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Elysia & Presley ► I'll always be there for you ...

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J'étais comme enfermée dans ma tête, emprisonnée, ne pouvant me sortir ces mots de ma tête. Ce mensonge énorme qu'elle avait tenté de me faire avaler. Pourquoi me faisait-elle ça ? Je l'avais donc perdu. Qu'avais-je fait pour cela ? Je ne comprenais pas pourquoi elle ne me parlait pas, pourquoi elle m’évinçais ainsi de sa vie quoi. Je rêvais alors de retrouver ma chambre pour foutre des poings dans mon sac de boxe avant d'aller à la salle m'entrainer contre quelqu'un et me défoncer comme jamais pour oublier que je me sentais en dehors du cercle de confiance de mon amie, de ma cousine, de ma sœur, de la personne la plus proche de moi par un lien de parenté que nos pères avaient mis du temps à créer certes de toute pièce mais aussi sincèrement que possible. Elle semblait désemparer mais je semblait hermétique à tout parce que je me sentais trahi. Pourtant, quand mes meilleures amies me donnaient l'impression de me mentir, ça ne me faisait pas autant mal, croyez-moi, mais Elysia ... c'était autre chose. Elle savait en plus que je détestais ça. Je respirais profondément me pliant en deux comme à la fin d'une course pour respirer et me recentrer sur moi-même, me calmer un peu. Mais elle m'acheva en m'avouant que ça venait de l'an dernier, qu'elle allait mal à ce moment-là, je me rappelais de cette époque, mais elle ne m'avait apparemment pas tout dit. Elle avait tenté de se suicider ? Je me sentais mourir de l'intérieur, je sentais mon cœur se serrait en apprenant ça ... COMMENT peux tu me faire ça ? je ne cessais de répéter cela en moi, dans ma tête. Comment. Je sentais la rage monter en moi parce que je me sentais énormément coupable et je la haïssais en même temps profondément de ne pas m'avoir parlé, de ne m'avoir rien dit. Je me sentais si mal d'apprendre cela, de n'avoir rien fait, d'avoir risqué de perdre la seule famille qui me restait surtout qu'elle connaissait mon histoire, mon père était comme son oncle, pendant des années, elle m'avait vu pensant que j'étais un déchet qu'une mère avait préféré jeter et elle, elle avait été si désespéré qu'elle avait failli mourir ... Comment avais-je pu rater cela ? Je sentais les larmes monter en moi, mais je me contenais je me contenais et c'était comme si j'avais un filtre en moi, car lorsqu'elles étaient prête à me submerger, elles se transformaient en rage, en colère et je me relevais, restant coller contre la porte, serrant les points, le regard noir ... Tu étais mal ? Tu ... tu étais mal ... tu as tenté de te suicider et tu n'as même pas daigner m'en parler ... Tu es désolé ? Oui, je suis peut être égoïste sur ce coup mais je m'en tape ! On ne cache pas ce genre de chose à une sœur ou je ne sais quoi ! Et dire que tu me sortais tout tes belles paroles avant parce que je voulais pas parler de ce que je ressentais à la mort de mon père, mais je l'ai fais pour toi, je l'ai fais, j'ai parlé et toi ... tu n'as même pas essayé de me parler ! Tu ... tu me dégoute. J'avais pété un câble, je crois, mais c'est parce que j'avais mal et que je voulais pas me montrer faible, je me sentais trahie, perdue, souffrante, je ne savais même plus ce que je disais et ça partait tout seule, je ne le pensais même pas. Pourtant, mes pensées m’empêchaient de revenir sur mes paroles et je restais là, debout, fixe sans bouger. Après un moment de silence, je le brisais de nouveau : Oui, je suis horrible, mais je ne sais plus, je ne sais pas comment réagir, je ne sais plus, MERDE ! Je serais prête à tout pour toi, je serais prête à me tuer si ça permettait que tu vives et toi, tu n'essaie même pas de me parler, de partager plus avec moi alors que tu es la seule a qui j'ai parlé, pour qui je me suis forcée et le pire, c'est que conne comme je suis je le fais encore ... Non, le pire, c'est que je m'en veux, je m'en veux de ne rien avoir vu, de ne pas avoir été là et de m'énerver comme ça car je ne sais plus être celle que j'étais avant ... J'étais dans un état de désespoir mais je ne pouvais pas me laisser complètement aller, même si c'est ce qu'il faudrait, c'était pas possible.
