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sierran ☽ how to save a life

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concentré sur la route parce que c’est la seule chose qui fait que je ne m’énerve pas contre elle. et si je le faisais, je sais qu’elle n’en retiendrais sûrement rien vu comme elle est stone. je secoue la tête pour dire non à sa demande. non je la ramènerai pas chez elle pour qu’elle tape son dernier pochon de coke, qu’elle vide ses bouteilles ou qu’elle se barre pour retourner chez bonnie. y’a pas moyen. et j’ai continué de rouler, vers chez moi, sans lui laisser le choix. frein à main serré, on arrive sans encombre. je souffle un bon coup. je suis soulagé et les nerfs sont redescendus. besoin de nicotine pressant, j’allume une clope en faisant le tour de la voiture pour ouvrir à sierra. je lui tends ma main, parfait gentleman. viens s’il te plait, on monte. elle n’avait plus vraiment le choix maintenant qu’on était là. j’te ramènerais chez toi demain. et puis elle reste là, assise, sans bouger, sur le siège de la voiture. alors je m’abaisse à son niveau. agenouillé devant elle et je fume ma clope, en silence. qu’est ce que t’as? ton calme, voix basse, le temps de la colère est passé pour laisser place à la douceur.

@Sierra Brekker
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je veux juste rentrer chez moi. me faire encore un rail, terminer ma bouteille de whisky, pleurer toutes les larmes de mon corps et vomir toute la nuit. tu viens de faire échouer mon super plan de soirée et c'est vraiment pas cool de ta part. t'es une vrai tête de mule. tu m'écoutes pas, tu ne respecte pas ma demande et je suis presque sur que ce que tu viens de faire, ça s'apparente à un enlèvement. une fois arrivé devant chez toi, tu viens m'ouvrir la porte mais je ne bouge pas. je veux pas monter et restée seule avec toi. je veux plus, c'est terminé. « non » que je lâche sèchement. tu veux jouer les têtus ? tu vas jouer avec la reine. et pourtant quand tu t'accroupies à ma hauteur mon coeur se met à battre plus vite. la douceur de ta voix, ton regard, l'odeur du tabac mélanger à ton parfum. je déteste t'aimer autant. « je veux que tu me ramènes chez moi. je veux pas être avec toi » c'est sortie doucement, comme un murmure. ça fait mal, t'imagines pas à quel point.


@Ilan Vanderbilt

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c’est pas une partie de plaisir qu’on vie la. c’est plutôt un cauchemar. je sais qu’elle a tout sauf envie de me voir, d’être avec moi. elle n’a pas manqué de me le faire savoir ce soir. à nouveau, on va pas être d’accord parce qu’elle ne veut pas monter chez moi. qu’elle veut être chez elle. on peut rester longtemps ici, sur le trottoir. deux têtus qui se confrontent. elle me pique. me repousse. technique que j’aurais aussi adoptée à sa place. je me redresse pour faire quelques pas. à droite, à gauche, à droite, à gauche, tout en faisant bien en sorte de rester devant la porte ouverte de la voiture quand même. je préfère ne rien dire, juste fumer. la laisser réfléchir. me laisser réfléchir. est ce que je dois accéder à sa demande et la ramener chez elle? j’en sais rien. c’est flou, je suis perdu. mon mégot écrasé sous ma chaussure, je me rallume une seconde cigarette. pas de limite ce soir. les excès ont déjà été entamés. alors quoi? c’est juste fini là ? comme ça? je veux pas lui demander quelle est la nature de ses sentiments. parce que ça ferait trop mal de l’entendre dire qu’elle ne m’aime plus. et même si c’était faux.

@Sierra Brekker
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j’ai l’impression d’être en train de piétiner moi même mon coeur et c’est horrible. c’est tellement douloureux. je hais être aussi mal à tes côtés. tu vois ça recommence. voilà pourquoi c’était une mauvaise idée de le laisser aller avec toi à ny, de coucher avec toi, de tomber amoureuse à nouveau de toi. toi et moi, c’était la pire des décisions. on se fait du mal. on est toxique et mauvais l’un pour l’autre. rien n’a changé en réalité. j’essaie de prendre une grande inspiration, tripatouillant le sac dans mes mains. « ouais c’est terminé » que je lâche sans être capable de te regarder. je suis en pleine redescente je crois et la douleur est décuplé, à vif. c’est presque automatique, les larmes se mettent à couler sur les joues. « je veux pas être avec toi. c’est trop dur » que je tente d’articuler. mais je parle pas d’être amoureuse de toi. je parle d’être physiquement avec toi en ce moment. parce que t’aimer, c’est bien la seule chose que je sais faire à fond.


