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must be love on the brain (Sierran)

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ok je ne suis pas aussi bonne cuisinière que toi. mais c'est pas faute d'avoir essayé. l'important c'est que j'ai des recettes que je fais extrêmement bien. mais j'ai rarement eu l'occasion de me perfectionner. faut dire que c'est pas Bonnie qui allait partager un moment mère/fille et quand Camilla et Henry m'ont accueilli chez eux, j'ai passé du temps avec celle qui deviendrait ma mère d'adoption. elle m'a apprit à cuisiner des macaronis au fromage, des lasagnes et elle a elle même apprit à faire des plats cubains pour moi. alors niveau culinaire je reste dans ma zone de confort. mais si t'aimes te faire des petits plats sur tes jours de repos, moi j'suis plus du genre à aller faire du saut en parachute ou aller faire des heures supp au bureau. alors t'es le cuisto de notre "relation" et tu te satisferas de ce que je te fais. une fois le tout prêt, je décide de quand même enfiler cette robe qui t'as tant fait baver.

je finis par te rejoindre dans la chambre, réajustant ta chemise après avoir reboutonner celle-ci. les mots qui glissent hors de ma bouche, incapable de les retenir. faut croire que quand je suis à tes côtés et que je ne pense qu'à toi, je peux être plus douce et j'aime communiquer. on s'est tellement fait la guerre, tellement incompris parfois que je veux que tu saches ce que je ressens. pour le temps qu'il nous reste. mais je t'en veux pas de seulement me sourire. parce que je sais que si moi j'ai parfois du mal à poser des mots sur ce que je ressens, toi t'es encore plus secret et taciturne que moi. je me contente donc de baisser la tête en souriant. « merci » que je dis en lâchant ta chemise pour tourner sur moi même. mais très vite je reviens dans tes bras alors que tes lèvres se posent sur mon front, nos mains entremêlées, nos corps l'un contre l'autre. je n'arrive pas à prendre mes distances. même si ma tête me dire qu'on devrait pas faire comme si tout allait bien, qu'on devrait pleurer nos morts, qu'on ne devrait pas se laisser aller autant l'un avec l'autre, je n'arrive pas à me tenir. c'est plus fort que moi. c'est toi qui réussit à te détacher le premier et même si je sais que la soirée ne fait que commencer, ça me fait un mal de chien. « allez, tout est prêt. met la table et c'est bon » petit ordre donné alors que je te mets une petite main aux fesses avant de passer devant toi pour rejoindre la cuisine. je sers le repas, on se met à table, la bouteille de vin rouge ouverte, il est temps de déguster. « ça m'a fait plaisir de revoir tes parents. j'ai toujours été bien accueilli et rien n'a changé... de ce côté là. » parce que nous, notre relation. tout a changé.


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quoi qu'elle porte, cette fille t'émerveilles. tu pourrais passer des heures à la regarder, sans jamais te lasser. c'est comme ça la première fois, que t'as su que tu l'aimais: lorsque tu t'es surpris à la regarder dormir pendant des heures, à aimer ses défauts presque plus que ses qualités. sierra. l'ode à la joie. à ta joie. pourtant elle n'est plus tienne. elle n'est plus celle que tu as le droit de charmer, taquiner, aimer. mais quand même, il y a cette tension, que tu t'autorises à alimenter. juste ce week-end. juste pour cette fois. dans votre bulle qui, une fois parti de new york, explosera très certainement. vous oublierez, ces heures passées, à presque vous aimez.
apprêtés tous les deux comme si vous aviez prévu de fouler les marches d'un grand restaurant, vous vous installez finalement à la simple table de ton appartement new yorkais. t'avais dresser la table, comme elle te l'avait demandé. une table simple mais élégante. tu débouchais une bouteille de vin et en remplissait dans vos deux verres à pieds. tu trinquais avec elle, le regard perçant le sien. elle finissait par rompre le silence, ce qui n'était pas une mauvaise chose. tu doutais de l'accueil qu'ils pouvaient te faire? le verre porté aux lèvres pour déguster quelques gorgées de ce vin. ils t'ont toujours appréciés et je pense que ça ne changera jamais tout ça t'en était certains. ta famille avait toujours aimé sierra, et même lorsque vous étiez séparés, personne n'avait osé broncher à son sujet. la fourchette dans les mains, tu goûtais finalement le plat qu'elle avait soigneusement préparé. c'était bon, mais, tu voulais la charrier et tirais une tête qui disait que ce n'était pas terrible.

