vaudrait le coup – et il n’avait jamais supposé que ça pourrait être lui. Il aurait pu dire non, donc, mais il avait changé en un an. Il n’était plus le nord-coréen à qui on avait appris à ne même pas chuchoter, de peur que le vent rapporte ses paroles. À cause de… (Denzel), il se rattrapa : du militaire, tu m’as laissé un «vu » quand même , lui rappela-t-il ; son rang de marin donnait l’impression qu’il pouvait encore avoir un peu de respect pour lui. Elle venait d’avouer que, cette fameuse semaine de novembre, elle l’appréciait déjà plus qu’il ne fallait, alors pourquoi avait-elle été si chamboulée ? De vivre une relation avec un poids accroché à ton présent, et ton avenir, ça paraît compliqué , lui avoua-t-il ; pour lui, pour un autre aussi ça le sera. Était-elle réellement prête ?

Et la distance, tu y as pensé , continua-t-il d’énumérer ce qui pourrait la faire flancher dans cet engagement qu’elle semblait pourtant prête à accepter. Elle avait dit avoir souffert des miles qui l’avaient séparée de son ex-compagnon, à se torturer l’esprit avec des « que se passe-t-il », « que fait-il », « comment va-t-il » au quotidien. Comment comptait-elle gérer la situation alors qu’elle sera dans un bateau, à des heures de navigation de son port d’attache ? Tous ces efforts, à te rendre le sourire, commença-t-il avant de secouer du cheffe négativement, de te l’enlever, tu m’en crois capable, Joyce ? Parce qu’il ne quittera pas sa terre, qu’il ne bousculera pas ses plans de vouloir vivre dans le New Jersey, ou dans une toute autre ville qui lui permettra de se faire connaître – et reconnaître – comme l’un des plus grands chercheurs en pharmacologie. Aux États-Unis, et dans le monde entier. S’il pouvait vivre avec son indépendance et ses départs annuels sur l’océan, il ne pourrait jamais se pardonner de la rendre triste et inquiète, de la voir perdre cette esquisse pour laquelle il avait tout donné – même de son temps et de son énergie à un animal pourtant bel et bien condamné.

Et si sa crainte avait été de voir son copain partir à la guerre au risque de revenir, bien que couronné de gloire, entre quatre planches, lui c’était la guerre qui ne tarderait pas à venir jusqu’à lui – elle était même peut-être déjà en chemin. Les fuyards nord-coréens n’étaient jamais complètement à l’abri. Désireux de retrouver, coûte que coûte, les membres de sa famille disparus aux abords de la Chine, et d’être l’une des innombrables voix qui se battaient pour la liberté de leur peuple, Ji-hun savait qu’il encourait des risques inconsidérés ; mais qu’était-ce sa vie si ce n’était pour servir celle des autres ? Il inspira profondément, et quitta le regard de sa dame de l’eau. Il baissa les yeux et soupira longuement. De moi, tu ne sais pas tout, Joyce, lui annonça-t-il que bien des informations manquaient à sa base de données ; notamment qu'il était de Corée du Nord. Dans son pays natal, il était important de s’unir à une personne de son rang pour ne pas voir ses privilèges se désintégrer. Ainsi, un homme de sa classe sociale qui se mariait avec une étrangère voyait son niveau de vie régresser. Perte du logement, division des rations de nourriture, coupures plus régulières d’électricité, on octroyait moins de vêtements aussi.

Aux États-Unis, le gouvernement ne se chargeait pas des conséquences que faisaient les mauvais choix, puisque la plupart des gens le faisaient pour lui. Ji-hun ne supporterait pas de savoir Joyce se faire pointer du doigt ou malmener verbalement par sa faute. Ni aujourd’hui, ni jamais. Le brun ne se sentait pas du tout à la hauteur de l’Américaine qui lui faisait face. Il releva alors ses agates sur elle, attendit un instant avant de lui sourire, et déclara : crois-moi, tu vaux mieux que… ( ça ) moi.. Qu’elle vise plus haut qu’un simple transfuge qui n’était même pas sûr d’obtenir un jour de papiers « officiels », parce qu’elle était de taille à recevoir les faveurs d’un meilleur homme, – et d’un homme meilleur aussi ; si elle savait … Il la dévisagea quelques secondes supplémentaires encore, et une mimique à peine perceptible prit place sur sa bouche. Il était désolé, d'être ce qu'il était.

@Joyce Millett
(Ji-hun Hwang)



Blossoming
In the land of cherry blossoms,
Love bloomed like delicate petals.
Hearts entwined, two souls aligned.
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Joyce n'était pas du genre à s'afficher. Les réseaux sociaux, elle avait découvert ça sur le tard en revenant à terre, avait mis du temps à comprendre l'intérêt philosophique derrière. Pourtant elle pouvait reconnaître que les photos appelaient au partage - elle était heureuse quand elle pouvait montrer à son entourage un paysage découvert ou la naissance d'un nouveau bébé à l'aquarium . Mais il y avait là une distinction entre partager et se vanter qui n'était pas dans son caractère ; tomber amoureux relevait dans sa tête de l'ordre du privé. Et si elle en avait parlé à Haley, c'était plus par nécessité d'avoir de ses conseils que pour se mettre en avant. De même qu'il avait pu lui échapper, lors d'un repas avec ses parents, qu'elle voyait plus ou moins quelqu'un en ce moment. Elle était incapable de leur cacher quoi que ce soit de toute manière.

La main qui s'était posée sur la peau nue de son genou la quitte, mais elle le sent plus qu'elle ne le voit car ses yeux sint rivés dans ceux de Jay, à la recherche d'une réponse qu'elle même ne saurait pas formuler. Ce qui la hante surtout, c'est la peur. Celle de se faire rejetee, de le voir chercher une cigarette pour éviter cette conversation qu'il a lui-même annoncée comme étant le genre de discussion qu'il préfère fuir et ainsi éviter. Pourtant, si les doigts s'éloignent de la peau, ce n'est pas le cas du reste du corps qui reste sur le canapé. Elle l'impressionne et une coulée rouge pigmente ses joues ; elle ne sait pas vraiment comment prendre cette annonce, un compliment sûrement, mais à quoi cela rimerait pour eux - et existe-t-il un eux ? Pas forcément au présent, car Joyce se savait capable d'attendre si ça l'effrayait trop - enfin du moment que leur exclusivité était redéfinie car elle ne supporterait pas l'idée qu'il puisse en embrasser une autre. Elle voulait cependant savoir si c'était complètement illusoire d'imaginer un futur ensemble, à partager un lieu de vie, un amour, des espoirs, tous les deux. Ils n'avaient pour l'instant pas grand chose de plus que leur chambre étudiante, leur salaire doctoral (et ceux de leur job étudiant), mais était-ce insensé de penser qu'un jour, quand ils auraient cette stabilité évoqué par Jay, ils puissent construire une vie l'un avec l'autre ?
Mais avant de penser au futur ou même au présent, le doctorant met le doigt sur une chose de son passé ; de son passé à elle. Un amour qui a précédé et existé, avant d'éclater sur des révélation et le goût amer de la trahison. Denzel et elle n'avaient pas la même vision de la vie ou de leurs sentiments, ils s'étaient perdus, rien n'avait été clair, un manque terrible de communication entre eux qui avait mené leur relation dans un gouffre trop profond pour pouvoir espérer seulement encore de l'amitié. Pourtant, Joyce ne lui en voulait même plus vraiment, au marin, elle trouvait simplement ça dommage que ça se soit terminé ainsi quand ils avaient vécu par le passé, à San Francisco, des choses aussi belles et désormais abandonnée. Poussière de colère qui les avait recouvertes ; c'était ainsi.

- C'est vrai, j'ai été blessée dans mon orgueil quand il est parti avec une autre alors qu'il me reprochait de tourner trop vite la page en passant du temps avec toi. Mais ça m'est égal maintenant. Je souhaiterais jamais qu'un malheur lui arrive, au contraire, j'espère qu'il est heureux comme ça, mais j'ai pas envie de le revoir ou de lui reparler. Denzel fait partie du passé et c'est ainsi je ne pourrai pas l'effacer, mais c'est pas un poids, c'est juste un souvenir.

Un souvenir qui avait bifurqué, probablement bien avant que leur route ne se recroise à Boston d'ailleurs. Le marin était parti dans une direction quand elle en avait prise une autre ; l'océan était vaste après tout. Il ne servait à rien de salir l'image qu'elle gardait de tout ça, cette histoire était simplement close, et depuis longtemps. Onies la colère ou la tristesse, Joyce - les rares fois où elle pouvait penser à lui et leur passé ensemble - ne ressentait pas grand chose de plus qu'en se rappelant son prof de maths du lycée ou un ancien ami. Ça avait existé, ça avait été réel, mais c'était fini. Et ça ne faisait même plus de bien ou de mal, ça la rendait passablement indifférente ; il avait juste fallu le recul nécessaire pour le comprendre.
Mais le passé n'était pas le seul obstacle et la distance est dressée au milieu de leur route comme une montagne infranchissable. Parce qu'ils n'ont pas les mêmes aspirations ou les mêmes rêves, que géographiquement il y a des choses qui ne concordent pas. Elle a cependant déjà connu la distance, Joyce - avec un militaire certes, mais c'était bien différent car la peur et la jeunesse coloraient tout en carmin -, mais aussi avec ses parents et sa grand-mère. Ce n'était pas la même chose, bien sûr, mais elle savait gérer la douleur du départ et l'attente du retour.

