@Louison Chamberlain | 04.09.2021 | Évidemment que je ne comprenais pas ce qui se passait. Toi comme moi étions deux électrons libres mais on agissait de façons totalement différentes. On voyait la vie de façons différentes aussi. Alors difficile pour moi que d'anticiper la moindre de tes réactions. Et c'est sûrement pour ça que je tombe sous ton charme un peu plus chaque jour. Face à la porte fermée, je cherche à communiquer avec toi, de façon posée, simple. Ne pas empirer les choses. Et je sentais le pessimisme dans tes mots, jusqu'à ce que la porte s'ouvre finalement, juste sur ton visage. « c'est parce que ce cadeau c'est "trop" pour toi que tu te mets dans cet état là ? » que je demande, concerné par ton état actuel. J'avais peur que tu veuilles mettre un terme à tout ça. J'avais peur de ne plus t'avoir dans ma vie. « j'suis amoureux de toi Louison... j'm'en fous qu'on se corresponde ou pas, tant que tu me rends heureux » La tête se cale contre l'embrasure de la porte alors que ton visage était à présent proche du mien. « est-ce que j'te rends heureuse ? » Dans le fond, toute la situation pouvait être chamboulée par cette simple réponse. Mais je pense que je te rends heureux oui, je pense que je réussis là où bien d'autres ont échoué. « si tu me dis non... alors ouais, possible qu'on ne se corresponde pas, mais le fait d'être des opposés n'a rien de rédhibitoire, au contraire, ça m'attire plus qu'autre chose. moi j'pense que t'es heureuse, t'es juste déboussolée parce que t'as jamais vécu quelque chose de semblable, t'as peur de ce que ça pourrait réellement donner avec moi » Je me rapproche un peu, cherchant le contact avec toi, juste ta peau sur la mienne, quant bien même j'ai encore un peu trop de peinture sèche sur les doigts.
(Kaze Faulkner)
“already pulling me in, already under my skin. And I know exactly how this ends, I Let you cut me open just to watch me bleed —”