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Le soleil encore assez clément lui fait du bien, heureusement qu'il est encore loin d'être midi et que la chaleur n'est pas encore caniculaire même si elle reste de toute façon supportable pour sa peau de californienne. Espérons qu'il en aille de même pour Nick à qui elle sourit quand il fait l'inventaire de ses langues parlées. Trois c'est quand même pas mal. Aujourd'hui elle regrettait un peu qu'on ne l'ait pas poussé à suivre des cours de langue même si il n'était pas non plus trop trop tard. D'ailleurs il lui propose même de lui apprendre des bases de français, même si les phrases qu'il prononce semble n'être utile que dans un certain contexte particulier. Elle rit franchement, préférant ne pas lui expliquer que c'était assez facilement compréhensible. Il serait toujours temps de lui montrer qu'elle a retenu la leçon un peu plus tard dans la journée ou dans la nuit, histoire de continuer de le surprendre et de ne pas instaurer de routine entre eux puisque tout le monde le sait, c'est la mort assurée de toute relation sinon.
A la marina, la location du jetski se négocie un peu plus loin alors qu'elle examine les engins. Ce n'était pas le premier qu'elle allait chevaucher. Habitant depuis toujours au bord de l'océan, elle avait déjà eu l'occasion d'en faire même si généralement, ses petits amis de l'époque, footballeurs aux gros muscles mais petits cerveaux, étaient persuadés qu'elle était bien mieux derrière eux, à se cramponner en se laissant guider que devant le volant. Raison pour laquelle elle pose la question à nick, histoire d'être sûre de ne pas passer toute la matinée ou plus à se retrouver trimbaler sur l'océan. Retirant ses lunettes de soleil et ses vêtements pour les mettre dans la soute, elle lui sourit un peu amusée.
-C'est pas la première fois que je chevauche un si gros engin tu sais.
Son sourire se fait malicieux sur le double sens un peu grossier mais bon, une blague de temps en temps, ça ne faisait pas de mal. Elle enfile le gilet de sauvetage avant de grimper derrière Nick, préférant passer ses bras autour de sa taille que de s'éloigner pour pouvoir se tenir aux poignées sur le siège arrière. Les vagues secouaient la moto des mers avant qu'ils ne prennent de la vitesse, la faisant rire de plus belle. Une première vague vient les mouiller pratiquement entièrement, victime malgré eux d'un plus gros moyen de locomotion passé tout prêt. Peut-être qu'ils trouveront un endroit tranquille où s'arrêter ou qu'ils continueront à escalader les vagues, peu lui importait, quoiqu'il arrive elle passait un bon moment.
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