@Ilan Vanderbilt

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à croire qu’elle connait que ça, les relations conflictuelles. se déchirer pour se retrouver. s’aimer autant que se détester. plus pouvoir se voir parce que ça fait trop mal d’être éloigné. c’était ça, ce sentiment là, que j’ai ressenti quand on était plus ensemble. l’impression qu’on m’avait retiré un poumon, un bras, une jambe. une partie de moi. envolée, disparue, perdue quelque part, dans un lointain domaine. avec comme seul souvenir, la douleur. celle qu’on doit penser, étouffer, empêcher de crier et de nous consumer. j’avale difficilement ma salive, comme j’encaisse difficilement ce qu’elle dit. si elle veut plus être avec moi, je la forcerai pas. mais il est trois heures du matin, on est samedi soir, et c’est bien une chose qui n’arrivera pas que de la laisser seule sur le bord de la route, en pleine redescente. c’est bon, t’as gagné, t’auras ce que tu veux demain. une dernière taffe sur ma clope et je la jette au loin derrière moi sans l’écraser. je m’abaisse pour l’attraper, de force, et la sortir de la voiture. tu dors chez moi, j’te laisse le lit. et demain tu pourras te barrer et t’entendras plus parler de moi. les mains serrées autour de ses bras pour pas qu’elle ne m’échappe. une poupée de chiffon, bien plus faiblarde que j’aurais imaginé.

@Sierra Brekker
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comment on en est arrivé là hein ? comment on a pu passer de ny, nos moments à deux, tes rires, notre complicité retrouvé, ce bonheur juste parfait à ça. un mode autodestruction activé. pourquoi j’ai cette même impression qu’il a deux ans ? pourquoi j’arrive plus à respirer, j’ai le coeur qui menace d’imploser. j’ai l’impression qu’on va se quitter, qu’on se rend notre liberté. mais j’en ai pas envie au fond. la liberté c’est pas ce que je veux si c’est sans toi Ilan. et pourtant malgré tout les sentiments et l’affection, je sens la colère gronder. « non y a pas de demain ! tu me ramènes maintenant ! » tu me sors de la voiture avec brutalité, ta main qui attrape fermement mon bas. je me débats te repousse violemment, le regard noir. « putain mais c’est quoi ton problème. arrête merde. arrête. je veux pas de ta pitié. va calmer ton syndrome du sauveur avec une autre. j’ai pas besoin d’être sauvé moi. j’ai besoin d’être avec toi tu comprends pas ? mais toi tu veux pas, message reçu mais alors fou moi la paix putain. laisse moi tranquille » je suis en pleure putain, je voulais pas en arriver là.

