Parce que tu mets des paillettes dans nos vies .... (TG PRIVEE)

Tout se passais bien, enfin pour le moment, je captais le regard mauvais de Lukas qui semblait prendre sur lui, celui de Côme aussi c’était électrique et même si j’ignorais leur passif je m’en voulais de leur imposer ça, mais tous les deux, tous les trois semblaient prendre sur eux pour Aaron et j’appréciais franchement l’effort. Le discourt de la star de la soirée me fais sourire et rouler des yeux en même temps, presque envie de protester en disant que je ne suis pas une galère, que c’est les galères qui viennent à moi que je n’y suis pour rien, mais pas franchement envie de commencer un débat maintenant, surtout que Lukas vint rapidement me kidnapper et que la panique s’empare de moi en une demie seconde. On disparait en coulisse, mon professeur de chant tente de me rassurer, mais là je ne sais même pas si j’arriverais à sortir une seule note. Je hoche la tête à ses mots et c’est un sourire timide placardé sur mon visage quand nous apparaissons sur scène. Tous les yeux tournés vers nous, okay c’est encore plus stressant là... C'était facile de chanter devant ma caméra, seul, mais là Est-ce que j’en serais capable “J'espère que tu ne regrettes pas te plans de ce soir et qu’à l’avenir tu me suivras sans rechigner” je peux toujours rêver “Je pense qu’ils ont tous dis ou tout écrit pour certains, je pourrais rajouter tellement de chose, tu le sais, faire mon dégoulinant, après tout tu l’as dit toi-même ça te manque et je crois que c’est déjà une grande victoire pour moi que tu m’es avouer ça, je perds pas espoir d’en avoir une autre ce soir, que tu finiras par nous dires que tu nous aimes... entre autre” et verser ta larme “Je vais pas refaire le film, dix ans ça se résume pas en quelques mots et je pense que y’aura même jamais assez de mots pour décrire ce que je ressens ou pour te dire à quel points t’es important pour moi. Je n’aurais même jamais assez d’une vie entière pour te montrer que je... je ne vais pas m’étendre, mais merci, merci d’être là pour tout le monde tout le temps, merci d’être venus sur ce balcon y’a dix ans, merci de ne jamais avoir lâcher l’affaire..” clin d’oeil “merci de pas m’avoir oublié pendant deux ans, d’avoir été là avant, d’être venus me chercher, de pas m’avoir tourné le dos, de ne jamais l’avoir fait, merci de t’accrocher, de me supporter... Je ne sais pas ce que j’ai pu faire pour avoir cette chance de t’avoir dans ma vie, je ne me mouille pas trop en te disant que toutes les personnes ici présente ont une chance immense de t’avoir comme ange gardien... T’es un mei(c)lleur ami idéal et pour rien au monde je t’échangerais...” j’ai déjà les larmes aux yeux, je tourne la tête vers Lukas “Laisse-moi deux minutes et tu peux commencer” et je reprends mon souffle, fermes les yeux une demie seconde. Je retire mes cales en dessous de mes pieds et posent ceux-ci au sol, une main posée sur le piano à côté de moi l’autre sur le fauteuil. Je l’ai fait hier, je ne lui ai rien dis, je peux le refaire je suis sûr. Je souffle, grimace, attends et recommence, je m’aide de mes bras et difficilement je me mets debout et je regarde mes jambes, je pris pour pas qu’elles ne me lâchent, mais j’ai un sourire de fierté placardé sur le visage parce que je tiens debout. Hors de question de lui faire ma surprise diminuée dans ce maudit fauteuil. Je regarde Lukas de nouveau, un signe de tête pour lui dire que je suis prêt et je me saisis du micro. Une dernière inspiration et je commence à chanter...  

Je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Alors j'attends en silence. Je n'ose regarder personne. Je sais même pas ce qu'ils avaient prévu. J'ai encore du mal à me dire que cette soirée était pour moi. Je la dédiais surtout à eux tous. Car je ne serais pas celui que je suis, sans eux. Clairement, pas. Je les regarde s'installer, me demandant depuis quand Ma Galère chante. J'ai beau creuser dans ma mémoire,  - et pourtant, j'arrive à me rappeler tout ce qu'il peut bien me dire - , même le mauvais, mais c'est le néant à ce sujet. Je passe une jambe, sur un des bras du trône et je l'écoute.

