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I laugh a little harder and I smile a lot more ft Joyce (24.09)

Ji-hun Hwang

Âge : 28
Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
Date d'inscription : 16/04/2022
Pseudo & Pronom(s) IRL : Huimei (elle)
Icon : I laugh a little harder and I smile a lot more ft Joyce (24.09) - Page 3 Ezgif-6-4c286bf7b0
Faceclaim : Lee Jong-seok
Crédits : Lunaarg (avatar) onlyjongsuk (gif)
Multicomptes : Soo-min Woo (Yoo-jeong Kim)
Description (1) :
Awards:

Warnings : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
RPS : 836
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Ji-hun Hwang
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STUDENT › proud member of harvard university
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t146845-ji-hun-hwang-lee-jong-suk#6299836Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t171640-ji-hun-hwang-x-repertoire-rps#8363822Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t155646-ji-hun-hwang-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t146952-meetsachussets-jhoComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t157483-ji-hun-hwang-complement-de-personnage#7065050
Goûter aux plats végétariens, oui. Participer à leur préparation, non. Ji-hun ne s’était jamais présenté comme un passionné de cuisine, et ça, ça n’allait pas changer, pas même pour les beaux yeux de son invitée. Il détestait laver, éplucher, couper, émincer, cuire, et la surveillance de cette dernière étape n’était pas son fort non plus. Il se retrouvait souvent avec des aliments trop cuits et fades, pour ne savoir les assaisonner correctement. Il avait tenté, pour se nourrir au moins, jusqu’à ce qu’il découvre cette fameuse application de livraison, et le rayonnage de ces nombreux plats préparés. Il s’était fait une raison : seuls les ramyeons le mèneront à utiliser les ustensiles de la Pforzheimer House, pour le reste le micro-ondes et son téléphone feront l’affaire. Il n’était pas bien compliqué, de toute façon ; comment pouvait-il l’être ? Joyce, elle, connaissait quelques recettes. Sans nul doute qu’il se plairait à en déguster davantage, même s’il fallait pour ça traverser le campus et rejoindre la Dudley House. Il n’avait aucun problème avec les résidents de cette maison, et la biologiste confirma que cette guerre ridicule ne les atteindra pas ; lui aussi en était persuadé, de toute façon.

Ils finirent ainsi leur entrée, et les assiettes furent débarrassées par le garçon de salle qui reçut des éloges du brun. Le plat principal tarda un peu – probablement que la présentation demandait un peu de temps –, alors le scientifique décida que le moment était venu de lui dire son âge. Mystérieux jusqu’ici, il articula le chiffre vingt-six. Vingt-six années qu’il avait vu le jour, bientôt vingt-huit années coréennes derrière lui. Ça revenait à un peu moins de deux ans de différence entre eux deux, ce qui fit sourire l’homme. Une bonne nouvelle quand on le savait plutôt attirer par les femmes mûres ; pas sûr qu’il serait resté aussi longtemps exclusif à une demoiselle de moins de vingt-cinq ans. Il se lassait vite des jeunes femmes, parce qu’elles se montraient très instables autant au quotidien qu’au lit. Elles passaient bien souvent par trop d’émotions et c’était déplaisant pour le biochimiste qui était bien plus posé. La folie et l’excentricité c’était bien, mais à petites doses. Et encore, elles pouvaient être légères, ne pas mêler l’étrange à l’histoire. Pour tout avouer, Ji-hun n’aurait jamais supposé partager, sur une si longue durée, les draps de sa vis-à-vis ; deux semaines, un mois, auraient pu suffire.

Il ne savait pas trop ce qui avait joué en cette faveur. Était-ce le fait qu’ils entretenaient d’autres choses à côté, que ça ne rimait pas simplement avec des parties de jambes en l’air ? Est-ce que c’était parce qu’il n’y avait pas que du désir sexuel, qu’ils étaient tous deux intéressants l’un pour l’autre ? Sans ce dîner, et tous ces autres moments plus banals pour équilibrer la relation, pour sûr que le doctorant aurait fini par poser son regard ailleurs. Même si elle et lui s’entendaient très bien de ce point de vue là, le sexe ne restait que du sexe, et sa curiosité, elle, était intarissable. Et pour continuer dans cette lancée, il demanda à sa dame de l’eau une information inédite, de celles qu’il n’avait pas encore eu le loisir de découvrir au détour d’une activité ou d’une conversation. Il lui laissa le temps de réfléchir, but une gorgée de ce verre de nouveau rempli. Un triathlon…, répéta-t-il ; il peinait à imaginer Joyce courir. Il ne lui semblait pas qu’elle soit très fan de la course à pieds, avait toujours préféré son vélo. Elle avait un joli corps, mais ne pratiquait aucun sport si ce n’était les distances qu’elle parcourait sur son deux-roues, ou dans l’océan. C’était vraiment inédit, comme information.

Qu’on tente, ça te dirait, demanda-t-il, sans plus réfléchir tant que ça entre le moment où elle lui confia vouloir trouver une belle occasion de s’y inscrire et la question qu’il lui posa. Si à San Francisco il y a, ici aussi, non, supposa-t-il ; Boston était une grande ville où plusieurs sports étaient représentés au fil des saisons, et des évènements sportifs il y en avait toute l’année. Il profita que les serveurs soient occupés, et que le plat principal n’était pas encore servi, pour sortir son portable et faire une recherche rapide sur l’appareil. Il ouvrit une page de navigation et tapota de ses pouces les mots clés. Dans le Massachusetts, plusieurs il y en a, en été , conclut-il de sa lecture. La page répertoriait même quelques triathlons pour lesquelles les dates de réservation étaient déjà ouvertes. La même distance ils ne font pas, apparemment, fit-il, en regardant les miles indiqués sous chaque ligne ; de vingt à cinquante. À faire ensemble, une nouvelle activité ça pourrait être , lui proposa-t-il. Il s’entraînait déjà lors de ses préparations sportives, mais avec un coach ce n’était pas pareil qu’avec une « collègue/comparse/partenaire ». De quoi les faire rester exclusifs encore longtemps.

Qu’importa si ça l’intéressa aussitôt, ou s’il lui fallait du temps pour y réfléchir, – compréhensible, après l’incident avec sa cheville –, Ji-hun garda en tête qu’un jour elle s’y était essayée, et peut-être qu’elle l’expérimentera réellement, avec lui. Il l’interpella. Prénom sorti ainsi, voix grave qui commença sa course des lèvres du brun jusqu’aux oreilles de la piratesse. Il profita qu’elle relève la tête, le regard vers lui, pour appuyer sur le bouton central qui déclencha la caméra. Un cliché se figea sur son écran, et son sourire s’agrandit en voyant à quel point les photographies d’elle, prises sur le vif, étaient vraiment jolies. Il laissa ses pierres observer l’image immortalisée avant de reporter son attention sur la scientifique. Ils n’en prenaient pas souvent ensemble, mais Ji-hun savait dégainer son téléphone aux moments les plus représentatifs ; tout avait commencé lors de leur séjour sur les flots. Elle avait avoué vouloir plus de souvenirs d’eux deux, mais le nord-coréen ne pouvait s’empêcher de la capturer, elle. Vraiment bien te va cette robe, la complimenta-t-il une nouvelle fois. Cette robe, ce maquillage, cette coiffure. Il n’en fallait pas beaucoup pour qu’il la trouve ravissante.

Il plongea ses agates dans les pierres foncées de son invitée, attendit quelques secondes avant de lui adresser un clin d’œil. Rapide et efficace. L’homme qui s’occupait de leur table arriva peu de temps après cette mini-scène de séduction ; il fallait entretenir la flamme, toujours. Il présenta les plats élégamment, d’abord à la demoiselle puis au monsieur, avant de se retirer. Nutritif, coloré, bien présenté, un véritable tableau de grand chef que l’Asiatique peina à toucher. De le détruire, je n’ai pas envie, lança-t-il, accompagnant sa phrase d’un petit rire discret. Mais il fallut tout de même se lancer à explorer le magnifique jardin. Les bébés carottes de différentes couleurs réussirent à croquer et fondre en même temps entre ses dents, le quinoa était parfaitement cuit dans un jus doux en bouche, et la burrata se mariait parfaitement aux petits branches végétales. Les places au restaurant étaient assez onéreuses, mais il savait à présent qu’il en aura pour son argent à la fin du dîner. Ça me fait penser…, commença-t-il en levant les yeux vers l’un des lustres, fourchette plantée dans le fromage de buffle, à l’hôtel, de trouver des ingrédients, souvent demandaient les clients.

