Rendez-vous sur la plage. [Ocyllie]

J'aimais bien être en compagnie de mon ex, même après la séparation, nous continuons à être proche et à nous entendre comme jamais. On était soudés comme les cinq doigts de la main. Celle-ci m'avait invité à aller dans l'eau avec elle mais c'était moi qui avait prit les choses en main d'aller la mouiller alors qu'elle était complètement habillée. Celle-ci me dis qu'elle ne râlait pas mais qu'elle s'exprimait et que c'était différent. Elle me nargua également en ajoutant que depuis le temps je devais le savoir, je la regarda en un instant du coin de l'oeil avec un petit sourire aux lèvres mais ne lui répondit pas. Celle-ci continuait d'avançer et moi de faire marche à reculons. Elle ajouta ensuite qu'elle va commencer à croire que j'ai peur d'elle, hors de question ! J'allais devoir charger et cette fois-ci ne pas reculer. "Moi ? peur de toi ? Non mais... où vas-tu chercher une bétise grande comme ça ?" lui demandais-je alors tout en m'approchant d'elle, déposant ma main sur la joue droite de la jeune fille avec un large sourire aux lèvres puis je me laissa tomber dans cette étendue d'eau avant de ressurgir derrière celle-ci dans le plus grand silence et de l'enlaçer en lui déposant un petit baiser dans le cou. Je ne sais pas comment elle allait prendre ce petit rapprochement mais moi je l'appréciais encore tellement. J'étais à présent tout relâcher et pouvait me faire prendre par surprise à n'importe quel moment.

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Lorsque les deux jeunes gens se retrouvaient ensemble en public, Ocyllie était bien plus froide, plus distante avec lui, mais dès qu’ils étaient en tête en tête la jeune femme retrouvait son âme d’enfant et ne cessait de le bouffer du regard. Elle était en totale admiration devant lui. Personne n’arrivait à comprendre la raison de leur rupture brutale. Ce soir, sur la plage, la belle se laissait bercer par les compliments qu’il lui faisait, mais aussi par le petit jeu qui s’installait entre eux. S’agissait-il d’un jeu de séduction ? Pour le moment, l’un comme l’autre était incapable de répondre. Ils se laissaient porter par leurs envies qui les avaient guidés jusque dans l’eau pour un bain de minuit, un petit peu en avance. Alors qu’elle revenait à la surface après qu’il l’ait balancé dans l’eau, la demoiselle le menaçait sans penser un mot de ce qu’elle disait. Elle le provoquait même en affirmant qu’il avait très certainement peur d’elle et que c’était pour ça qu’il reculait en essayant de prendre la fuite. Le garçon stoppait sa course pour faire quelques pas en avant et frôler l’une des joues de la demoiselle avant de disparaître sous l’eau. Un sourire amusé sur les lèvres, Ocyllie tournait la tête à droite, à gauche à la recherche du jeune homme. Ce dernier faisait son apparition derrière elle où il venait l’enlacer de ses bras forts et musclés avant de déposer un baiser dans le cou de la danseuse qui frissonnait à ce contact. Ses joues s’empourpraient alors qu’elle venait poser ses mains sur les avants bras du jeune homme tout en levant la tête vers le visage de ce dernier. « Effectivement, tu n’as pas peur de moi, mais tu devrais tout de même te mèfier. » Sans le prévenir, Ocyllie venait se défaire de l’étreinte de son ex pour poser ses mains sur son torse et le pousser en arrière. Il perdait l’équilibre, tombait dans l’eau. Heureusement les deux jeunes gens avaient de l’eau jusqu’aux chevilles et il n’y avait aucun risque qu’il boive la tasse ou un truc dans le genre. Fière d’elle, la jeune femme croisait les bras sous sa poitrine et se penchait légèrement en avant, vers Mathieu, pour lui dire d’une voix confiante : « Alors c’est qui la plus forte ? »

