Spartan Race - TG CITIZ - course facile

Si le lieu n’est pas adéquate pour se crier comme on s’aime, mon majeur levé fera l’affaire. Pendant que j’admire l’étendu des dégâts, tu en profites pour me donner un ordre au lieu de te concentrer « Arrête de me tenter. » après quelques mois tu ignores comment je fonctionne? A ta demande aux filles qui sont présentes, je ne peux retenir un rire. Le genre de rire qui sort naturellement, de bon cœur. « J’crois que t’es celle qui devrait faire attention… » Parce qu’elles s’en sortent plutôt bien. Et si je ne veux pas que tu me doubles, il en est de même pour tes copines. Sur le point de m’élancer, je suis arrêté par ton énième chute qui cette fois, semble procurer plus de douleur sur ton poignet. « hé ça va? » de toute évidence nan, mais tu vas certifier le contraire par fierté. Ou me dire que je ne suis pas médecin. Malgré mon inquiétude je reprend où j’en étais, le pied qui se remet sur ce maudit bout de bois… Et à l’aide des bras qui trouvent l’équilibre je passe! Créant un peu plus de distance entre toi et moi.

@Gigi Desrosiers

Spoiler:

Une fois encore, j'ai cette sensation que les choses se retournent contre moi, alors que je n'ai rien fait pour cela. Dans le fond, je me suis juste laissée emporter par la compétition. Sans pour autant être trop virulente à son intention. Contrairement à ce qu'il m'a dit à la maison, chose que je n'ai toujours pas digéré, rancunière. De bonne guerre, comme on dit, n'est-ce pas ? Quelque chose comme ça en tous les cas en ce qui concerne mon colocataire.
Mais à la faveur de ce vide que je tente de placer dans mon esprit afin de retrouver mon équilibre et parvenir à passer l'épreuve de la poutre sans plus sourciller, je me surprends à décocher un regard vers le jeune homme arrivant à mon niveau, funambule tout aussi novice que moi, brassant le vent à l'aide de ses bras. Et rage pour moi-même lorsque je vacille, à la lisière de tomber. " Putain. " me délestant de mon calme olympien.

@Hanzo Yoshikawa @Charles L. Davies

Spoiler:

Je sais bien que mes mots le motivent plus qu’autre choses mais la colère qui commence à monter dans mon corps est bien trop difficile à contrôler. J’aimerais pouvoir passer mon obstacle mais rien n’y fait, je glisse une fois après l’autre. Et forcément, puisque mes baskets sont pleines de boues, je glisse toujours plus et toujours plus fort. Mon regard assassin vers lui je souffle Ça va le faire, je suis une grande fille, j’ai rien de la demoiselle en détresse, continues ton chemin. Mais rien n’y fait, son regard sournois, son petit sourire en coin et moi, je chute à nouveau, me faisant mal au poignet droit. Je gère ! Ça se voit, non ? Que je peste, agressive comme pas possible et de manière complètement ironique. Je lève les yeux au ciel et me lance à nouveau sur cet obstacle. Si ça ne passe pas, je crois que je vais me mettre à pleurer et ça, je ne le veux pas. Mais je finis par y arriver et saute de joie quand cela arrive. Tu vois je te l'avais dis, je m'en sors à merveille ! Et si la douleur dans le poignet est là, elle en devient tout de suite plus supportable.

@Charles L. Davies

Spoiler:

« On ne dirait pas. » Et je crois qu’on est beaucoup à pouvoir en témoigner. Je suis à l’arrêt entrain de te regarder en m’inquiétant et tout ce que tu me renvoies c’est de l’agressivité. Hé ben je vais te laisser te débrouiller et venir me concentrer sur mon objectif premier, celui de finir avant toi. Dans cette course folle, mes yeux prennent le temps de croiser ceux d’une femme ( cc @Taylor V. Foster ) qui me devance de peu. Pourquoi elle? Je l’ignore mais j’en suis intrigué. Si la réalité me rattrape, c’est par ma chieuse de colocataire qui semble de bien meilleure humeur. Pour cause, elle vient de passer son obstacle. « Bravo. Tu vas pouvoir arrêter d’aboyer jusqu’au prochain échec. » grand sourire et roulé des yeux. De façon à ce qu’ils se reposent sur la brune que j’ai laissé filé. Une poutre qui nous sépare, qui me semble si longue. Et qui de l’autre côté, me paraît si courte. Ça dépend vers quelle femme mon attention est portée. Quoi qu’il en soit, le bon chemin à prendre n’est pas celui où il faut reculer. Pied sur le bois, je vais devoir retrouver le bon équilibre pour passer… Mais la boue n’est pas là pour m’aider. A mon tour de pester dans ma barbe munie de trois poils.

@Gigi Desrosiers

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Et je continue d'avancer, malgré le calme que je m'entête à vouloir garder, je ne peux pas m'empêcher d'entendre un participant balancer à une autre « Bravo. Tu vas pouvoir arrêter d’aboyer jusqu’au prochain échec. » et ça me tire un rire incontrôlable. A l'évidence, je ne suis pas la seule sur cette course à cultiver un " Amour vache. " une pensée échappée de mes lèvres tandis que je termine ma traversée de poutre. Encore amusée de leur situation, je jette un regard en arrière pour voir de mon colocataire, sa position... Personne à l'horizon, et m'avance vers la rivière de boue armée d'une certaine appréhension.

@Hanzo Yoshikawa @Charles L. Davies

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