- Je suis une piratesse Jay, et la Terre est ronde, je finirais toujours par revenir, j'ai besoin d'un port d'attache pour subsister. Et ce port, j'ai envie que ce soit toi. Pour célébrer Chilseok, mais aussi quand, toute seule, je m'installerai sur le pont de mon bateau et que je chercherais la constellation du poisson pour y retrouver un morceau de toi.

Quelque chose néanmoins change soudain dans l'ambiance, un tournoiement des faisceaux lumineux et du regard devant elle qui s'abaisse sans qu'elle parvienne à décrypter l'émotion qui le traverse. Une peur, une tension exprimée du bout des lèvres ; elle ne sait pas tout, il mérite mieux que lui autant de clou qui s'enfonce dans le cœur de Joyce. Comment peut-il penser ce genre de choses ?
Avec douceur, elle pose une main sur sa joue, caresse abandonnée sur la pommette délicate.

- J'en ai deviné certaines, avoue-t-elle, et je découvrirai les autres.

Sa main retombe, mais elle délasse ses jambes pour pouvoir se rapprocher un peu plus, copiant sa position, ses talons sous ses cuisses, ses genoux effleurant les siens.

- Je te trouve extraordinaire Jay. J'adore le temps qu'on passe ensemble, chacune de nos conversations, tes connaissances, la façon dont tu es avec les gens, ta manière d'être aussi attentif aux personnes qui t'entourent. C'est ça que je veux, c'est toi que je veux.
(Invité)
Ji-hun Hwang

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Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
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Devait-il comprendre que c’était bel et bien fini avec le marin ? Elle avait semblé être si attristée et en colère le jour où elle avait appris qu’il s’était fichu d’elle, que le nord-coréen avait douté d’un  jour pouvoir faire le poids face à lui. Ses sourires disparaissaient à chaque fois qu’elle entendait parler de Denzel, comme si tous les efforts du brun à les lui rendre n’avaient jamais vraiment eu d’impact sur sa vie présente, ni sur sa façon de voir l’avenir. Il entendit les mots qu’elle articula, mais peina tout de même à y croire. Bien sûr qu’on n’effaçait pas les souvenirs. Ils étaient gravés à jamais.  Mais méritaient-ils d’entacher chacun de nos pas ? Jusqu’ici, elle n’avait fait que lui prouver tout le contraire de ce qu’elle avançait – de cette voix suspendue au restaurant, à ce message laissé sans retour – , il espérait que, de près ou de loin, il sera témoin de son avancée sur ce terrain-là. Il t’a reproché… de passer du temps avec moi, répéta-t-il. C’était un peu dingue, quand on savait qu’à ce stade de leur relation, il ne s’était jamais rien passé. Que le premier bisou avait simplement été échangé ce soir-là, pour obtenir le pass d’un verre gratuit ; ce militaire était too much.

Il prit sur lui, parce qu’il se demandait même si le baiser sur la piste de danse, et l’embrassade dans la piscine, n’avaient pas été scénarisés dans l’espoir de rendre jaloux son ex-copain. Mais ça, il ne le saura probablement jamais, et n’était même pas certain de le vouloir. Le passé appartenait au passé, c’était ce qu’il se répétait au quotidien, parce que s’il n’avait pas fait ainsi, sûrement qu’il se serait davantage détesté pour ce qu’il était – et ce qu’il avait été, surtout. Il passa à autre chose alors, cette fois-ci pour mettre en avant un point capital : la distance. Distance qu’elle n’avait pas toujours très bien acceptée et vécue, c’était ce qu’en avait dit cette histoire contée dans ses bras sur le bateau qui appartenait à ses parents. Des images qui l’avaient pourchassée jusque dans ses rêves, transformant ces derniers en cauchemars répétés. Nuit après nuit. Et s’il lui avait appris à bâtir un dôme protecteur, pas sûr que celui-ci se montrera assez puissant pour la protéger du manque d’affection (d’amour ?), les soirs de solitude. Mais elle avait raison, une navigatrice n’était jamais seule. Accompagnée par les étoiles, elle trouvera la constellation qui la réconfortera.

Elle avait réponse à tout, semblait être rodée pour vivre, avec quelqu’un, une histoire longue et prospère. Et c’était un honneur de se voir être choisi par une femme aussi extraordinaire qu’elle. Il l’avait dit des dizaines de fois déjà, Joyce l’avait toujours impressionné, d’une manière ou d’une autre. Elle pouvait l’intimider autant que l’inspirer ou le surprendre. C’était quelque chose qui n’était jamais arrivé avant et, même s’il gardait une part de l'éducation patriarcale qu’on lui avait donné dans un coin de sa tête, ça lui plaisait énormément de la voir agir ainsi sur lui. Mais qu’est-ce qu’il pouvait lui apporter de positif, lui – le fugitif ? Il n’était pas certain d’avoir un bel impact sur sa vie s’il acceptait de la prendre pour copine, ou femme – qu’importait là encore de l’intitulé qu’ils pourraient se donner. Se mette en ménage avec un nord-coréen, quand on était américaine, ce n’était clairement pas ce à quoi on aspirait, et bien loin de s'avérer anodin à en croire les tensions réelles, et encore palpables à l'heure actuelle. Et si ce n’était question que de conflits entre les pays… Ji-hun ne présentait clairement pas patte blanche, et peut-être devra-t-il un jour payer pour ça.

Témoin, et plus ou moins actif, de nombreuses violations des droits de l’Homme. En y repensant pourrait-il ne serait-ce que regarder dans les yeux cette femme activiste qui se tenait devant lui ? Non. Ce pourquoi il baissa les yeux. Non pas parce qu’il se sentait coupable de ce qu’il avait pu faire par le passé, de ce sur quoi il avait fermé les yeux, mais parce qu’elle faisait le choix de l’avoir lui, à ses côtés, sans avoir pleinement conscience, et connaissance, de l’homme qu’il avait été et que, par extension, il était encore aujourd’hui, et il en était désolé. C’était ça ou crever, bien sûr, parce qu'on ne s’opposait pas au régime et aux lois qu’il avait construites, mais … L’air contri se détacha de ses lèvres à la douceur de cette main sur sa joue. Est-ce que « ne pas dire » signifiait « mentir » ? Si oui, alors c’était un misérable menteur. Elle aimait ce côté qu’il affichait, mais réussira-t-elle à accepter celui qu’il cachait ? Elle subira, par ricochet tout au mieux, directement tout au pire , était-elle prête à ça ? Il ne voyait aucune animosité dans ce regard qui faisait face au sien, et n’avait senti aucun préjugé faire irruption dans leurs échanges ; était-elle sûre d’avoir bien deviné ?

Il délia ses lèvres pour annoncer : j’ai besoin… de fumer. S’échapper mais ne pas fuir. Utiliser le temps qu’une pause clope lui accordait pour réfléchir, parce que ça avait été si soudain ; si au moins il s’en était douté. Je reviens , la rassura-t-il en dressant sa silhouette hors du canapé sur lequel ils étaient installés. Il jeta un œil au feu qui continuait de brûler, mais qui n’avait pas encore consommé, les deux morceaux de bois qu’il avait ajoutés, puis se dirigea vers l’entrée où il avait laissé manteau et chaussures fourrées. Il les enfila et, cherchant à tâtons le paquet de cigarettes enfoui dans l’une de ses poches, il remarqua la tasse posée sur un meuble qui n’avait pas été bue, et dont le liquide devait avoir sûrement refroidi. Il coinça un filtre entre ses lèvres et partit braver le froid. Il referma la porte derrière lui et observa le paysage. Les pas qui avaient marqué leur arrivée avaient disparu, recouverts des flocons de neige qui étaient tombés, et continuaient encore de dévaler du ciel. Ji-hun alluma le bout de la clope avant de se tourner vers la lune. Elle n’était pas pleine ce soir, mais brillait d’un blanc éclatant. Il n’était pas croyant, pourtant il espérait que quelque chose, là-haut, puisse lui envoyer un signe.

