Anastasiya & Kenny
Voilà qu'il retournait la situation à son avantage, il n'était pas question d'elle dans cette histoire mais bien de lui.
C'est fou comme tu retournes la situation à ton avantage, pourquoi maintenant ça part sur moi, puis tu viens de dire " moi aussi " donc j'avais raison, Kenny je sais que tu m'aimes mais toi, toi t'as pas l'air d'avoir compris que moi aussi et ça m'énerve , j'ai l'impression de devoir toujours te prouver mes sentiments mais je suis pas comme ça, c'est pas mon genre alors tu sais quoi si t'attends qu'une femme te dise je t'aime à longueur de temps, qu'elle te suives toujours, qu'elle te dise oui à tout tu t'es trompé mais sur toute la ligne ! Non mais il était pas possible ce mec, bien sur qu'elle n'était pas du genre démonstrative à longueur de temps, mais elle avait sa façon à elle de prouver qu'elle aimait , elle faisait des petits cadeaux, des efforts, elle avait le sourire à longueur de temps et c'était cette fille amoureuse qu'elle était à ses côtés, pas une garce froide comme elle pouvait l'être par moment, tout ceci commençait à l'énervé de plus en plus, elle ne comprenait pas, il lui reprochait des choses qu'elle ne pouvait pas savoir à moins que monsieur daigne lui en parler et dans cette situation là, il ne l'avait pas fait. Le pire c'est qu'il commençait ses phrases sans les finir et mon dieu, elle détestait ça !
Tu m'enmmerdes à commencer tes phrases sans les finir KOVALVESKI dit-elle en le regardant, les sourcils froncé, elle n'arrivait plus à faire face, la colère s'était emprise d'elle c'était définitif et pourtant la jeune femme se calma aussitôt aux mots de Kenny, il avait le don pour la calmer, c'était affreux. Elle se rendait compte qu'elle était injuste avec lui en cet instant, mais aussi que ce manque de confiance en elle aboutissait un un sérieux manque de communication mais aussi à des malentendus totalement cons. Tout doucement, elle s'approcha de lui, posant sa main sur sa joue pour la caresser doucement mais surtout pour l'obliger à plonger son regard dans le sien.
Ecoute bébé, je veux pas que tu protéges avec moi, je suis sincère quand je dis les choses, je veux dire ce que je t'ai dis en Thaïlande je le pense vraiment, moi aussi j'ai peur de l'avenir, j'ai peur que tu t'en ailles, que tu me laisses même si je sais que c'est bête mais c'est comme ça, puis te dis pas que tu n'es pas celui qu'il me faut, je suis assez grande pour savoir qui me fait du bien ou pas et en l'occurrence, toi tu m'en fais, tu m'aimes d'une telle manière que j'ai l'impression d'être la plus importante, l'unique femme sur terre, t'as ce don de m'enfermer dans ta bulle qui au fur et à mesure et devenue la notre et je n'ai en aucun cas envie d'en sortir et je suis désolé, je sais pas ce que j'ai dit-elle en pleurant tout à coup. OMG, elle était en train de péter un câble, surement le changement de climat (aa)
Après s'être rafraichie, la jeune femme revint aux côté de Kenny tout en lui tendant les billets des Lakers, fan elle aussi, elle adorait les voir jouer, puis l'anglais aussi alors autant y aller tout les deux. Son sourire , ses yeux, ses mots ... Tous lui indiquait qu'il était heureux et pour le coup elle était assez fière d'elle. La jeune femme se laissa faire, baiser après baiser, câlins après câlins, elle se retrouva bien assez vite à califourchon sur lui sans vraiment comprendre comment, cependant, elle n'allait pas rechigner, puis si elle avait su que de simple billets le rendait comme ça elle l'aurait certainement invité bien avant. Sa langue caressa la sienne d'une manière assez minute tandis que ses lèvres cherchaient les siennes sans pour autant lui laisser de répit, non elle ne voulait pas quitter ses bras. Ses mains dans son dos afin qu'il ne s'échappe pas, elle ne voulait pas quitter ses lèvres, à ça non ! Hélas, Coraleen se mit à pleurer, la jeune femme fit mine de ne rien entendre, laissant ses mains voguer sur le corps parfait de l'anglais, mais les bruits devinrent de plus en plus stridents
Peut être qu'elle fait un cauchemars, peut être qu'elle a pas besoin de nous, moi en tout cas, j'ai besoin de toi , j'ai envie de toi dit-elle en lui retirant son tee-shirt, alors que ses lèvres suçotaient la peau de son cou et pourtant une petite voix lui disait que non, Cora pleurait certainement pour une raison, soufflant, elle poussa Kenny contre le dossier du canapé, tout en refermant la petite chemise qu'elle portait et en remontant bien sa petite culotte.
Bouges pas je reviens dit-elle avec un petit sourire alors qu'elle s'était penché pour lui passer un coup de langue contre l'oreille avant de l'attraper entre ses dents et de monter rapidement en haut. La petite fille était en pleure et Anastasiya se retrouva vite chambouler par cette vue. Attrapant le bébé dans ses bras, elle posa sa tête contre sa poitrine pour tenter de la calmer un peu
Chuuuut ma chérie, ça va mieux je suis là, t'as fait un mauvais rêve c'est ça ? dit-elle en caressant sa tête avec une douceur infinie.