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Je voyais tout, parfaitement; sa colère à mon égard, sa tristesse qu'elle semblait vouloir cacher, sa frustration aussi, et surtout, cette incompréhension. Je m'en voulais d'avoir autant changé, d'avoir tout gardé pour moi. J'aurais dû partager mes souffrances avec quelqu'un. Non, pas quelqu'un, elle; j'aurais dû le faire comme elle l'avait fait. Mais je n'avais pas pu, je n'avais pas réussi à trouver le courage, et j'avais tellement honte. J'avait vraiment été dans un état déplorable l'année dernière. Je savais pourtant que Presley aurait tout fait pour m'aider à m'en sortir, qu'elle aurait toujours été là, mais je n'avais juste pas voulu être un putain de fardeau; je n'avais pas eu la force de continuer; je voulais juste être une sale égoïste et maintenant, je le regrettais. Comment en étions-nous arrivée là ? Nous qui avions été tellement proches, j'avais l'impression qu'un mur s'était bâti entre nous, qu'il nous séparait, que nous ne parvenions plus à nous tenir par la main comme nous le faisions si bien quand nous étions jeunes. J'avais l'impression de perdre une soeur, une deuxième soeur; et en ce moment, ce n'était vraiment pas ce que je voulais.

Je n'osais plus la regarder. Mes yeux s'étaient posés sur mes doigts. Je n'osais pas affronter son regard, voir toute cette déception qu'elle pouvait éprouver à mon égard. Je voulais retourner dans le passé, mais ce n'était plus possible maintenant, le mal était déjà fait. « Tu étais mal ? Tu ... tu étais mal ... tu as tenté de te suicider et tu n'as même pas daigner m'en parler ... Tu es désolé ? Oui, je suis peut être égoïste sur ce coup mais je m'en tape ! On ne cache pas ce genre de chose à une sœur ou je ne sais quoi ! Et dire que tu me sortais tout tes belles paroles avant parce que je voulais pas parler de ce que je ressentais à la mort de mon père, mais je l'ai fais pour toi, je l'ai fais, j'ai parlé et toi ... tu n'as même pas essayé de me parler ! Tu ... tu me dégoute. » J'encaissais sans rien dire. Chacune de ses paroles, chacun de ses mots me perçaient le coeur comme une épée. Elle s'était tue quelques instants, mais je savais que c'était pour repartir de plus belle. « Oui, je suis horrible, mais je ne sais plus, je ne sais pas comment réagir, je ne sais plus, MERDE ! Je serais prête à tout pour toi, je serais prête à me tuer si ça permettait que tu vives et toi, tu n'essaie même pas de me parler, de partager plus avec moi alors que tu es la seule a qui j'ai parlé, pour qui je me suis forcée et le pire, c'est que conne comme je suis je le fais encore ... Non, le pire, c'est que je m'en veux, je m'en veux de ne rien avoir vu, de ne pas avoir été là et de m'énerver comme ça car je ne sais plus être celle que j'étais avant ... » Non, elle n'était pas horrible, je l'étais. Je l'avais toujours été. Elle avait raison de m'en vouloir, je venais de tout gâcher en lui cachant des choses. Nous n'avions aucun secret avant pourtant, mais cette époque est révolue. Je ne savais même pas quoi dire pour arranger les choses. En fait, je savais que rien ne pourrait arranger notre relation, mes mensonges. Je tentais pourtant. « Je sais que tu dois me détester... C'est juste que... Je ne suis pas aussi forte que toi, je ne l'ai jamais été. Je ne pouvais pas te parler de mes problèmes, je ne pouvais en parler à personne. Tu sais comment j'étais, à quel point j'étais renfermée. J'avais tellement l'impression d'être un poids. Je savais que tu avais déjà beaucoup de problèmes et de choses en tête, je ne voulais juste pas être un fardeau en plus. Je ne voulais pas... Je regrette maintenant... Si tu savais à quel point je regrette... J'suis tellement désolée Presley... S'il-te-plait, m'abandonne pas... pas maintenant... » Je n'osais toujours pas la regarder. Je sentais mes larmes me monter aux yeux. Non, il ne fallait pas, je ne pouvais pas paraître faible, je détestais ça maintenant. Il fallait que je me reprenne... pour lui montrer que maintenant, je suis une fille forte; que maintenant, je ne fais plus les mêmes erreurs.

