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Je t'aime pour des centaines d'années, ne l'oublie pas || Pv. Luke

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« Je t'aime pour des centaines d'années »

« Luke & Matty»


« J’étais toujours sur lui, les lèvres collées aux siennes. Je sentais ses caresses sous mon pull, et je devais honteusement admettre que j’aimais ça. En fait, depuis notre première fois à New-York, je n’avais eut de cesse de penser à ça. Au sexe, je veux dire. Ce n’était pas dans les habitudes de ma religion que d’accepter des sentiments amoureux entre personnes du même sexe. Alors avoir des relations sexuelles… C’était même impensable. Et puis, j’avais eut peur qu’il ne soit pas le bon. Avant New-York, je n’étais pas convaincu. J’avais peur qu’il ne soit pas ma personne. Et il avait sut trouver les mots, faire les bonnes actions. Au final, il m’avait conquis et rassuré. Si bien que j’avais eut envie de passer à l’acte. Et cette fois, alors que je sentais ses mains sur mon torse, c’était la même chose. J’étais maintenant sûr de notre amour, sûr qu’il était ma personne. Plus rien ne m’empêchait de céder à cette petite voix dans ma tête, m’incitant à me laisser aller. Je me sentais passablement excité à la simple sensation de ses doigts glissant sur mon torse. Alors imaginez seulement ce que ses baisers dans mon cou ont provoqués. J’étais plus qu’excité, j’avais franchement envie de lui. Et j’avais honte de ressentir ce genre d’envie, mais peu importe. Il était mon plaisir coupable.

« Je… j’ai envie de toi Luke… »

Je sentais mes joues devenirs toutes rouges, alors que je le regardais dans les yeux. Ce n’était pas moi, que de parler d’une façon aussi libérée. J’estimais juste que dire honnêtement la chose permettrait d’arriver plus vite à ce que je voulais. Et mon dieu, je le voulais vraiment. Sans vraiment attendre sa réponse, comprenant ses caresses comme une envie de sa part, j’enlevais rapidement mon pull et me retrouvais torse nu. Je n’avais que faire de savoir s’il faisait chaud ou froid, puisque je crevais de chaleur. Mais ce n’était pas dut à la température de la pièce. Si ça ne tenais qu’à moi, et si je n’étais pas aussi pudique, alors j’aurais déjà été nu. Je n’étais pas totalement à l’aise dans cette forme d’amour. La première fois avait été magique, certes, mais l’ambiance du moment avait joué. Le jeu de séduction dans le jacuzzi, la suite de luxe, son côté maladroit et romantique… et surtout le jus de pomme. Il avait aidé à faire de ce moment, un moment merveilleux. Et cette fois, ça promettait d’être tout aussi bien. Mais, ce n’était que la deuxième fois. Je n’étais pas encore prêt à prendre les devants, et avouer mon envie de lui était déjà énorme. Enlever mon tee-shirt avait été plus qu’énorme. Il avait plus d’expérience que moi, lui savait comment faire ce genre de chose. Je refusais de paraître trop maladroit. »


(c) Spinelsuns
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Matty & Luke

C'était la première fois que Matty exprimait clairement son envie physique, et ça ne me déplaisait pas. J'étais content qu'il se décoince un peu, et qu'il s'éloigne de cette religion qui lui avait tellement bouffé et pourrie la vie. A cause d'elle, il s'était retrouvé seul à 16 ans dans la rue, sans nul part où aller. A cause d'elle, il était considéré comme un monstre aux yeux de ses parents, alors que c'était juste la personne la plus adorable, et avec les meilleurs valeurs de la Terre.

"Moi aussi, j'ai envie de toi mon amour."

Je me relevais doucement l’entraînant avec moi, et enlevais mon t-shirt à mon tour. C'était la première fois que je l’appelais pas un petit surnom niais, mais c'était venu naturellement. A croire que cette relation me rendait romantico-dégoulinant d'amour, entre ce que je lui avais préparé comme surprise à New-York, et le fait que je commence les surnoms. C'était vraiment pas dans mon habitude, j'étais plutôt du genre à mépriser les gens, à me servir d'eux et à les jeter quand je n'en avais plus besoin. Mais il avait réussi à percuter mon coeur, d'une façon par laquelle personne n'avait jamais réussi auparavant, il avait réussit à percer cette carapace d’égocentrisme.

