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sierran ☽ how to save a life

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on est sûrement deux idiots, incapable de parler de sentiments de vive voix. trop pudique pour lui dire que je l'aime, pourtant je lui ai déjà dis par message. pas aussi simple de l'avoir en face de moi, dans un état lamentable, et de tenter le tout pour le tout en lui disant là. si je dois lui dire à nouveau, je veux que ce soit particulier. pourtant elle, elle y arrive. à moitié surpris d'entendre ces mots de sa bouche puisqu'elle me l'a déjà dit mais j'en venais toujours à douter. ça faisait à la fois du bien et à la fois du mal d'entendre ça. dans un coin de mon cerveau, il y a toujours cette petite voix qui me répète qu'elle est toujours mariée et qu'elle aime cet homme. mais merde putain, j'ai envie de profiter du pas qu'elle fait, après m'avoir repoussé trop de fois ce soir. de bonne guerre sûrement, vu comme moi aussi je peux tout faire pour la repousser quand ça devient trop dangereux entre nous. sauf que là, à ce moment, j'apprécie particulièrement ses lèvres qui viennent rencontrer les miennes. j'en oublie la pluie, j'en oublie d'où on vient et ce qu'il s'est passé ces dernières heures. y'a plus que nous deux, elle et moi, au milieu de ce trottoir. peut être que des gens nous regarde, peut être que des gens passent à côté de nous, j'en ai aucune idée et je m'en fou. une bulle. cette bulle retrouvée. notre bulle. mais pour combien de temps? je ne veux pas la lâcher, je ne veux pas que ça se termine parce que j'ai tout simplement peur qu'elle parte en courant, qu'elle change d'avis. alors que mon visage fini par s'éloigner du sien, mes mains dans le creux de son dos pressent son corps contre le mien pour lui signifier que je ne veux pas qu'elle s'enfuie. on peut monter maintenant? nul en communication, pas de tact, et surtout pas de réponse à son je t'aime. ma main attrapait la sienne fermement et je l'emmenais avec moi.

@Sierra Brekker
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on aura tout traversé. on aura été heureux, en colère, malheureux, complice. une part de moi se dit qu'on s'est heurté à des obstacles et qu'on y a pas survécu. qu'ils nous ont démolit, qu'ils nous ont détruits. une autre part de moi me dit aussi qu'après toute cette souffrance et toutes ces entraves on est encore là, toi et moi. à se chercher, à se vouloir, à s'attacher, à être un exutoire. je sais pas ce qu'il se passe, je comprends rien. pourquoi on est irrépréssiblement attiré l'un par l'autre de cette manière ? il a suffit de quoi ? un message. un peu pour reprendre contact, pour se réapprivoiser. je sais même plus comment ça a commencé. mais je sais comment je voudrais que ça se termine.. dans tes bras. mes lèvres viennent donc attraper les tiennes. mon corps qui se loge au creux du tien, tandis que je sens tes mains venir me tenir contre toi. le temps s'arrête, plus rien ne compte, plus rien n'est important, sauf toi. les passants doivent se moquer de nous, mais j'en ai rien à faire. on est un magnifique cliché de film romantique, deux amants fous amoureux l'un de l'autre qui s'embrasse sous la pluie. je suis romantique, un peu je crois. mais ce moment il restera gravé dans ma mémoire, peu importe ce qui arrive. quand tu t'éloignes de moi, tout mon corps en souffre. mais quand tu me demandes si on peut monter, un petit sourie nait sur mon visage. « oui » que je lâche doucement, m'agrippant à ta main, même une fois dans ton appartement. « je suis désolée pour ce que j'ai dis. » je baisse les yeux, peu fière de mon comportement. je voulais te blesser mais c'est à moi que j'ai fait le plus de mal. c'était le pire mensonge que j'ai pu te dire.