À cause du vent, la forme cylindrique s’épuisa très vite, et le brun n’eut pas le courage d’en sortir une autre. À l’intérieur, quelqu’un l'attendait, et elle devait se morfondre de ne pas avoir obtenu de réponse. Il éteignit le peu de ce qui restait d'incandescence sous sa semelle, profita d’un petit monticule d’eau glacée pour plonger le mégot dedans afin de sécuriser, et rentra. Il n'était pas allé se balader autour du chalet, était resté sur le palier, ses bottes ne salirent donc pas le parquet en bois. La patère reçût à nouveau sa veste de marque et il se dirigea vers la poubelle pour y jeter le déchet du toxique. Il ne vint pas tout de suite en direction de Joyce, s’arrêta près de la tasse aperçue plus tôt sur la table. Il la prit pour réchauffer le thé à l’aide du micro-ondes de la cuisine, et ce fut après ça qu’il rejoignit la scientifique. Tiens, lui tendit-il, l’effleurant de ses doigts gelés ; mauvaise idée de ne pas les couvrir d’un gant par un temps pareil. Il s’assit aussitôt, là où il avait pris place tout à l’heure, et regarda inlassablement le visage de sa dame de l’eau, un bras posé contre le dossier du long siège du salon, la paume contre ses cheveux ; comment commencer, comment finir ?

Il ouvrit lentement sa bouche, à tel point qu’on put entendre sa langue rester collée contre son palais, et émettre un bruit fin lorsqu’elle s’en détacha. Il inspira, puis souffla ; faisait-il le bon choix – pour elle, pour lui, pour eux ? En toute franchise, je ne sais pas si… si, un jour, de faire naître des sentiments, je serai capable, dit-il doucement. Parce qu’il n’était jamais tombé amoureux, et qu’il n’avait pas l’impression d’avoir aimé une femme au cours de sa vie. Il n’y connaissait rien, ne savait même pas ce qu’il fallait faire pour les appeler à sortir de leur cachette, et à s’exposer honnêtement à une autre, mais .. mais je sais qu’en moi… il y aura ce « quelque chose » qui, aux tiens, fera forcément écho. Et peut-être que ce « quelque-chose » se voulait plus fort, qu’en savait-on ? Il posa un peu plus sa tête contre sa propre main levée et haussa les épaules, avant de confier : sincèrement, si ce n’est pas toi, Joyce, alors qui le pourra ? Qui pourrait prendre cette place à ses côtés, quand ce qu’ils vivaient tous deux était déjà si fort ? Il acceptait. Non pas de « sortir » mais de « construire » avec elle un présent et un futur, dans lesquels ils continueront de pourchasser leurs rêves, mais plus totalement seuls.

Je ne sais pas pâtisser, lui rappela-t-il, mais j'ai pris une bougie de Noël, dans mon sac, au pain d’épices. Je la ramène ? Parce que ce n’était pas encore l’heure des fêtes de fin d’année, mais que boire un thé devant un feu de cheminée, dans un chalet à la montagne entouré de neige, sans profiter de l’odeur de biscuits, ça n’avait rien d’une parfaite soirée d’hiver. Et ça, c’était les séries télévisées que les femmes irlandaises de Somerville regardaient qui lui avaient appris. J’arrive, la prévint-il avant de se lever à nouveau, cette fois pour rejoindre l’étage. Bien plus à l’aise avec l’escalier e bois, il monta les marches deux par deux jusqu’à la chambre. Il fouina dans son sac et prit la fameuse bougie qu’il avait achetée sur le marché de Noël installé à Boston. De retour au salon, il la posa sur la table devant la jeune femme, attrapa le paquet d'allumettes sous le casier de bois et mit le feu à la mèche. Il la regarda être consumé par la lueur jaune et sourit en sentant déjà les senteurs se propager autour de l'objet de décoration. Il releva ensuite ses agates en direction de Joyce, qui avait son mug entre les mains, et lui demanda : c'est mieux, non ? Absolument parfait.

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Joyce hausse les épaules en signe d'approbation ; si elle ne se rappelle plus exactement des mots employés par Denzel, ceux-ci avaient été suffisamment clairs pour la marquer. Il lui avait reprocher d'avoir trop vite tourné la page avec un autre - avec Jay précisément - alors même que leur relation n'était qu'à ses balbutiements à ce moment-là. Au moment où le marin les avait aperçu à la pool party, il ne s'était encore rien passé de plus que les débuts d'une amitié et si des baisers s'étaient échangés cette nuit là, c'était bien après son départ de toute manière-et elle doute qu'il connaisse quiconque assez bien à Harvard pour qu'on pui ait rapporté la scène. Et puis, dans le fond, c'était lui quj était tombé amoureux d'une autre le premier ; enfin tout cela n'avait plus vraiment d'importance. Denzel était parti, de Boston et de sa vie. Il ne comptait plus et ça ne l'intéressait plus vraiment ; Joyce avait bien assez confiance dans l'océan pour savoir qu'il ne ferait pas échouer son ex une fois de plus dans son quotidien.
Et même si c'était le cas, une seule personne attirait désormais son regard ; celle qui se tenait juste devant elle. J², comme une évidence, de celles qui étaient gravées dans les étoiles. Elle n'avait qu'à lever les yeux pour les apercevoir, qu'importe l'embarcation sur laquelle elle se trouverait ; les constellations ne mentaient pas. Elle était prête à construire des ponts pour traverser la voie lactée et le retrouver. Ce n'était pas la distance qui allait effrayer la navigatrice ; ni, d'ailleurs, le passé de Jay.
Il y avait des choses qu'elle avait deviné, d'autres que Haley lui avait confié - sans même le faire exprès. La véritable origine de celui qui prétendait être sorti de l'eau, triton venu tout droit de l'Atlantide. Ça se lisait dans certains de ses regards, certaines de ses peurs ; mais ça ne changeait rien pour elle - pour quelles raisons de toute manière ? Joyce apprenait à connaître les gens tels qu'ils se présentaient à elle et Jay avait toujours été l'homme attentif, rempli d'ambition, passionnant. Elle n'avait pas besoin d'en savoir plus tant qu'il ne décidait pas directement de lui en parler ; le jour viendra ou elle saura, elle l'avait dit sous la douche et c'était tout aussi vrai en dehors ; elle avait entièrement confiance. Et puis elle ne souhaitait pas remuer des souvenirs qui pouvaient être douloureux. Il parlait souvent de son père, mais jamais de sa mère ou du reste de sa famille, la doctorant avait deviné que c'était un sujet délicat.

Les mots sortent directement de son cœur face à l'oreille attentive qui l'écoute. Mer calme, même si elle ignore ce qui peut bien se passer sous la surface ; l'agitation des pensées du biochimiste aussi colorées et rapides que ces poissons tropicaux qu'il aime tant observer à l'aquarium. Elle peut imaginer sans peine imaginer que ça va dans tous les sens, entrechoquement, percussion créatrice de bulles chargées d'interrogations. Se lancer dans une relation, quelle qu'elle soit n'était pas toujours facile. Il fallait repousser des limites et accepter de connaître quelque chose de nouveau, surtout pour lui qui n'avait jamais vécu ça avant elle. Et, contrairement à la natation ou à ses études, il n'y avait pas là de temps à viser ou de performance à faire. C'était différent, plus intime, autre chose.
Il fallait croire que ça demandait aussi une certaine réflexion. Cependant, lorsqu'il se lève pour aller fumer, elle n'a pas peur qu'il en profite pour s'échapper. Rien qur d'un point de vue logistique, où irait-il de toute manière ? Marcherait-il jusqu'au village dans le but de trouver une chambre d'hôtel ou un hébergement ? Ça avait peu de sens et ils étaient assez adultes pour discuter de tout ça, même si au final il décidait de ne pas s'engager plus loin dans cette relation. Et puis au-delà de la logique, il lui avait promis de revenir ; et elle savait intrinsèquement qu'il ne mentait pas.

Ça me l'empêche pas, alors qu'il est à l'extérieur, de tourner et retourner la scène qui a précéder dans tous les sens. Doigts qui tressent nerveusement une mèche de ses longs cheveux pour s'occuper à quelque chose. Comme une sorte de tic nerveux qu'elle aurait développé au fil des années. Il est là, de l'autre côté de la porte en bois qu'elle peut apercevoir depuis le canapé, un filtre fumant entre les lèvres, et elle ignore ce qui peut bien se passer dans sa tête. Ça relève presque de la torture quand on y songe bien.
Joyce serait bien incapable de dire combien de temps s'est écroulé avant que la porte ne se rouvre pour le laisser passer, lui et une légère vague fraîche qui meurt bien vite au contact du feu. De sa place, elle suit son périple jusqu'à la patère, puis la poubelle, puis la tasse, puis le micro-onde. Succession simple d'action qui l'apaise étrangement ; quand il revient lui tendre la porcelaine fumante, ses doigts sont gelés et ça s'inscrit en elle.
Les rôles s'inversent alors et c'est son tour de l'écouter. Attentive, les mains nouées autour de son mug, elle l'écoute sans louper une miette de son discours. De la difficulté pour lui d'éprouver le genre de sentiments dont elle lui parle, mais que quelque chose fait écho, et l'idée que s'il doit le découvrir, qui d'autre qu'elle ? Et les palpitations dans sa poitrine loupent un battement. Qui d'autre qu'elle ?
Quelque chose de libère et se lie. Une porte, un avenir, une intensité.
Elle se contente de sourire, parce qu'elle a compris ce que disent les mots entre les lignes. Et que ça lui suffit.