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« Je t'aime pour des centaines d'années »

« Luke & Matty»


« Il m’assura avoir envie de moi également, et je sentais mes joues bruler comme jamais. C’était plus fort que moi, je n’étais pas ce genre de garçon tout à fait sûr de lui. De plus, je n’étais pas franchement doué pour mentir et faire comme si j’étais confiant. Il se releva alors, et me prit la main pour m’inciter à le suivre. Je m’exécutais et le suivais tandis qu’il enlevait son tee-shirt. Je me surpris à me mordre la lèvre inférieure. J’étais prêt à lui offrir mon corps pour la seconde fois en 1 mois. Nous allions alors jusque sa chambre, et tout se passa plutôt vite. La passion remplaça l’angoisse, et nos corps s’entremêlèrent dans une danse sexuelle. Entre gémissements et cries, l’excitation était à sa paroxysme. Si bien, que je ne vis pas le temps passé. Après avoir jouis dans un énième gémissement, je retombais sur les draps à côté de Luke. Ce qui m’avait semblait duré qu’une dizaine de minute avait en fait duré plus d’une heure. Et je n’avais pas regretté un seul instant d’être rentré dans cette chambre. Et après coup, j’espérais juste que Dieu avait été occupé à s’occuper des enfants malades pendant ce laps de temps. Ce que je venais de faire dans cette pièce était plus que blasphématoire. Mais c’était aussi très bon donc…
Je me tournais vers Luke à côté de moi. Je souriais, c’était plus fort que moi. Je le trouvais tellement beau, tellement sexy. J’avais de la chance.


« C’était super. Tu es très doué ! »

Je rigolais légèrement, tandis que mes joues devenaient rouges. Même en essayant de paraître naturel, mes joues me trahissaient. Il savait très bien que ce n’était pas mon genre que de dire ce type de phrase un peu osé. Bien sûr, il m’avait aidé à être plus libéré. Mais pas au point de parler de la sorte, ce n’était pas dans mon caractère. J’approchais mon visage du sien et déposais un léger baiser sur sa joue, tel un enfant embrassant sa copine de maternelle. Après ce que je venais de faire avec lui, c’était un sacré retour en arrière. Disons que je n’étais pas à l’aise avec le fait d’avoir des rapports sexuels. Le seul truc qui m’avait incité à me lancer depuis le début, ça avait été Luke. J’étais intimement convaincu qu’avec quelqu’un d’autre, je n’aurais jamais fait tout ça. Le simple fait d’y penser était absurde. Je ne me voyais pas avoir de relations sexuelles avant un bout de temps. Mais avec Luke, ça n’avait pas été prémédité. Ça c’était fait naturellement, et j’en étais content finalement. C’était une chose qu’on avait ensemble, et qu’on ne pourrait jamais m’enlever. Il était mon premier. »


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Matty & Luke

Je le conduisais dans ma chambre et l’entraînais avec moi sur mon lit en commençant à déboutonner son pantalon. Nos baisers étaient passionnées, j'en avais presque les larmes aux yeux de son bonheur qui revenait enfin. Cette fois fut encore meilleure que la première. Je venais de retrouver l'homme avec qui je voulais partager tout le reste de ma vie, dans les bons comme dans les moments, je voulais qu'il soit là, qu'on se soutienne, qu'on s'aime tout simplement. C'était étrange de se sentir rangé comme ça, j'avais toujours cru finir comme mon père, rock star old school couchant avec des filles deux fois moins âgées que moi. Mais je n'imaginais plus la vie comme ça. Je voulais toujours faire carrière dans la musique certes, mais avec Matty à mes côtés, dans la vie comme sur scène. Il était mon unique amour, mon premier amour, celui qui guiderait chacun de mes pas.