@Ilan Vanderbilt

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je monte les escaliers deux par deux pour atteindre le plus rapidement possible mon appartement, tout en tenant la main de sierra. je voulais tellement éviter qu’elle change d’avis qu’il fallait y arriver, parce qu’une fois chez moi, ce serait sûrement plus dur pour elle de faire demi-tour. enfin, c’était l’idée que je me faisais de la situation. la porte fermée derrière elle, je soufflais un bon coup. j’entends ses excuses et en réalité, je n’en ai que faire. peu importe ce qu’elle pouvait faire pour me repousser, ça ne portait pas ses fruits puisque, j’étais là, en connaissance de cause de tout ce qu’elle était. je hochais la tête en guise de réponse. j’avais toujours en tête le pochon de cocaïne qu’elle avait pris en partant de chez bonnie. j’avais déposé ma veste trempée sur le porte manteau de l’entrée, j’avais pris le temps de débarrasser sierra également de ses affaires, puis j’étais entrée, après elle, dans la pièce principale. t’as foutu où la coke sierra? lui adressais-je d’un air sérieux mais qui se voulait protecteur.

@Sierra Brekker
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arrivée dans ton appartement, je suis déboussolée, faut dire que j'ai ressentie des tas d'émotions en même temps, comme prise en pleine gueule. je suis en pleine redescente de ce que j'ai ingéré quand j'étais chez Bonnie. je suis frigorifiée aussi, la pluie qui me glace les os. je te laisse me débarrasser de mon boulon et je te regarde faire de même. je sais que je vais surement avoir le droit à un interrogatoire. j'aurais fait pareil. mais surtout parce que t'es flic et que c'est ce que tu fais quand tu cherches des réponses. étrangement, malgré tout, je me sens bien ici. faut dire que depuis deux mois qu'on s'est retrouvés, je suis venue plusieurs fois ici. je me sens protégée et en sécurité, de moi même également, parce que je peux être douée pour me faire du mal parfois. mais quand t'es là, tout s'apaise. tu te tournes vers moi et ta question sonne comme le moment de régler des comptes. je souffle, lève les yeux aux ciel et sort de la poche arrière de mon jean un petit pochon de poudre blanche.  « je sais déjà ce que tu vas faire.. je vais le faire moi même » je me dirige dans tes toilettes, jette le petit sachet dans la cuvette et tire la chasse d'eau. je comptais pas le garder, maintenant que l'ambiance abominable de chez ma mère a quitté mes esprits, maintenant que j'ai retrouvé toute ma tête, maintenant qu'on est en passe d'aller peut-être un peu mieux. j'en ai plus besoin. mais jusqu'à quand ?


@Ilan Vanderbilt

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le juste milieu n’est pas dans notre vocabulaire. une habitude, mauvaise, de se haïr pour mieux s’aimer. c’était ça qu’on savait faire maintenant. crier l’un sur l’autre, s’énerver, pour mieux se retrouver. il nous fallait notre tempête pour s’adoucir. est-ce qu’on saura s’apprivoiser un jour, de nouveau, comme avant, simplement? les yeux rivés sur elle, dans l’attente qu’elle me dépose la conso qu’elle avait prise chez bonnie, j'oscille entre: elle va m’envoyer chier et elle va me le donner. surpris quand elle prend elle-même la décision de jeter le tout dans les toilettes. le laps de temps où elle s’en va, je sors deux bières, les ouvre et les pose sur le bar de la cuisine. alors qu’elle revient, j’ai déjà entamé la mienne. ce soir, pas de retenu, ni pour elle, ni pour moi. alors maintenant, tu m’expliques ce qu’il s’est passé ? la voix chaleureuse et calme, je cherche à savoir, à comprendre pourquoi elle s’est mise dans cet état. ce qu’il l’a poussé à aller chez cette mère qui n’est que toxicité pour elle. bière en main, je vais m’affaler dans un fauteuil du salon. peu importe mes vêtements mouillés, je verrais ça par la suite.