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Ouais, j'étais toujours collée contre la porte, les poings serraient comme si je m’empêchais de ce fait de la frapper, mais ce n'était pas le cas car je ne serais as capable de la toucher, et puis, je suis une fille quand même, je suis pas aussi irréfléchie que les hommes, non plus. Elle me semblait tout aussi mal que moi, mais c'était plus visible encore sur elle. Je restait là, perturbée, tentant de respirer un maximum mais ça semblait totalement impossible. Je m'en voulais, je lui en voulais, je nous en voulais. Elle partit alors dans une explication que je crus sans fin car je m'en voulu de plus en plus au gré de ses paroles. Je ne savais pas ce que je pourrais lui répondre, ni comment j'allais répondre, et comment réagir. « Je sais que tu dois me détester... C'est juste que... Je ne suis pas aussi forte que toi, je ne l'ai jamais été. Je ne pouvais pas te parler de mes problèmes, je ne pouvais en parler à personne. Tu sais comment j'étais, à quel point j'étais renfermée. J'avais tellement l'impression d'être un poids. Je savais que tu avais déjà beaucoup de problèmes et de choses en tête, je ne voulais juste pas être un fardeau en plus. Je ne voulais pas... Je regrette maintenant... Si tu savais à quel point je regrette... J'suis tellement désolée Presley... S'il-te-plait, m'abandonne pas... pas maintenant... » Elle ne me regardait pas et j'avais aussi baissé la tête. Comment on pouvait en arriver à ce point ? comment ? c'était à peine croyable. Qui était-elle ? qui étais-je ? on ne le savait pas. Jamais, j'aurais cru qu'on n'en n'arrive là. Comme essoufflé de ce combat que je menais, je dis, respirant étrangement ; Un boulet ? Un boulet ? écoute, si tu as pu imaginer ça une seule seconde, c'est que t'as rien compris ... Je ne sais même pas si c'est toi la fautive après tout, c'est surement moi, je pense ! Je n'ai rien vu, enfin, je n'ai pas vu que tu étais à ce point désespérée ... enfin j'avoue que là, je ne sais plus, je suis un peu pommé ... je crois que si je partais, ce serait mieux pour toi ... On sentait toujours dans ma voix un énervement incroyable et je savais que ça devait lui faire peur, mais j'y pouvais pas grand chose. Je frappais du poing contre la porte à laquelle j'étais adossée. De petits coups, ça me faisait juste décompresser. Je me tournais à présent d'une manière assez violente, faisant face à la porte, le front collait contre celle-ci encore choqué par ce que j'avais appris. Je me bougeais vers mon sac, commençant à prendre la lanière du sac, mais je la relâchais et repris en me tournant nette : Comment ... comment tu peux m'avoir caché ça autant de temps ? ça je ne comprends pas, je ne peux pas comprendre. Qu'on ne veuille pas dire quelques choses d'aussi grave au début oui, mais après ... je peux pas comprendre ... que tu le dises pas à tes potes, à tes parents ok mais à ta soi disant sœur ! Je n'arrive qu'à une chose me demander si je me fais pas baiser depuis des années en fait, tu me forces, tu creuses pour que je pète tout et que je te parle à chaque fois parce qu'on est des sœurs, mais toi, toi, tu me caches des choses ... Je ne sais plus tu vois qui accabler dans nous deux, je crois qu'on est tout aussi coupable... Je me laissais glisser contre le mur derrière moi, m'asseyant au sol. Je tentais de réaliser, de comprendre, de réfléchir.