Il avait eu de nombreuses demandes particulières au cours de ses shift de nuit, mais il n’avait jamais véritablement compris pourquoi les personnes qui logeaient dans les hôtels se montraient soudain friands de déguster fruits, légumes et laitages. Avec tout ça, ce qu’ils faisaient je ne sais pas… un gâteau j’ai pensé, mais de cuisine il n’y avait pas, réfléchit-il, les billes toujours rivées sur le plafond, ; question qui avait demeuré sans réponse. Pour ne pas faire tâche auprès de ses collègues, il n’avait pas osé demander, et maintenant qu’il en avait terminé avec son contrat à l’hôtel, il ne risquait pas de mettre fin à ses interrogations. En plus des sucettes, du chocolat et des glaçons, les fraises, le pamplemousse et la crème chantilly étaient les produits les plus demandés, – de quoi faire une bonne salade de fruits.

@Joyce Millett
(Ji-hun Hwang)



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Le temps des confidences comme le temps des fleurs. Un bouquet à leur manière, quelque chose d'un peu plus personnel puisque Jay se plaisait à faire un mystère de son âge et, à vrai dire, Joyce était flattée de connaître le nombre exact de celui-ci, comme si ça représentait une sorte d'étape sur leur parcours ensemble, un signe distinctif de confiance. Il l'avait gardé secret pendant plusieurs mois, et ça rendait la chose un peu excitante, parce que plus personnelle, soudain plus intéressante, un bout presque aussi intime que les moments qu'ils pouvaient passer emmêlés dans les mêmes draps. Un portrait de plus en plus précis qui se dessinait dans la tête de la piratesse, chaque détail qui le révélait un peu plus à elle. Et puis c'était une nouvelle intéressante parce que l'écart entre eux n'était pas si grand - en même temps, elle aurait pu s'en douter, certes il y avait des personnes qui commençaient un doctorat beaucoup plus tard, mais ce n'était pas le cas de la majorité des personnes. Et comme il avait mentionné s'intéresser aux femmes plus âgées, tout ce qu'elle pouvait grapiller de majorité avec ces vingt cinq bougies sur son gâteau, était rassurant ; certes, elle restait plus jeune, mais pas si jeune. Et quelque part, ça avait son importance.
Puis c'est à elle de se révéler. Une information personnelle, quelque chose qu'il ne connaîtrait pas déjà ; même si Joyce a peu de secrets. Pas vraiment habituée à les garder, une honnêteté héritée de la mer ; là-bas on ne cache rien quand les vagues rugissent et que le sel corrompt les mensonges. Il faut tout lâcher sur les flots. Alors quelle facette ne connait-il pas déjà ? Quelque chose lui vient en tête, un rêve abandonné pour cause de blessure, et elle le lui dévoile. Son triathlon pour lequel elle s'était entraînée et qu'elle a dû finalement abandonner, cette aventure au bout de laquelle elle n'avait pas pu aller. Joyce ne l'avait jamais retenter après ça ; elle avait quitté San Francisco de toute manière, s'était concentrée sur tout autre chose et avait peut-être pris ça comme le signe de l'univers que ce n'était pas fait pour elle - peut-être simplement trop de compétition pour elle. Mais Jay venait raviver une flamme, un défi loupé, un éventuel tournant du destin. Et s'ils vivaient ça ensemble ? Intérêt qui se lève en direction des prunelles familières, elle l'observe avec intérêt alors qu'il tire son téléphone pour chercher la chose sur un moteur de recherche. Sûrement qu'il y en a également dans le coin, avec l'océan tout prêt le terrain est parfait pour cette activité. Ca reste le plus grand défi après tout, de trouver l'eau libre qui accueillera cette partie de la compétition : la course et le vélo peuvent se faire sur toutes les routes et il y en a plus régulièrement aux États-Unis.

- Pourquoi pas ! Par contre ça fait un moment que je n'ai pas couru alors... tu te moqueras pas ! quémande-t-elle.

Car s'il devait rester quelques restes, il fallait reconstruire les articulations et le souffle. Les parties marine et cycliste représentaient un moins grand danger, une meilleure habitude de la chose - ça l'effrayait bien moins à vrai dire, même si elle se doutait que le nageur universitaire qu'il était la tiendrait sûrement à distance sur les deux terrains, ça restait cependant moins intimidant. Mais l'entraînement était là pour ça et d'ici le prochain été ça lui laissait amplement le temps de laisser les choses revenir. Et puis ça leur faisait une raison de plus de passer du temps ensemble et plus ils se voyaient, plus elle appréciait la chose alors...
Le regard de l'étudiante dérive en direction de sa serviette qu'elle lisse du bout des doigts. Infime instant de déconcentration pendant lequel son comparse en profite pour l'interpeler ; pupille qui se relève alors, surprise, pour rencontre l'objectif de l'appareil photo d'un téléphone. Prise sur le vif, comme dirait l'expression, cliché inattendu qui s'inscrit sur les pixels de l'écran tactile et qui la surprend, lui tirant un léger rire qui vient bien vite être couronné de rose lorsqu'il complimente sa robe. Longue réflexion sur sa tenue, elle avait voulu trouver quelque chose d'adéquat pour cette soirée qu'il lui avait promis ; quelque chose qui convenait au lieu, mais surtout à lui, parce qu'elle avait envie d'être jolie pour celui qui partageait certaines de ses nuits. Et puisqu'elle ne pouvait pas simplement piocher dans son tiroir magique et se balader en sous-vêtement, son choix avait fini par se porter sur cette robe - d'accord, son choix et celui d'une ou deux copines à qui elle avait envoyé différentes possibilités de tenues sans forcément leur préciser pour quelle occasion ; même si ses conseillères c'était douté que c'était pour un date.

- Merci. Je te trouve très élégant toi aussi.

Couple qui n'en était pas un, mais qui était bien accordé. À son bras en entrant dans le restaurant, elle s'était sentie charmante et avait apprécié ce sentiment - peut-être un peu trop.
Mais le temps n'est pas à la réflexion puisque la suite du menu, farandole de légume et de produits frais finement dressés, leur parvient. Un véritable tableau de couleurs créé par le chef et au-dessus duquel la fourchette du biochimiste hésite ; celle de Joyce culpabilise un peu moins à plonger dans la nourriture.

- Il faut imaginer que tu veux transformer le figuratif en abstrait... et puis je crois que le chef serait déçu qu'on honore pas ses plats !

Joignant le geste à la parole, elle agite son couvert au-dessus de la toile de porcelaine comme un pinceau. Nourriture qui se brouille, mélange au bout des piques qu'elle se plaît à goûter ; et le hmm qui s'extirpe de sa gorge ne laisse pas de place au doute : c'est délicieux. Manger est un véritable plaisir de la vie... et ce n'est pas le seul qu'ils partagent. Et si Joyce comprend tout de suite à quoi pouvait servir les requêtes des clients de l'hôtel, elle manque de s'étouffer avec un grain de quinoa lorsque Jay exprime son hypothèse de gâteau. Pas tout à fait ; à moins que l'on puisse considérer le corps humain comme une pâte à pâtisserie.

- Je crois plutôt qu'il voulait s'amuser avec tout ça. Tu sais... étaler la nourriture sur le corps de la personne avec qui ils étaient et la lécher. Mettre un peu de piment dans leur vie sexuel.

Ou un peu de chantilly, plutôt. Rien à voir donc, avec l'image que l'ancien employé de l'hôtel s'en faisait et il devait probablement reconsidérer toutes ces images-là sous un angle bien différent avec cette perspective...
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Ji-hun Hwang

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Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
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Triathlons référencés sur un site officiel du Massachusetts, il fit part à la jeune femme des nombreuses possibilités qui s’offraient à eux sur cette partie du continent. Il était prêt à s’entraîner à ses côtés, reprendre les bases d’une course à pieds qui leur permettraient de finir les épreuves, plus que de terminer dans les premiers ; l’objectif était de passer la ligne d’arrivée ensemble avant tout. Activité qui pourrait rythmer davantage leurs entrevues, casser la cadence de leurs rendez-vous nocturnes – et diurnes – durant lesquels ils se caressaient, s'épousaient. C’était un bon moyen de garder une relation saine, de ne pas devenir un « plan cul régulier » plus que de bons partenaires, et ce, même si leurs étreintes étaient toujours très agréables. Joyce avait cette envie, tout droit sortie d’un souvenir d’avant, il serait bête de ne pas en profiter. Il lui assura : je ne ferai pas. Il promit de ne pas se moquer de ses lacunes. Sportive, il était certain qu’elle retrouvera bien vite ce qui avait été perdu, et prendra peut-être même plaisir à planifier quelques foulées en compagnie du brun. Fin d’hiver, on pourrait commencer, proposa-t-il, parce que le froid ne motivait pas.