@Sierra Brekker
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la drogue partie dans les toilettes, je prends cinq minutes pour moi dans la salle de bain. merde putain, qu'est-ce que j'ai fais ? les yeux rouges, le teint pâle, je prends de plus en plus conscience de mes démons que j'ai laissé sortir ce soir. j'ai ouvert la boîte de pandore. quand j'étais plus jeune j'avais des problèmes de drogue. au delà d'en vendre dans la rue pour m'acheter de quoi manger, j'en consommais aussi quand j'étais avec Bonnie. c'est pas qu'elle me laissait faire, c'est que si je voulais partager un moment avec ma génitrice.. c'était comme ça que ça se passait. quand elle m'a réellement abandonné pour quitter la ville, sans moi, je me suis réfugiée dans la seule chose qui me réconfortait. et puis Hamilton est arrivé pour me sortir de là. s'il me voyait ce soir, lui et Caleb, je sais que je les décevrais. et c'est ce qui me fait le plus mal dans mon regard à cet instant. un coup d'eau sur le visage, une brosse à dent neuve que je sors de son emballage et que j'utilise pour me rafraichir un peu et je te rejoins dans le salon. t'as sortie une bière et je l'attrape au passage avant d'aller m'assoir sur la table basse en face de toi. je suis pas fière de cet état. t'as du me voir comme ça une fois ou deux quand on était ensemble et que Bonnie réapparaissait épisodiquement dans ma vie. Alec lui, il a jamais eu à faire face à cette Sierra là. « il s'est rien passé » que je dis avant d'avaler une gorgée. « rien d'important » alors que c'est faux. je me suis sentie submergée et à ce moment là, elle a su me faire croire que j'avais besoin d'elle. pourtant je la connais par coeur Bonnie, je sais qu'elle est toxique, mauvaise et égoiste. mais elle a su exploiter mon côté auto destructeur et je me suis laissée faire.


@Ilan Vanderbilt

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j'avais déjà eu à faire à la sierra sous emprise de stupéfiant. malheureusement, c'était pas la première fois que je la trouvais dans cet état là. et lorsque c'était arrivé, c'était forcément lier à bonnie. cette femme était assez détestable. du moins, elle l'était devenu pour moi, à partir du moment où j'avais compris à quel point elle pouvait atteindre sierra. j'avais pris pour habitude de mettre des distances avec elle lorsque je l'avais croisé. rester poli et respectueux mais en étant glacial. quand je voyais bonnie, je me disais toujours que sierra s'en était bien sortie. mais ce soir, elle avait fait les frais de cette espèce de légitimité mère-fille que sierra entretenait une fois tout les trente-six du mois. je tapotais la bouteille de verre entre mes mains et regardait sierra s'assoir en face de moi sur la table basse. ses réponses ne me convenaient pas vraiment. je savais qu'elle avait forcément des raisons pour avoir fini chez bonnie. viens dis-je en lui indiquant de s'assoir sur moi. elle était grelottante et même si tu ne cautionnais pas ce qu'elle avait fait ce soir, tu n'étais pas cruel au point de la rejeter. alors qu'elle s'installait sur toi, tu attrapais le plaid qui était dans un panier au pieds du fauteuil et tu l'enveloppais comme tu pouvais dedans. c'était pas rien d'important pour que t'en arrives là. j'sais que t'étais énervée contre moi tout à l'heure. dis le, si c'est ma faute. je peux l'entendre, j'en suis capable. je sais que je suis pas toujours bon et parfait avec toi, au contraire. des gorgées de bière pour faire passer les infos qui arriveraient certainement en masse à un moment où a un autre.