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Je savais que chacune de mes paroles, chacun de mes mots la blessaient comme un poignard encré dans son coeur. Et je n'osais pas la regarder, parce que je ne voulais pas craquer, pas maintenant. Peut-être qu'une fois qu'elle rentrerait chez elle... Mais je ne voulais pas qu'elle me laisse seule, j'avais besoin d'elle, tellement, comme jamais auparavant. « Un boulet ? Un boulet ? écoute, si tu as pu imaginer ça une seule seconde, c'est que t'as rien compris ... Je ne sais même pas si c'est toi la fautive après tout, c'est surement moi, je pense ! Je n'ai rien vu, enfin, je n'ai pas vu que tu étais à ce point désespérée ... enfin j'avoue que là, je ne sais plus, je suis un peu pommé ... je crois que si je partais, ce serait mieux pour toi ... » À force qu'elle parlais, je palissais. Elle voulait partir, mais je ne voulais pas, j'avais besoin d'elle. Je savais que je ne le lui avais pas beaucoup montré ces derniers temps, mais c'était véridique. Elle ne pouvait pas me laisser maintenant. Je relevais alors soudainement le visage, tout en sursautant en entendant un grand bruit contre la porte. Elle venait de la frapper, encore et encore, avec ses poings. Elle se défoulait contre l'entrée. Je me crispais un peu plus à chacun de ses coups. Je me mordis la lèvre; je me sentais tellement coupable. « Comment ... comment tu peux m'avoir caché ça autant de temps ? ça je ne comprends pas, je ne peux pas comprendre. Qu'on ne veuille pas dire quelques choses d'aussi grave au début oui, mais après ... je peux pas comprendre ... que tu le dises pas à tes potes, à tes parents ok mais à ta soi disant sœur ! Je n'arrive qu'à une chose me demander si je me fais pas baiser depuis des années en fait, tu me forces, tu creuses pour que je pète tout et que je te parle à chaque fois parce qu'on est des sœurs, mais toi, toi, tu me caches des choses ... Je ne sais plus tu vois qui accabler dans nous deux, je crois qu'on est tout aussi coupable... » Non, je ne la trompais pas, j'avais toujours été vraie avec elle. Oui, je lui avais caché cette histoire, mais je l'avais caché à tout le monde, je n'avais juste pas pu. Oui, nous étions toutes les deux coupables, coupables d'avoir changé. Je la voyais assise sur le sol, contre la porte. Je finis par me lever alors, me diriger vers elle d'un pas hésitant, avant de finir par la prendre dans mes bras. Je lui murmurais alors doucement: « C'est moi, c'est moi qui suit fautive, pas toi. C'est moi qui ait changé, je n'ai juste pas eu le courage. J'avais honte, je n'osais le dire à personne, surtout pas à toi. Parce que je ne voulais pas que tu t'inquiètes. Je suis désolée. »

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Elle me regardait de ses yeux de biche, attendrissant, mais j'étais trop mal pour parler, pour m'excuser de mon comportement démesuré, de tout ça. Je ne la regardais plus à présent, je me contentais de baisser ma tete rapidement comme pour réfléchir plus encore à tous cela mais toutes mes pensées s'entrechoquaient comme habituellement quand je me sentais perdue. Tout à coup, je l'entendis bouger, je l'entendis se rapprocher et je sentis ses bras. Elle s'était mise à ma hauteur pour me prendre dans ses bras comme pour me consoler alors que je n'en avais pas besoin, je ne voulais pas. Elle voulait se faire pardonner en fait car au final, elle m'expliqua que c'était elle la fautive dans son esprit, qu'elle avait changé, qu'elle n'avait pas voulu le dire et surtout pas à moi pour m'inquiéter. Elle ajoutait qu'elle était désolé et je ne savais comment réagir. Je me libérais de son étreinte, toujours assise mais gardait ma tête levée à présent, plongeant mon regard dans le sien ; J'aurai été inquiète, mais j'aurai été là ... t'aurais pas du ne pas me le dire ... Je ne veux pas que tu me refasses ça, jamais ! Je me sens trahie, je me sens inutile et vulnérable par la même occasion et crois-moi que c'est une chose qui me met en rogne. J'avais dit ça la voix tremblante d'énervement, bougeant ma tête nerveusement, presque en la tapant contre le mur derrière.