@Ilan Vanderbilt

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c’est une autre personne que je vois en face de moi. pas une nouvelle personne, parce que je l’ai déjà vu cette facette de toi. mais ce n’est pas toi quand tu es comme ça. subjuguée par la drogue, c’est ça que t’es, là. un air dépité s’empare de mon visage. une expression faciale qui en dit long sur mes pensées. elle me repousse physiquement alors je la lache et je mets mes mains dans les poches de ma veste, poings serrés. et elle déblatère. un flot de paroles auquel je ne m’attendais pas. puis un flot de larmes s’ajoute à ça. putain, qu’est ce qu’elle me fait, qu’est ce qu’elle raconte. les sourcils qui se haussent quand elle me dit qu’elle a besoin d’être avec moi. j’ai aucun mot qui sort. rien. le néant. aucune réponse à lui fournir. le bug complet dans mon cerveau. planté en plein milieu de la rue, comme deux imbéciles qui seraient trop bourrés pour se comprendre. je fais quelques pas pour réfléchir, passant la main dans mes cheveux comme si ça allait m’aider à réfléchir. j’ai ses mots en boucle dans le crâne. réagit merde. je claque la porte de la voiture, la verrouille et m’approche d’elle. un peu trop près. mon corps se tient à quelques centimètres du sien. mes doigts attrapent son menton pour lui relever le visage vers moi et je plonge mon regard dans le sien. t’es la seule avec qui j’ai envie d’être mes yeux rivés dans les siens pour qu’elle comprenne ce que je veux lui faire ressentir. j’ai besoin de toi. j’ai toujours eu besoin de toi depuis le jour où t’as foutu les pieds dans ma putain de vie. brutalement je lâche son visage et je recule d’un pas. mais tu l’as dis toi même, c’est compliqué. j’ai mis des barrières entre nous deux, parce que si je me laisse aller avec toi, et que tu me baises, j’saurais plus comment faire ok? je balance un coup de pied dans le lampadaire à quelques pas de nous. si tu veux rentrer chez toi, rentre. résigné et abandonnique, j’vais pas me battre avec elle pendant des heures après tout.


@Sierra Brekker
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tout se mélange dans ma tête, rien n'est clair, rien n'est fixé, tout bouge, ondule et se confond. il fut un temps où j'aurais pu décoder ton comportement. je l'avais le décodeur d'Ilan Vanderbilt avant. je savais te comprendre en un regard et maintenant ce n'est plus le cas. on se déchire, on se fait du mal, on s'éloigne et quand on se retrouve c'est presque aussi douloureux parce qu'on l'attend, la chute. je suis en train de la vivre, cette dégringolade du 42ème étage. arrivée au 37 ème étage. tout mes sentiments pour toi qui deviennent beaucoup trop lourd, qui me font un mal de chien quand je me réveille le matin, sans toi. et quand je te crache à la gueule que j'en peux plus, que je veux plus de tout ça, je crois qu'au fond de moi j'ai peur de ta réponse. j'ai peur que tu ne te batte pas pour moi, que tu lâches l'affaire. parce que tu sais quoi Ilan ? on s'est jamais battu pour moi. ma mère, mon père, alec.. personne. alors j'ai juste l'impression d'être celle dont on a pas tellement besoin tu vois. ton corps qui se rapproche de moi, très près, trop près. arrivée au 25 ème étage. je sens ton souffle contre mon visage. je ferme les yeux quelques instants avant de les réouvrir et de planter mon regard dans le tien, tes doigts sous mon menton. je maintiens ton regard alors que tu me dis ce que j'ai envie d'entendre depuis bien longtemps. juste avant de me lâcher. arrivée au 17 ème étage. le "mais" qui me fait mal. les mots qui flottent et qui blessent comme des couteaux. je me déteste. comment je peux encore avoir des sentiments pour alec et tout gâcher avec toi. je suis douée pour tout gâcher, t'as remarqué ? arrivée au 8 ème étage. coup de pied dans le lampadaire qui me fait sursauter. si je veux rentrer, je peux rentrer. arrivée au sol. les larmes qui foutent complètement ma vision. « je crois qu'on devrait tout arrêter. qu'on devrait faire comme avant quand on s'est séparé. on se parle plus, on se voit plus. » j'ai dis ça d'un ton tellement pas convaincu, tu l'a remarqué hein ? parce que toi tu me connais encore. t'as su où j'étais, ce que je faisais. tu sais que je le pense pas. « je.. je t'aime plus assez. alors c'est terminé » encore un mensonge. mais je fais ça pour toi. et cette fois c'est tout mon corps qui te montre que je mens tellement. mon visage qui grimace, mon corps qui se crispe.


