Poppy&Aaron > Forever and ever ♥

Le jour de la Saint-Valentin était arrivé tellement vite cette année, et Poppy avait longtemps chercher ce qu'elle pourrait offrir à Aaron en cette occasion. Elle voulait que ce soit spécial, car c'était elle et lui, ils n'étaient pas un couple banal qui se contentait de fleurs et de chocolats. Il formait un couple soudés, ayant longtemps été réuni par une simple amitié, elle devait donc être à la hauteur. Finalement, une idée lui était venue ! Elle avait passé le week-end à Paris avec Sateen, du coup elle décida d'y rester puisque lui était parti à Washington avec les Dunster et avait par la suite chargée sa meilleure amie Eliah de le conduire jusqu'au jet privé des Dannfelt sans lui dire ce qu'il allait faire ou même où il s'en allait. Ce serait donc une surprise lorsque non seulement il la découvrirait après 8 heures tout seul dans un avion mais qu'en plus il réaliserait qu'il allait réaliser son rêve d'aller en France. Poppy avait été contactée par le chauffeur du jet pour l'informer qu'ils arriveraient bientôt, elle vérifia donc qu'elle était parfaitement préparée puis partie rapidement attendre à la piste atterrissage de voir son magnifique petit-ami après tous ces jours sans lui

Il n'était pas d'humeur très romantique, mais n'en était pas moins heureux de rentrer chez lui. Il n'aimait pas se sentir si éloigné de ses proches, de Poppy. Quand bien même il était sans doute ridicule de penser, il ne parvenait pas à faire taire cette peur que quand il rentrerait enfin, les choses auraient changer. Il avait peur de tout perdre. Alors qu'il n'attendait que de retrouver l'appartement qu'il partageait avec Poppy et d'attendre le retour de cette dernière, son amie Eliah le fit monter dans le jet privé des Dannfelt. Aaron n'avait absolument rien compris et se sentait stressé. Il ne parvenait pas à comprendre, à trouver une explication et il était frustré par cette ignorance. Il n'était de plus en rien habituer à se déplacer ainsi, ce qui décupla son appréhension. Le voyage lui fut désagréable. Quand finalement l'appareil atterrit, il poussa un soupire et en sortit. Il ne savait pas ou il était, ce qu'il faisait là, pourquoi il n'était pas à Cambridge. Il se sentait déplacé. Puis, il la vit. Aaron, son sac entre les mains, vint la rejoindre, rassurer de voir un visage familier, heureux de la voir, elle. Il l'étreignit et l'embrassa longuement. Il recula ensuite doucement son visage. Elle était magnifique alors que lui n'avait pas eu le temps de se laver et portait un vieux pull de l'université et aux couleurs délavées. Qu'est ce que je fais là ? A... Paris réalisa-t'il brusquement. Il venait à peine de le comprendre; Il pouvait être tellement lent parfois. Il n'en revenait pas et resta silencieux, dans l'attente d'une réponse.

Poppy s'attendait complètement à retrouver un Aaron fâché, désagréable qui ne comprendrait rien, il était ainsi. C'était d'ailleurs l'une des nombreuses raisons pour lesquelles elle l'aimait, ça le rendait absolument adorable. Elle avait entendu parler par le biais de leurs amis communs qu'il était très inquiet ces derniers temps à propos de leur couple, le beau blond avait peur de la perdre et ça lui avait vraiment fait l'effet d'un coup de couteau dans le coeur. Elle ne savait plus le rassurer, elle ne voulait pas qu'il s'inquiète pour eux car elle avait la certitude qu'ils étaient assez forts ensemble. Cependant, il était hors de question de le laisser baigner dans ses doutes. En vue de tout ça et de la fête de la Saint-Valentin qui venait de pointer son nez, Poppy avait tout prix en main pour que ce soit absolument parfait. Aaron sorti enfin du jet, malgré les nombreuses heures de vol il était toujours aussi beau qu'avant. Elle l'embrassa longuement, après lui avoir littéralement sauter dans les bras, ça lui faisait du bien car il lui avait manqué. Tu croyais sincèrement que je ne ferai rien pour la Saint-Valentin ? Tu méritais quelque chose de spécial, c'est ce que j'ai fait pour toi. Elle continuait de lui sourire bêtement, sentant même que ses dents étaient sur le bord de rejoindre ses oreilles tellement elle était heureuse de le voir. Elle avait absolument tout prévue pour la soirée, une réservation dans le restaurant le plus chic de la ville, elle avait apporter quelques vêtements propres pour la semaine, et même une décoration romantique dans la chambre qu'ils occuperaient chez ses parents.

