ILEANA + les retrouvailles.

Petit con que tu es, toujours à rendre les gens totalement dingues, à les pousser dans leurs retranchements. Clairement, c’est ce que tu faisais avec la belle demoiselle. Oui, tu n’aurais pas dis non si elle t’avait sauté dessus, impossible même. Comment résister à une femme comme elle, mais au vu de son état, tu allais t’abstenir, mais tu allais jouer avec ses nerfs. Tu haussas doucement les épaules, « Si tu le désires. » soufflais-tu doucement, ce petit air narquois. Tu étais un jeune homme avec beaucoup de ressources, une intelligence très développée, ce n’était pas une nouvelle. Tu as toujours eu des facilités que ça soit pour tes études, pour ton travail, ça n’a jamais rien eu de compliqué. Quand tu claquais des doigts, tu avais ce que tu voulais, mais avec cette jeune femme c’était bien différent. « Je n’ai rien dit. Tu as juste dis que je te plaisais toujours. » tu levais les yeux au ciel, ne faisant que répéter ce qu’elle avait dit à haute voix. Tu ne la quittais pas des yeux, tu voyais sa difficulté à se relever et à se mettre à son aise, en même temps tu savais parfaitement ce que ça faisait d’être alcoolisé. Tu avais fait beaucoup de soirée, beaucoup d’alcool tu avais bu, et nombre de fois tu avais fini la tête à l’envers, comme elle, ce jour. « Très charmante. » laissais-tu glisser entre tes lèvres. Tu te levais, attrapant la carte de la réception, lui donnant « Prends ce que tu veux, c’est moi qui paie. » tu n’avais pas faim, tu avais déjà mangé depuis un bon moment. Tu repris place sur le canapé, laissant un léger soupire s’échapper de tes lèvres. « Au moins je pourrais regarder mon film et dormir aussi. » ça te faisait ni chaud ni froid, d’un côté ça t’arrangerait qu’elle s’endorme et que tu puisses en faire de même. La conversation ne servait à rien, elle n’était pas dans un bon mood et il n’y aura absolument rien de bien concluant.

Il est vrai que tu n’étais pas forcément toujours très agréable, pourtant tu essayais de faire le nécéssaire pour changer tout ça. Malheureusement, quand tu commençais à te lasser et en avoir marre, tu le faisais vite comprendre. La jeune femme n’avait aucune envie d’être avec toi, dans la même pièce et tu l’avais bien compris. Elle avait simplement accepté pour ne pas finir allongé dans le couloir le temps que l’alcool descende. « Je n’ai pas dis ça, je sais que je suis un réel connard, je l’assume simplement. » lâchais-tu froidement. Tu détournais le regard pour finalement, chercher cette fichue carte que tu avais vu à ton arrivé. Elle avait faim, tu pouvais simplement lui proposer ça comme plat. Mais elle déchanta rapidement, c’est vrai que le service n’était pas le plus rapide, surtout à cette heure-ci. Levant les yeux au ciel, finalement, elle arrivait à t’agacer plus que tu ne l’avais imaginé. Etais-tu aussi chiant quand tu étais bourré ? Ou peut-être avec le temps, c’était devenu dans sa nature d’être ainsi. « Tu fais chier Pernaut. » laissais-tu glisser entre tes lèvres. Ton regard se posa de nouveau sur elle, qui prenait ses affaires en main, se relevant difficilement et prenant la direction de la porte. Tu l’avais fermé à clé, un reflex que tu as toujours eu. Tu lâchas un simple soupire à sa réplique « Non, c’est pour éviter d’avoir des autres personnes bourrées, débouler dans la chambre. » Tu lui attrapas le bras pour la tirer près de toi. « C’est bon, restes ici, va te mettre dans le lit et je dois bien avoir des trucs à grignoter. » Pour une fois tu avais opté pour un ton sérieux, pas trop froid, mais pas moqueur non plus. « Même si ça se voit pas, pour ma part ça me fait plaisir de te voir. » soufflais-tu doucement, comme si tu aurais préféré qu’elle ne l’entende pas.