Le biochimiste allait éteindre l’écran de son téléphone quand une application attira son œil. Il porta un regard furtif sur la demoiselle qui, perdue dans ses pensées, mains lissant la serviette, ne le vit pas dégainer la caméra arrière de l’appareil. Il l’interpella, afin que son visage se redresse et se tourne dans sa direction. Champ parfait d’ores et déjà cadré, il appuya sur le logo et laissa l’objectif faire le reste. Aussitôt, la photographie s’immobilisa sur le portable et il sourit au cliché qu’il avait volé à la scientifique installée face à lui. Elle savait le séduire en tout temps, chaque instant. Si bien qu’il ne put s’empêcher de la complimenter sur cette apparence qui le rendait fier de l’avoir pour invitée ce soir. Aucune des femmes ici présentes ne pourrait s’accaparer les pierres de l’homme qu’il était, parce que Joyce avait su se rendre agréable, il n’avait aucune raison de les détourner d’elle ; qu’importait si leur relation libre le lui autorisait. En y réfléchissant, ça avait toujours été le cas. À se rappeler des soirées qu’ils avaient passées ensemble, invités tous deux par Haley, le nord-coréen n’avait jamais trouvé utile d’aller se perdre à la conquête d’autres demoiselles quand elle était là.

Le plat arriva très vite ensuite, annoncé par le serveur qui avait bien appris sa leçon. La beauté de l’assiette peina le premier coup de fourchette, mais le délice qui titilla ses papilles lui fit bien vite oublier la déstructuration qu’il avait fait subir au tableau. Les aliments et la promesse faite de partager quelques anecdotes firent s’exclamer Ji-hun. Il afficha les drôles de commandes de clients qui s’étalaient sur la nuit alors qu’il tenait la réception et le service d’étage. Véritables ingrédients de recettes de gâteau qui, pourtant, réclamaient du mobilier qui n'existait pas en chambre. La mise en lumière de Joyce donna matière à son imagination. Il pencha la tête sur le côté, regard pendu aux traits féminins de sa vis-à-vis.

Les dents de Ji-hun claquèrent doucement avant qu’il ne vienne poser ses rétines sur les croissants entrouverts de Joyce. Zoom sur la langue qui accompagna la cueillette d’une bouchée du plat principal, il sentit son cœur battre un peu plus fort dans son torse, et ne put s’empêcher de souffler : c’est chaud... Quelques secondes à peine s’étaient écoulées entre la supposition de la jeune femme, et la créativité de l’Asiatique mais, à lui, ça lui avait paru défiler au ralenti. Il reporta son attention sur le faciès de son invitée, moment où il se reprit – un frisson lui parcourut l’échine. Le plat, corrigea-t-il le souffle attisé avec lequel il avait lâché les précédents mots, pour moi, c’est un peu chaud. Il tenta un sourire, bien que ce dernier fut on ne pouvait plus gêné – agrémenter d’une petite lueur au fond de ses yeux qui marquait souvent le premier degré d’excitation chez lui. Moment de changer de sujet, pour éviter de se faire repérer et de laisser deviner que, même si on lui avait dit que c'était mal de jouer avec la nourriture, cette idée ne le laissait pas indifférent. Il fallait trouver très rapidement de quoi plonger dans une autre conversation ; une autre anecdote fit l’affaire.

Un voleur de papiers toilettes aussi, on a eu, enchaîna-t-il. Chaque soir, quand il rentrait, pour se plaindre à la réception il venait. Le rouleau quelqu’un avait pris, durant son absence, il répétait , expliqua-t-il, étrange ça nous paraissait, mais toujours en donner on était obligés. La satisfaction clients passait avant tout. En interne, ils avaient tenté de faire une enquête, de trouver une explication à ce phénomène de disparition qui n’arrivait que dans cette chambre. Finalement, à la fin de son séjour, repartir avec une valise remplie de papiers WC on l’a surpris, sonna-t-il, encore étonné. D’autant plus que cet homme ne semblait pas vivre sous le seuil de pauvreté, il était d’ailleurs sur Boston pour affaires. Les échantillons, le linge, ça arrive, continua-t-il, mais ça, la première fois c’était… À moitié captivé par son histoire, il se demanda à quoi pouvait bien servir un pamplemousse, toutefois. À l’aquarium, des histoires hilarantes, vous avez aussi, interrogea-t-il la biologiste marine.

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Nouvelle perspective donc, qui s'ajoutaient à leurs différents plans ensemble. Et, autant la course n'était de loin pas le sport préféré de Joyce, autant l'idée de la pratiquer avec Jay était séduisante - surtout qu'elle avait l'idée qu'il serait plus rapide qu'elle et que la vue du sportif en train de courir devant elle était loin d'être déplaisante. Elle avait une bonne idée du genre de vue qui lui serait offerte et, après tout, quoi de mieux qu'une bonne motivation pour tenir ses objectifs ? Commencer l'entraînement à la fin de l'hiver leur laissait un peu plus d'une saison pour s'entraîner et, justement, exploser cet objectif. Le vélo, lui, ne serait pas délaissé tout de suite ; une paire de gants et quelques couches supplémentaires suffirait à braver le froid. Il faudrait simplement faire attention à ne pas glisser sur du givre. L'étudiante avait encore en tête sa chute de l'année passée où elle s'était sévèrement ouvert le genou - plaie qui avait laissé sa cicatrice sur sa jambe et dans ses souvenirs. Désormais, elle ne regardait plus les trottoirs du même oeil - surtout que c'était avant qu'ils ne soient gelés, double raison donc de se méfier.
Le vélo de ville était, certes, différent du vélo de course et il faudrait également s'entraîner, mais c'était dans la continuité de la chose finalement et elle savait ses mollets prêts à effectuer cet effort là - elle était moins certaine que ses articulations supportent encore la course. Quant à la natation... Petit poisson dans l'eau - enfin, hybride entre lion et requin si on en croyait la position des étoiles -, elle comptait cependant faire quelques détours par la piscine couverte pour pouvoir maintenir son niveau de natation pendant la saison hivernale. Car nager sous l'eau en plongée était différent de faire plusieurs miles lors d'une course.

Distraite par ses pensées, elle ne capte pas l'appareil photo qui vient la surprendre alors qu'elle relève les yeux en direction de son date. Cliché qui la fait sourire - trop tard pour que ça vienne s'inscrire sur les pixels -, mais ce n'est rien en revanche face au compliment qui ajoute une couche de blush à ses joues. Parce qu'elle a pris le soin de se préparer en réfléchissant à chaque élément de sa tenue, que ce soit au niveau de ses cheveux, de ses bijoux, de sa robe ou de son maquillage. Le seul détail dont elle a sottement fait l'impasse est cette histoire de manteau ou de pull afin de se tenir chaud, mais qui, surtout, viendrait cacher sa tenue ce dont elle n'a pas envie. Comble d'une élégance un peu stupide peut-être, mais dans laquelle elle a le loisir de se complaire alors autant en profiter. Et puis il faut bien qu'elle soit au niveau de celui qui l'a invité ce soir car, même si elle doit avouer qu'il porte particulièrement bien la nudité, la tenue qu'il a choisi lui va à ravir, chose qu'elle souligne d'ailleurs juste avant que le plat n'arrive.
Véritable jardin de couleurs qui s'étale sous leurs yeux et face auquel elle a moins de remords que Jay de venir troubler la palette, mélangeant les teintes et goûtant au talent du chef-peintre-cuisinier. Et le biochimiste avait dû finir par en venir à la même conclusion puisqu'il ne rechigne pas à revenir plusieurs fois au plat, soudain bien moins inquiet de défaire l'oeuvre d'art. Les assiettes se vide à un rythme régulier, de même que leurs verres qui sont discrètement remplis par des serveurs toujours prêts à réagir, comme s'ils avaient de minuscules alarmes greffées en eux. Métier de service, un peu comme celui qu'effectuait le doctorant en parallèle de ses vacances d'été - et de ses cours d'anglais - dans un hôtel. Et, apparemment, il avait quelques anecdotes croustillantes à raconter, même s'il ne semblait pas saisir l'envergure des demandes pour le moins coquines qui avaient été faites par les clients. Ca l'amuse de l'imaginer se demander comment ils comptent effectuer un gâteau sans four, mais elle finit par éclairci le mystère. Le gâteau ce sont leurs corps et tout prétexte est bon pour se dévorer...
Elle le voit pencher sa tête et prend une gorgée alors qu'elle le devine plongé dans ses pensées, comme s'il retraçait les différentes demandes qui lui avait été faites. À moins que ce soit tout autre chose et qu'il n'imagine lécher les différents éléments requis sur le corps de quelqu'un... le sien ? Elle ne va pas nier que ça lui ferait certainement plaisir de partager cette expérience - une de plus - avec lui. Et si lorsqu'il semble revenir à lui c'est pour parler de la chaleur - prétendument du plat quand elle se doute que c'est tout autre chose qui se déroule sous son crâne -, elle ne peut s'empêcher de le taquiner un peu. Après tout, c'est lui qui a proposé une soirée où ils ne partageront aucun drap, autant qu'il assume ses idées et en profiter pour le titiller.