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Je ne comprenais toujours pas pourquoi Ocyllie en avait laisser là entre elle et moi. Elle était pourtant si craquante et proche quand elle était avec moi, c'était étrange. Par contre, c'était un peu différent, des fois elle ne me lançait même pas un seul regard, lui avais-je fait quelques choses de mal ? Non, certainement pas, jamais je ne l'aurais blesser, du moins je n'en avais jamais eu l'envie. Une fois enlaçé, elle me demandait de me méfier, me méfier de quoi ? je n'avais pas le temps de réflécir à quoi que ce soit qu'elle m'avait déjà bousculer dans l'eau. J'étais couché à moitié dans l'eau, appuyé sur mes coudes et avant bras, la regardant de haut en bas."C'est pas juste de me prendre par surprise, j'arrête de jouer. C'est de la triche ! Je lui souria avant de me relever doucement et me dirigeant les bras pendant le long de mon corps, la tête baissée vers mes affaires qui n'étaient pas très loin de nous. Oui, j'avais un sale caractère des fois, surtout que j'étais un grand râleur.

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Et une fois de plus le côté râleur du jeune homme faisait son apparition. Il était rare, depuis leur rupture, de le voir faire la tête à la demoiselle, mais elle aimait toujours autant son petit air boudeur qui le rendait si craquant. Alors qu’il s’éloignait tout en marmonnant, la belle courrait en sa direction pour l’attraper par la main et le stopper dans sa course avant d’enlacer et de se blottir dans ses bras. Elle fermait les yeux quelques instant avant de se hisser sur la pointe des pieds pour venir lui murmurer dans le creux de l’oreille : « Par moment, j’ai l’impression d’avoir à faire à un gamin lorsque je suis avec toi, mais c’est tellement mignon que je ne suis même pas capable de t’en vouloir. » Ses pieds retrouvaient entièrement la terre ferme et la demoiselle regardait tout autour d’elle avant qu’elle ne se concentre à nouveau sur le visage de Mathieu. Elle avait l’impression d’être une gamine de quinze ans à un tout premier rendez-vous qui, jusqu’à présent, se montrait parfait. Son cœur cognait contre sa poitrine lorsqu’elle plongeait ses yeux dans ceux du garçon. Un rire s’échappait d’entre ses lèvres. « T’as du sable sur le nez. » disait-elle tout en frôlant le visage du jeune homme avec douceur pour lui retirer les quelques grains qui se battaient en duel.

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Mon petit côté râleur ? je l'aimais bien, en effet, souvent on me le reprochais comme étant un défaut mais pas pour moi. Je trouvais cela tout à fait normal, c'est tout à fait normal de montrer qu'on aime pas certaines choses en râlant. Au bout de quelques pas en direction de mes affaires, je sentis une main venir se perdre dans la mienne et sentis que la jeune fille venait se blottir contre moi et venir me parler à l'oreille. Moi un gamin, non mais ! où allait-elle chercher ca, j'étais quelqu'un de très mature. "Hé ben je suis fier d'être un gamin comme tu le dis et puis entre nous deux, c'est plutôt toi qui est à croquer donc hein chut !" lui dis-je avec un petit ton agacé tout en râlant toujours un petit peu mais moins qu'avant puisqu'elle était venue me rechercher. Les yeux dans les yeux, j'étais sous son charme comme à mon habitude. Je ne pouvais pas m'empêcher de la regarder, des yeux si pétillant et captivant que ceux de la jeune fille, on n'en voyait pas à tous les coins de rue. Celle-ci ensuite me frotta doucement le bout du nez pour enlever les quelques grains de sables qui s'y étaient accrochés, je lui souria. "Merci." lui dis-je d'un ton un peu plus calme. Elle était si mignone, chaques petites attentions pour me faire plaisir ou pour prendre soin de moi.