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j'ai l'impression d'être une princesse ce soir. j'ai presque tout ce que je désire, ta présence étant l'élément principal. j'aurais aimé que Kale soit encore parmi nous, que je puis lui raconter la semaine incroyable que j'ai passé à tes côtés, les sentiments qui remontent en puissance, cette envie perpétuelle d'être dans tes bras, d'être contre toi. je voudrais lui dire que je me souviens avec exactitude les raisons pour lesquels je suis tombée amoureuse de toi et pourtant ce sentiment ne s'est jamais vraiment éteint. je voudrais lui  raconter comment je suis retombée amoureuse de toi encore et encore au fur et à mesure de nos sms. mais tout ça je vais devoir le garder pour moi. à jamais. parce qu'il n'est plus là. parfois j'ai l'impression qu'il me voit, qu'il me souffle à l'oreille de tout faire pour être la plus heureuse. et dans ces moments-là, quand je décide de l'écouter, je me retrouver enrouler contre ton corps.

de nouveau dans la cuisine, je m'installe à table et nous sert le repas. pourtant, ce sont tes lèvres que je dévore de mes yeux. cette soirée est magique et je ne sais pas si tu en as conscience. hors du temps et de l'espace, juste toi et moi dans cette bulle. j'ai pas envi de penser à demain ou à notre retour à Boston. ce soir j'ai envie de fermer la porte à double tour et de te garder dans mon espace vitale, plus proche possible. tu nous sers un verre de vin que je viens presque immédiatement porter à mes lèvres après avoir trinqué avec toi.  « j'en sais rien. une part de moi espérait que tout soit comme avant. une autre ne perdait pas de vu le fait que j'avais quitté leur fils. alors je pouvais concevoir que ce ne soit pas aussi .. chaleureux qu'à l'époque. » une bouchée de mon repas, mes yeux se ferment pour savourer. j'ai l'impression d'être à la Havane dans ce genre de moment.  « j'espère. ils ont toujours été la pour nous et c'était vraiment très appréciable. »  pas le genre de famille à se mêler de ce qui ne les regardait pas. juste très présent si on avait besoin. comme Henry, à sa manière. il a beau avoir détesté la moitié de mes copains, toi il te respecte énormément et ça veut dire beaucoup.  


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un sourire qui ne se décroche plus de ton visage alors que tu contemples la femme incroyable qu'est sierra. cette robe qui lui scie à ravir. une nymphe. déesse que tu n'aurais plus espérer revoir dans ce genre d'accoutrement. plus pour ton plaisir personnel en tout cas. des mois, des années que vous ne vous étiez plus vraiment approchés. il avait fallu d'un échange, un peu plus profond que les autres, pour que ça dérape. la porte ouverte à un lâché prise. la glissade vers les sentiments qui reviennent. parce qu'ils ne sont jamais vraiment parti ceux-là. ils ont été enfouis, profondément. refoulé pour ne plus penser. baignés dans des litres d'alcool ingéré, pour oublier. quelques bras d'autres femmes. des corps qui dansent. des effluves de parfum féminins qui imbibent les draps. mais pas elle. jamais égalée. jamais remplacée. sa place restée vide et jamais comblée. et puis la retrouver, recroiser son regard, son chemin, l'entendre râler, rigoler. une plongée dans les abysses et renouer avec cette sirène.
des heures comme ça, tu pourrais passer, à la regarder bêtement en te disant que tu veux qu'elle. mais les heures passent et le moment fatidique de retourner à vos vies singulières va sonner. il vous faudra, reprendre la direction du commissariat, feindre de ne pas avoir passer autant de temps ensemble. prétexter que tout va bien, sourire, travailler. la routine. alors tu profites. d'être avec elle, en face d'elle. de te régaler de ce moment partagé, de ces mots échangés. je suis pas rentré dans les détails de notre rupture non parce que ce n'était pas une fierté pour toi, que tu n'avais guère envie de t'épancher sur le sujet. alors non, tes parents ne la détestaient pas, bien au contraire. ils avaient toujours eu une affection particulière pour elle. tu leur a fait quoi pour qu'il t'apprécie à c'point? parce que bon, ils savent pas comme tu peux être une plaie certaines fois ! dis-tu pour la taquiner un peu, bien qu'un fond de vérité ce glissait tout de même dans tes paroles, cela n'avait rien à voir avec la relation qu'elle pouvait avoir tes parents. tu prenais plaisir à manger le repas qu'elle avait préparé avec entrain. t'étais même surpris des progrès culinaires qu'elle avait fait. pour autant, tu n'en disais pas mot pour l'instant.