- M. Hwang, vous ne seriez pas en train d'imaginer manger le dessert sur moi, à tout hasard ?

Un sourire étire ses lèvres, mais elle le laisse cependant s'échapper dans une autre direction pour s'étendre sur un client de l'hôtel kleptomane du papier toilette. À croire qu'il cherchait à faire une réserve pour le restant de son existence - mais il fallait reconnaître le côté pratique de la chose. C'était un produit de première nécessité après tout, contrairement à un peignoir ou une paire de pantoufles...

- Hmm... On a eu une demande en mariage une fois, près du bassin des raies. Sauf que, je ne sais pas trop comment s'est pris l'homme, mais la bague a volé et a atterri droit dans le bassin. J'ai dû aller vite enfiler une combinaison pour la repêcher et que sa copine puisse accepter sa demande.

Heureusement tout s'était bien terminé ; elle avait dit oui, ils avaient acheté une peluche de raie pour ne jamais oublier ce moment et, un peu plus d'un an plus tard alors qu'ils étaient venus fêter leur premier anniversaire de mariage, Joyce les avait reconnu et avait remarqué que le ventre de la jeune mariée s'était arrondi sous la présence d'un nouveau membre de la famille.
(Invité)
Ji-hun Hwang

Âge : 28
Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
Date d'inscription : 16/04/2022
Pseudo & Pronom(s) IRL : Huimei (elle)
Icon : I laugh a little harder and I smile a lot more ft Joyce (24.09) - Page 3 Ezgif-6-4c286bf7b0
Faceclaim : Lee Jong-seok
Crédits : Lunaarg (avatar) onlyjongsuk (gif)
Multicomptes : Soo-min Woo (Yoo-jeong Kim)
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Warnings : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
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Suite à la lumière apportée par Joyce, des images se dessinèrent dans l’esprit de Ji-hun. Loin de toutes celles qu’il avait pu imaginer sous forme de gâteaux ou de simples fringales. Des scènes digne d’un film érotique, où les aliments prenaient place au milieu du scénario acté par un homme et une femme. Peau nue garnie de chocolat, de crème et effleurée par une fraise. Baiser gourmand durant lequel le fruit rouge devenait l’intermédiaire, bavant goulûment sur le coin des lèvres. C’était chaud, oui. Tant et si bien que le brun ne put s’empêcher d’articuler la syllabe ; hot, so hot. Réveil provoqué par la surprise qu’il se fit à lui-même d’avoir dit tout haut ce qu’il avait pensé tout bas, le rattrapage raté qui laissa un sourire malicieux se glisser sur la bouche qui lui faisait face, et une question gênante, mais de laquelle il ne put se détourner ; fichue incapacité à mentir. Draps mis de côté, le fantasme, jamais ça n'interdit, si, demanda-t-il à sa vis-à-vis. Et s’il ne rougit pas à cette phrase, ce fut la curieuse de la table d’à côté qui sentit une chaleur envahir ses pommettes.

Il dévia sur une deuxième anecdote, sans prendre le temps de glisser ne serait-ce qu’un infime fil conducteur entre les deux histoires. Celle plus coquine laissa place à l’autre, laquelle contait un vol de papiers toilettes qui avait tout de même mené à une enquête en interne jusqu’au départ du client. Pour si peu ils n’avaient pas fait appel à la police, mais il fallait bien avouer que ce séjour pour affaires leur avait donné du fil à retordre ; interrogation sur interrogation avaient bouffé la tête des employés qui recevaient ses plaintes. Il retourna la question à son invitée, de façon à entrer un peu plus dans son univers aquatique, là où elle avait passé beaucoup de temps, et en passait toujours un peu. Il l’écouta raconter cette histoire de mariage qui aurait pu tomber définitivement à l’eau si la piratesse n’avait pas pris l’initiative de plonger dans le bassin. Maladresse de l’homme qui, très certainement stressé par la demande, avait fini par jeter l’anneau au milieu des raies ; s’en étaient-elles rendu compte ? Le conte de fée avait réussi à avoir sa fin heureuse, finalement.

Une demande en mariage, répéta-t-il, pensif. Lui n’avait eu l’occasion d’en voir que dans les films. D’ordinaire témoins de couples arrangés par les familles, ou de liaisons accordées officiellement sur le tard par les parents de « camarades » au rang social identique, il aurait pensé en voir davantage sur Boston, mais à l’hôtel il réceptionnait les amoureux transis, ainsi que les nouveaux mariés, plus que ceux qui désiraient y faire leur sérénade. Des demandes, toutes les personnes font, demanda-t-il sérieusement à la biologiste. Lui n’y avait jamais pensé. Dans sa tête, ça semblait devoir couler de source, comme s’il n’y avait pas besoin de mettre le genou à terre pour, d’un commun accord, décider qu’il était temps de prendre ses responsabilités auprès de sa nation, et de s’engager civilement avec un(e) partenaire. En Corée du Nord, c’était ainsi ; le mariage par amour n’existait pas. Devait-il alors envisager les choses autrement si, dans quelques années, il se trouvait dans une situation personnelle assez stable pour se marier ? Formalité bien trop floue encore.

Toi, déjà, tu en as reçu, posa-t-il après avoir pioché dans les dernières bouchées de son plat. Suite logique de la conversation, plus personnelle et individuelle. Lui n’avait jamais eu de relation avec quiconque, mais il se souvenait qu’elle en avait connu quelques unes, aussi bien avec des garçons qu’avec des filles. Elle était ainsi plus susceptible d’avoir fait face à ce type de démarche, sinon pourquoi se mettre en couple ? Il peinait parfois à comprendre le sens de tout ça. Traditionnel pour le monde dans lequel il avait été plongé, son raisonnement n’était pourtant pas si stupide quand on y prêtait véritablement attention ; le sentiment amoureux fluctuait bien trop souvent pour lui offrir le piédestal dans des rapports sérieux. Et ta position, là-dessus, c’est quoi , enchaîna-t-il, curieux de savoir si toutes les femmes adhéraient au concept. Elle qui aimait la romance, trouvait-elle ça beau uniquement dans les films – et les livres ? Du mariage, ils en avaient brièvement parlé dans la grande allée où les festivités de Chilseok s’étaient installées, le sujet qui concernait la bague avait été évincé.

Ji-hun termina le plat par une gorgée du vin choisi en début de repas, et poussa légèrement l’assiette sur le côté, de façon à ce qu’il puisse poser une partie de ses avant-bras sur le morceau de table devant lui. Et si, dans le repas, une pause on faisait, suggéra-t-il d’attendre pour enchainer avec le dessert et le champagne, de fumer, j’ai envie. Aveu qui le fit pincer sa lèvre inférieure de ses dents supérieures. Se restaurer ainsi durant un temps étalé sur la longueur lui était peu habituel, et il avait besoin de prendre l’air, rassurer ses poumons qu’ils seront bientôt intoxiqués. Il leva la main en direction du serveur qui avait pris en charge leur table et lui expliqua qu’ils allaient sortir pour se délecter d’une cigarette. En gage de bonne foi, le nord-coréen demanda à payer la première partie de l’addition, ainsi l’homme pourra continuer son service sans se demander si le « jeune couple » n’avait pas profité de l’entracte pour s’enfuir. Il sortit son portefeuille, dans l’attente de la note, et pour éviter que Joyce devine le prix que lui coûterait leur tête-à-tête, il lui demanda de partir devant.

Nombreux billets glissés dans la pochette cartonnée du restaurant, Ji-hun attrapa son manteau et rejoignit la jeune femme à l’accueil. Tiens, mon manteau, enfile-le, lui présenta-t-il afin qu’elle puisse y passer ses bras. Il aurait pu la laisser patienter à leur table, mais il ne l’avait pas invitée pour passer cinq minutes loin d’elle. À « avant toi, je n’avais jamais… », jouer tu sais, la questionna-t-il alors qu’il boutonnait sa veste de sa poitrine jusqu'en bas ; un petit jeu sympa qui lui permettra de ne pas s’ennuyer pendant qu’il tirera sur le filtre.

