Poppy&Aaron > Forever and ever ♥

Poppy n'était pas non plus une grande adepte des traditions de cette journée, pour être honnête les années où elle l'avait fêter en compagnie de quelqu'un étaient rares, peut-être une ou deux pas plus. C'était une journée bien ordinaire à ses yeux, lorsqu'elle était amoureuse elle tentait de le montrer tout au long de l'année et non pas simplement en date du 14 février. Franchement, si elle avait tenu à faire quelque chose de grand pour Aaron, la date n'était qu'un prétexte pour le remercier d'avoir été si présent depuis les derniers évènements et surtout de l'avoir supporter alors qu'elle-même se sentait de très mauvaise compagnie. Elle ne ressentait aucunement le besoin de recevoir un quelconque cadeau ; qu'il accepte de sortir avec elle était déjà le plus beau cadeau d'entre tous. Voilà pourquoi elle lui proposa une pizza tranquille chez elle si il se sentait trop fatigué pour manger dans un restaurant, mais il refusa sa proposition. Elle savait bien qu'il le faisait pour elle plus que pour lui, seulement elle ne rajouta rien, acceptant sa décision. Elle aurait accepter n'importe quelle proposition de toute façon. D'accord, si c'est vraiment ce que tu veux ! Elle indiqua au chauffeur le nom du restaurant où ils devaient se rendre puis resta dans ses bras tout le long du voyage, sans bouger ni même dire un mot. C'était l'une des choses qui était si merveilleuse dans leur relation, ils n'avaient même pas besoin de parler pour se sentir amoureux et proche l'un de l'autre. Après ces longs jours sans lui, c'était surtout ce dont miss Dannfelt avait besoin ; de le coller le temps d'une vingtaine de minute. Puis ils arrivèrent en plein centre-ville, devant un restaurant majestueux, l'un des plus luxueux en fait, et ils entrèrent en se tenant la main tel un couple ordinaire mais surtout amoureux. Une réservation au nom de Dannfelt s'il-vous-plait. L'homme de l’accueil les conduisit à l'une des plus belles tables du restaurant, située sur le bord de la fenêtre offrant une des plus belles vues sur la ville de Paris et la tour Eiffel. Poppy se sentait tellement bien, ça faisait un moment qu'elle n'était pas revenu dans sa ville natale et pourtant c'était comme si elle n'en était jamais parti. Cela lui rappelait pourquoi il était certain qu'elle reviendrait habiter ici une fois ses études terminés, du moins si sa relation le lui permettait. À vrai dire, Aaron et elle n'avait pas encore aborder le sujet. Ils s'installèrent donc à la table et elle sortit aussitôt un second cadeau de son sac ; une petite boite contenant un collier en or vintage. Joyeuse Saint-Valentin mon amour. Lui dit-elle en souriant à grande bouche et en lui tendant la boite.

Oui c'était bien là ce qu'il voulait, il souhaitait lui faire plaisir. Lui pouvait -être casanier, préférant rester chez lui, mais il était conscient depuis longtemps que Poppy était différente ainsi même si elle savait qu'il le faisait pour elle avant tout, il l'amenait au restaurant, sachant qu'elle adorait ça. Il fallait savoir faire des compromis, sinon, à l'évidence, cela ne pouvait pas marcher. Il était prêt à tout pour que sa relation avec Poppy reste telle qu'elle était. Hors elle aussi, cette surprise le démontrait encore une fois. Ils étaient sur la même longueur d'onde et cette idée était rassurante, après un moment un peu difficile ou il n'avait cessé de douter, prit de la sensation désagréable que sa petite amie s'éloignait de lui. Ils restèrent l'un contre l'autre durant tout le trajet, dans le silence. Aaron ne ressentait pas le besoin de parler, la présence de Poppy lui suffisait après ses quelques jours au cours desquels ils ne s'étaient pas vus. La voiture s'arrêta finalement, les informant qu'ils étaient arrivés. Aaron embrassa une nouvelle fois de Poppy avant de sortir en sa compagnie. Ils se prirent la main et entrèrent dans le restaurant. Une fois à table, Aaron resta quelques instants encore silencieux. Occupés à admirer la vue. Finalement il se détourna, reportant toute son attention sur Poppy. Elle lui tendait un cadeau. Il se mordit brièvement la lèvre. Il n'en avait pas à lui offrir et pesta en silence contre cette vérité. Sachant que Poppy allait contrer qu'il ne devait pas s'en faire pour cela, il leva la tête. Merci, mon coeur, bonne Saint-Valentin à toi aussi. Il se leva avant d'ouvrir la boite et vint l'embrasser une nouvelle fois. Il se pencha pour lui souffler à l'oreille. Je t'offrirais le tien à la maison. Il se redressa ensuite, repartant s'assoir et ouvrit avec douceur le cadeau de Poppy. Un collier, en or. Il laissa ses doigts courir avec prudence sur le bijoux, l'effleurant avec ces derniers. C'est vraiment magnifique. Tu n'aurais pas dû, mais merci. Il releva la tête pour lui adresser son plus beau sourire.