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c'est en plongeant mon regard dans le tien que je prends vraiment conscience que se sentir chez soi, ce n'est pas dans une maison, dans une ville ou dans un pays. se sentir chez soi c'est quand on a la sensation que rien ne peut nous arriver, qu'on est en sécurité et qu'on se sent soi-même. et tout ça, je l'ai avec toi. tu es ma maison. et partout où tu seras, je me sentirais chez moi. j'avale difficilement ma salive. parce que c'est pas évident de prendre conscience de ses sentiments dans ce genre de situation. Kale n'est plus là. et toi et moi on vient de vivre les montagnes russes de notre histoires. s'aimer aussi fort qu'on la fait pour finir par se détester, avant de s'ignorer et de se retrouver. tu es probablement mon évidence, la personne avec qui tout est d'une simplicité si on arrête de regarder les erreurs du passé. je voudrais rester dans cette bulle toute ma vie. ne jamais en sortir, ne jamais avoir à affronter le froid de dehors quand la chaleur de tes bras m'entoure et me berce.

pourtant dans quelques jours il faudra retourner à notre vie. cette qu'on ne partage pas, celle où on est presque devenus des étrangers. et ça fait un mal de chien de retourner à une existence où je ne suis que ton ex, celle avec qui tu as touché du bout des doigts le bonheur, celle avec qui tu aurais pu construire ta vie. voilà pourquoi je ne veux pas sortir d'ici. parce que je veux continuer à fantasmer cette vie qu'on pourrait avoir. celle où tu serais mon époux, celle où on élèverait deux petites têtes brunes qui aurait tes yeux et ton sourire. une vie qui nous aurait épargnée des douleurs qu'on a du surmonter et qui nous laisserait être simplement heureux et nous aimer aussi fort qu'on en est capable.  « tant mieux » que je dis doucement, portant le verre de vin à mes lèvres.  « c'était déjà compliqué de ne plus les voir. je voulais pas non plus qu'ils me détestent » parce que j'ai abandonné leur fils chéri, parce que je ne serais peut-être pas assez battu alors que j'ai levé une armée pour te sauver. je suis allée au delà de mes capacités, j'ai supporté plus que je m'en pensais capable pour toi. et te quitter à été un déchirement pour moi aussi. j'ai perdu un bout de moi-même dans cette bataille. au fond de moi je crois qu'une partie de mon coeur t'as toujours appartenu. c'est pour cette raison que je me sens complète à tes côtés. parce que je retourne tout mon être.  « le charme cubain » que je lâche en te faisant un sourire.  « je pense juste que ta mère a vu ce que toutes mère rêverait de voir pour ses enfants. son fils heureux. » parce que ouais, on a eu nos bas mais nos hauts Ilan, bordel ils étaient tellement beaux.  « enfin quand j'étais pas une plaie apparemment » je souris, te fixant avec bienveillance.  « t'as pas été facile tout les jours. pourtant .. je sais pas. c'était toi. » c'était toi. et ma voix se brise presque à ces mots. parce que je parle au passé, triste de ne pas pouvoir conjuguer mes sentiments au présent.
 