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(Ji-hun Hwang)



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Dans les reflets noisettes des yeux de Jay, elle essaie de deviner les images qui peuvent bien s’épandre dans son imaginaire. La visualisait-il couverte d’une chantilly dont il n’aurait que sa bouche autorisée à la lui retirer ? Ou repensait-il à tous ces couples – ou peut-être étaient-ils d’ailleurs plus que deux – qui venaient à l’hôtel et décrochaient le téléphone pour commander de quoi sustenter leurs fantasmes ? Forcément, les scénarios qui montaient dans la tête de Joyce étaient clichés : pourquoi des gens payeraient-ils des chambres d’hôtel pour coucher ensemble ? L’adultère, forcément, venaient en première positions – après un séjour en amoureux, évidemment – et elle se dit que les murs de ces chambres avaient dû voir des histoires insolites en plus d’un tourbillon de nourriture. D’un autre côté, cela permettait de ne pas salir ses propres draps, même s’il y avait un petit côté gênant à imaginer que quelqu’un d’autre devrait s’en charger…

– C’est vrai, tant que tu arrives à y résister, affirme-t-elle d’une voix enjôleuse comme une caresse.

Elle laisse flotter un sourire sur ses lèvres avant de venir l’effacer avec le rebord de son verre. Si ce genre de conversation donne chaud, elle commence pourtant à connaître relativement bien le doctorant ; assez en tout cas pour se douter qu’il ne cédera pas aux tentations de ses pensées. Il ne sert donc à rien d’insister là-dessus ou de chercher à provoquer – et puis elle apprécie aussi l’idée de se découvrir plus en profondeur, mais en dehors d’un lit – et le laisse donc dériver vers une autre anecdote en se demandant si le voleur de papier toilette avait pour projet de se construire un bunker en cas d’apocalypse, ou si c’était pour organiser un concours de momies. Ou un concours de momies dans un bunker. Ils ne le sauront probablement jamais, et c’est peut-être aussi ça qu’il y a de rigolo dans cette histoire ; pouvoir lui inventer la fin et les décors souhaités.
Celle qu’elle ramène de son boulot, en revanche, à une fin – et elle est heureuse. Un amour qui se dit oui et qui déborde sur un mariage. Si, sur le moment, l’homme avait peut-être été gêné de la situation, Joyce était certaine que, désormais, il s’en rappelait avec malice ; c’était une drôle d’histoire à raconter, un moment encore plus marquant et qui le rendait un peu plus spécial face aux classiques demandes dans les restaurants sous une coupe de champagne. Elle avait déjà eu l’occasion d’en voir, car les fiançailles étaient finalement assez répondues aux États-Unis ; on n’en faisait toute une histoire pour montrer sur les réseaux et aux passants son amour. Bien sûr, il y avait aussi parfois des demandes plus intimistes, mais ce n’était pas rare d’assister à un genou posé à terre et un petit écrin en cadeau. Pas rare, mais pas quotidien, et la question de Jay la surprend.

– Moi ? Non, jamais !

À cet instant, elle ne pense même pas à la bague offerte par Denzel et qui avait été les balbutiements d’une promesses qu’ils s’étaient faite. Un promesse jetée à l’eau aussi sûrement que toutes leur relation qui, de toute manière, tenait sur des mensonges et des failles trop profondes pour garder le cap. Et en dehors de lui, aucune de ses relations n’avait duré assez longtemps ou avait été assez profonde pour imaginer un réel sens à un futur ensemble.

– J’ai 25 ans, lui rappelle-t-elle en riant. Je suis encore un peu jeune.

Un peu, seulement, car dans les faits, nombreux étaient les couples qui se mariaient dans le début de la vingtaine. Des gens qui étaient tombés amoureux au lycée, qui avaient parcouru un bout de chemin ensemble, qui étaient partis ensemble à l’université ou avaient survécu à la distance qu’elle pouvait créer. Des gens qui avaient grandi ensemble, qui avaient des projets de bébé, de grande famille, d’acheter une maison et de construire quelque chose sur des bases solides. L’âge, finalement, n’était qu’une excuse; c’était surtout que ce schéma était plus difficilement compatible avec ses envies de large et ses ambitions professionnelles.
Ça ne l’empêchait pas de rêver, parfois, à ces demandes. Lorsqu’elle voyait quelqu’un posé un genou à terre en pleine patinoire, ou une demande filmée qui passait sur son fil d’actualité sur les réseaux sociaux, ou même simplement dans les films – ou les héros avaient l’art de s’emballer très vite, il fallait l’avouer. Comme disait si bien Elsa, « You can’t marre a man you just met » et certains feraient peut-être mieux de se le rappeler. Même si, il fallait l’avouer, des couples s’épousaient après des années de relation, et ça ne fonctionnait pas toujours mieux pour autant. Les humains…

– Je trouve ça mignon, mais en même temps je trouve qu’une demande en public fait un peu prise en otage. C’est difficile de passer pour la méchante et de refuser devant tout le monde et je me dis que parfois des personnes acceptent plus sous le coup de la pression des gens autour que parce qu’elles en ont vraiment envie.

Dire non pour certaines personnes était déjà assez difficile en soi, alors le faire devant une foule attentive – parfois constituée d’amis et de proches – qui n’attendaient qu’un « oui » pour sortir roses et confettis, c’était encore plus délicat. Et, dans le fond, elle n’était pas sûre qu’elle apprécierait ce genre de situation – même si elle était la première à avoir une poussière dans l’œil quand ça arrivait autour d’elle. Parfois, les contradictions…

Le bruit des fourchettes prend bientôt l’ascendant sur celui des bagues et les assiettes se terminent, sans que la moindre miette n’y soit laissée afin de faire honneur au cuisiner. Ils ont bien mangé et Joyce est presque soulagée lorsqu’il lui propose de faire une pause avant le dessert ; se lever et marcher un peu lui permettra de retrouver sa faim pour terminer le repas sans avoir la désagréable impression d’exploser.
Suivant les consignes de son acolyte pour la soirée, elle se lève la première et attend qu’il la rejoigne vers l’entrée, sans cependant oser franchir la porte de peur de devoir affronter le froid automnal toute seule. Elle n’a pas à attendre longtemps cependant avant qu’il n’arrive et lui offre son manteau, ce pour quoi elle lui est reconnaissante, même si elle n’espère qu’il ne se sacrifie pas à sa place ; elle n’a pas non plus envie que lui éprouve les frissons gelés de l’obscurité.
L’habit, bien sûr, est beaucoup trop grand pour elle et les manches couvrent entièrement ses doigts alors qu’ils sortent ensemble juste devant le restaurant. En attendant que Jay ne sorte une cigarette et l’allume, la doctorante réfléchit au jeu et, surtout, à ce qu’elle pourrait bien y répondre. Lorsque le bout rougeoyant du cylindre est enfin allumé, libérant ainsi l’une des mains du nageur, l’autre étant occupée à éloigner puis ramener le filtre vers sa bouche, elle se permet de l’attraper entre ses dix doigts pour s’amuser avec tout en réfléchissant.

– Hmm… Avant toi je n’avais jamais mangé de pâtisserie en forme de poisson !

Elle commence doucement, parce qu’il y a en réalité des tas de choses qu’elle n’avait jamais faites avant lui, y compris certaines qui se sont jouées sur un lit… Mais si ce soir ils ont le droit de fantasmer, elle n’a pas non plus envie de se laisser trop emporter par ces images pour ne pas finir frustrée.
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Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
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Ji-hun reçut la réponse de Joyce, et celle-ci provoqua une certaine surprise. Pas assez grande toutefois pour être perçue par sa vis-à-vis, parce qu’il se doutait un temps soit peu que sa vision du mariage différait de celle dont rêvaient – ou pas – les américains. Dans sa tête, le schéma traditionnel opérait. Qu’importait la façon dont les deux parties se trouvaient, il ne pouvait exister de relation que si les protagonistes se sentaient prêts à passer le cap. Ji-hun ne concevait pas la possibilité de « sortir » avec une personne sans partir du principe qu’elle sera obligatoirement celle avec qui il sera voué à finir sa vie. Raison qui, tout autant que l’importance qu’il donnait à ses ambitions professionnelles, expliquait qu’il n’avait, à ce jour, jamais eu de copine(s). Carrément jeune, je dirais même, enchérit-il pour la taquiner. Parce que, tout comme Joyce, il ne supposait pas que ç’ait à voir avec l’âge, mais plutôt avec le degré d’achèvement dans lequel on se plaçait – dans sa vie privée autant qu’active. Et peut-être qu’elle fera partie de ces femmes qui se proclamaient assez indépendantes et suffisantes à elles-mêmes pour refuser la bague au doigt. Parce que ça, clairement, ça ne l’étonnerait même pas.