Je sens une boule se former dans ma gorge. Le con, il va me faire chialer. Je savais qu'on aurait dû rester sagement à la maison tiens. Je commence à triturer mes doigts, gêné. Pas de honte, non, ça me touche. Comme sa lettre. Intimidé, serait le mot. Lui qui semble si à l'aise à dévoiler ses sentiments. J'allais m'attendre à un je t'aime en public mais qui ne vient pas. Et ça me soulage, parce que je n'aurais pas été capable de lui rendre publiquement. Moment de panique de le voir debout, mais je ne dis rien. Puis il donne le signal à Colombe. Les voir ensemble me fait bizarre mais ça me touche. Ca m'aurait fait chier qu'ils ne s'apprécient. Enfin qu'aucune personne dans cette pièce ne l'apprécie. Même si c'est indéniablement, Eros connaissait Côme. Note à moi-même : pas oublier de mener une interrogation.

Les premières notes sortent. Putain, le con, il chante vraiment. Les paroles se font entendre. Je ne dis rien, jusqu'au refrain. Et je commence à triturer le collier qu'il m'a offert. Ca me touche en plein coeur. Le regard se mouille. Venant de lui, toutes les paroles prennent Vie. Se teintent d'une signification si réelle, si .. Nous. Et je n'arrive pas à croire qu'il chante surtout. C'était tellement fou. Tellement hallucinant. Tellement inattendu. La musique se termine. Je cligne des yeux ; et les perles salées apparaissent, sans m'en rendre compte. Eh merde. Je le regarde, encore sonné. Je n'ose pas trop bouger avant de me dire qu'il avait assez fait d'efforts.

Je quitte mon siège, le laisse retourner sur son fauteuil. Je me dirige vers Colombe, embrassant le haut de sa tête. Merci cachottier. Puis attrape la nuque de mon me(c)illeur ami pour l'embrasser .. Sans retenue. La prochaine fois, que tu me fais ça, je te débloque pas quand tu es coincé. J'en profite pour sécher ses putain de larmes puis je fais face aux autres. D'autres pour chanter ? Une paillarde ?

Quand tu regardes autour de toi, toute cette bonne humeur, toute cette affection qui déborde de chacun, tu te dis que t'as de la chance d'être là, que t'as de la chance parce que tu sais que tu peux compter sur toutes les têtes qui sont là, même ceux que tu connais peu comme @Neal T. Hood et @Eros K. Delrio, ce gars en fauteuil qui est toujours le +1 de l'aîné et qui, tu le comprends à peine, est bien plus qu'un simple meilleur ami aux yeux du Géant. Tu affiches même un sourire en coin, imaginant @Aaron Kaine tout doux avec l'homme posté dans un fauteuil roulant. Si bien que tu serais toi-même prête à laisser filer un peu de mièvrerie pour le frangin, mais si ça venait à arriver dans la soirée, aussi pudique que tu es à ce niveau-là, tu te contenteras de le convoquer dans ton bureau le temps qu'il faudra. En attendant, tu regardes @Lukas O. Spritz entrainer Eros sur la scène et contre toute attente, voilà l'infirme qui se lève. Tu t'attèles à désinfecter les plaies de @Laurys Mickelson en même temps, avant qu'il ne se retrouve avec Neal. C'est là que c'est compliqué d'être la seule meuf de la soirée, malgré ton caractère bien trempé.

Aaron qui embrasse Eros, tu trouves ça mignon. Le tatoué ne te parle jamais de ses affaires sentimentales, alors qu'il connait les tiennes, étant donné qu'il a été là à chaque étape des derniers évènements la concernant. Le voir heureux, c'est vraiment ce qui importe le plus à tes yeux, même si tu n'en dis pas un mot. Le voilà qui sort fumer avec Lukas, et toi, tu files dans ton bureau pour récupérer ton cadeau d'anniversaire offert par l'adelphe. Autant mettre un peu d'ambiance durant l'absence des deux autres. Chanson que tu connais sur le bout des doigts, pas forcément très rythmée mais de quoi habiller le silence musical quelques minutes. Quand tu entends les gars revenir, tu récupères ton instrument pou laisser Lukas se relancer en solo.