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son odeur te rappelle quand dans tes bras elle s'endormait, quand de la douche elle sortait les cheveux mouillés, imbibés de cette fragrance propre à elle. les yeux clos, t'inspire longuement pour te souvenir, pour te rappeler de chaque minutes passées avec elle. pour qu'elle te marque un peu plus qu'elle ne l'avait déjà fait. tu voudrais la tatouer sur ta peau, l'avoir avec toi à chaque minutes, chaque seconde. ne plus perdre tout ce temps déjà envolé, passé. tu veux qu'elle soit tienne, comme elle l'a été. moment brisé lorsque tu retombes sur terre. assis en face d'elle, la fourchette qui se glisse dans l'assiette pour avaler le dîner qu'elle a préparé. une ambiance de discussion sérieuse flotte et c'est pas plus mal. peut être que c'est maintenant, l'instant où les compteurs sont remis à zéro. le moment de se dire les choses, de se parler à coeur ouvert, du passé, du présent. mais pas du futur. parce qu'il est effrayant. qu'il rappellera qu'une fois la porte de ton appartement refermé, il faudra revenir à vos vies séparées. et ça, tu veux pas y penser. ils ont pas cherché à en savoir plus, ils avaient bien compris que je ne dirais rien d'autre que ce que j'avais pu dire et puis, il ne l'aurait jamais pourri sierra. ta mère l'a toujours adoré. ton père également. t'avais jamais compris les raisons exactes, mais tu étais très heureux que ça se passe comme ça, tu n'aurais pas pu rêver mieux. et même quand le rêve s'est achevé, elle a toujours eu cette place spéciale. il y avait même sa place à table, qui était restée vide et que ta mère avait essayé de combler d'une manière ou d'une autre. quelques unes de ses affaires qui étaient restés à pourrir dans ta chambre d'ado, que tu n'avais pas eu la force de toucher. tu ne savais pas lequel des membres de ta famille les avaient retirés de sous ton nez, mais elles ne trônaient plus dans ton espace. je le reconnais, j'ai pas été facile non parce que tu buvais dés la moindre contrariété, des que la colère t'empreignait. incapable de gérer tes émotions sans t'ouvrir une bière, sans te descendre un verre. et tu le reconnais, que t'as mal fait. que tu l'as sûrement détruite, elle qui n'a pas eu la vie facile. t'es un enfant de riche, pourri gâté, qui n'a jamais connu la difficulté familiale que sierra a enduré. pourtant, toi aussi t'as ton fardeau, que jamais tu ne voudras lui faire porter. mais c'est autrement que ça s'est répercuté. j'aurais beau m'excuser, ça ne me pardonnera jamais suffisamment alors tu préfères ne même pas t'excuser à nouveau. ta fourchette tourne inlassablement dans l'assiette. comme si ton appétit venait de se couper. tu fixes le verre de vin en face de toi. cauchemar de votre relation. tu te lèves précipitamment et attrape ton verre pour le vider dans l'évier. pourquoi on recommence ça? nous, toi, elle, l'alcool. revivre le passé, ça n'aidait aucun de vous deux finalement. est-ce que tu t'apprêtais à gâcher vos dernières heures ici, ensemble? ou est-ce qu'elle allait surpasser ça et canaliser tes émotions, ton impulsvitié comme elle peut si bien le faire.

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mon coeur pleure tes absences, celles qu'on va lui infliger quand cette bulle éclatera et qu'on reprendra nos vies à Boston. ma peau n'acceptera pas d'être privée de la douceur de la tienne. parfois quand je suis seule chez moi, j'ai peur d'oublier ton image, le son de ta voix, ton odeur. parce que j'ai l'impression que si j'oublie, j'avancerais à l'aveugle dans un champ de mine. c'est étrange, effrayant et à la fois tellement confortable de se rendre compte qu'on a une âme soeur, une évidence. parce qu'on sait qu'on doit s'investir, qu'on doit apprendre à communiquer et passer les obstacles ensemble. seulement en contre partie on a tellement à perdre. parce que si ça fonctionne pas, qu'adviendra t-il de nous ?