Une situation bien délicate, tu ne savais pas vraiment comment réagir avec cette femme. D’un côté, tu voudrais qu’elle parte, au moins tu aurais la paix et tu pouvais reprendre ton train de vie. Mais d’un côté, tu ne voulais pas la laisser partir, tu aurais aimé avoir de l’aide quand tu étais au plus mal. Alors, même si elle pouvait te taper sur les nerfs, tu avais décidé de l’empêcher de partir et de la laisser finir sa nuit ici. Tu étais même au point de la laisser dormir sur ton lit et toi tu prendrais place sur le canapé, il était confortable. Encore une réflexion, encore une fois tu prenais sur toi « Je dis simplement, que tu n’es pas la première, ni la dernière. » lâchais-tu sur un ton légèrement agressif. Tu étais prêt à fouiller dans tes bagages, tu ne partais jamais sans rien. Finalement, elle refusait encore une fois ton aide, mais tu n’allais rien dire, ça ne servait à rien. Elle était bornée, tout comme toi, ce qui à certainement fait que tu avais pris du temps pour elle, qu’elle était ton unique relation. Elle reprit place sur le canapé, si elle avait décidé de faire ça, tu n’allais pas la contrarier et la laisser faire ce qu’elle désirait. « Comme tu veux, si tu veux regarder la télé ou pas? » ton regard se posa de nouveau sur elle, regardant à la suite ton téléphone. Quelques messages, un appel, tu regarderas ça plus tard. Tu le laissas tomber sur le lit, passant sa main dans ses cheveux, pris place dans ton lit. Elle n’avait pas répondu à pour une fois, ta phrase délicate et agréable. Tu ne disais rien, tu haussas les épaules, prenant place sous ta couette, lui lançant au passage un oreiller et un plaid que tu avais de côté. « Bonne nuit alors. » soufflais-tu.

Tu finis par t’installer dans ton lit, un grand lit double qui pouvait accueillir deux personnes. Elle avait refusé, préférant prendre le canapé, tu n’avais pas voulu te battre avec elle. Acceptant seulement sa décision, tu gardais ton short, ne voulant pas abuser de la situation. Tu lui souhaitais une bonne nuit, la lumière éteinte, seulement la télévision qui tournait. Tu regardais ton film pendant un long moment, ton regard se glissa un instant sur le petit bout de femme. Elle s’était vite endormie, l’alcool aidait dans ces moments-là. Une fois ton film terminé, tu éteignis rapidement la télévision pour te plonger dans ton oreiller. Tu laissas ton téléphone de côté, il était temps pour toi de dormir, car finalement tu n’allais en aucun cas récupérer ta force pour les journées et soirées à venir. Tu ne mis pas très longtemps pour t’endormir, partant rapidement dans les bras de Morphée. Un rêve plutôt agréable, une nuit plutôt agréable, le rayon de soleil touchait doucement ton visage. Tu n’avais pas totalement fermé les volets, le soleil montait doucement dans le ciel, faisant apparaitre quelques rayons qui venaient éclairer cette chambre. Tu ouvrais doucement les yeux, pour finalement apercevoir quelqu’un face à toi. Elle était contre toi, ton bras autour de sa taille, n’osant pas réellement bouger. Tu étais plutôt bien ici, finalement elle avait profité de ton sommeil et de la nuit pour venir se glisser auprès de toi. Tu regardais cette jeune femme, dormir profondément dans ton lit et surtout dans tes bras, tu glissas une de ses mèches rebelles derrière son oreille. Restant ainsi, la tête sur l’oreiller, jusqu’à ce qu’elle décide de se réveiller, ça ne devrait pas trop tarder.

Une sacrée soirée et une nuit qui avait été pourtant très courte, tu savais d’avance que tu allais devoir dormir dans l’après-midi pour pouvoir tenir durant toute la soirée. Alors que le soleil commençait à rentrer petit à petit dans la chambre, toi tu regardais cette jeune femme, dans ton lit et dans tes bras. Tu n’avais rien fait, rien demandé et pour une fois, tu avais respecté absolument tout. Elle était ton ex, et même si elle te plaisait toujours autant, tu ne pouvais rien faire. Tu l’avais seulement aidé lors d’un moment difficile, et elle avait décidé de te rejoindre. Tu remettais une mèche derrière son oreille, tu ne bougeais pas, restant ainsi pour l’observer. Pour une fois, tu pouvais profiter de cette vue sans qu’elle ne t’envoie sur les roses. Finalement, un fin sourire s’afficha sur les lèvres de la demoiselle, puis son regard apparu face à toi, qu’elle s’empressa de cacher. Tu rigoles légèrement « Tu as bien fait, si tu avais froid. » laissais-tu glisser entre tes lèvres. Ton regard se posa sur l’horloge à côté de le télévision, il était encore tôt, tu avais encore quelques heures avant de devoir rejoindre des personnes. « Bien dormi ? » simple petite question, histoire de faire la conversation.