Ça n’empêcha pas la biologiste d’avouer trouver un certain charme aux demandes, et le nord-coréen fut le second à attester d’un hochement de tête que ça faisait son petit effet – tout du moins dans les films qu’il avait regardés. Il nota malgré tout ce qu’elle souligna, parce qu’il n’avait jamais pensé à cette possibilité de se sentir pris dans un étau, entre le mal qu’on pourrait faire à la personne, à qui on était tout de même attaché, et la déception des spectateurs, qui se seraient regroupés tout autour pour assister au fameux « oui » qui était tant attendu. Finalement, pendant le brossage de dents, pour en parler c’est le meilleur moment , lança-t-il, à moitié sérieux, à moitié blagueur, c’est intimiste, romantique un peu, et du quotidien ça fait partie. Petite pièce exiguë où les deux partenaires n’avaient d’autre choix que de partager l’espace. Gestes ancrés aux habitudes mais, qu’on le voyait ou non, ne manquaient pas de complicité. Pour sûr que, s’il lui incombait de mettre le sujet sur le tapis, ce serait sur celui de la salle de bains qu’il miserait. De quoi être à l’aise. Une ambiance simpliste, de chaque jour. On s’y mettait naturellement à nu ; adieu make-up et parures.

Ils finirent leur assiette, et l’Asiatique proposa qu’ils s’accordent une pause entre le plat et le dessert. Il était devenu gourmand, et aimait cette sensation de ventre plein à la fin d’un repas mais, avec les verres de vin déjà ingurgités, son estomac ne pouvait supporter davantage. Il fallait digérer, et il avait envie de fumer. Il s’organisa avec le serveur qui s’occupait de leur table, et demanda à Joyce de partir devant de façon à pouvoir payer discrètement la première partie de leur repas. Billets glissés dans la pochette cartonnée, pour se défaire de la note et du pourboire, il attrapa son manteau et rejoignit la jeune femme dans l’entrée, là où il la couvrit instinctivement de son vêtement d’automne. Pour sûr qu’il allait sentir la fraîcheur de la soirée s’abattre sur sa peau, mais il fit fi et ne sembla pas sans inquiéter plus que ça. On va jouer, lui suggéra-t-il afin de lui éviter de s’ennuyer et de se transformer en plante verte à ses côtés – même s’il avait appris à les adorer, grâce à son père. Un jeu simple, qui ne demandait pas grand-chose, si ce n’était un peu d’honnêteté. Ça permettait aussi d’être conscient d’ô combien ils avaient pu être bénéfiques l’un pour l’autre.

Ils passèrent les portes et s’éloignèrent de l’entrée du restaurant pour respecter l’établissement. Ils se cachèrent presque dans une petite allée, pour ne pas porter préjudice aux autres enseignes non plus – comme le voulait l’état du Massachusetts. Une fois plus ou moins à l’abri des regards de la rue passante, Ji-hun fouina dans la veste qu’il avait prêtée à la biologiste et sortit une clope du paquet qui, aussitôt, retrouva la chaleur de la poche. Il mit le feu au bout du tube avant de prendre une bonne bouffée de nicotine. Ses index et majeur entourèrent la cigarette quand sa main libre fut prise d’assaut les phalanges féminines de sa dame de l’eau. Il la laissa s’amuser avec ses doigts. Ça lui parut enfantin de laisser les branches de leurs palmes interagir ainsi mais, contre toute attente, il apprécia cette nouveauté, s’en amusa aussi en balançant leurs membres d’avant en arrière par moment. Il écouta son premier aveu et rit. C’est du jeu ça, l’interrogea-t-il, parce que, déjà, je le savais ! Elle le lui avait avoué le jour de Chilseok, lorsqu’il lui avait présenté le gâteau, et indirectement lorsqu’elle avait publié une photo sur son meetsa ; il prenait quand même.

Bon…, dit-il, vaincu. Parce qu’il était bien obligé d’admettre que ça n’avait pas été sa première fois, à lui. Il en avait déjà goûté lors des rencontres associatives, cultural meetings qui lui permettaient de se fondre plus facilement dans la masse des sud-coréens qui vivaient à Boston. Ensemble, le gage, on n’a pas vu, se permit-il de rappeler à sa voisine de trottoir. Il aurait bien proposé que le « perdant » puisse déposer un baiser sur la peau de l’autre, là où le gagnant désirait être touché par les lèvres de son/sa partenaire de jeu, mais ils s’étaient promis de rester tranquilles ce soir, de ne pas attiser l’autre. Pour chaque partie perdue, une gorgée de champagne, ça te va, lui suggéra-t-il. Ils avaient beaucoup bu déjà, mais ils n’avaient pas pris les vélos, retrouveraient leur chez eux à l’aide d’un taxi. Celui qui, de gorgées, a le plus à boire, un pull personnalisé par l’autre il devra porter aux périodes des fêtes, ajouta-t-il, sourire faussement machiavélique dessiné en bas de son visage ; pour sûr qu’il fallait gagner. Les comptes, tu fais, lui demanda-t-il ; 1-0 pour lui. Uhm..., laissa-t-il vibrer ses cordes vocales, tout en laissant la fumée de son expiration se perdre dans la nuit.

Avant toi, je n’avais jamais… laissa-t-il en suspens, tentant de trouver parmi ses premières fois avec elle ce qu’elle pouvait avoir déjà réalisé – il ne fallait pas perdre le fil des règles du jeu. Pour la santé d’un animal souffrant, de mon temps je n’avais jamais donné, avant toi. Rappel des heures durant lesquelles il avait travaillé sur le fameux poison-guérisseur, de ceux qu’utilisaient les marins-pêcheurs de son pays. Si le nord-coréen n’avait jamais réellement eu de compassion pour ses semblables humains, trop aveuglé par les objectifs dictatoriaux, ça avait été vrai pour les animaux – voire même pire. La compagnie des êtres à poils, à plumes ou à écailles n’existait pas vraiment dans l’esprit nord-coréen, trop touchés par la famine pour se permettre d’avoir une gueule de plus à nourrir.Même si ça avait été pour le sourire de Joyce, le pinnipède restait le premier sur lequel le biochimiste s’était arrêté. 1-1 ça fait, du coup, plissa-t-il les yeux.


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À la remarque de Jay sur son âge, Joyce agit de la manière la plus mature accordée au dit âge qu’elle le pouvait : elle tire une langue rose l’espace d’une toute petite seconde avant de rire. Surtout que, désormais, elle connaissait également son âge et savait qu’il n’était pas beaucoup plus âgé qu’elle – après tout, un an et demi ce n’était pas grand chose dans toute une vie humaine. Oppa, certes, mais pas encore vieux et décrépi. Car c’est vrai qu’il aurait pu être plus âgé, après tout il y avait des personnes qui attendaient des années avant de commencer un doctorat ou qui se redirigeaient dans leurs études, ou tout un tas de raison encore qui auraient pu creuser l’écart entre eux. Mais ce n’était pas le cas, et maintenant qu’il avait levé le voile sur le nombre de bougie d’anniversaire qu’il faudrait compter en mars prochain, la chose devenait d’autant plus certaine.
Tous les deux jeunes, certes, même s’ils ne l’étaient plus autant que les étudiants de première année – presque des enfants. Palette d’âge sur le campus et les doctorants se retrouvaient à mi-chemin entre le monde étudiant et celui du travail et de la recherche. Et s’il y avait à Harvard des personnes plus jeunes qui étaient déjà mariées, ni Jay ni Joyce n’avait d’anneau à l’annulaire ; une bonne chose dans le fond puisque ça leur donnait la liberté de se fréquenter de manière très intime – et qui allaient bientôt le devenir encore plus.

– Ça risque d’être compliqué de se brosser les dents et de faire une demande en mariage, non ?

Elle tente d’imaginer la scène dans sa tête, visualise le dentifrice mousseux qui déborde au lieu de la formulation adéquate – et ça la fait un peu marrer. Au moins ça aurait le mérite d’être original – enfin si la demande est comprise – lorsque l’histoire serait racontée. Et puis ça contournait le problème qu’elle avait elle-même soulevé ; entre les quatre murs d’une salle de bain, la pression absolue de dire oui pour ne pas ridiculiser la personne qu’on aimait devant témoin, était moindre. La décision lui paraissait dès lors plus libre et justifiée. Même si le mieux restait peut-être de s’assurer du choix de la personne avec qui on entendait finir sa vie en amont, en discutant simplement avec de son point de vue sur le mariage. Ça évitait certainement des désillusions.