Poppy n'aurait pas pu espérer mieux comme soirée, tout était simplement parfait, elle était chez elle, là où elle se sentait en paix et heureuse, mais en plus elle était au côté de l'une des rares personnes qui comptait plus que tout à ses yeux et sans qui elle ne se voit pas vivre. Comment pourrait-elle être mieux ? Les dernières semaines avaient été plutôt difficile, et à vrai dire elle ressentait encore un grand vide, seulement elle remontait la pente tranquillement chaque jour et Aaron y était pour beaucoup. Il avait toujours été là pour la soutenir, et même si elle ne lui parlait pas forcément de ce qui la blessait, sa seule présence l'avait énormément réconforter. Enfin, ils fêtaient donc leur Saint-Valentin dans un restaurant prestigieux et convoité que Poppy aimait tout particulièrement. Elle était contente de le lui faire découvrir. Elle lui offrit également un dernier petit cadeau, rien d'extraordinaire, mais elle voulait qu'il est un souvenir de cette journée et aussi de leur 4 mois qu'ils venaient d'atteindre quelques jours plutôt. Cependant, la brune n'attendait rien en retour, elle fut donc surprise qu'il lui dise qu'elle aurait le sien à la maison. Peut-être son corps sexy enrobé dans du chocolat Oh je peux avoir un indice ? Elle sourit avec un petit regard d'enfant comme elle aimait tant le faire pour essayer de charmer et obtenir ce qu'elle veut. Il faut dire que la jeune femme était de nature excessivement curieuse, elle n'aime pas trop devoir attendre longtemps pour connaître quelque chose. Il le savait bien de toute façon. Puis le beau blond la remercia de son cadeau, précisant que ce n'était pas nécessaire. Je veux que tout soit parfait pour toi, tu ne mérites rien de moins que ça. Poppy continuait de sourire de toutes ses dents, elle ne pouvait pas nier qu'elle était très heureuse qu'il est accepté son invitation au restaurant, bien sur tant qu'ils étaient ensemble tout ne pouvait qu'être absolument parfait et il n'y avait rien de mieux, mais quand même toute cette ambiance festive et amoureuse la rendait particulièrement de bonne humeur. C'était sa tout première véritable Saint-Valentin, et elle était heureuse de la vivre aux côtés d'Aaron. D'ailleurs un serveur vint leur apporter une bouteille de champagne offerte par la maison. Avantage de ce genre de restaurant chic ! Alors raconte moi ton voyage.!

S'il devait faire preuve d'une honnêteté sans faille, il se sentait assez penaud. Elle avait tout organisée et lui découvrait donc de nombreuses et gentilles attentions de la part de sa petite amie, sans les avoir anticiper. Comment aurait-il pu le faire ? Il n'aurait jamais imaginé de se trouver à Paris en ce moment. Toute cette surprise, ce séjour pour la Saint-Valentin était inattendu et Aaron se faisait encore doucement aux informations qu'il avait accumulé depuis qu'il était enfin arrivé après un long vol ou il n'avait cesser de se poser des questions. Elles trouvaient doucement des réponses satisfaisantes et alors qu'il venait lui murmurer qu'il lui offrirait son cadeau une fois rentré, il tâcha de se détendre. Il ne devait pas être frustré, il ne pouvait pas se le permettre : cette frustration l'avait suivi durant le voyage entre Dunster et maintenant qu'il avait Poppy auprès de lui, il n'avait plus de raisons de s'embarrasser encore une fois de ce sentiment fatiguant et lourd à porter. Tu ne vas pas me faire une réflexion si je te dis que je veux garder l'effet de surprise, hein ? Toi qui m'as fait monter dans un avion sans la moindre explication. Répliqua-t'il, la taquinant avant de regagner sa place pour ouvrir le cadeau. Le bijoux était beau, sans être trop clinquant. Aaron n'aspirait pas à se faire remarquer de tous. Il voulait être remarqué par les gens qui comptaient vraiment pour lui. Poppy le remarquait, le reste n'importait pas. Il tendit une main sur la table et alla effleurer la sienne avec douceur. C'est parfait pour moi. Je t'aime. Il ne cessa guère de sourire. Elle lui demanda de lui parler de son voyage alors qu'un serveur amenait à leur table une bouteille de champagne. Aaron le remercia avec politesse avant de répondre. Disons que c'était bien moins parfait que cette soirée. On s'est retrouvé dans un coin paumé, sans réseau. L'horreur. Il leva les yeux au ciel, exagérant un peu. Mais il ne l'avait guère bien vécu. Il était déjà de mauvaise humeur en partant, frustré qu'il était de laisser tout le monde derrière lui pour quelques jours et cela n'était pas aller en s'arrangeant.