Après plusieurs jours sans la voir, sans lui parler autrement que via leurs téléphones, sa présence avait quelque chose de rassurant. Il se sentit brusquement mieux une fois avec elle. Poppy demeurait son repère, il ne se sentait plus perdu sans elle. Elle lui apportait un sentiment de sécurité. Il se sentait fatigué, sale et de mauvaise humeur, mais il ne se sentait pas perdu ou boudeur. Il était heureux d'être là, simplement encore secoué par tout ce qui venait de se passer. En se levant le matin même, il pensait rentrer à Cambridge, boire un café avec ses parents puis partir bosser et enfin dormir seul à l'appartement. Il n'avait pas anticiper qu'il serait amené dans un jet privé à bord duquel il ferait un voyage jusqu'en France ou Poppy l'attendrait, désireuse de passer la saint-valentin avec lui. C'était là le genre de choses qui ne s'inventait pas. Il l'étreignit et elle lui rendit son étreinte. Ils s'embrassèrent et Aaron enroula ses bras autour de la taille de sa petite amie, la gardant ainsi contre lui. Il se recula ensuite, mettant un peu de distance entre eux et prit conscience de l'endroit ou il se trouvait. C'était un sentiment étrange. Il n'avait jamais voyager et encore moins en Europe, dans un pays qu'il affectionnait beaucoup et dont il maitrisait très bien la langue. Un endroit sur terre ou il avait toujours pensé se sentir à sa place, un endroit ou il voulait vraiment la trouver. Je n'avais pas imaginé ça, non, Eliah a fait du bon boulot, je n'ai pas envisager une surprise de ta part de tout le vol et pourtant je l'ai vu passer Il alla enfouir une main dans la poche de son pantalon. Mais tu as eu une idée superbe, vraiment avec son autre main, il effleura la joue de Poppy et se pencha pour l'embrasser à nouveau. Je t'aime, tu m'as beaucoup manqué.

Poppy avait prévu le tout il y a cela bien des semaines, en réalité aussitôt qu'elle avait su que le défilé serait le week-end précédant la fête de la Saint-Valentin. Elle savait aussi qu'Aaron partait début février, ce qui lui laissait amplement le temps de peaufiner les préparatifs de ce voyage. Elle ne savait pas s'il avait eu beaucoup d'occasions de célébré ce 14 février, elle pour sa part avait toujours trouvé que c'était commercial et ridicule car on peut faire plaisir aux gens que l'on aime à n'importe quel moment seulement aux côtés du Dunster tout était différent. Elle voulait faire quelque chose de spécial, non seulement en l'occasion mais aussi parce que ces derniers temps c'était assez difficile pour tout le monde et elle ne pourrait jamais assez lui montrer combien elle l'aimait et combien elle lui était reconnaissante pour tout ce qu'il faisait..J'avais confiance en elle, elle avait peur de gaffer, mais je sais qu'elle est douée. Elle souria, sa meilleure amie avait parfaitement jouer son rôle et elle lui redevrait cette faveur un de ces jours. Connaissant Aaron, ça n'avait pas dut être si facile de le laisser dans ce jet tout seul sans explications. Poppy espérait seulement qu'il serait heureux de cette surprise, et apparemment ça semblait être le cas heureusement. C'était son rêve de venir en France, et il n'y avait rien de trop beau pour lui, pour le remercier en cette journée réservée aux amoureux de toujours être là pour elle. Moi aussi tu m'as manqué, et je t'aime. Par contre on risque pas de s'ennuyer, j'ai tout prévu ; j'ai apporter quelques affaires à toi pour la semaine, j'ai réservé un resto merveilleux pour ce soir et pour couronner le tout, j'ai préparé la chambre pour la nuit. Encore mieux, je me suis procurée des fleurs de ta part, elles sont magnifique chéri !

