Alors sur sa bouche, il perdure son sourire, il se renforce, d’ailleurs, lorsqu’elle croit l’entendre exulter un soupir qu’elle espère résultant d’un soulagement. Avant de l’entendre, réitérant ce qu'il avait pu lui demander par texto, auparavant ; « Seule ? » qu'elle l'est, évidemment. Malgré tout, elle aime à penser qu’elle a réussi à le titiller, à sa manière, à jouer, elle apprend ce genre de relations, dans lesquelles lui, paraît exceller. Appréciant qu’il lui porte ce type d’intérêt. Celui de l’affectionner, tout du moins, elle souhaite croire qu'il le fait. Elle peine à le déchiffrer, plus encore quand il n'est pas à côté.
Les pupilles à nouveau posées sur Dallas, elle imprime cette vue une dernière fois et s’en retourne vers ses draps, traversant la chambre en effectuant quelques pas. « Techniquement, je ne l’étais pas pendant le repas. » Elle relève la couverture, il est risible son essaie de torture, « Y avait une bonne cinquantaine de personnes avec moi. » un suspense inutile qu’elle maintient jusqu’au moment de s’allonger, et révéler à haute et intelligible voix, la vérité. « Mais pour la partie à l'hôtel, seule, oui. » Puisque de toute sa vie, la Haiwee n'a eu envie de que de lui. L’unique a avoir réussi à bouleverser sa vie. Elle se risque à demander, en aspirant à ce qu’il fasse preuve de sincérité, qu’il lui dise ce qu’il peut éprouver, « Jaloux ? » Pour elle, est-ce qu’il pourrait se rendre fou ?
(Haiwee Wind River)