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au plus profond de moi une voix me hurle que ce qu'on est en train de faire est une énorme erreur. sérieusement Ilan, comment on peut croire que s'abandonner l'un à l'autre le temps de quelques jours pourra simplifier les choses une fois qu'on rentreras à Boston ? comment on peut penser que se comporter comme si on s'appartenait à nouveau, c'est la solution à la vie tumultueuse qu'on a, à quatre heure et demi d'ici ? pourtant on plonge tout les deux la tête la première dans ce mode de vie d'une simplicité hors pair pour nous. c'est tellement simple de te toucher, d'avoir envie de t'embrasser, de te câliner. beaucoup trop simple. « tu veux que je te montre que je suis capable de m'en passer ? » que je te demande en riant doucement, les iris plantées dans les tiennes. « je crois pas que ce soit ce que tu veuilles non » que j'ajoute alors que je te met un petit coup dans l'épaule à laquelle j'ai accès. ma cigarette terminé, j'imite ce que tu fais, tire sur la dernière latte avant le filtre et vient l'écraser grossièrement dans le cendrier. tu te relèves, me gardant dans tes bras. les miens qui viennent s'en rouler autour de tes épaules tandis que mes cuisses se resserrent autour de ta taille pour être sur de bien restée accrochée à toi. « oui monsieur Vanderbilt, une douche sage » que je répète, en souriant doucement. au fond de moi, j'espère que tu craqueras un peu. mais pas trop. comme une entrée avant le plat principal. je me laisse poser délicatement sur le sol de la salle de bain, me débarrasse rapidement de mes habits pour entrer sous la douche. ta salle de bain est immense, toute en marbre noir, une douche à l'italienne gigantesque situé à côté d'une très grande baignoire. cet appartement est magnifique, je dois bien l'avouer. tu me sors de mes pensées en me disant que l'eau est chaude et avant même que j'ai le temps de réagir me voilà sous le rideau d'eau. « noooooooooooon » que je lâche. « j'ai pas eu le temps de te dire que je voulais pas mouiller mes cheveux » je fais une petite moue boudeuse. je me retourne, laisse l'eau couler dans ma bouche et quand je me retourne, je viens recracher l'eau sur ta figure. « oups » que je lâche en faisant mon sourire le plus provocateur.
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