Ce n'était un secret pour aucun de ses proches : Aaron ne désirait qu'une seule chose, vivre en France. Cette idée le tenaillait depuis des années, depuis qu'il avait commencer à apprendre le français à vrais dire et qu'il était tout simplement tombé amoureux de cette langue. Langue qu'il parlait désormais très bien sans pouvoir se résoudre à sauter le pas. Il aurait pu être venu étudié ici, il n'était pas riche et donc en mesure obtenir tout ce qu'il désirait en un claquement de doigt mais il était pratiquement persuadé que s'il l'avait voulu, ce serait fait. Cependant, il était toujours dans sa ville natale, à Harvard avec Poppy. Bien sûr, elle demeurait une évidente raison de rester là bas : s'il peinait à passer quelques jours pour elle, partir vivre dans un autre pays n'était pas une option envisageable. Mais il n'y avait pas que cela : tout le ramenait à Cambridge si bien qu'il doutait de pouvoir en partir un jour. Il semait lui même des barrières sur sa route. Poppy arrangeait cela, temporairement évidemment, mais il lui en était déjà très reconnaissant. Il écouta le programme que lui expliqua brièvement Poppy. Visiblement, elle avait bien prévue son coup. Il n'y a pas a dire, tu as des talents d'organisatrices. J'ai l'air de quoi moi, à côté ? Je fais tâche dans ma tenue à côté de toi et alors que tu as déjà le programme des prochains jours, je suis encore en train de réaliser ce qui est en train de se passer. Il ne cessait pas de sourire. Il se sentait fatigué, sale, mais aussi vraiment heureux. Une fois qu'il aurait prit une bonne douche, il aurait les idées bien plus claires. Avec tendresse, il étreignit Poppy une nouvelle fois.

Poppy savait qu'Aaron rêvait de vivre en France un jour, ou du moins le la visiter, il avait beaucoup de documentation à propos de ce pays, en parlait la langue presque mieux qu'elle qui y avait vécu 17 ans, et chaque fois qu'il en prononçait le nom on pouvait voir des étoiles dans ses yeux. Il était tellement adorable, ça la charmait de voir à quel point il y tenait, mais elle savait aussi qu'il avait tellement un grand coeur qu'il n'oserait jamais quitter Cambridge ne serait-ce que quelques jours en y laissant sa famille et sa petite-amie. Cela attristait beaucoup miss Dannfelt, elle voulait qu'il puisse réaliser tous ses rêves alors qu'il en avait l'occasion car un jour il aurait un métier, peut-être une famille, et donc le temps de faire ce genre de choses n'existerait plus. Elle avait donc pris bien soin de parler de son projet aux Kingstone avant tout, elle ne voulait pas faire de mal à qui que se soit quand même, et à la suite de leur bénédiction avait réserver à son merveilleux petit-ami une semaine de rêve. Il semblait tellement heureux, ce qui rendait miss Dannfelt encore plus heureuse également, mais il ne pu s'empêcher de faire un commentaire en disant qu'il faisait tâche à ses côtés. Tu veux rire ? T'es le plus beau garçon que j'ai vu ici. Et puis, tu as tout le temps de le réaliser, on restera aussi longtemps que tu le voudras. Elle lui sourit, puis resta dans ses bras un instant. Jamais elle ne trouvait qu'il faisait tâche, même après toutes ces heures d'avion il restait toujours aussi magnifique à ses yeux, c'était une qualité qu'elle n'aurait sans doute jamais. Elle profita d'ailleurs de cette étreinte pour l'embrasser longuement, se doutant qu'il allait bientôt broncher à l'annonce qu'elle lui ferait, mais elle espérait quand même qu'il serait heureux un minimum. Par contre on va devoir continuer cette conversation ailleurs, comme je t'ai dit j'ai fait fait une réservation dans l'un des plus grands restaurants, et il se trouve qu'elle est dans 20 minutes. T'en fait pas, quelqu'un s'occupera de ramener tes bagages chez moi. Poppy tenta un nouveau sourire pour ne pas trop qu'il lui en veuille, il devait sans doute être fatigué et c'était compréhensible, seulement elle tenait à lui offrir une soirée inoubliable. Elle lui tira doucement la main pour qu'il la suive en direction de la limousine qui les attendait afin de les amener tranquillement au restaurant.

Elle le connaissait mieux que bon nombre de gens et le savait assez bougon dans son genre. Non pas qu'il ai une vilaine tendance à toujours mettre de la mauvaise volonté, là n'était pas le soucis. A l'inverse, il essayait toujours d'être responsable et de prendre sur lui. Mais s'aventurer loin de chez lui, même si la présence de Poppy à ses côtés était rassurante, n'était pas facile. Quand bien même il avait hâte de se balader en ville, il était fatigué et peu enclin à enchaîner les activités dès son arrivée. Mais il ne se sentait pas la force ou l'envie de refuser quoi que ce soit à sa petite amie. Tout ça, c'était pour eux deux mais surtout pour lui. Elle voulait lui faire plaisir et il refusait qu'elle s'imagine ne serais-ce que durant un bref instant qu'elle n'y parvenait pas. Il la couva du regard et lui adressa un bref sourire à la suite du compliment qu'elle lui fit. Il essaya de faire abstraction de sa tenue, enfilée le matin même à la hâte car destinée simplement à être portée durant plusieurs heures dans un bus qui le ramenait chez lui. Il se fichait de son apparence, même s'il voulait plaire à Poppy. Le regard des autres ne l'obsédait pas. Il acquiesça légèrement de la tête et réprima une légère grimace. Il n'allait pas se reposer de si tôt. Elle allait deviner dans son regard qu'il était fatigué mais un refus n'était guère envisageable. D'accord alors allons-y, qu'on ne soit pas en retard lui répondit-il en lui adressant son plus beau sourire et il la laissa faire tandis qu'elle le guidait jusqu'à une limousine.