Conversation délicate, mais terminée, Jay ne tient pas en place et se propose d'aller chercher une bougie qu'il a ramenée pour parfumer le chalet d'une ambiance plus festive. Pendant qu'il retourne à l'étage, Joyce boit quelques gorgées de thé avant de le voir réapparaître et de s'activer pour allumer la mèche à l'aide d'une allumette, un ai plutôt fier se peignant sur son visage. Si c'était mieux ainsi ? Joyce repose la tasse sur la table basse pour libérer ses mains et se redresse juste assez pour attraper son compagnon de voyage - de vie ? - et l'attirer vers elle, le.poussant à s'asseoir à ses côtés afin de pouvoir se lover dans ses bras.

- Maintenant, c'est parfait.

Et l'ombre de la bougie qui danse sur la table a ainsi l'air de sourire aux deux âmes plus vraiment célibataires.

* * *

Dans l'âtre les branches ne sont plus que poussières et les braises souvenir devenu noir. Sur la table, une tasse vide et une bougie bien entamée alors que sur le canapé Joyce ne peut se retenir d'étouffer un bâillement. La nuit a bien avancé à l'extérieur et si Cendrillon n'a pas encore entendu retentir les douze coups fatals à sa tenue, ils ne sont plus très loin.

- On devrait aller dormir, propose-t-elle. Être en forme demain.

Il serait dommage de rentrer avec une jambe dans le plâtre parce qu'ils auront été trop fatigués pour ne pas voir un sapin foncer sur eux...
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Ji-hun Hwang

Âge : 28
Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
Date d'inscription : 16/04/2022
Pseudo & Pronom(s) IRL : Huimei (elle)
Icon : Ô sweet winter, let's rub out a bit of the lines drawn this hot summer ft. Joyce (16-18.12) - Page 4 63dcf3a9b9de4d6723a9c5c91e63d0f83fef53f6-gifv
Faceclaim : Lee Jong-seok
Crédits : meteoraa (avatar) onlyjongsuk (gif)
Multicomptes : Soo-min Woo (Yoo-jeong Kim)
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Warnings : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
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Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t146845-ji-hun-hwang-lee-jong-suk#6299836Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t171640-ji-hun-hwang-x-repertoire-rps#8363822Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t155646-ji-hun-hwang-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t146952-meetsachussets-jhoComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t157483-ji-hun-hwang-complement-de-personnage#7065050
Ce fut après avoir dit ces phrases qu’il comprit la portée de ses mots. Ça l’intimida un peu de se voir accepter de bousculer ses plans pour une femme. Il n’était peut-être pas si indifférent qu’il le pensait. Mais, autant pour son entrée à Harvard, que lors de la sélection de l’équipe de natation, pour se faire plus d’argent ou encore obtenir davantage de contacts lors de séminaires, Ji-hun était un homme qui savait saisir les opportunités lorsqu’elles se présentaient à lui. Et s’il fallait avancer ou reculer une étape du schéma, qu’il avait pourtant depuis longtemps planifié, pour s’assurer un avenir auprès d’une partenaire de vie telle qu’il l’avait rêvé alors pourquoi pas ? Joyce répondait à pratiquement tous les critères sans lesquels il ne se voyait pas cohabiter. Il ne s’en était pas rendu compte jusqu’ici, mais lorsqu’on lui parlait de sa femme idéale, c’était elle qu’il décrivait. Et, quand bien même il n’aurait jamais supposé pouvoir faire sa vie avec une femme d’une autre ethnie, en raison des tensions qui existaient entre les deux pays, il était plutôt fier d’avoir touché à ce point le cœur d’une américaine si bien éduquée, si bien pensante et bienveillante, qu’elle ; il lui sourit en retour.

Ça le gêna toutefois d’être peu connaisseur en la matière. Est-ce qu’il devait faire comme dans les films et sceller leur histoire par un baiser ? Mais leurs lèvres s’étaient touchées des milliers de fois déjà, alors il n’était pas certain que ça puisse compter vraiment. Est-ce qu’il devait discuter d’un nouveau pacte d’exclusivité ? C’était un peu comme signer un contrat, et ça découlait trop d’une relation professionnelle pour ne pas être vexant ou insultant. Il avait entendu parler de ces fameuses étapes sous forme de rendez-vous, devait-il en initier l’idée ? Le problème, c’était qu’ils étaient un peu en plein dedans, et Ji-hun n’était pas sûr qu’un rendez-vous dans un rendez-vous ne paraîtrait pas un peu ridicule. Est-ce qu’ils devaient remettre d’ailleurs les compteurs à zéro ? Tant de questions desquelles il dut s’éloigner. Et il trouva une porte de sortie en pensant à cette bougie achetée sur le marché de Noël, et qu’il avait apportée pour donner une ambiance plus sucrée à leurs soirées devant la cheminée. L’idée de la quitter parut peut-être déplacée, mais il avait grandement besoin de souffler après cette discussion qui le présentait maintenant comme un homme « pas célibataire ».

Il quitta le canapé et monta aisément les marches, qui le menèrent à l’étage. À présent seul, et loin de cette nouveauté – qui le faisait un peu flipper, il fallait l’avouer –, il put se poser sur le lit et laisser la chaleur monter à ses joues sans avoir l’impression d’être observé. Ses pommettes rosirent, et il profita de ses mains glacées pour les apaiser. Il était mâture, oui. Posé, oui. Mais il y avait de ces situations qui le faisaient redevenir petit garçon. Comme lorsqu’il venait grappiller tel un ventre sur pattes quelques restes d’un petit-déjeuner ou d’un goûter, usant de son visage angélique pour ce faire, Ji-hun était pris d’un feu qui ressemblait étrangement à celui que l’on ressentait quand, enfant, on donnait sa toute première lettre d’amour. Et s’il n’éprouvait pas – encore – de sentiments pour la biologiste qui l’attendait dans le salon, ça ne l’empêcha pas de ressentir le besoin de se cacher pour explorer cette facette à l’abri des regards. Il se sentit honteux d’abord, puis ça se transforma peu à peu en véritable enthousiasme. De ceux qui nous faisaient rire, bien qu’on ne savait pas pourquoi. Il laissa passer quelques secondes, le temps de perdre des couleurs, puis attrapa la bougie.

Il retrouva Joyce, mais garda ses distances encore, histoire de faire retomber la pression. Près de la table basse, il posa celle qui donnera un peu plus de lumière à leur soirée et emprunta la boîte d’allumettes pour en craquer une. La mèche prit flamme et les senteurs se dégagèrent aussitôt que la cire fut touchée. Il regarda un instant le feu danser avant de s’adresser à sa jolie scientifique. Le foyer, le thé, l’odeur de biscuits, tout y était. Toutefois, la navigatrice trouva quelque chose à ajouter au tableau, et n’hésita pas à venir tirer le brun jusqu’à elle pour qu’il s’asseye à ses côtés et vienne l’enlacer. Parfait ? Le biochimiste cacha son visage dans les cheveux décolorés en blond de sa « camarade » et s'exclama : n’importe quoi… Pourtant le sourire plaqué contre le crâne de la piratesse en disait bien long ; il n’en pensait pas autrement. Il profita de la promiscuité et de ce bras qui entourait ses épaules pour proposer des caresses à ses mèches. Main plaquée sur le dessus de sa tête, il fit aller ses pulpes à-même les racines de sa belle, dans un élan d’affection. Ils restèrent ainsi un temps, profitant du crépitement jusqu’à ce que les braises ne soient plus.

Il fut temps pour eux de monter se coucher, car minuit approchait et le lendemain s’annonçait chargé. Ji-hun dut quitter à contrecœur le corps de Joyce serré contre lui pour aller souffler sur le petit cylindre et éteindre sa lueur. Il attendit que Joyce soit prête pour monter en sa compagnie dans la chambre où ils dormiraient ensemble ce soir. Et même si ça avait d’ores et déjà été planifié ainsi, il y a avait un tout autre climat qui s’était installé malgré eux. Le résultat d’une conversation sérieuse qui les avait unis – pour la vie ? Le nord-coréen se mit dans les draps, resta un instant assis pour désactiver les plausibles réveils qu’il avait enclenchés en raison des diverses responsabilités qui lui incombaient sur Boston, avant de s’allonger. De côté, comme à chaque fois, il tendit le bras pour inviter sa partenaire de chambrée à s’installer tout contre lui. Lorsqu’il sentit sa colonne vertébrale épouser son torse, il l’enlaça de son deuxième bras et la plaqua davantage contre sa silhouette. Le silence les accompagna, tout du long, vers un sommeil profond. Et s’ils n’eurent pas assez de force pour consommer leur relation tout de suite, ils firent l’amour tôt dans la matinée du samedi.