face à face pour le repas, je sens que plus le temps passe et plus la conversation devient sérieuse. j'ai aucune idée de si c'est une bonne chose de poser des mots sur nos ressenties ou si c'est trop tôt, si c'est pas fait de la bonne manière et si tout peut exploser d'une minute à l'autre. « j'imagine oui » ouais, je me doute qu'ils ont pas cherché à creuser plus. parce que ta famille respect ta vie privée et puis de toute façon ils savent que t'es pas le plus bavard de la fratrie. t'es celui qui garde le mieux ses secrets, celui qui se confie pas nécessairement. mais surtout celui qui baverait jamais sur moi, quand bien même j'ai eu des torts dans notre relation. je souris doucement avant de continuer à manger. mais je vois bien que toi petit à petit, tu sembles de crisper. on dirait qu'un truc te gêne, que quelque chose tourne en boucle dans ta tête. je te connais presque par coeur, pendant un temps, je pouvais même parier sur tes réactions. « ouais.. mais c'est plus important maintenant » parce que c'est passé. parce que toi et moi c'est terminé. et que si un jour on doit à nouveau regarder dans la même direction, ce sera vers l'avant. rien d'autre. parce que ouais à cet instant j'y crois un peu à nous. je pense que c'est l'air de NY, c'est l'atmosphère dans laquelle on se complait toi et moi depuis quelques jours. c'est l'effet Ilan et Sierra ensemble. un monde de tout les possibles. bah dans cet univers, dans le multivers ou toi et moi c'est ok, je voudrais t'avoir près de moi. comme ce soir, pour encore tout un tas de nuit. « t'es pardonné Ilan. j'ai pas oublié mais je t'ai pardonné » sinon je ne serais pas là. pourtant ces mots ne suffisent pas. tu te lève d'un coup, t'attrape ton verre de vin que tu vides dans l'évier. je le vois à ton visage que t'es en train d'imploser. ça brule en toi, t'es malheureux à cet instant. je me lève silencieusement, pose une main dans ton dos, l'autre qui vient se saisir un peu de force du verre auquel tu te cramponne. je le pose dans l'évier, loin de toi. une de mes mains vient te saisir à la mâchoire pour t'obliger à me regarder. « regarde moi Ilan. regarde moi. » que je dis doucement, voix qui contraste avec le geste. « on recommence rien. tu sais pourquoi ? parce qu'on est plus les mêmes. calme toi. s'il te plait. » et parle moi. ne cesse jamais de me parler.


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tu appréhendes déjà le retour à la réalité. il est si proche que tu penses déjà à comment survivre loin d’elle. t’essayes de te souvenir comment t’as fait tout ce temps pour tenir. plaie ouverte, béante, douloureuse. t’as soigné le mal par le mal. tes draps ont vu défiler des filles. t’as arpenté les bars et les restaurants. des dates foireux, qui n’ont mené nulle part parce qu’aucune d’entre elles n’arrivaient à sa cheville. la parfaite sierra. sa vie à continuer sans toi. et tu n’avais plus que l’alcool pour seule compagnie. ce qui vous avait brisé et la seule chose qui t’as fait tenir. alors c’est donc ça, c’est ça que tu retourneras faire quand chacun de vous deux reprendra sa vie. t’enfermer dans le boulot, te morfondre avec ta bière. comme une âme en peine, esseulée et malheureuse.

la tête qui bourdonne et la pression qui monte. t’es en train de perdre pieds ilan. la situation te renvoie vos échecs de pleins fouets et tu sais pas gérer. dans ces cas-là, c’est ton impulsivité qui prend le dessus. l'instinct de survie. tu te lèves et tu jettes le contenu de ton verre dans l’évier. le poing serré autour du pied du verre, à deux doigts de le briser dans l’évier. c’est la main de sierra, qui glisse dans ton dos, qui te fait redescendre d’un étage. et puis le reste. ses mots, le contact de sa peau sur la tienne. la mâchoire serré, les poings contractés pour te canaliser. t’es sûr de ça sierra? qu’on est plus les mêmes parce que toi, t’en est pas persuadé. au contraire. tu sais que t’as pas changé. t’es même peut être pire qu’avant. embourbé dans des habitudes. ancré dans l’alcool. acoquiner avec ta solitude. elles ont raison tes soeurs, t’es peut être un pauvre type aigri et rabat joie. tout ça sierra, ça rime à rien tu dégluties bruyamment, difficilement. les nerfs qui descendent, la voix plus calme. je peux pas faire comme si y’avait rien. ni aujourd’hui, ni quand on va rentrer. ta vie elle a changé. sa présence elle fait changer ta vie. et demain, oublier tout ça, repartir de zéro, s’ignorer. tu en es incapable. dis moi ce que t'envisage là, quand on va rentrer? sa proximité t’apaises, c’est un fait incontestable. les lèvres pincées, le regard presque éteint parce que cette discussion ne t'enchante que très peu. et pourtant c’est quand tu la regarde à nouveau, si douce même quand tu brûles, que tes billes pétillent de nouveau.