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Il râlait à nouveau, arrachant un rictus amusé à la demoiselle qui prenait un malin plaisir à le taquiner. Du bout des doigts, elle parcourait le dos si bien dessiné du garçon, tout en lui jetant des regards admirateurs la faisant rougir à lui disant qu’elle était à croquer. « Ou alors, nous deux ensemble. » déclarait-elle dans un murmure. Il était vrai qu’ils étaient particulièrement adorables dans les bras l’un de l’autre. Le décor faisait qu’ils semblaient sortir tout droit d’un film d’amour. Elle repensait à ce qu’elle venait de dire. Il lui faisait penser à un gamin par moment. La raison de son avortement était peut-être là. Elle se trouvait trop jeune pour avoir un enfant. Elle pensait qu’ils avaient encore beaucoup de chose à vivre avant de fonder une famille. Quelques grains de sable sur le nez de Mathieu la faisaient sourire et elle ne pouvait s’empêcher de lui frôler le bout du nez pour les lui retirer. Il la remerciait tout en continuant de l’admirer. Ils auraient pu rester là durant des heures entières, mais Ocyllie se sentait quelque peu gênée. Ils n’étaient plus ensemble et tout cela semblait si étrange en y repensant qu’elle était obligée de faire quelques pas en arrière, gardant tout de même un contact avec lui. Ses pupilles se perdaient sur l’emplacement qu’il avait si bien aménagé. « Et si nous nous retirions vers ce magnifique carré que tu as eu l’idée de créer pour ce soir. » disait-elle en lui adressant un sourire.

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Nous étions à la fois proche et à la fois éloigné depuis notre séparation. Un jour nous sommes proches comme les cinq doigts de la main et le lendemain, on ne se jettent pas un seul regard pourtant quand je la voyais mon coeur ne cessait de tapper à la renverse. J'aimais sa compagnie mais je détestais la voir en compagnie d'autres garçons, ce qui était souvent le cas... mais je ne pouvais rien y faire. Au bout de longues minutes enlaçées l'un et l'autre. Elle décida de se reculer et de me proposer d'aller s'asseoir au centre du cercle formé par les bougies, je hôcha la tête et l'attira de la main vers l'endroit où je l'aida à s'asseoir délicatement et me lança à côté d'elle, piochant dans le sac que j'avais pris avec et sortant un sandiwch tout en lui proposant. "Je sais que ce n'est pas très romantique mais j'ai pris un petit truc pour nous mangez, c'est pas grand chose, un simple sandwichs." Je sortis ensuite une bouteille de mousseux et l'ouvrit tout en le servant dans deux petites fluttes en plastique que j'avais pris la peine d'acheter pour l'occasion, je lui tendis un verre en souriant, je ne pouvais pas être méchant vis à vis d'elle et pouvait rarement lui refuser quelques choses. "En tous cas, tu as garder tes beaux yeux depuis le temps. Tu es toujours aussi irrésistible et me fait toujours autant craquer." Oui, il fallait lui avouer un jour ou l'autre et je n'étais pas du style à le cacher ou attendre plusieurs mois. Au plus vite fait, au plus vite tranquille.
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Il la tenait toujours par la main, l’entraînant vers le cercle qu’il avait tracé à l’aide de bougies. C’était romantique, totalement mignon et le sourire que la jeune femme portait sur les lèvres ne cessait de persister. Une fois à destination, Mathieu plongeait l'une de ses mains dans un sac pour en sortir deux sandwichs, dont un qui tendait à son ex. Ocyllie le remerciait d’un sourire tout en continuant de poser sur lui un regard admiratif. Elle ne parlait pas. Il n’y avait pas un bruit. Elle semblait être au paradis. Le jeune homme sortait une bouteille du sac ainsi que deux coupes en plastiques qu’il remplissait du breuvage que contenait la bouteille avant de tendre un verre à la demoiselle qui, une nouvelle fois, le remerciais en lui adressant un sourire. Elle portait le récipient à ses lèvres pour boire une gorgée du mousseux que Mathieu avait acheté pour l’occasion, mais manquait de s’étouffer lorsqu’il venait à nouveau lui faire tout un tas de compliments. Elle ne savait pas quoi dire. Elle ne savait même pas quoi en penser. Comme si elle semblait gênée, Ocyllie baissait les yeux et bredouillait un : « Merci. » Avant de poser ce qu’elle tenait à la main pour poser une question à l’organisateur de la soirée. « Tu permets que j’enlève ma robe ? Elle est toute mouillée et ce n’est pas très agréable. » La belle lui jetait un regard enfantin avant de reprendre d’une petite voix amusé et pourtant si provocante : « Je te rassures, je porte un bikini en dessous. » Joignant le geste à la parole, elle se tournait légèrement pour montrer son dos au garçon, tout en ramenant ses cheveux d’un seul côté, sur le devant. « Tu peux m’aider à la défaire s’il te plait. »