* * *

Ji-hun sortit de la salle de douche dans laquelle il avait pris le temps d’arranger ses cheveux, de se brosser les dents et de se passer de la crème hydratante sur le visage. T’es prête , demanda-t-il à Joyce. Ils avaient pris le petit-déjeuner à la hâte, parce qu’ils s’étaient rendormis l’un contre l’autre au matin. Ils devaient se rendre au magasin du coin qui n’était qu’à quelques minutes à pieds du chalet où ils passaient le weekend. Faire les provisions devenait une urgence, car il n’avait plus de quoi se nourrir, et c’était aussi l’occasion de tester leur compatibilité, leur capacité à faire des concessions et éviter le conflit. Il se dirigea dans l’entrée où il enfila ses bottes de neige et se vêtit de son manteau. Il vérifia que le paquet de cigarettes et le briquet étaient bien en place. Bonnet ? Gants, demanda-t-il si  la jeune femme n’avait pas oublié de les passer. Il noua un peu plus l’écharpe qu’elle portait autour de son cou et déclara : et écharpe…, check ! Il plissa les yeux avant d’accessoiriser sa tenue aussi. Il fait super froid dehors, l’informa-t-il, puisqu’il était déjà sorti pour se griller une clope quand Joyce avait envahi la salle de bains, les clés, tu les as ?

Avant de sortir il approcha son visage du sien et posa délicatement ses lèvres sur le bord du nez qui sortait de la laine. Le paysage semblait avoir changé, la faute aux centimètres de neige qui s’étaient ajoutés sur les sentiers, sur les branches des arbres et sur le chalet. Ji-hun descendit davantage son bonnet sur ses oreilles, les cachant intégralement sous les mailles, et patienta que la demoiselle ait sécurisé la porte pour lui présenter ses doigts gantés. Je te laisse nous guider, dit-il, parce qu'il ne connaissait pas le chemin. Mais qu'elle n'en prenne pas trop l'habitude, lui aussi comptait bien de temps en temps lui montrer la bonne voie.


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Noël n'était pas encore arrivé, et pourtant elle avait l'impression d'être comblée. Toutes les bûches, les sapins ou les montagnes de cadeaux pouvaient bien s'effacer, Joyce gardait en elle cette image idyllique et hivernale, les corps serrés sur le canapé, les branches qui craquent dans la cheminée et l'odeur de pain d'épice qui picote les narines. Dans un film de Noël, cela aurait probablement été la scène de fin, mais pour eux c'était tout un début, de ceux qui n'appartiendraient qu'à eux. Un instant de pellicule conservé précieusement dans une boîte de sa mémoire et dont la bande son serait simplement le son étouffé des flocons qui tombaient à l'intérieur. Ça, et deux cœurs qui battaient.
Le souffle du plus âgé se mêlait aux mèches blondes de sa comparse dans une respiration qui s'éparpillait en étoile jusqu'aux racines un peu plus foncées - à son retour à Boston, il faudrait qu'elle le redécolore à nouveau si elle ne voulait pas que cela se voie trop, à moins qu'elle ne décide à nouveau d'en changer la couleur afin de marquer le coup pour la nouvelle année. En attendant, elle était bien, simplement ainsi, dans ces bras qui lui était familier et qui revêtait pourtant, dans ce contexte, l'odeur excitante de la nouveauté. Ils étaient désormais un couple, presque, ou quelque chose qui s'en approchait ; elle avait en tout réussi à lui confier ce qu'elle avait sur le cœur et il ne l'avait pas rejetée, bien au contraire. Et c'est le sourire du bonheur qui flotte sur ses lèvres ; Jay avait mentionné plus tôt le côté éphémère des sentiments, du fameux coup de foudre en tout cas, et il était vrai que les études en parlaient, justifiant que tant de couples se séparent au bout de trois ans. Cependant, après la simple recherche charnelle et de la passion, les relations nécessitaient pour survivre une autre forme d'affection, presque comparable à l'amitié si en y réfléchissait bien. Et dans le cas de J², même si ce n'était encore que le début, elle avait l'impression de ressentir et déjà de vivre un peu ça et c'était agréable parce que ça avait sa part de réconfort.
Peu à peu le feu se tarit dans la cheminée, emportant dans un tourbillon les dernières volutes de fumée, ne laissant plus que des cendres noires qui au matin seront froide. Ils sont bien là tous les deux, mais seront probablement encore plus à l'aise dans le lit ; décision est donc prise de rejoindre l'étage. Souffle sur la bougie, la biologiste s'éclipse ensuite ppur ranger sa tasse et passer rapidement se laver les dents dans la salle de bain avant que les deux doctorants ne s'élèvent.

Dans la chambre il fait un peu plus frais, la température idéale pour s'endormir. Épuisés par la soirée qu'ils viennent de passer et le deballement de leurs sentiments, ils ne cherchent pas à l'augmenter en réitérant les acrobaties qui ont eu lieu dans la salle de bain. Et bien vite, après un dernier coup d'œil à la fenêtre qui offre une vue plongeante sur le ciel percé d'étoiles, Joyce glisse entre les bras de Jay et ceux de Morphée.

* * *

Le soleil a déjà parcouru une belle course dans l'azur lorsque Joyce enfile ses gants et son bonnet. Il faut dire que le matin a été agité, levés tôt ils avaient fait l'amour avant de se rendormir serrés dans leur cocon de bonheur. Quand ils s'en étaient rendu compte, il avait alors fallu prendre le petit déjeuner à la hâte et accélérer la préparation. Mais ils étaient désormais parés à affronter le froid hivernal, de ceux qui bourdonnait aux oreilles et devraient les extrémités, faisant rougir les joues et le bout du nez.

- Prête !

Elle le laisse passer en revue son accoutrement, mais elle n'a heureusement rien oublié qui demanderait à son corps un effort supplémentaire pour résister au froid. Puis c'est son tour d'enfiler bonnet et compagnie et tous les deux ressemblent bien vite à des petits bonhommes de neige colorés, emmitouflés ainsi. Drôle de couple qui se baladera dans les rues du petit village montagneux, mais pas si isolé étant donné la température. Il ne manqje désormais plus que la clé que Joyce pioche dans le vide-poche de l'entrée, et un baiser rapide sur le bout de son nez, avant que la porte, enfin, ne se dérobe pour leur laisser entrevoir la neige.
La promesse de Jay se vérifie rapidement à la première gifle du vent : l'air est glacial. Elle se dépêche donc de fermer avant de glisser le sésame dans sa poche et de pouvoir remettre son gant qui l'isole un peu au moins de ce froid. Doigts qui trouvent bien vite d'ailleurs la compagnie de ceux de Jay, avec le même naturel qui les a toujours caractérisé. Prêt, comme toujours, à partir à l'aventure.

Avant de partir, elle jette un coup d'œil à la majesté des montagnes qui les entoure, admirant l'effet dentelé qu'elles produisent sur le paysage. Pas le temps cependant de s'attarder et elle finit par entraîner le doctorant dans son sillage, suivant un chemin effacé par la neige et qui devrait leur permettre de rejoindre la route sans trop de dégâts.
Comme promis la veille, une dizaine de minutes plus tard, les doigts liés, ils trouvent le magasin qui leur offrira de quoi subsister le jour même et le lendemain. Ils peuvent toujours prévoir de prendre le repas du midi sur les pistes, mais il leur faut à manger pour le soir même, le lendemain matin et midj. Observant les rayons, Joyce les arrête devant les fromages.

- Tu aimes la fondue ?

Le drapeau suisse recouvrait le plastique translucide qui enfermait le fromage et même Joyce devait avouer que, malgré l'absence de mer ou d'océan dans ce pays, ils savaient faire du fromage !
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Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
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Joyce et Ji-hun sortirent du chalet, afin de faire quelques provisions pour le restant du weekend. Pendant que la jeune femme s’occupait de fermer la porte de la petite maison à clé, le brun mit un peu plus à l’abri ses oreilles. Éloignés du village, la forêt alentour ne savait ralentir le vent, semblait même lui donner un petit coup de fouet de ses branches. Il enfonça son visage dans l’épaisse écharpe qui protégeait son cou, et tendit l’une de ses mains gantées en direction de sa comparse, qui venait de le rejoindre. Il la laissa observer le paysage montagneux, même si rester sur place le gela encore plus. Elle n’avait pas eu l’occasion de s’imprégner de l’ambiance qui contrastait avec celle de Boston, puisqu’ils étaient arrivés tard hier, et qu’elle n’était pas sortie jusqu’à présent. Ils avaient troqué le stress de leur programme doctoral pour le calme d’un séjour enneigé, et il aurait été mal venu de la presser. Ils méritaient tous deux ces secondes suspendues dans le temps, parce qu’ils s’étaient acharnés sur leurs travaux, avaient étudié en laissant bien souvent leur vie sociale de côté.