Tu attrape ton verre avec un micro sourire pour remercier @Neal T. Hood, tandis que la seule fille de la pièce (@Lana Killbane) s'approche de toi avec sa trousse de secours. Tu te laisse faire sans rien dire. De toute façon se sont de petites égratignures superficielles. Une fois que la blonde a finit de te soigner tu t'éloigne d'elle pour te rapprocher de Neal. T'as hésité longtemps avant de le faire, mais là tu te dis que c'est le moment ou jamais puisque pour le moment @Lukas O. Spritz était occupé sur scène avec @Eros K. Delrio. Tu pris donc place près du jeune homme et entamais la conversation...et visiblement t'étais vraiment pas doué étant donné la réponse qu'il te lança. Sur le coup tu savais pas quoi dire. Tu plongeais tes yeux dans ton verre, avant de chuchoter : "Non...je...c'est juste que je pensais pas que tu voudrais voir du monde...que tu préférais te reposer...alors je suis content que tu sois là..." C'était pas possible d'être comme ça Côme. Sérieux, on aurait dit que t'étais de nouveau le gamin de dix-sept ans qui ne savais pas comment parler au mec qui lui plaît. Tu avais envie de te foutre des baffes sérieux. Du coin de l’œil tu vis Lukas partir dehors, suivis par @Aaron Kaine. "Je devrais te laisser seul...je crois que certains n'aime pas vraiment que je te parle..." Ouais, le but c'était pas de déclencher une bagarre, non c'était de passer une bonne soirée. Alors t'allais faire un effort pour que tout le monde s'amuse.

Sourire pour rassurer Lukas qui se tient prêt à côté de moi et les premières notes retentissent, grande inspiration et je me lance, me laisse porter par la musique et le regard qui ne quitte pas Aaron. Dernières notes qui s’achèvent et je ne me fais pas prier pour me remettre dans mon fauteuil, sans doute trop forcer pour ce soir, mais je me garderais bien de le dire. Voilà que le mei(c)lleur s’approche et le cœur s’excite, je m’attends à tout comme réaction, mais pas à voir les larmes perlées sur ses joues, sourire satisfait avant qu’il m’attrape la nuque pour m’embrasser comme si nous étions seuls. Merde. Regards humide, perturbé, il était au courant qu’on n'était pas seul ? Je regarde autour de nous, l’impression d’avoir fait une connerie, mais non, c’est lui qu’il l’a fait comment je dois prendre ce baiser ? L’esprit en vrac par ce baiser inattendue, mais satisfait de voir que la soirée se déroulait comme je l’espérais. Aaron me descend de scène et je m’approche du bar timidement alors qu’il sort parler ENFIN à sa colombe. Tête de mule. Verre que je sirote en entendant Lana chanter, vraiment doué. L’homme qui revient avec Lukas qui monte sur scène à son tour. Vraiment, j’étais loin d’être à son niveau.

Je retourne m’asseoir comme me l’ordonne Colombe. Discussion en apartés ayant dissiper bien des angoisses. Ne plus etre froid. Decouvrir qu’etre en mauvais terme influait sur mon moral. Ne plus le revivre. L’ecouter chanter. Que de talents ce soir. Les mots touchent. Les mots sont retenus. Emu également. Se dire que ces mois a Boston faisait naitre bien trop de sensibilité en moi. Et ca me derange pas de trop au fond. Applaudir quand la chanson se termine. Le rejoindre pour le serrer dans mes bras. Chuchoter « merci pour tout » au creux de l’oreille. Prendre le micro. « Qui est le prochain ? Autre surprise ? Ou je peux recommencer a raler ? » Quitter la scene, et me mettre a cote de ma Galere. « Barman un autre s’il te plait » On me trainera pas la cheville pour rentrer.

Laisser les choses se faire dans ton coin, boire quelques whisky le temps que tout se passe autour de toi. Filer discrètement dans ton bureau pour prendre la guitare qui t'a été offerte par le géant le jour où ta vie a basculée. Revenir pile quand il prend le micro quand il demande si quelqu'un d'autre veut se mouiller pour une nouvelle surprise. Tu lèves l'instrument avec un grand sourire. « T'as une surprise privée que tu verras plus tard, mais je t'ai réservé une surprise publique aussi. » Sourire fier qui s'étire quand tu montes sur la scène. Une compo que t'as jamais jouée devant personne. Waiting for a friend. Parce qu'Aaron, c'est pas qu'un frère. C'est un ami fidèle et loyal. Comme toutes les personnes présentes ici ce soir. Et c'est la seule façon que tu as de dire à ces gars là que tu tiens à eux, tous autant qu'ils sont.