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Les minutes passaient et j'avais l'impression que je la perdais de plus en plus. La peur grandissait bien que je ne le montrais pas. J'avais été la prendre dans mes bras, pour m'excuser; pour lui montrer que j'étais toujours là, bien que changée. Elle ne répondit pas à mon étreinte. Pire même, elle me rejeta. Sur le coup, je sentis mon coeur se serrer un peu plus. Je venais vraiment de réaliser mes erreurs. Je n'aurais jamais dû la laisser en dehors de ma vie, même quand j'étais au bord du gouffre. J'aurais dû la prévenir, elle m'aurait sauvée... Mais justement, parce qu'elle aurait tout fait pour me sauver, je ne l'avais pas contactée. Parce que je ne voulais pas qu'elle m'aide, j'avais vraiment envie d'en finir. Et maintenant, je me rendais compte des conséquences de mon acte totalement idiot. « J'aurai été inquiète, mais j'aurai été là ... t'aurais pas du ne pas me le dire ... Je ne veux pas que tu me refasses ça, jamais ! Je me sens trahie, je me sens inutile et vulnérable par la même occasion et crois-moi que c'est une chose qui me met en rogne. » La voir ainsi me chagrinait encore plus. Je voyais très bien sa colère et je ne savais pas quoi faire pour l'apaiser. Je posais alors ma main sur son bras. « S'il-te-plait, arrêtes de te faire du mal, j'aime pas voir ça. Je te promets, je ne te mentirais plus jamais. Je ne te trahirais plus jamais, je te ne cacherais plus jamais rien... »

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Je regardais dans le vague. Je ne pouvais pas la regarder, je ne voulais pas car j'étais paumée. J'étais totalement paumée dans ma colère, dans ma tete. Je ne savais pas trop quoi lui dire, mais je crois que j'avais dit ce que j'avais à dire. Elle, elle semblait complètement mal et d'un coté, je ne cessais de m'en vouloir de l'accaparer plus encore mais je ne pouvais pas, c'était impossible. La trahison était trop grande pourtant je cherchais vraiment à comprendre. Sur ce coup, j'étais égoïste. je le savais et je commençais à ne plus vraiment en avoir honte car je ne pouvais que réagir ainsi, je ne pouvais pas comprendre qu'elle ait réussi à me cacher ça, sur le moment oui, mais autant de temps, non. Moi, j'avais montré ma douleur quand je ne le voulais pas, mais que je savais que je ne devais pas lui cacher quoi que ce soit car c'était ma famille et que ça lui ferait autant de mal si je me cachais. Pourtant, elle m'avait fait ce que je m'étais empêchée de faire. A nouveau, elle s'était rapprochée de moi, posant sa main sur mon bras. Elysia me disait qu'elle ne voulait pas que je me fasse du mal, qu'elle n'aimait pas ça, qu'elle ne me mentirait plus jamais et moi, je disais rien, c'est tout! Elle me disait qu'elle ne me trahirait plus mais je doutais, je me sentais trop mal. Elle voulait m'apaiser et même si je n'allais surement pas ne plus lui parler, j'allais mettre du temps à digérer qu'il y a un an, j'avais failli la perde. Ok. J'avais dis ce simple mot avec un ton d'une froideur incassable, dirons-nous. Je ne souriais pas, je regardais juste toujours dans la vague. Je laissais un temps de silence avant de reprendre : J'ai besoin de temps pour digérer.