"T'es pas mal non plus tu sais."

Je passais ma main dans ses cheveux en lui souriant, le regardant avec passion. Il était tellement parfait à cet instant là, dans le plus simple appareil. Je voulais me réveiller tous les matins dans ses bras, me coucher tous les soirs à ses côtés. Vivre simplement avec lui. Je me blottis contre son torse et fermais les yeux pour profiter de l'instant, cet instant si rare et si magique. Je repensais au chemin parcourut de chaque côté. Nous avions tous les deux changé depuis cette première rencontre, depuis ce premier baiser au mois de novembre. Jamais je n'aurai imaginer pouvoir éprouver autant de sentiment pour une personne, surtout pas une personne qui ne me correspondait pas du tout, qui n'avait pas les mêmes idées.

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« Je t'aime pour des centaines d'années »

« Luke & Matty»


« Il me renvoyait le compliment, et je sentais mes joues devenirs encore plus rouges qu’elles ne l’étaient déjà. Sa main vint alors caresser mes cheveux Je me sentais comme au paradis. J’avais rêvé de ce genre de moment. Pas forcément après un ébat sexuel, mais au moins rester allongé à ses côtés avec la conviction que tout irait bien par la suite. Il n’y avait aucune raison que ça ne marche pas cette fois. Il était sous traitement et on pouvait enfin imaginer un avenir entre nous deux. J’étais confiant à propos de ça. Peut-être était-ce le fait de se retrouver après deux semaines de séparation. Toujours est-il que j’avais l’impression que rien ne nous séparerais. Je laissais sa main dans mes cheveux, tandis que je lui souriais légèrement. Je ne savais rien de son traitement. Ça m’intriguait. Autant certain traitement était léger et donc facile à prendre. Autant d’autre était plutôt costaud…

« Dis… Ton traitement… Il est facile à prendre ? Je veux dire, tu y arrive bien ? »

Ma question n’était pas claire, mais je n’étais pas habitué à la poser. Personne dans ma famille n’avait eut de problème de santé, je n’avais jamais baigné dans cet univers de médicaments et de pilules. Si bien que même là, je n’avais aucune idée du genre de traitement qu’il prenait. Cependant, j’avais envie de savoir. Il en était là à cause ou grâce à moi, et je me devais de m’impliquer dans sa guérison. Peut-être un peu trop tard, sans doute. Mais vaut mieux tard que jamais, non ? Maintenant que j’étais sûr de ne plus être déçu à propos de toute cette histoire de drogue et de guérison, je pouvais enfin être présent dans aucune crainte. »


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Matty & Luke

Je fus sorti dans mon petit nuage un peu précipitamment avec les questionnements de Matty sur mon traitement. Il avait naturellement le droit de savoir même si çe n'était pas grand chose, juste un cachet pour diminuer les effets de manque qui me pourrissaient tant la vie surtout depuis décembre quand j'avais commencé à m'injecter. Je quittais son torse pour m'allonger à côté de lui et le regardais pour lui répondre.

"J'ai pas mal de vertiges et ils m'obligent à voir un psy, mais c'est juste un cachet à prendre tous les jours, il n'y a pas énorméments d'effets secondaires."

Je détestais les psy. Ma mère avait essayer de m'emmener en voir un quand j'avais 16 ans car elle avait eu tellement peur en voyant ce que j'étais devenu avec mon père , mais le psy avait vite abandonné, selon lui je n'étais pas ouvert et trop égocentrique pour admettre que j'avais sérieusement un soucis. Actuellement, le psy que je voyais n'avais pas encore abandonné même si il était au bord de la dépression à la fin de chaque séance, je jouais pas mal sur ses nerfs pour ne pas qu'il creuse trop en moi, je détestais qu'on découvre qui j'étais réellement, sous cette carapace, seul Matty y avait accès, seul lui savait que je n'étais pas si méchant au fond.