@Ilan Vanderbilt

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je ne sais plus quoi penser, quoi faire, comment me comporter. elle retourne mon cerveau, mes émotions, mes convictions. je m'étais promis de garder la tête froide la concernant. ça avait bien fonctionné pendant ces dernières années. il a pas fallu longtemps pour replonger, tête la première, dans ses filets. des beaux filets, résistants. comme deux cons qui ne savent pas se parler, qui n'arrive pas à aller dans la même direction sans tout compliqué, on s'engueule sur la voie publique. heureusement qu'il est tard et que peu de monde traine à cette heure-ci. je suis démuni et je déteste ce sentiment. je fais les cents pas le long du trottoir, rallumant une cigarette pour me donner du courage. sa voix résonne en moi, et malgré la dureté de ses mots, j'arrive pas une seule seconde à y croire. adossé au mur de l'immeuble, en face d'elle, je la fixe. ses larmes qui coulent me brise le coeur. tout ça c'est à cause de moi. à cause d'elle. on est peut-être pas fait pour être ensemble. j'en sais rien. j'arrive plus à réfléchir. si c'est vraiment ça que tu veux et que tu ressens.. si tu as besoin qu'on s'évite à nouveau... je le ferais. je le ferais pour toi, pour ton bien. même si je crève d'envie que tu restes, que tu me dises que c'est pas ça dont t'as besoin. la pluie se mêle à tout ça, pour couronner cette soirée. on va pas rester là encore des heures.. je lui tends la main pour qu'elle me suive. dernière tentative d'approche. dernier pas vers elle pour lui faire comprendre que ce que je veux c'est elle, avec moi.

@Sierra Brekker
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j'ai tout essayé. te dire que je t'aimais, te le montrer, te dire l'inverse, te repousser. mais rien y fait. j'ai l'impression qu'on est pas sur le même fuseau horaire toi et moi. quand je t'aime tu te retiens, quand je te quitte tu me retiens. alors je ne sais plus sur quel pied danser, je ne sais plus ou me situer. je voudrais juste prendre le large, mettre les choses au clair. incapable de prendre une décision, incapable de comprendre pour quoi j'ai autant besoin de toi et pourquoi j'ai encore tant alec après tout le mal qu'il a pu me faire. rendez moi la Sierra qui savait où elle mettait les pieds. rendez-moi cette fille là, celle qui ne pleurait pas car la douleur était trop forte. rendez moi Kale, celui qui panser mes blessures quand elles étaient impossible à surmonter. transformée en une chose toxique et malsaine, j'ai conscience que rien de tout ça n'est bon pour nous. alors je me perds encore une fois, j'essaie, en vain. mais j'essaie de tout mon être, de me retrouver sur ton chemin. les mots qui fusent, que je ne pense pas le moins du monde. ces mots qui sont comme des épines, des lames de rasoirs entre mes lèvres. et tu me fais comprendre que si c'est vraiment ce que je veux.. alors que me le donnera. putain Ilan c'était pas ça que je voulais entendre merde. pourquoi, pourquoi t'appuies toujours là où ça fait mal, pourquoi t'arrives à resté si calme face à la situation. je te déteste, je déteste tes réactions, tes addictions. mais ce que je déteste par dessus tout, c'est que tu sois la mienne. « c'est ce que je .. » phrase que je laisse en suspend parce que je suis fatiguée de mentir. parce que si c'est pour que tu me dises d'accord et que ça me brise un peu plus le coeur c'est pas la peine. j'arrête là. j'abandonne. c'est terminé pour moi. et alors que je vais pour faire demi tour et juste rentrer chez moi à pied. la pluie se met à tomber. pas quelques gouttes, une pluie battante qui me trempe presque instantanément. je vois les perles d'eau glisser sur ton visage alors que tu me tends la main. tes mots. ton geste. c'était la bouée de sauvetage de ce nous bancale. je reste bloquée là à te regarde. ton visage. celui que j'ai envie de voir chaque matin et chaque soir. celui qui hante mes pensées quand tu n'es pas là. « je t'aime. » que je lâche sans aucune préparation. discours contraire à celui que je viens de donner. mais sur mon visage tu vois que c'est d'une sincérité sans nom. celui là, il a tout le sens du monde. et mes larmes qui se mélangent à la pluie, elles ont le gout du soulagement. celui d'avoir réussi à le dire à voix haute, depuis plus de deux ans d'absence. et j'attends rien, je me contente de m'avancer vers toi, d'attraper ton visage entre mes doigts et de plaquer mes lèvres contre les tiennes. je m'en fous du cliché, je m'en fou des regards s'il y en a. dans mon monde à moi, à cet instant, il n'y a que toi.


@Ilan Vanderbilt

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