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J'avais tout préparé et prévus pour l'occasion et passer ce moment si agréable avec Ocyllie me manquait, c'était tellement magique à ses côtés quand j'y repensais. Je suis totalement déçu que cela ait fini entre nous, même si au fond de moi, je continuais d'avoir l'espoir qu'elle revienne vers moi un jour. Malgré le mal qu'elle avait pu me faire, je ne pourrais pas le lui en faire, je l'aimais et c'était plus fort que moi. Je n'arrivais pas à l'oublier, j'avais vécu 3mois superbe à ces côtés. Elle me demanda ensuite si elle pouvait enlever sa robe, je rougissais rien qu'a l'idée de voir ce corps de rêve qui me plaisait tellement que je hôcha la tête pour accepter et quand celle-ci ajouta que je ne devais pas m'inquieter puisqu'elle avait un bikini par dessous me fit rire. Elle se tourna dos à moi et me demanda si je pouvais l'aider, je resta un petit moment à l'arrêt et finit par détacher la robe qui glissait le long du corps de la jeune Ocyllie. J'eus des étoiles dans les yeux en revoyait ce corps qui me plaisait tellement, cette fille qui me plaisait plutôt car ce n'est pas que le corps qui m'attire chez elle, mais je l'aime pour ce qu'elle est. "Toujours aussi ravissante dis moi." ajoutais-je d'un ton enfantin avant de venir l'enlaçer et de la laisser tomber dans mes bras, son dos contre mon torse et de la serrer contre moi. Ces contacts la me manquaient et j'y allais peut-être un peu fort mais j'en avais besoin. "J'ai besoin de toi pour vivre Ocyllie..." finis-je par lui chuchoter à l'oreille tout en sentant la chaleur montée à mes joues et mon coeur battre de plus en plus fort. Puis je ne pu m'empêcher de laisser glisser un petit "Je t'aime." Je ne savais pas comment elle allait le prendre ou réagir mais depuis le temps que j'en avais le besoin et l'envie de lui dire à nouveau.

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Si la jeune femme se montrait provocante dans ses propos et dans ses gestes, elle ne s’en rendait même pas compte. Dos au garçon, elle lui demandait s’il pouvait l’aider à défaire la fermeture éclair de sa robe. Le vêtement étant mouillé, la belle avait bien du mal à atteindre le haut de son dos alors que les années entières qu’elle avait consacré à la danse classique l’avaient rendu souple et gracieuse comme personne. Mathieu de se faisait pas pour prier pour aider la demoiselle et laissait la petite robe noire glisser sur le corps de cette dernière au fur et à mesure qu’il descendait la fermeture, laissant place à un bikini bandeau dans les tons saumon. Elle n’avait même pas le temps de poser son vêtement sur le sable que déjà, et sans qu’elle ne s’y attende, le garçon accompagnait ses paroles d’un geste. Il prenait la petite anglaise dans ses bras, l’enlaçant avec passion, avec amour avant de lui murmurer à l’oreille qu’il avait besoin d’elle pour vivre. Ocyllie baissait les yeux comme gênée par la situation, elle bredouillait quelques paroles qu’il était impossible d’entendre tellement elle parlait tout doucement. Elle ne savait pas ce qui était en train de se passer et bizarrement elle avait envie de se laisser bercer par les bras de ce jeune homme qui avait eu le courage de la supporter durant quelques mois. Elle était en train de se perdre dans ses pensées lorsqu’il venait lui glisser un « je t’aime » au creux de l’oreille. La jeune femme avait bien du mal à déglutir. Elle ne savait plus vraiment où elle en était à présent et pourtant elle avait tellement envie de se tourner vers lui, de déposer ses lèvres sur les siennes et de sentir ses bras protecteurs la serrer contre ce torse musclé qu’elle connaissait si bien. Elle ne savait quoi dire et pour taire toute discussion, la danseuse venait se blottir un petit peu dans les bras du garçon, sans levait les yeux vers lui, en fixant l’horizon, ses doigts parcourant les avants bras du jeune homme. « Je ne sais pas toi, mais je n’ai pas très faim. » était la seule chose qu’elle arrivait à articuler lorsqu’elle tournait légèrement la tête et que ses pupilles se posaient sur le sandwich qu’il lui avait tendu quelques minutes plus tôt.

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