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« Je t'aime pour des centaines d'années »

« Luke & Matty»


« Il se tournait vers moi pour me regarder et ainsi me répondre. Alors il devait prendre juste un cachet, et supporter un psy ainsi que des vertiges. Tout ça pour moi, et pour nous. J’étais fier de lui. Je lui faisais mon plus beau sourire. Tout ce qu’il devait endurer pour qu’on puisse envisager un avenir était respectable. J’avais l’impression d’être privilégié. Je lui prenais la main, entrelaçant mes doigts aux siens. J’étais simplement heureux. Je n’avais jamais envisagé l’avenir d’une telle façon. Il était mon espoir d’avoir un avenir meilleur. J’avais beau avoir des notes assez bonnes, et être doué pour la musique, je ne savais pas quoi faire de ma vie. J’étais totalement perdu. Et je n’avais jamais vraiment put imaginer mon existence, une dizaine d’année plus tard. Ça n’avait pas tellement changé. Mais au moins, maintenant j’étais sûr que quoiqu’il puisse arriver, Luke serait à mes côtés. Ce n’était même pas une option. Il était une partie de mon avenir.

« En tout cas… Merci mon cœur. Je veux dire, de tous les efforts que tu fais pour moi… »

Je sentis mes joues devenirs rouges encore une fois. J’étais à la fois content et fier de lui, et j’étais dans ma petite bulle toute rose et pleine de paillettes. Telle une adolescente. J’étais sûr qu’aucun drame ne viendrait bouleverser tout ça, même si j’étais plutôt très doué pour créer moi-même les drames. Cette fois, il n’y avait aucune raison. J’étais prêt à tout pour que cette histoire marche. Il était l’amour de ma vie, tout simplement. »


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Matty & Luke

Je sentis ses doigts s'entrelacer aux miens et ça me fit légèrement sourire. Ce qui suivit ne fit qu’amplifier l'arc de cercle qui s'était dessiné sur mon visage, et que seul Matty avait le privilège de pouvoir contempler. Je le regardais, allongé sur mon lit à côté de moi, et ces instants seraient probablement gravés dans ma tête à tout jamais.

"T'as pas à remercier, tu sais ... Je tiens plus à toi qu'à n'importe quoi d'autre sur cette terre."

Il était mon univers, ma raison de me battre ici bas, de m'en sortir, de dire non à la drogue après toutes ces années. Si il n'était pas rentré dans ma vie, je serais encore là, à moisir sur ce canapé, une seringue à la main, je serai peu être même plus là d'ailleurs. Il était mon ange gardien, Je me mis doucement sur lui, le regardant dans les yeux, plein de passion, il fallait que je lui dise quelque chose qui m'avais traversé l'esprit, même si nous venions de nous remettre ensemble, ça me paraissais tellement évident.

"Je sais que c'est un peu précipité ... Mais ... Si le coeur t'en dit ... Tu peux venir t'installer ici dans quelques temps."

J'avais toujours détesté aller chez Matty, dans les dortoirs des Lowell. C'était petit, en pas super bon état, et il y avait toujours du monde pour faire du bruit le Matty à 8 heures pendant les week-end. Ma maison était grande, je n'avais pas à me plaindre des voisins, et je me sentais un peu seul parfois avec ces pièces uniquement remplies de mobiliers et instruments de musiques en tout genre. Il fallait juste que Matty supporte le fait que parfois, je rentrerais tard, ou qu'il y aurait probablement du monde des autres soirs.

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« Luke & Matty»