@Sierra Brekker
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je déteste Bonnie pour ce qu'elle a fait de moi. et en même temps, si elle m'avait gardé sous son emprise, je ne serais pas là. je n'aurais pas gouté à l'ambiance d'une famille aimante, je n'aurais pas été fière de moi, jeune diplômé de l'académie de police. je n'aurais pas appris la discipline que l'armée m'a apporté. et surtout je ne serais pas tombée amoureuse de toi. mon premier amour. j'ai jamais aimé avant toi Ilan, c'est peut-être pour ça que j'ai cru crever quand j'ai dû m'en aller. seulement ce soir il semblerait que tu n'es pas envie de me faire fuir. une main que tu tends vers moi pour me faire signer de me rapprocher, me demandant de venir m'assoir sur toi. j'écoute bien volontiers, me lève pour me rassoir immédiatement sur tes genoux, tout contre toi, la tête posé dans ton cou alors que tu m'entoures d'un plaid chaud. « j'avais besoin de faire le tris, je soulagée certaines douleurs et Bonnie m'a entrainé dans ses conneries » j'ai accepté, je veux pas entièrement jeter la pierre à ma mère, mais elle savait très bien ce qu'elle faisait. « je suis en colère parce que la vie m'a enlevé Kale. je suis en colère parce qu'Alec est un vrai trou du cul et je suis en colère parce que tu me repousses depuis qu'on est rentré de new york » non pas que je sois capricieuse, mais j'ai besoin de toi, et j'ai l'impression d'être un peu abandonné. mais je suis forte, je vais finir par m'y faire. je sors ma main de sous le plaid, relève la tête de ton épaule pour venir boire une gorgée de bière.


@Ilan Vanderbilt

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j'ai du mal à être énervé contre elle, à lui en vouloir. en fait je sais qu'elle aura toujours cette faiblesse envers sa mère et je crois que je m'y suis fait. j'ai fais avec pendant qu'on était ensemble, pourquoi ça changerait aujourd'hui ? je ne pouvais pas lui reprocher d'avoir envie d'avoir des liens avec sa génitrice, après tout, j'étais pas le mieux placé pour juger ça, moi et ma vie de famille lambda. rien de mieux que quelques rails pour résoudre tout ça alors pointe d'ironie parce qu'il vaut mieux rire que pleurer de la situation. j'te repousse et pourtant... t'es là sur mes genoux, dans mes bras, mouillée et tremblante sous mon plaid. la prochaine fois que t'as envie d'un rail, fais le chez moi au moins. reste pas chez elle. je préférais la savoir en sécurité, pouvoir jeter un oeil sur elle, que de la savoir chez bonnie entre les mains de je ne sais qui. il y avait une question qui me taraudait l'esprit mais je ne savais pas si la lui poser était une idée. il y avait ce truc qu'elle m'avait dit par message, qui semblait si sincère. une histoire d'aveux meurtre, que je n'avais pas voulu creuser pour être sur de ne pas laisser plus de preuves dans nos téléphones. à nouveau je goutte ma bière pour me donner le courage de me lancer à ce sujet. tu t'souviens de ce que tu m'as dis par message?

@Sierra Brekker
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j'ai longtemps pensé que j'étais une machine. j'ai été élevé pour dealer, ramener de l'argent ou de la drogue à ma mère. je suis entrée dans la police, j'ai accepté d'être jeté dans une fosse et entrainé à des tâches. je pensais pas que les sentiments pouvaient entrer en jeu. quand j'ai débarqué à l'école de police à la recherche d'un petit bleu pour une mission de l'anti gang, je ne pensais pas que tu me ferais cet effet là. regarde nous, presque 5 ans après, une relation passionnée, une rupture douloureuse, un mariage bancale et des retrouvailles inespérées. mon regard qui se porte sur toi, ton visage si près du mien. j'ai bien compris que tu voulais parler, que t'en avais besoin. et même si parfois je déteste ça, avoir toi c'est différent. avoir toi beaucoup de choses sont différentes. « ouais voilà » je l'ai entendu le ton ironique que tu as employé. je sais que t'essaie de me faire la leçon sans me braquer. c'est ce que j'aime chez toi. tu fais perpétuellement attention à moi. « tu sais très bien ce que je veux dire par repousser Ilan » mon visage face au tien, même lèvres à quelques centimètres des tiennes. détourne cependant les yeux. c'est pas le moment. « oui bien sur, comme si t'allais me laisser venir me taper un fix sur ta table basse » cette fois c'est moi qui ris doucement. quand tu me poses la question que j'attendais, je soupire avant de boire une gorgée. « ouep. j'ai tout inventé, c'est faux » que je lâche rapidement. je veux pas te mêler à ça. j'ai pas le droit de te faire ça.

@Ilan Vanderbilt

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