Poppy se doutait quelque peu que bien qu'Aaron soit super heureux d'être en France et de réaliser son rêve auprès d'elle, il ne pourrait pas s'empêcher de se faire du soucis pour sa famille qui était toujours à Cambridge. Il était si adorable, honnêtement elle avait du mal à réaliser qu'un homme aussi bien, généreux, sexy et avec un coeur en or puisse être amoureux d'une fille comme elle, qui n'avait absolument rien de spécial comparativement à bien d'autres Harvardiennes. Elle avait l'espoir de passer sa vie aux côtés du beau mister Kingstone, c'était son rêve en quelque sorte, parce qu'elle savait qu'elle ne pourrait jamais avoir une relation qui lui conviendrait mieux que celle-ci. Ils se connaissaient à la perfection, leur caractère ainsi que leur passé respectif, il n'y avait donc aucune crainte et la confiance était au rendez-vous depuis le tout début car ils savaient tous deux que rien ne risquait d'arriver. Enfin, la jeune femme avait réservée au restaurant pour 21 heure, soit dans 20 minutes, alors Aaron et elle s'installèrent dans la limousine. Elle sentait tout de même qu'il n'était pas entière chaud à l'idée. Je sais que c'est pas exactement le genre de soirée que tu avais envie de passer, mais j'ai eu l'impression d'être horrible comme petite-amie ces dernières semaines et je veux que tout redevienne comme avant. Elle blottit doucement sa tête sur l'épaule d'Aaron en se serrant contre lui. Elle avait peur que cette soirée ne soit pas à son goût, qu'il préfère simplement rentrer et commander une pizza plutôt qu'ils dînent ensemble. Ce serait normal en même temps, il devait être fatigué après toute cette journée d'avion, d'ailleurs après leur souper ils allaient simplement rentrer se reposer. Tu préfères simplement commander une pizza chez moi ? Lui demanda-elle. Après tout, si Poppy avait organisée ce séjour c'était entièrement dans l'intérêt de son petit-ami, elle ne voulait pas qu'il fasse semblant de s'amuser.

Il n'était pas démonstratif, ainsi, l'idée de cette fête des amoureux ne l'avait jamais beaucoup emballé. Il n'était pas euphorique à l'idée d'une journée ou il devait redoubler d'attention, faire attention au moindre mot qui sortait de sa bouche, comme si sa relation amoureuse au cours de la journée, menaçait plus que jamais de voler en éclat. C'était sûrement un peu triste, si peu de romantisme. Son amour, il n'avait jamais cru primordial de le démontrer avec quelques cadeaux. Bien sûr, sa relation avec Poppy était plus solide et forte que toutes celles qu'il avait eu par le passé. Elles lui semblaient bien fragiles et naïves en comparaison aux sentiments que Poppy faisait naître en lui en de tels moments. Elle lui avait tant manqué, ils ne s'étaient pas vus depuis quelques jours et pourtant il avait le sentiment de la retrouver après des semaines. Un fossé ne semblait pas s'être creuser entre eux et cette pensée le décrispa. Bien qu'il n'était pas réellement impatient de s'entourer de monde pour le repas, il masqua sa déception avec un sourire. C'était pour elle tout cela, pas seulement pour lui, il n'allait sûrement pas faire preuve d'égoïsme. Poppy le connaissait bien cependant. Elle l'aimait avec sa multitude de défauts et savait parfaitement reconnaître les mensonges qu'il formulait. Ils se glissèrent dans le véhicule et il la laissa se blottir contre lui. Il enroula un bras autour de sa taille et l'attira un peu plus près, heureux de ce contact. Il secoua immédiatement la tête à sa proposition. Non, vraiment, j'ai envie d'aller à ce restaurant il inclina la tête et l'embrassa doucement. Manger ça va me réveiller, c'est tout ce dont j'ai besoin. Me réveiller et être auprès de toi. D'accord ? Il lui donna un nouveau baiser.