S’il y avait une désillusion en tout cas, qu’ils avaient contournée ce soir, c’était le contenu de leur assiette. Les mets étaient tous plus délicieux les uns que les autres et appréciés à leur juste valeur. Et pour que le dessert puisse l’être tout autant, il était peut-être préférable d’une pause pour pouvoir digérer un peu et retrouver de la place dans leur estomac. La parfaite excuse à cela se profile sous l’odeur du tabac et la doctorante n’émet aucune résistance à l’idée de sortir. Partant en éclaireuse, elle est bientôt rejointe par celui qui n’hésite pas à lui prêter sa veste pour la conserver du froid extérieur. Délicate attention, même si elle espère du coup que ce n’est pas lui qui choppera un rhume.
Le couple d’étudiants s’éloigne un peu de l’enseigne pour rejoindre une rue moins éclairée qui a le double bénéfice de leur offrir une certaine intimité et de dissimuler la fumée opaque qui s’élève de la cigarette de Jay. Les mains de la biologiste viennent chercher le contact rassurant de celle libre de tout cylindre rougeoyant. Sans y prêter vraiment attention, ses doigts s’amusent à faire bouger le siens alors qu’elle réfléchit au nouveau jeu qui a été lancé. Les premières idées qui lui viennent en tête tendent un peu toutes vers ce qui a pu se dérouler entre les draps, les épidermes qui s’effleurent et se cajolent ; si bien qu’elle se tourne vers le choix de la facilité et cette pâtisserie dévorée à Chilseok. Elle en convient, c’est tomber dans la facilité, mais après tout aucune règle ne’a vraiment été précisée, aussi se contente-t-elle de hausser les épaules. Premier but marqué pour la joueuse États-Unienne, balle au centre et on recommence. Enfin… tout jeu est toujours plus intéressant avec un enjeu et si Joyce doit se retenir de répondre « un baiser » au moment où Jay cherche à quoi équivaut une défaite, elle ne peut qu’approuver son choix final. Après tout, c’est connu comme étant un jeu à boire, alors autant suivre ses fondations. Le gage ajouté, en revanche, ajoute un peu plus de piquant à l’ensemble et lui plaît bien.

– Ça me va ! Et j’ai déjà quelques idées du pull alors attention à toi.

L0aquarium en vend quelqu’uns sur la thématique de Noël, avec des animaux déguisés pour la saison. Il y en a notamment un avec un dauphin à qui on a cousu un pompon rouge et ajouté quelques paillettes sur sa silhouette. Et sur le dos du même pull, un poisson-scie dont le museau est recouvert d’un chapeau de Père Noël lui aussi en relief – et pailleté. Le summum de mauvais goût qu’il devra se coltiner si elle gagne la partie.
Peut-être le biochimiste a-t-il deviné que l’esprit de Joyce l’a amenée en direction de l’aquarium – ou simplement l’idée vient-elle du fait qu’il est allée la chercher à son job –, car il embraye justement sur ce qu’il s’y est déroulé aux prémisses de leur rencontre. Elle grimace car elle doit admettre qu’il a raison ; elle passe sa vie à s’inquiéter et à défendre les animaux. En revanche, si pour lui c’est la première fois, cela doit sûrement dire qu’il n’a pas grandi avec un animal près de lui – sinon comment résister ?

– Ok, ok, égalité alors…

Elle se concentre pour trouver quelque chose de plus risqué car il n’y a pas de beau jeu sans cela.

– Avant toi, je n’avais jamais envoyé de vidéo de moi en train de me faire du bien à quelqu’un, avoue-t-elle en remerciant l’obscurité de la ruelle de dissimuler le rouge qui pigmente ses joues.

Il lui était arrivé d’envoyer quelques photos, mais jamais des vidéos et elle se demandait du coup si Jay lui en avait déjà eu l’occasion, s’il avait déjà expérimenté cette forme de séduction…
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Ji-hun Hwang

Âge : 28
Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
Date d'inscription : 16/04/2022
Pseudo & Pronom(s) IRL : Huimei (elle)
Icon : I laugh a little harder and I smile a lot more ft Joyce (24.09) - Page 3 Ezgif-6-4c286bf7b0
Faceclaim : Lee Jong-seok
Crédits : Lunaarg (avatar) onlyjongsuk (gif)
Multicomptes : Soo-min Woo (Yoo-jeong Kim)
Description (1) :
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Warnings : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
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Ji-hun Hwang
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Il leur fallait un gage pour convenir aux fameuses règles du « je n’ai jamais … » revisité par leurs soins, sinon à quoi cela pouvait bien rimer de s’en amuser ? Ji-hun tira sur le filtre de sa clope, laissa la fumée se propager dans ses voies respiratoires avant d’expulser ce qui pouvait bien rester de nocif dans l’air. Pour rester dans le thème des shots ingurgités, il proposa une gorgée de champagne à chaque fois que l’autre avouait avoir déjà expérimenté les faits avant leur rencontre. Tous deux étaient ainsi autant perdant que gagnant, et vu que les fêtes de fin d’année approchaient à grands pas – mine de rien –, il suggéra que celui ou celle qui avait le moins de goulées à descendre pourra choisir le « pull moche » de Noël de l’autre. Il restait trois mois avant le réveillon, ce qui laissait le temps de trouver la perle rare. Enfin ça n’avait pas l’air d’effrayer la jeune femme qui confia avoir quelques idées en tête. Le visage du nord-coréen marqua l’étonnement ; si vite, que pourrait-elle bien lui réserver ? Il se connaissait assez joueur pour accepter de se pavaner avec un sapin aux boules multicolores sur le tronc, ou même un renne portant fièrement un collier avec de vrais grelots.

D’inventivité, Mademoiselle ne semble jamais manquer, on dirait…, affirma-t-il en réponse. Parce que lui, mis à part lancer l’idée générale, n’avait pas encore expérimenté cette coutume de porter/faire porter un vêtement aux couleurs de Noël. Peu sûr qu’il savait où s’en procurer un d'ailleurs, puisqu’il était trop tôt pour tomber dessus dans les magasins qu’il avait l’habitude de fréquenter. Le vingt-quatre décembre avait toujours été célébré comme étant l’anniversaire d’une dame importante de la famille Kim. Festivité qui faisait braver le froid aux nord-coréens. Ils se lançaient dans les rues pour danser, emmitouflés dans des vêtements fraîchement distribués par le gouvernement pour les plus chanceux. On était bien loin du conte du petit Jésus né dans une étable d’une mère engrossée par un Saint esprit neuf mois plus tôt, ou d’un vieil homme bedonnant à la barbe blanche qui, à l’aide d’un traîneau, et en une seule nuit, voyageait à travers le monde pour déposer des cadeaux aux enfants les plus sages. Histoires un peu difficiles à croire, mais qu’il commençait à préférer à celles plus terre à terre de son pays ; c’était si bon de rêver.

Ce fut à son tour de réfléchir à un aveu, et sa gorge vibra un court instant à la recherche d’une confession qui lui permettrait, à coup sûr, de gagner des points. Il ne perdait pas le fil des règles établies, et avait bien envie d’offrir à sa comparse scientifique une laine qui lui ferait penser à lui quand, durant les fêtes, ils seront séparés pour festoyer – ou pas – chacun de leur côté. Il venait à peine de s’engager dans la Maison des dorés que son côté Pforzheimer prenait déjà le dessus sur leur relation et son côté gentleman. Il voulait gagner, c’était une certitude, quitte à jouer sur l’évidence plus que d’obtenir double confidences ; que comptabilisait-il vraiment des premières fois de Joyce ? La demoiselle avait fait un tour dans le passé pour se retrouver au jour où tous deux s’étaient donnés rendez-vous à Chilseok, et il décida de faire lui-même un bond plus grand encore, jusqu’à ce jour où ils s’étaient rencontrés pour la toute première fois. La doctorante avait été la première à l’inciter à se creuser les méninges pour sauver un animal. Bien évidement qu’il avait nourri Mister Shining, le chat bougon des propriétaires de Cambridge, mais il avait été bien au-delà pour Loki.

Égalité parfaite, forcément. Celle qui jouait avec ses doigts était une personne qui se faisait du souci pour chaque être vivant qui peuplait la planète ; pas un qui comptait plus que l’autre. Ji-hun la trouvait un peu femme-enfant sur ce coup-là, mais d’un côté ça la rendait plus mignonne encore à ses yeux. Un point partout, la balle était remise en jeu. C’était au tour de la plus jeune et il profita de tirer à nouveau sur le tube de nicotine. Le petit vent qui s’était engouffré dans l’allée, où ils s’étaient cachés de la rue principale, aida le brun à consommer bien plus vite la cigarette, et il savait d’ores et déjà qu’il en rallumera une autre pour avoir le bon taux de toxiques dans les poumons. Il l’écouta, et lorsqu’il comprit le sens de la phrase fut si surpris que la fumée sortit d’entre ses lèvres au ralenti. Ses yeux, qui s’étaient perdus sur le bout flamboyant de la clope, se posèrent sur les contours du visage féminin posté vingt centimètres plus bas ; vraiment ? Dans les billes où scintillaient quelques reflets des réverbères figés plus loin, il tenta de desceller la plaisanterie, mais il ne trouva rien. Il ne fit aucun commentaire même si, dans sa tête, il aurait parié sur le contraire ; elle lui avait paru à l’aise.

