@Louison Chamberlain | 04.09.2021 | « pas dans ma chambre, c'est mon antre à moi, à personne d'autre » Peut-être toi si tu te sens prête de venir faire un tour. Mais en attendant, personne n'y entre, pas même Zlatko. Puis les retrouvailles dans le lit allaient bientôt se faire. Il fallait juste passer une épreuve finale, et pas des moindres. Celle où on pose une étiquette sur notre relation. Tu en avais besoin, de toute évidence, et je n'allais pas te l'enlever. « je suis heureux avec toi, avec ou sans étiquette. si toi t'en as besoin, alors je te l'accorde volontiers. ça fait bientôt deux mois que j'ai eu un coup de foudre, bientôt deux mois que tu me combles par ta présence dans ma vie, t'offrir l'étiquette de "petit ami", c'est rien comparé à ce que toi, tu m'offres » Alors oui, j'avais pas l'habitude de ça, pas l'habitude de me contenter que d'une personne, et je me souviens très bien que je devais te le dire si je comptais fauter avec une autre personne. Mais j'en ai pas envie. Regarde comme tu es, belle comme une déesse, les yeux de l'amour qui me croquent à chaque instant. J'veux ça pour un moment, j'veux pas que ça cesse. Et j'serai digne de toi, je te le montrerai à chaque fois. Lèvres contre les tiennes, je me délectais alors de ces instants passés à tes côtés, un souvenir qui se rajoutait sur une pile qui commençait à grandir peu à peu. « plus tard pour le bain, il faut finir cette oeuvre » que j'dis en regardant le drap blanc sous nos corps quasiment dénudés. J'esquissais un sourire à tes mots, hésitant à révéler l'état de mon compte en banque mais c'était pas trop le moment. Je préférais laisser glisser ma main dans ton dos, puis dans ta culotte pour maintenir tes fesses contre moi. « j'sais pas si j'ai ramené des préservatifs... dis moi que t'en as, s'il te plait » soufflais-je comme une plainte entre tes lèvres, alors que ma main agrippait ton fessier et mon bassin se collait au tien. Envie de toi oui, et pas qu'un peu.
(Kaze Faulkner)
“already pulling me in, already under my skin. And I know exactly how this ends, I Let you cut me open just to watch me bleed —”