Poppy se sentait comme une enfant à la veille de noël en apprenant qu'Aaron avait lui aussi quelque chose à lui offrir. Elle ne s'attendait à rien en particulier, car sa seule présence était un cadeau merveilleux, et jamais il ne pourrait la décevoir d'une quelconque façon. Elle tenta quand même de faire jouer son charme pour obtenir des indices, fidèle à sa curiosité, mais il trouva le moyen de faire en sorte qu'elle n'insiste pas davantage.Puisque tu sors l'artillerie lourde, je veux bien te laisser gagner. Pour cette fois seulement ! Elle rigola, en effet après avoir passer plusieurs heures dans un avion inconnu en ignorant où il s'en allait il pouvait bien garder sa surprise quelques temps. N'empêche, elle ne pouvait pas nier être super curieuse et excitée, c'était dans sa personnalité et même si elle s’efforcerait de changer ça ne risquait pas de marcher, Aaron le savait bien. Elle fut tout de même heureuse que son petit cadeau lui plaise, ce n'était vraiment pas quelque chose de gros, mais en le voyant elle avait tout de suite penser à lui et c'était ce qui comptait au fond non ? Son sourire s'accentua encore plus lorsqu'il lui dit qu'il l'aimait, ces mots avaient un effet magique sur Poppy comme au premier jour. Je t'aime aussi Lui répondit-elle le plus simplement du monde tout en souriant. Elle remercia également le serveur puis demanda à son petit-ami de lui parler de son voyage juste avant de porter la flute de champagne à ses lèvres. Toujours aussi délicieux ! La jeune femme écarquilla les yeux en entendant Aaron, apparemment son voyage n'avait pas été si merveilleux. Tu veux rire ? Mon pauvre chéri, t'as dû être vraiment triste et frustré, déjà que tu voulais pas y aller... Elle s'imaginait facilement la réaction qu'il avait pu avoir, pauvre Aaron quand même.

Elle n'obtiendrait pas la moindre information sur le cadeau. Il lisait sur son visage un mélange de curiosité et d'impatience mais son argument la fit taire. Non, elle n'était pas bien placée pour dénigrer les surprises et en refuser une alors qu'il venait de lui en faire une énorme, bien plus que tout ce qu'il pouvait lui préparer. Elle sembla légèrement frustrée de ne pas savoir mais cela ne dura pas. Aaron alla ouvrir son cadeau et la remerciant, lui attrapant la main et lui offrant verbalement le seul cadeau qu'il avait actuellement sur lui pour elle : l'amour qu'il lui portait. Elle n'avait pas a avoir peur de le perdre. Elle lui était essentielle, il ne pouvait plus imaginer la vie sans elle. Son absence était déjà difficile à supporter, ne plus l'avoir à ses côtés lui paraissait donc impensable. Heureusement, elle était là. Poppy l'invita à lui raconter son voyage dont il n'avait encore rien dit en dehors de leurs conversations au téléphone quand la distance les séparait encore. Il ne lui avait pas parler des perturbations qui avait troublé le voyage et l'avait considérablement rallongé pour Aaron notamment. Il en faisait trop. Il était comme ça. Il n'était pas fier d'agir parfois comme un gamin buté. Il ne mentait pas bien, quand il se sentait mal, on le lisait sans la moindre difficulté sur son visage. Il était un véritable livre ouvert pour ses proches et ce malgré ses efforts pour éviter que certaines personnes puissent lire autant en lui. Il n'avait pas envie de masquer quoi que ce soit à Poppy, il appréciait cette honnêteté dans leur relation. Mais parfois, il aurait aimé être bien plus habile dans l'art du mensonge. Ne t'en fais pas, il y a eu de bons moments aussi, évidemment, c'est juste que je ne suis pas habitué à partir de chez moi. Ici c'est différent, tu es avec moi, tu es ma famille. J'adore Eliah, mais ce n'est pas pareil, ce n'est pas comparable. Je vais mieux quand tu es là.