Il se rappelait de cette soirée du quinze août où des images l’avaient traversé alors qu’il se trouvait à la réception de l’hôtel. Il en avait informé Joyce qui n’avait pas hésité à lui envoyer un cliché suggestif d’elle en sous-vêtements à dentelle ; c’était moins de deux semaines après qu’ils avaient couché ensemble pour la première fois. Il s’était retrouvé aux toilettes des vestiaires, elle s’était allongée sur son lit, puis les deux amants s’étaient échangés de courtes vidéos qui leur avaient permis d’atteindre l'orgasme, elle sur ses draps, lui sur du papier hygiénique. Ça lui avait semblé si fluide, qu’il avait pensé qu’elle était une habituée ; le cliché de l’américaine libre et libérée dans un coin de sa tête. Il dut toutefois donner réponse à son tour, et lâcha simplement : à égalité on va rester. Il avait un peu hésité, parce qu’il y avait bien eu cette sexcam avec l’ambulancière, lors d’une nuit où les révisions l’avaient obligé à boire un peu trop de café. Mais Joyce avait parlé de vidéos, bien loin d’une conversation instantanée par écrans interposés alors, comme les photos qu’il avait déjà reçues en privé, ça ne comptait pas. Ainsi ils avaient vécu cette première fois ensemble ; fierté difficile à dissimuler.

Avant toi, commença-t-il, laissant les bruits de la ville faire office d’entracte pendant qu’il terminait d’aspirer sur le filtre la dernière grosse bouffée restante. Il écrasa ensuite sa cigarette contre la semelle de chaussure, qui en avait vu bien d’autre. Attends, ça je vais jeter là-bas, prévint-il la scientifique. Il dut délier leurs doigts pour marcher jusqu’au conteneur d’ordures bloqué près d’une porte, à l’arrière d’un restaurant – pas le leur. Le couvercle entrebâillé lui permit de jeter son mégot sans avoir à le toucher, et il revint aussitôt sur ses pas, auprès de sa dame de eau. Du coup… avant toi, dans ma chambre, jamais je n’avais invité une fille, dit-il, avant de rectifier, dans mes chambres, même. Ça valait pour Boston, mais aussi pour son pays natal. Puisqu’elle voulait des aveux plus intimistes, il était prêt à lui en donner – tant qu’il continuait de gagner. Il sourit en coin alors, sûr et certain de marquer un point supplémentaire. L’avantage je prends, du coup, l’interrogea-t-il quand même ; deux gorgées de champagne pour elle, une seule pour lui ? Ce jeu, j’aime bien, fit-il, au point qu’il sortit une deuxième cigarette.

@Joyce Millett
(Ji-hun Hwang)



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In the land of cherry blossoms,
Love bloomed like delicate petals.
Hearts entwined, two souls aligned.
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Une grimace aussi malicieuse que diabolique se dessine sur sa bouille. Son imagination se fait toujours complice de ce genre de situation et elle projette sans peine le pull sur le corps musclé du nageur - dont on ne distinguera certainement plus les abdo sous les couches de laines et les pompons ridicules collés dessus. Le problème, c'est que son imagination est également capable de projeter dans son esprit l'image du même nageur en train de retirer ce pull, sans rien en dessous... Un corps qu'elle commence à bien connaître, dont elle pourrait probablement dessiner les contours, les proportions, les détails. Le genre de croquis de biologiste plus que d'artiste, parce que ce sont les seuls qu'elle soit capable de faire - et, même s'il n'a pas de nageoire, son crayon veut bien s'essayer à tenter de le décrire. Il ne faut cependant pas qu'elle l'imagine ainsi, au risque d'émoustiller un peu trop fort son imagination quand elle sait les limites à ne pas franchir ce soir. Pas de draps qui crissent entre leurs corps nus, pas de doigts qui s'égarent sur les silhouettes, pas de langue qui se mélangent. Même pas ses lèvres sur celles qui laissent échapper une fumée grisâtre ; et combien même son âme de biologiste sait à quel point la cigarette est nocive sur l'être humain - et la planète - il faut avouer que Jay rend ça terriblement érotique.
Aussi, elle est soulagée quand ils reprennent le jeu pour éloigner ces pensées de son imaginaire. Il fallait cependant croire que ça ne s'était échoué pas aussi loin qu'elle l'espérait, puisque lorsque c'est son tour de faire une proposition, la seule idée qui lui vient en tête est leurs échanges dénudés par message. Des photos, mais également des vidéos alors qu'elle n'en a jamais fait avant lui. Et même les rares images qu'elle avait envoyées étaient rarement aussi dénudée. Mais il faut croire qu'il y avait quelque chose dans le biochimiste qui rendait ça facile, une confiance née entre eux - parce qu'il fallait une confiance certaines pour ainsi prendre le risque de confier son intimité à quelqu'un qui n'aurait que quelques clics à faire pour les diffuser à toute la planète. Le revenge porn était une vraie chose encore mal punie et qui pouvait surtout ruiner la vie des victimes. Alors envoyer des nudes consentis n'étaient malheureusement pas toujours sans conséquence néfastes...

Joyce est curieuse, cependant, de savoir si tel est également son cas. Après tout n'est-ce pas là le but de ce jeu ? En apprendre plus sur l'autre... Et puis il avait l'air à l'aise à cette idée qu'il avait lui-même formulé dans le fond... Aussi, elle est relativement surprise lorsqu'elle apprend qu'il reste à égalité ; à croire qu'il est juste naturellement photogénique. Et si ça la vexe un peu de le laisser ainsi prendre de l'avance sur le jeu - elle n'a pas foncièrement envie de devoir porter un pull hideux à Noël, même depuis le fond de sa chambre qu'elle ne quittera sans doute pas - elle se sent étonnamment flattée d'avoir été la première à qui il ait envoyé ce genre de vidéos interdite au moins de 18 ans... Voilà une première fois en tout cas qu'il partage, et elle a l'impression que ça les rapproche un peu plus.
Il faut cependant qu'elle rattrape son score et elle attend patiemment d'avoir sa prochaine proposition en espérant ne l'avoir jamais fait avant lui. Suspens qui se maintient cependant un peu plus alors qu'il part jeter sa cigarette à quelques mètres du point où ils sont. Elle prend cependant la patience à bras le corps, est habituée à l'attente ; combien d'heures ses parents et elle ont-ils patienté parfois dans l'espoir de voir apparaître un animal bien spécifique ? Et combien de fois cela a-t-il complètement foiré ? L'air marin apprend la patience et l'échec, mais sublime également les réussites. Enfin, ce soir les réussites ne semblent pas être du côté de Joyce qui doit essuyer une défaite supplémentaire alors que le joueur coréen s'envole dans les scores. À cette vitesse là elle finira ivre au champagne ce qui parviendra peut-être au moins à lui faire oublier qu'elle doit porter un pull choisi par lui pour les fêtes.

- Mais comment est-ce que tu...? Pff... ok.

Elle note cependant qu'elle est avantagée une fois de plus ; la première à avoir le droit d'entrer dans sa chambre... Et puis le jeu n'est pas encore terminé et elle voit une ouverture sur le terrain alors qu'il allume une nouvelle cigarette. Elle peut encore se rattraper.

- Je n'ai pas dit mon dernier mot !

Elle fronce le bout de son nez en réfléchissant à la meilleure stratégie à adopter. D'un côté elle pourrait essayer de choisir la facilité en proposant une chose qu'elle est sûre qu'il a déjà fait avant elle - comme célébrer Chilseok - d'un autre ce jeu est aussi l'occasion d'apprendre de nouvelles choses sur lui. Et c'est terriblement tentant de se laisser tomber dans cet écueil, même si c'est prendre le risque d'en subir le revers une fois de plus et de le voir creuser l'écart entre eux un peu plus.

- Avant toi, je n'avais jamais pensé faire du sport avec quelqu'un d'autre pour m'accompagner.

Elle avait toujours été plutôt solitaire là-dedans - à l'exception bien sûr de quand elle plongeait, mais elle ne considérait pas cela vraiment comme un sport, mais plutôt une continuelle découverte. Mais lorsqu'elle nageait pour s'exercer, ou allait parfois courir - surtout lors de la préparation de son triathlon -, ça avait toujours été uniquement avec elle-même. Denzel était rarement là de toute manière, puis c'était un bon moyen pour elle de se vider la tête de, justement, tous les démons qui planaient au-dessus du métier du militaire. Et du côté de ses amis, il fallait croire qu'ils n'étaient pas de grands sportifs...
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