you jump, i jump, right? + komma

Je regardais Konrad d'un air songeur. Était-il vraiment bien à moi? Deux jours c'est court. Les doutes et les soupçons étaient toujours là. Si ça tombe, il était en train de penser à son plan cul d'il y a 48h avant moi, pendant qu'il roulait le joint. Je me posais ce genre de question, mais c'était parce que c'était le début. On apprend à se connaître plus en profondeur. Mais c'était dur de creuser chez Konrad, il y avait certaines choses que j'ignorais chez lui. « est-ce qu'il y a quelque chose que tu n'aimes pas chez toi? » le reprenais-je en riant doucement. C'est vrai quoi, ce type se kiffe totalement. Il devait avoir une estime de soi incroyablement forte. En même temps; c'est pas dur avec un corps pareil. Je me posai près de lui et il tourna la tête en recrachant la fumée vers moi que j'aspirai par réflexe. Je plongeai mes yeux dans les siens. Il tira encore une latte, mais je ne le lâchai pas du regard. « je ne te le dirai pas. à toi de deviner. » Je décidai de passer à l'étape supérieure. Je montai sur ses genoux pour lui faire face et mes mains passèrent directement sous son t-shirt. Je pouvais sentir son ventre chaud et musclé. J'interrompais sa discussion avec son ami le joint, rien à foutre, je m'imposais.

J'étais mal vue pendant mes premiers mois à Harvard. Il m'a même fallu du temps pour me sentir intégrée chez les mathers. Je restais toute seule, et je pensais qu'à me défoncer tout le temps en envoyant chier chaque mec qui venait. C'était mon parrain qui m'avait appris à me défendre contre les garçons. Certaines filles pourraient être intimidées devant Konrad. C'était quand même le mec typé, un mather qui saute tout ce qui bouge. Moi, il m'a tout de suite impressionné, et voilà où j'en suis aujourd'hui, à le considérer comme le mien. « t'es con. » lui lançai-je pour le taquiner. Je m'installai sur lui, l'obligeant à se reculer un peu. Mes mains s'amusaient bien sous son t-shirt. Mes chatouilles lui donnaient le sourire. Un sourire ravageur qui me fait trop fondre. Puré Emma, calmos on va pas te le voler. « j'aime tout chez toi bébé... » répondis-je à sa question en lui faisait signe de me faire tirer une latte. Je me pressai contre lui, l'embrassant dans le coup, sur sa joue, sa mâchoire et puis sur ses lèvres. J'avais trop envie de lui, d'être à lui, de coucher avec comme si c'était la dernière fois qu'on pouvait le faire. Profiter rien qu'à deux.

Pas besoin de chercher à quoi cela ressemblait, à quoi ça rimait, on en avait rien à foutre de réfléchir. On fonçait, on prenait des risques et tant pis pour la suite. Je ne voulais pas passer à côté de quelque chose en tournant le dos à Konrad. S'il était arrivé sur mon chemin, ce n'était pas par pur hasard, c'était tracé d'avance. C'était ma façon de voir les choses. Mais pour lui, je voyais bien que c'était différent, mais je m'en foutais, je voulais pas savoir ce qu'il avait dans al tête. Je voulais juste qu'il reste près de moi. Je venais dire à mon copain qu'il était con, mais en même temps avec ses blagues à la noix, il y avait de quoi. C'était aussi ce qui faisait son charme. Vous en connaissez vraiment des mecs trop canons et trop intelligents à la fois? Non, soit on est beau et con, ou moche et intelligent. Moi j'aimais mon homme comme il était. Je m'agrippai à lui en me mettant à califourchon sur lui. Je retenais mes doigts de lui arracher violemment son ti-shirt. « tu t'aimes trop que pour aimer une autre personne. mais je vais essayer de faire en sorte que ça change. » je disais ça avec un peu d'humour. Konrad était trop centré sur lui même, narcissique à mort. Il me fit tirer une latte avant de l'embrasser un peu partout, je profitais de chaque partie de sa peau sensible à mes lèvres. Il posa ses mains sur mes fesses, ce qui me fit sourire. Konrad pressa sa bouche contre la mienne en la laissant entre-ouverte pour passer sa langue. Mes mains attrapèrent sa mâchoire, accueillant avec plaisir et passion ce baiser langoureux. Avec Konrad, la chaleur montait toujours très vite. « je craque à chaque fois. » lui murmurai-je à l'oreille. Mes mains s'emparèrent de son t-shirt, l'obligeant à le retirer. Son torse, si beau, si bronzé, si musclé. Bref, j'allais m'évanouir.

On ne savait pas changer une personne. C'était quasiment impossible et je suis certaine que c'était prouvé scientifiquement. On arrive au monde comme nous sommes, on a eu telle éducation et telles valeurs qui nous ont fait grandir. Après c'est tout. A moins d'être enfermé dans un hôpital psychiatrique où des gens vous donnent des médocs pour vous créer un nouveau monde. Je regardais trop la télé étant enfant moi. « j'y arriverai, et je prendrais tout le temps qu'il faudra. je compte pas te lâcher konrad, mets-toi bien ça dans la tête. » Installée sur lui, je l'embrassais à droite et à gauche, histoire de lui couvrir de baisers. J'en avais plus rien à foutre du petit joint maintenant. Il captura mes lèvres presque sauvagement ce qui me provoqua comme une décharge électrique dans tout le corps. Je retirai de force le t-shirt de mon partenaire et il m'imita en retirant mon haut, laissant apparaître ma poitrine gonflée. Sa phrase me fit sourire lorsqu'il plongea sa tête dedans, et déposa des baisers brûlants sur ma peau.« je suis presque jalouse de mes seins. » dis-je en rigolant doucement. Je basculai légèrement ma tête en arrière en lâchant un micro soupir. Nous échangions encore quelques baisers puis mon regard vint se poser plus bas, sur sa ceinture. Je prenais un malin plaisir à caresser son entre-jambe volumineuse par dessus son pantalon. Il me suffisait juste d'ouvrir le bout de tissu pour m'en emparer. Mais c'était si bon de le faire attendre, de le chauffer à ma manière.