Poppy connaissait Aaron depuis plusieurs années maintenant, et d'aussi longtemps qu'elle se souvienne ils avaient toujours été très proche tous les deux. Ils se connaissaient absolument par coeur, au niveau de leur passé et de leur caractère, et c'était ce qui faisait la beauté de leur relation car ils n'avaient jamais de mauvaises surprises et n'avaient pas non plus le besoin de se cacher des choses. De plus, ils se comprenait très bien, elle ne trouvait pas qu'il agissait comme un gamin car avec tout ce qui était arriver dans sa famille c'était bien normal qu'il soit un peu réticent à partir loin d'eux. Elle ressentait cependant une certaine satisfaction à savoir qu'il était bien auprès d'elle, car c'était entièrement réciproque. Maintenant qu'elle vivait loin de chez elle à Cambridge, il était sa famille, son avenir, et elle espérait seulement qu'elle ne compromettrait pas son couple avec son changement. Oui je comprends, je suis plus heureuse aussi depuis que t'es là. Par contre je veux que tu sois honnête, si à un quelconque moment tu as envie de partir dit le moi d'accord ? Je veux que tout soit parfait pour toi, pour nous. Elle lui sourit à nouveau en lui serrant légèrement la main avec amour. Ce séjour avait organisée dans le but qu'ils se retrouvent comme au début, oublier l'éloignement qui c'était créer, mais elle ne voulait pas non plus l'obliger à quoi que se soit. Pour la jeune femme, ce séjour était déjà merveilleux, alors elle tenait à ce qu'il soit honnête avec elle si jamais il avait envie de retourner à Cambridge elle ne lui refuserait jamais rien bien entendu.

Ainsi, deux heures passèrent au cours desquelles ils eurent un souper merveilleux, Poppy ne pourrait être plus heureuse en cette Saint-Valentin car elle avait déjà eut tout ce qu'elle désirait et même plus encore. Elle était amoureuse d'Aaron encore plus chaque jour, et elle était de plus en plus persuadée que c'était lui l'homme de sa vie. Ils se comprenaient à merveille ! Enfin, le serveur leur apporta la note et elle se chargea de la payer entièrement, pas question d'inviter son petit-ami dans un restaurant alors qu'il n'était pas super chaud à l'idée et de le laisser payer quand même ! Elle revint rapidement auprès de lui. Alors de quoi as-tu envie pour le reste de la soirée ? Retourner chez moi, prendre une marche dans le centre-ville ou même aller s'embrasser dans un placard à balais ? dit-elle avec un petit sourire coquin pour compléter sa blague.

La réponse de Poppy le déconcerta brièvement même si elle signifiait simplement qu'elle le connaissait. Elle savait qu'il adorait le pays ou il se trouvait actuellement, qu'il rêvait d'y vivre un jour mais elle était aussi mieux placée que n'importe qui pour savoir qu'il était réticent à s'aventurer loin de chez lui. Il ne voulait pas rester coincé dans sa ville natale toute sa vie à laisser ses souvenirs rejaillir en permanence, à vivre dans le passé mais il ne se sentait pas pour autant capable de faire quoi que ce soit pour changer cela. Il n'avait pas des excuses. La barrière de la langue n'en était plus une et ses parents pouvaient se débrouiller sans qu'il soit dans la même ville qu'eux autant que lui même pouvait vivre loin d'eux, de plus Poppy était chez elle en France, ainsi il ne risquait en rien de la perdre. Mais tout semblait le ramener à Cambridge et quand bien même l'idée était frustrante, il ne se sentait nullement en mesure de changer les choses. Poppy savait tout cela ainsi, elle ne voulait pas qu'il hésite à le lui dire s'il commençait à se sentir mal, a avoir envie de rentrer chez lui. Aaron acquiesça. D'accord, je t'en fais la promesse. C'est déjà parfait, sincèrement et ça continuera ainsi il lui adressa un sourire plein de confiance avant de boire une gorgée de champagne. La suite du repas fut agréable puis quand ce dernier toucha à sa fin, Poppy paya la note, ne laissant pas à Aaron le temps d'émettre une protestation. Elle revint vers lui. La soirée n'était pas terminée. Voilà qui est tentant souffla-t'il en l'attirant contre lui, enroulant un bras autour de sa taille. Il lui fit un rapide baiser. Il était fatigué, de bonne humeur, heureux, mais épuisé. Il relâcha un peu son étreinte pour lui attraper une main, caressant doucement ses doigts avec les siens. J'aimerais bien rentrer chez toi et là bas je te laisse carte blanche, tu feras ce que tu veux de moi. Il lui rendit son sourire. Les placards, on ne doit pas en manquer chez toi, non ?