Ils reprirent toutefois la route, empruntant un chemin caché sous les centimètres de poudre blanche. Sans la biologiste, Ji-hun se serait sans doute perdu, ne connaissant absolument pas le coin. Il aurait pu se demander si elle ne faisait pas fausse route, mais la confiance qu’il avait en elle était bien trop grande pour qu’il puisse douter, et il fit bien. Dix minutes plus tard, ils trouvèrent bel et bien les premières habitations et le magasin ; retour à la civilisation. Ils passèrent les portes de la supérette et l’Asiatique lâcha la main de l’Américaine pour tirer son bonnet et prendre un panier qu’ils pourront remplir au fur et à mesure qu’ils visiteront les rayons. Les allées n’étaient pas nombreuses, parce qu’elles ne sustentaient que l’essentiel pour tenir durant les quelques jours de vacances – le restaurant des pistes faisait parfois bien l’affaire. Il leur fallait donc de quoi dîner ce soir, et Joyce proposa une fondue. C’est quoi, demanda-t-il, curieux. Il n’avait eu l’opportunité de manger du fromage que lorsqu’il avait commandé des burgers ; est-ce qu’on pouvait appeler ces tranches-ci du fromage ?

De ce qu’il avait entendu de l’expérience de certains de ses amis, c’était fort et ça sentait mauvais. Certains étaient interdits à la vente aux États-Unis pour des raisons sanitaires, Ji-hun passa alors sa tête au-dessus des emballages pour les inspecter. Celui-là , questionna-t-il Joyce, en pointant du menton le plastique où était dessiné le fameux drapeau suisse. Il paraissait en tout cas moins suspect que celui qui se trouvait à côté, dont la forme et la couleur laissaient à désirer. On peut tester , fit-il, non sans laisser une mimique sceptique peindre ses lèvres, tu t’occuperas de moi, si je tombe malade. Ainsi il sera gagnant, dans l’un ou l’autre cas ; peut-être même que l’idée de la voir essuyer son front d’un gant de toilettes tiède était sa préférée. Il prit la barquette et la plaça dans le fond du casier qu’il tenait. Tout seul ça se mange, demanda-t-il. Que du fromage ? C’était un peu jouer avec les papilles du nord-coréen, ça … Pas de viande, se montra-t-il surpris. En arrivant ici, il s’était immiscé dans la culture du sud de sa péninsule, et un plat sans viande n’existait pas.

Il savait que Joyce était végétarienne, mais il n’était pas sûr de tenir le coup sans sa dose de protéines, surtout s’ils avaient l’intention de monter sur les pistes. L’athlète avait pris l’habitude de nourrir son corps de bonnes rations journalières pour reconstruire ses fibres musculaires depuis qu’il était à Boston, et il se sentait d'une forme olympique, plus énergique encore que par le passé. Il récupérait bien mieux après l'effort, aussi. Il proposa alors : je peux m’en faire, à côté ? Après un exercice physique, il avait pour habitude de manger de la viande blanche pour retrouver un bon niveau d’acides aminés. Il demanda par politesse seulement, puisqu’à peine suggéré qu'il chercha l’étalage où les cadavres d’animaux gisaient sous leur empaquetage. Il passa les morceaux de viandes rouges, et s’arrêta devant ceux de porcs. Il n’était pas un cuisinier hors pair mais savait choisir les ingrédients de bonne qualité. Ça, je pourrais le griller, releva-t-il en piochant des bouts de poitrine coupés en lamelles. Si ça se cuisait généralement au barbecue, une poêle pourra faire tout aussi bien l’affaire.

Du vin on a encore au chalet, fit-il remarquer avant de demander : le thé que tu as trouvé, il te convient ? Parce qu’auquel cas ils pourront toujours faire un tour du côté des boissons chaudes. Il n’avait pas pris de biscuits, mais pensa à des sucreries qu’il avait vues dans les films de Noël. Est-ce que… de guimauve tu aurais besoin,  voulut-il savoir. Liv s’était montrée très friande de bonbons et de chocolat la semaine passée, et elle avait lancé à son frère, qui n’avait fait que de la titiller en la prenant sur le fait, qu’elle allait avoir ses règles. Ceci devait, selon elle, expliquer cela. Ji-hun n’était pas certain de la corrélation entre ces deux éléments, et ne savait plus le rythme du cycle de Joyce non plus, mais si ça pouvait faire plaisir à la piratesse, alors pourquoi pas ? Ils se baladaient donc côte à côte, parcourant les diverses catégories d'aliments jusqu’au moment où le biochimiste s’inquiéta du petit-déjeuner du lendemain : des œufs brouillés ? Il tourna la tête vers sa copine, les sourcils interrogateurs. Est-ce que ça lui plairait, ou voudrait-elle des pancakes au sirop ?

Et si elle pensait qu'il se mettra derrière les fourneaux pour ses beaux yeux suite à cette proposition, elle pourra toujours s'inscrire à un marathon !

@Joyce Millett
(Ji-hun Hwang)



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La neige accueille leurs pas avec régularité, comme les trace éphémère du Petit Poucet. Bientôt le vent ou d’autres flocons viendront les recouvrir, mais heureusement Joyce a un assez bon sens de l’orientation pour retrouver leur chemin ; sa boussole interne ne fonctionne pas uniquement sur les vagues. Elle n’a as non plu de peine à retrouver le village en contre bas, même si elle n’a mis les pieds dans ce chalet qu’une seule fois trois ans auparavant, et qu’il n’y avait alors pas de neige. Le décor est bien différent dentelle de blanc, mais elle apprécie la beauté saupoudrée sur les hauteurs et les arbres et à laquelle s’accroche la luminosité du soleil. Finalement ce n’est pas si différent de l’océan, ça crée les memes reflets colorés et l’impression que quelqu’un aurait par mégarde renversé un flacon de paillettes. Les montagnes hivernales, cependant, se méritaient tout autant que la mer qui pouvait parfois se révéler dangereuse ; il fallait ici faire face au froid qui mordait le bout des nez et colorait de rouge chaque morceau de peau exposé. Joyce serre un peu plus fort la main de Jay, comme pour chercher à se réchauffer par ce contact, malgré les couches de tissu des gants.
Ils arrivent rapidement au petit magasin de la station, pas forcément le plus grand et qui contient uniquement les essentiels. Ça n’a rien à voir en comparaison des Walmart qu’ils peuvent trouver à Boston et ce n’est pas forcément pour déplaire à Joyce. La chaleur à l’intérieur du magasin les accueille avec bienveillance alors qu’elle glisse ses gants dans sa poche et ouvre légèrement la fermeture éclair de sa veste pendant que Jay s’occupe de prendre un panier. Ils peuvent alors vagabonder entre les rayonnages afin de trouver l’inspiration pour leur prochains repas. Passant devant le rayon des fromages, elle se laisse tout naturellement tentée par une fondue – ça fait un moment qu’elle n’en a plus manger. Sa mère a fait – il y a plusieurs décennies – un échange d’une année pendant ses études dans une université dans le sud de la France durant laquelle elle avait fait quelques escapades en Savoie – de ce qu’elle en racontait, elle avait vécu une histoire d’amour avec un garçon de son école originaire de là-bas, et ils y retournaient régulièrement. Si elle n’avait pas garder son amour pour cet homme – heureusement finalement, car cela lui avait permis de rencontrer le père de Joyce en rentrant aux États-Unis –, elle avait conservé celui pour le fromage. Et il n’était pas rare que, sur le bateau, ils se coupent un morceau après le repas ou qu’ils sortent un caquelon à leur retour sur Terre. Ça n’a en revanche pas l’air d’être le cas du biochimiste qui inspecte les paquets avec un fond de méfiance.

– C’est du fromage fondu, mais ça n’a pas un goût trop prononcé si ça peut te rassurer.

Il n’a pas l’air très rassuré par ses explications, si elle en croit sa peur de tomber malade qui la fait gentiment rire. Elle n’a jamais entendu personne se plaindre du fromage ; ou alors après une indigestion pour en avoir trop mangé !

– Promis !

Même s’il tombe malade plus tard, elle n’hésitera pas à toquer à sa chambre de la Pfo avec un thermos et quelques attentions pour rendre le moment moins désagréable. Il y avait là quelque chose d’attendrissant, qui relevait presque de l’enfance, lorsqu’une grippe prenait à la gorge ou à la tête ; et il était toujours plus soulageant d’avoir quelqu’un à ce moment pour prendre soin de soi.
Le paquet est validé et embarqué dans le panier, paillettes de fromages vacillant entre le blanc et le jaune qui envahira les papilles à la tombée de la nuit - après une journée qui risque d’être fatigante avec les pistes.