« Et mes joues étaient de nouveau rouges lorsqu’il me dit qu’il tenait plus à moi qu’à n’importe quelle autre chose en ce monde. À croire que ça l’amusait de me voir virer au rouge à tout bout de champs. Je le regardais, tandis qu’il se mettait doucement sur moi. Je le regardais dans les yeux, et j’essayais de faire mon plus beau sourire. Il me faisait me sentir beau, il me faisait me sentir spécial. Dans ce genre de moment, c’était comme si je n’avais plus aucun problème. Comme si je pouvais me laisser aller et ne plus penser à ce qui rend ma vie si compliquée. Comme les retrouvailles compliquées avec ma sœur, le fait d’être toujours un monstre aux yeux de mes parents… Avec Luke, c’était comme si j’étais dans un autre monde où ces problèmes n’existaient pas. Il se mit alors à parler. Je ne pus m’empêcher de laisser un grand sourire remplir mon visage. Il me proposait de m’installer ici, dans sa maison. Mais officiellement cette fois. À vrai dire, j’avais toujours put venir chez lui à toute heure en étant parfaitement acceptée. Il m’était déjà arrivé de dormir chez lui, quand il était trop tard pour rentrer à l’université. Seulement, cette fois, c’était vraiment officiel. Il voulait de moi à plein-temps dans sa maison. J’étais aux anges. Je n’aurais pus rêver mieux que ça. C’était un pas vers l’avenir, vers une relation plus que sérieuse. C’était une nouvelle preuve de son amour.

« Je… Oui ! Je veux ! Bien sûr que je veux ! »

J’avais toujours mon énorme sourire sur les lèvres, et j’approchais maladroitement mon visage du sien pour l’embrasser à nouveau. J’étais tellement content. Je ne pensais même pas à l’adaptation chez lui. Je ne pensais qu’au fait que j’allais être heureux à ses côtés. Que j’allais me réveiller tout les matins à ses côtés. Qu’à chaque réveil à cause d’un cauchemar concernant mes parents, j’aurais sa présence pour me rassurer. Dans le fond, c’était ici qu’était ma place, j’en étais convaincu. Bien sûr, sa vie était un peu plus mouvementée que la mienne et la cohabitation allait sans doute être compliquée au début. Mais je ne voulais pas y penser pour le moment. Je voulais profiter de la nouvelle. »


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Matty & Luke

J'étais tellement heureux et excité qu'il accepte si facilement. Je l'enlaçais de toute mes forces au point presque de l’étouffer. Je relâchais un peu mon étreinte, j'allais quand même pas le tuer sur place non plus. Je glissais ma tête dans son cou, le contact de nos corps me faisaient tellement d’effets. Je lui murmurais à l'oreille quelques mots.

"Jamais plus je te laisserai partir."

J'eus à peine le temps de finir ma phrase que j'entendis quelqu'un ouvrir la porte qui était fermée à clé. Les seuls personnes qui avaient les clés d'ici étaient Matty, moi et ... John ... J'avais complètement oublié qu'il devait passer dans la journée avec des papiers pour EMI et aussi parce qu'il était dans le coin pour donner un concert sur Boston. J'attrapais vite fait mon jean qui traînais par terre et sorti de la chambre, en fermant la porte derrière moi. Je vis mon père se planté devant moi, l'air presque sobre, et seul pour une fois.

"Merde, John, j'avais zappé que tu devais passer."

J'étais complètement gène, et à moitié nu devant mon père qui ne devait surement pas être dupe vu le pull de Matty et mon t-shirt qui traînait sur le sol. Il me sourit, apparemment, il avait très bien comprit, il me connaissait, mais il allait mal encaisser le fait que ce soit Mat qui soit actuellement dans mon lit.

"T'as l'air gêné, je te dérange alors que tu étais avec une nana ?"

John avait été le plus heureux du monde quand il avait su que Matty m'avait quitté à New-York. Il n'approuvait pas cette relation, la trouvant destructrice pour mon talent, mais aussi pour moi. Il m'avait rappelé oh combien l'amour était inutile, puéril et n'attirait que la tristesse. Qu'il ne fallait comptait que sur soi même car les gens se serviraient de moi sinon, de mon argent, et de mon talent. Je passais nerveusement la main dans mes cheveux en batailles après les rapports charnels que nous avions eu avec Mat. Malgré tout nos relations s'étaient améliorés après le départ de Matty, nous avions discuté et il m'avait tout expliqué pour EMI. Au fond, il assumait son rôle de père avant son rôle de producteur, ce qui m'étonnais un peu venant de lui. A croire que chez les Warner, on se cache tous derrière une carapace de super connard, mais qu'au fond, nous ne sommes pas vraiment méchants.

"Heu ... C'est pas exactement ça."

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