Poppy était encore comme une enfant sur quelques points, elle adorait se faire des scénarios dans sa tête sur son avenir. Leur avenir à elle et Aaron. Ils finiraient leurs études dans quelques années, et elle se voyait bien mariée à lui, vivre ici en France alors qu'elle aurait son propre petit journal et que lui serait un homme de grande influence. Malheureusement ils n'auraient aucuns enfants seulement cette barrière était facilement franchissable. C'était son rêve à elle. Seulement elle se doutait qu'il y avait de fortes chances que tout ne se passe pas exactement comme elle le voulait, c'était égoïste de lui demander de tout abandonner sa vie pour elle, tout le monde n'arrivait pas à le faire si facilement qu'elle l'avait il y a 4 ans. Peu importe ce qui se passerait, tant qu'ils étaient ensemble, elle serait la personne la plus heureuse du monde. D'ailleurs, cette première soirée confirma cette idée, elle avait l'impression qu'ils ne c'étaient jamais quitté pendant ces quelques jours, il n'y avait aucun vide dans leur relation. Elle lui proposa donc quelques options pour continuer la soirée, et Aaron avoua avoir envie de retourner chez elle, comme elle le pensait. Il ajouta même à sa blague en lui demandant si elle avait des placards chez elle. En effet, on aura pas assez de notre semaine pour les essayer tous. Elle rigola, ce n'était quand même pas si grand que ça, enfin comparativement à leur appartement à Cambridge il y avait une différence mais quand même elle ne vivait pas dans un château. Elle envoya un message à son chauffeur puis lui reprit la main aussitôt. Mes parents sont impatients d'enfin rencontrer le fameux Aaron Kingstone dont je leur parle depuis des années ! Elle lui sourit, gardant sa main dans la sienne et en plongeant son regard dans le sien amoureusement. Il n'avait encore jamais rencontrer la famille Dannfelt et franchement il commençait à être temps que ça se fasse.

Il n'avait pas grandit dans le luxe, l'argent n'avait jamais couler à flot mais cela ne lui avait jamais manquer. Peu dépensier, il n'avait jamais aimer à traîner dans les magasins, achetant pour acheter sans réellement avoir besoin de quoi que ce soit. Poppy avait grandit dans un milieu différent mais elle ne lui avait jamais apparue comme étant quelqu'un de snob, une personne habituée à obtenir tout ce qu'elle désirait en un claquement de doigt. Sa vie n'était pas facile non plus. Elle n'avait pas connu ses parents, la vie n'était donc pas rose. Pourtant, d'une certaine façon, ils parvenaient à avoir leur propre bonheur. Elle le rendait heureux, sa présence l'apaisait, il n'avait besoin de rien d'autre, seulement de Poppy à ses côtés. Il lui répondit sur le même ton de plaisanterie. Dommage répondit-il avec une mine faussement déçue. Un sourire se dessina à nouveau sur son visage tandis qu'il tendait une main qu'il vint poser sur la joue de Poppy. J'espère que tu n'as pas mis la barre trop haut, je risque de me ridiculiser rétorqua t'il en arquant les sourcils. Il n'avait jamais rencontrer la famille de Poppy. Elle, elle avait rencontré son père, mais pas sa mère, Aaron peinait suffisamment à s'entretenir avec elle et ne voulait donc pas la présenter à Poppy. Une légère appréhension naquit en lui mais il la fit taire, se concentrant sur le visage de Poppy, laissant doucement retomber sa main tandis que l'autre tenait toujours celle de la jeune femme.