– Non, il nous faut aussi du pain ! Je vais en chercher pendant que tu t’occupes de ta viande

Elle l’abandonne à sa recherche carnivore pour filer en direction de la boulangerie, ne tergiversant pas longtemps avant d’attraper un pain blanc – heureusement d’ailleurs qu’ils ont en, les états-uniens n’étant pas véritablement connu comme la meilleure boulangerie du monde. Il n’a pas l’air trop mou heureusement, et devrait donc faire l’affaire avec leur recette. Il suffira de rajouter un peu de vin dans le caquelon et un tour de moulin à poivre, mais ils ont tout ça au chalet ; parés pour la soirée.
Joyce retrouve ensuite le biochimiste devant les étalages rosés sur lesquels elle évite de trop s’attarder. Ils la mettent bizarrement un peu mal à l’aise et ce n’est de loin pas son rayon préféré – même si le rayon poissonnerie est pire encore, heureusement il y a peu de risque d’en trouver en montagne ; ce qui ressemble le plus à des poissons ici sont les petits bâtonnets surgelés et panés.

– Tu sais cuisiner toi, maintenant ?

Elle le taquine gentiment avant qu’ils ne reprennent leur balade entre les différents aliment alignés sur les présentoirs. Bien vite ils sortent du rayon viande à son grand soulagement, pendant que son compagnon de voyage – de vie ? – réfléchit à voix haut, énumérant ce qu’ils ont encore.

– Non merci, et puis je préfère le chocolat. Il y a souvent de la gélatine animale dans la guimauve.

Elle avait donc appris à éviter a plupart des bonbons et à bien retourner les paquets à chaque fois pour en vérifier la composition. Des gestes qui s’étaient ancrés en elle au fil du temps et de ses convictions.
La deuxième proposition de Jay, en revanche, la surprend un peu et elle met quelques secondes à regarder les œufs puis son visage avant de se résoudre à répondre.

– Te connaissant, je doute que ce soit une proposition pour que tu les fasses…

Elle prend la boîte, l’ouvre un instant pour vérifier que les 4 œufs ne soient pas déjà cassés ou fendillés avant de la disposer à son tour dans le panier.

– Si je te prépare des œufs brouillés demain matin, j’ai le droit à quoi en échange ?

Quitte à être derrière les fourneaux, autant profiter de la situation !
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Ji-hun Hwang

Âge : 28
Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
Date d'inscription : 16/04/2022
Pseudo & Pronom(s) IRL : Huimei (elle)
Icon : Ô sweet winter, let's rub out a bit of the lines drawn this hot summer ft. Joyce (16-18.12) - Page 4 63dcf3a9b9de4d6723a9c5c91e63d0f83fef53f6-gifv
Faceclaim : Lee Jong-seok
Crédits : meteoraa (avatar) onlyjongsuk (gif)
Multicomptes : Soo-min Woo (Yoo-jeong Kim)
Description (1) : Ô sweet winter, let's rub out a bit of the lines drawn this hot summer ft. Joyce (16-18.12) - Page 4 NPSpyu1W_o
Description (2) :
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Warnings : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
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Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t146845-ji-hun-hwang-lee-jong-suk#6299836Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t171640-ji-hun-hwang-x-repertoire-rps#8363822Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t155646-ji-hun-hwang-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t146952-meetsachussets-jhoComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t157483-ji-hun-hwang-complement-de-personnage#7065050
Le pain faisant partie de la recette de fondue, Ji-hun laissa Joyce se rendre au rayon boulangerie du petit magasin pendant qu’il s’avança vers l’étalage de viandes. Il passa très vite les viandes rouges qu’il faisait systématiquement cramer et se stoppa devant les blanches à la recherche de morceaux faciles à cuire mais, tout de même, bons à manger. Il tomba sur de fines tranches de poitrine de porc qui le mirent d’accord avec son estomac. C’était plus simple en barbecue, mais un petit tour à la poêle pile et face ne devait pas être bien compliqué à réaliser. La jeune femme, en revanche, ne fut pas si certaine qu’il puisse éviter un dégât de plus. Tout du moins, ce fut ainsi qu’il le prit mais, obligé d’admettre que ses talents en cuisine n’étaient pas les meilleurs, il répliqua : pour me guider, je compte sur toi. Il ne lui demandera pas d’y toucher, pas même au bout une fourchette, mais elle pourra toujours lui indiquer à quel feu les griller et quand les retourner ; elle avait, non sans pouvoir douter, plus l’œil que lui de toute manière.

Barquette dans le panier, en compagnie du fromage et du pain, ils quittèrent le froid pour se rendre ailleurs. Ji-hun s’inquiéta du thé qui pouvait ne pas être à son goût, et de sa plausible envie de sucre. Joyce, elle, lui rappela la présence de gélatine animale dans certains bonbons, raison pour laquelle elle préférait faire sans – ou chocolat. Cette remarque lui fit aussitôt penser à son expérience en hôtellerie, et de la conversation qu’ils avaient eue un peu plus de deux mois passés autour d’une table de grand restaurant. Il ne put réfréner un sourire, bien que cela restera un désir inavoué jusqu’à temps que, naturellement, ils y viennent. Le dîner et le grignotage en soirée ainsi discutés, il fallait passer au petit-déjeuner du lendemain, et le brun eut l’idée d’œufs brouillés, non sans faire comprendre par sa voix que l’enthousiasme ne concernait aucunement le fait de passer du temps derrière les fourneaux. La remarque de sa comparse le fit esquisser davantage, heureux de constater que : tu me connais, si bien… Trop bien.

Ils venaient à peine de décider de se mettre ensemble, pourtant l’un et l’autre en savaient tant sur son/sa partenaire qu’ils paraissaient avoir d’ores et déjà passé une année entière côte à côte. Ji-hun avait pensé qu’il était peut-être un peu tôt pour croire que des sentiments avaient pu naître et nourrir le cœur de la jolie blonde qui l’accompagnait, surtout parce que d’Halloween jusqu’ici seulement un mois et demi s’étaient écoulés. Pourtant, il fallait bien admettre que ce qu’ils avaient vécu en tant que connaissance, collègues, amis et amants avaient forcément joué en cette faveur de la faire tomber pour lui ; quand bien même il ne savait pas encore aimer, osera-t-il un jour admettre qu’elle avait toujours été son plus beau coup de cœur ? Peut-être lorsqu’il comprendra pourquoi, même devant ces boîtes et ces briques, à choisir le meilleur ingrédient pour leur plat du matin, il la trouvait vraiment très jolie. Le marché qu’elle posa sur la table l’éveilla de sa contemplation et il posa enfin le regard sur le nombre d’œufs et sembla surpris.

Ce qu’elle aurait en échange ? Le droit de recommencer, dit-il avant de prendre ce qu’elle tenait dans ses mains. Il reposa les œufs dans le rayon et chercha la rangée où la boîte en contenait six. Un petit regard autour d’eux plus tard, il se rapprocha un peu et lui expliqua à voix basse : j’ai bien l’intention de te faire l’amour demain matin, ça remplacera mon entrainement. Il lui tendit le paquet pour qu’elle vérifie que les coquilles n’étaient pas fendues, et qu’il n’en manquait aucun ; peut-être même qu’il la contentera aussi cette nuit, mais seul le moment pourra leur dire. Les débuts de relations étaient connus pour être sportifs, non ?  Et le pire, c’était que ça durait déjà depuis août, que ça ne semblait pas s’étouffer ; tant mieux ! Maintenant qu’on est d’accord, commença-t-il – il le supposait puisqu’elle s’était toujoufs montrée aussi gourmande que lui, je peux te dire que, le midi, de cuisiner tu n’auras pas besoin. Dehors je t’inviterai à manger. Et si elle avait besoin de plus encore pour conclure le marché, elle n’avait qu’à en spécifier les clauses.

On ira peut-être marcher avant de repartir , proposa-t-il d’aller découvrir à pieds les alentours du chalet, si tu n’as pas ta gourde, on devrait prendre de quoi boire. Il devait bien y avoir des petites bouteilles d’eau pour les randonneurs qui n’en avaient pas eu réflexion avant le départ. Le panier ne contenait pas grand-chose, alors il le remplit de gourmandises chocolatées durant l’attente à la caisse, ça pourra ainsi servir durant le voyage du retour si ses amis raffolaient de sucrerie eux aussi. Il commença à dégainer son portefeuille, mais il retint son geste en se rappelant des valeurs que prônaient certaines femmes sur le continent ; les informations parlaient énormément des activistes. Je m’en charge ou c’est toi, l’interrogea-t-il. Cette question lui écorchait encore un peu les lèvres, mais il avait appris à communiquer sur la manière de se charger de la note de fin, à demander l’autorisation d’avancer ses billets, même si ça lui paraissait vraiment ridicule. Dans ce geste, il ne voyait pas le moyen d’acheter une femme, juste une forme de politesse.