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« Ok.» Je m'éloignais alors, frappée par autant de froideur. Un simple Ok. Un visage froid, des yeux dans le vague et une réponse glacial. Je l'avais mérité, mais je continuais d'espérer. Espérer qu'elle me pardonnerait, espérer qu'elle reviendra vers moi, espérer qu'elle me prendra dans ses bras et s'excuser de son attitude si changeante. Je ne reconnaissais vraiment plus la Presley de mon enfance. Que c'était-il donc passé pour qu'elle se soit transformée en... en une femme froide comme elle l'était ? Parce que c'est ce que je ressentais, un pur glaçon. Je ne savais pas comment réagir, alors je restais là, debout, à la regarder. « J'ai besoin de temps pour digérer. » Je comprenais. Je n'avais pas envie de la laisser pourtant, parce que j'avais l'impression que si elle sortait de ma chambre ainsi, elle n'y remettrait plus les pieds. Et je ne voulais pas ça. Néanmoins, il fallait que je respecte son choix, pour lui montrer que, même si elle me quittait aujourd'hui, je serais toujours là, à l'attendre qu'elle revienne me voir, et qu'elle me pardonne. « Je comprends... Tu... Si tu veux t'en aller, je ne t'en empêcherais pas... Mais promets-moi... promets-moi que tu reviendras me voir... S'il-te-plait... » Et c'était tout ce que je demandais pour l'instant, rien de plus, rien de moins.

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Je sentais qu'elle ne voulait pas, qu'elle était à présent désespérer de nous voir dans une telle situation, mais je ne me sentais pas du tout bien dans cette situation. Savoir tout ça, d'un coup, ça m'énervait parce que je me sentais totalement prise au dépourvue et je me rendais compte que j'avais pas été là. Elle était toujours pret de moi et d'une voix douce, elle m'avait dit qu'elle comprenait et que je pourrais très bien m'en aller si je le voulais, qu'elle m'en empêcherait pas, qu'elle voulait juste que je revienne et que je lui pardonne un jour. Mais ce qu'elle ne savait pas, c'est que je ne savais pas où j'en étais et d'un coté, je pensais plus que c'était moi qui devait me faire pardonner, de ne pas avoir été là, de ne rien avoir vu: Oh j'étais perdue ! Je la regardais de nouveau, plongeant mes yeux si expressif dans les siens et reprit : Je ne veux pas te laisser ... Je suis juste perdue ! Je n'étais pas là pour toi, je n'ai rien vu, comprends-tu ce que ça fait de savoir que tu n'as pas été là pour la principal personne qui a toujours été dans ta vie ?
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« Je ne veux pas te laisser ... Je suis juste perdue ! Je n'étais pas là pour toi, je n'ai rien vu, comprends-tu ce que ça fait de savoir que tu n'as pas été là pour la principal personne qui a toujours été dans ta vie ? » Elle ne comptait pas me quitter, du moins, pas encore. Et le savoir me rassurait d'un côté. Je comprenais maintenant son désarroi. Je comprenais à quel point mes gestes et mes non-dit lui avaient fait du mal, je ne m'en étais pas rendue compte, pas avant aujourd'hui. Un léger sourire s'afficha sur mes lèvres. J'étais contente de savoir qu'elle voulait toujours rester dans cette chambre malgré la tension qui y régnait depuis le début. Pourquoi n'avions-nous pas pu nous retrouver calmement ? Discuter de mon voyage en Thaïlande comme l'aurait fait deux soeurs ? Non, rien ne s'était passé comme je l'aurais voulu. Tout ça à cause d'une mauvaise habitude; tout ça à cause d'un secret que j'avais caché au plus profond de moi. Encore une fois, je baissais ma tête. « Je suis désolée... » Je me mordis alors la lèvre. Peut-être en avait-elle marre de me voir me comporter ainsi, à toujours m'excuser ? Sur le coup, je me rendis compte que je redevenais l'ancienne Elysia, la timide qui n'avait aucune confiance en elle. J'étais redevenue ainsi pour lui montrer que j'étais restée la même, malgré mon mensonge, ma trahison. Pour qu'elle me pardonne.

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