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j'ai pas envie de rentrer à Boston. j'ai pas envie de sortir de cette bulle dans laquelle on se protège toi et moi depuis quelques jours. parce qu'elle me rassure, elle apaise ma tristesse, elle calme ma douleur. elle me rappelle que je peux compter sur toi depuis notre première rencontre. que t'es là à chaque défaite, chaque douleur, chaque doute et pour toutes les peurs qui m'habitent. quand je regarde dans la profondeur de ton regard, je me dis que j'aurais dû rester à tes côtés. je nous ai peut-être abandonné trop vite, j'aurais dû me battre plus fort. je me demande si un jour on retrouvera notre complicité d'avant, si on pourra être ... mieux qu'avant.

mais pour le moment tu sembles en train de bouillir. on dirait que la pression monte et que tu peines à contenir. j'ai toujours réussi à calmer tes colères, à contrôler cette rage qui jaillissait de toi, mais suis-je encore capable d'avoir autant d'influence et d'impact ? j'établie un contact physique avec toi. ma main glisse de ta mâchoire jusqu'à ta joue, rejoint par mon autre mains, la pulpe de mes doigts qui caresse tes joues, la douceur de mes gestes se faisant ressentir. « moi en tout cas je ne suis plus la même » j'ai connu le mariage, j'ai eu l'opportunité professionnelle de toute une vie, j'ai connu la trahison, le divorce. je ne suis plus la même Sierra. et je comprends rapidement que tu fais allusion à nous. à notre comportement dans cette bulle, à ce que notre relation adviendra quand on rentrera à Boston. je me mords la lèvre, je baisse les yeux un bref instant, souffle un peu avant de maintenir à nouveau ton regard. « j'en sais rien. » mes mains quittent tes joues pour glisser contre ton torse avant d'attraper tes points. « j'sais pas ce que j'envisage. en tout cas j'envisage pas de faire comme si y avait rien eu entre nous pendant cette semaine » je peux pas juste faire comme si de rien était, c'est pas possible, c'est plus possible. « j'veux dire je peux pas juste ignorer que y a un truc, repartir dans ma petite vie et t'ignorer. mais je sais pas ce que j'envisage » je préfère être honnête. « et toi ? toi tu veux quoi ? » parce que c'est important, j'ai besoin de le savoir.


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la tête qui bourdonne. t’es comme une cocotte minute sous pression. une machine à qui on demande trop et qui ne sait plus quelle information traiter en premier. surchauffe puis explosion. ça a été ingérable de la perdre une fois, t’es persuadé que tu saurais pas gérer une seconde. il n’est même pas question de la perdre là, puisque tu ne l'as jamais re-gagné. elle n’est pas tienne. elle est juste un mirage parfait, l’espace de quelques jours parfait. l’estomac qui se torsionne, la mâchoire qui se serre, pour digérer l’image douloureuse de votre séparation à venir. t’en viens à regretter d’avoir passé ces quelques jours à ses côtés. si t’avais su que ça te mettrait dans cet état, t’aurais tout fait pour l’éviter.
et alors que t’imploses, la voilà, à ta rescousse. caressant ta peau, disant des mots réconfortant apaiser ta colère et ta peine. tes yeux s’accrochent aux siens. point de repère qui réchauffe ton coeur. qui t'empêche de perdre pied une seconde fois. ses mots sont forts mais incertains. autant que l'entièreté de ce que tu ressens là tout de suite. j’en ai aucune idée haussement d’épaules. tu prends une respiration profonde et expire de soulagement. sentir la pression qui redescend. reprendre le contrôle de tes nerfs qui sont tout sauf pressurisés. je peux pas oublier ces derniers jours, mais je sais où ça nous mène tes mains viennent se loger en bas de son dos et la serrer un peu contre toi. c’est déstabilisant et ce qui te déstabilise, tu le gères avec l’alcool. ce que t’as pas envie de faire. ni ce soir, ni demain, ni tous les jours que tu passeras auprès d’elle.
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