Le passage en caisse fut rapide, puisqu'il n'y avait pas grand monde dans le magasin. Ji-hun put remettre son bonnet sur ses oreilles, et s'assurer que Joyce referme correctement la fermeture éclair de son manteau avant de la tirer, de leurs mains liées à nouveau, à l'extérieur. La différence de température se sentit aussitôt, le vent claqua leurs visages à peine ils eurent mis un pied au-dehors. Le brun espérait silencieusement que le haut des pistes soit un peu plus touché par le soleil que ce petit village en contre-bas, car l'expérience ne sera pas aussi magnifique que dans ses souvenirs si tel n'était pas le cas. Ils firent chemin inverse, bouches closes pour se concentrer sur les pas qu'ils devaient enchaîner. Mais, à une centaine de mètres du chalet, loin des regards curieux si ce ne fut que celui des animaux de la forêt qui les entouraient, Ji-hun s'arrêta, obligeant sa partenaire à faire de même. J'ai une idée , sortit-t-il de nulle part, je sais comment savoir qui s'occupera des oeufs. Pour que ça soit fair enough.

Il tourna le visage vers la biologiste, et ses traits devinrent au fil des secondes plus espiègles. Ses doigts gantés desserrèrent ceux de la scientifique, et il lâcha le sac dans la neige avant de se baisser et former une boule de poudre blanche dans ses paumes ; bataille ?  

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Son pain en main, Joyce retrouve rapidement Jay dans les rayons de l’épicerie dans laquelle il est bien plus facile de naviguer que ces supermarchés gigantesques qu’on trouve en ville. Elle peine d’ailleurs à les apprécier, ses gigantesques allées remplies de plastiques et de couleurs, préfère de loin le magasin bio dans lequel l’emmenait sa grand-mère, puis où elle allait toute seule à San Francisco et qui permettait d’emmener une bonne partie de ses courses en vrac. À Harvard elle a aussi essayé de continuer ce mode de vie un peu plus écologique, mais ce n’est pas toujours facile à gérer entre les cours et le boulot alors parfois elle choisit l’option de la facilité.
Cette épicerie de village est, somme toute, à mi-chemin entre les deux. L’avantage au moins, c’est qu’ils ne risque pas de se perdre et elle peut rapidement le rejoindre devant sa réflexion sur les viandes jusqu’à ce qu’il finisse par opter pour des sortes de tranches de lard qu’il ajoute au panier. Et elle ne peut s’empêcher de se demander s’il laissera brûler le tout ou s’il devrait s’en sortir avec la cuisson plutôt rapide de ce bacon.

– Hmm… pas certaine que ce soit une si bonne idée, je pense que tu es plus expérimenté que moi sur ce sujet.

C’est un avantage – encore un – certain au végétarisme. Cuisiner la viande et le poisson a toujours l’air si délicat… Il faut faire attention à ne rien laisser brûler, mais ne pas non plus sous-cuire les mets qui pourraient alors se révéler nocifs pour la santé – coucou la salmonelle. Elle trouve bien plus facile de s’en tenir à son alimentation, même si elle peut concevoir que Jay, lui qui n’arrive même pas à faire cuire des pâtes, ne pense pas exactement pareil. Ça l’étonne d’ailleurs qu’il propose, un peu plus loin et avec autant d’enthousiasme, de faire des œufs brouillés. Elle devine pourtant à son air joyeux que la tâche lui incombera sûrement et ça la fait rire ; s’ils veulent pouvoir manger demain matin, c’est probablement une meilleure idée.

– Je pense que n’importe qui qui a déjà cuisiné avec toi en saurait tout autant, rigole-t-elle avant d’ouvrir une boîte de 4 œufs pour vérifier qu’aucun d’entre eux n’est cassé. Ça peut arriver après tout, vu la fragilité des coquilles. Bien plus rare en revanche, les légendes urbaines parlent de certains œufs féconds qui, en les cassant, révéleraient des poussins. Mais sans poule pour les avoir voué et chauffé à la bonne température, Joyce doute que ce soit possible : ce sont plutôt des fœtus de poussin mort… Quand on y réfléchit bien, les œufs ne sont pas si appétissant, il vaut d’ailleurs sans doute mieux ne pas trop y penser.
En attendant, elle se demande ce à quoi elle aura le droit en échange de les brouiller et si la réponse est décevante, ce qui l’est moins c’est l’explication de son copain lorsqu’il reprend la boîte pour l’échanger contre une plus grande. Si lui préparer le petit-déjeuner tous les matins a ce genre de conséquence alors elle est effectivement prête à recommencer de nombreuses fois.

– Je crois que je vais te préparer des œufs brouillés tous les matins.

Elle ne se lasse pas de leurs relations charnelles – comment le pourrait-elle ? Rien que ce matin l’avait ravi et ce n’tait pas sans mentionner la veille sous la douche même si ça lui paraissait bien loin désormais. Dire qu’ils n’étaient pas ensemble à ce moment et que maintenant tout avait changé… c’était amusant de voir les conséquences qu’une conversation pouvait avoir sur leur vie – peut-être même sur toute leur vie. Se projeter avec lui la faisait rougir un peu, s’imaginer tout le bonheur que ça pouvait représenter au quotidien d’avoir à ses côtés un homme aussi attentif que lui. Bien sûr, il y avait et il y aurait des points de divergence entre eux, mais ils avaient toujours réussi à en discuter calmement, à faire preuve d’assez de maturité pour trouver des compromis dans leur quotidien et elle ne voyait pas en quoi leur changement de statut amoureux changerait cela. Alors oui, même si c’était un peu intimidant et très présomptueux, elle s’imaginait sans trop de peine vieillir dans ses bras. Et cette perspective la rassurait étonnamment sur le futur ; savoir qu’elle avait quelque part sur cette Terre quelqu’un qui l’attendrait, une bitte d’amarrage à laquelle nouer sa corde était réconfortant. Combien même ils n’étaient, après tout, qu’au début de leur relation.
Le panier désormais rempli et la délicieuse annonce qu’elle n’aurait pas à cuisiner ou à réfléchir à comment se remplir la panse à midi puisqu’il l’invitait au restaurant, ils se dirigent vers les caisses, même s’il la retient avant ça en voyant les bouteilles alignées près de la sortie.

– Elle est toujours avec moi ! proteste-t-elle.

Pas de PET gâché pour contenir une eau qu’il pouvait trouver au robinet du chalet. Ça lui tenait à cœur après tout, et elle savait qu’il la comprenait sur ce sujet, faisant toujours attention de ne pas laisser traîner des mégots de cigarette derrière lui.
Cette question réglée, ils peuvent commencer à déposer les articles sur le tapis roulant, agrémentés de quelques produits chocolatés – Jay a dû penser que leur panier faisait trop vite ou s’est pris d’envie pour tenter des expériences ce soir… Alors qu’il est en train de poser le fromage avec tout le reste, elle lui coule un regard amusé se demandant s’il ne songeait pas là aux récits qu’il lui avait fait du temps où il bossait à l’hôtel. Après tout, un peu de chocolat fondu… Enfin, même si elle n’est pas certaine que les M&M’s fonctionnent bien dans ce cas de figure.


– C’est moi ! répond-t-elle en ouvrant la poche de sa veste pour en sorti son porte-monnaie. Tu m’invites déjà au restaurant à midi, alors c’est la moindre des choses.

Elle estimait normal qu’ils équilibrent les choses, surtout que leur salaire de doctorant était similaire – ils avaient commencé en même temps. C’est donc tout naturellement et sans se poser plus de question que ça qu’elle sort quelques billets afin de régler les achats tout en tendant à Jay un sac en coton afin qu’il commence à y mettre leur courses. Ça aussi, elle y a pensé.

Le retour à l’extérieur est plus frileux que prévu, signe qu’elle avait eu le temps de bien se réchauffer dans le magasin. Heureusement la marche leur permet de trouver la température, si ce n’est agréable, au moins supportable. Elle est cependant ravie de ne pas avoir trois longues heures devant elle à fouler la neige et se réjouit déjà de retrouver l’ambiance plus chaleureuse du chalet. Mais c’est sans compter sur l’espièglerie du doctorant qui les stoppe soudain au milieu du chemin, déliant leur main. Surprise, Joyce se tourne vers lui et ‘interroge d’0un froncement de sourcils en essayant de comprendre ce qui peut bien se dérouler sous son crâne… mais la réponse lui parvient bien rapidement sous la forme de neige tassée qu’elle aperçoit dans la paume de Jay.

– Ji-Hun Hwang, seriez-vous en train de défier une piratesse qui passe sa vie à canarder d’autres bateaux ? Je préfère vous prévenir ; vous n’avez absolument aucune chance !

Elle profite de sa tirade pour reculer de quelques pas, consciente qu’une cible mouvante est toujours plus difficile à atteindre. Puis elle se baisse pour cueillir rapidement un peu de neige qu’elle tasse en forme de boule au creux de sa main avant de la lancer en direction de son assaillant.
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