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Isn't it true the fool keeps taking you down down
Est ce que je suis jaloux? Oui. Je sais que tu m'estimes beaucoup plus que Greg, mais je ne suis pas sénile au point d'oublier qu'il a obtenu beaucoup plus que moi, sur le plan physique. Rien que d'y penser, je sens que mes dents veulent grincer. Il faut que j'arrête, sinon je serais prêt à prendre ma voiture pour aller le retrouver et le frapper. Comme j'ai envie d'être violent envers mon majordome. Pourtant, il n'a fait que poser les yeux sur ton corps nu. Mais c'est quelque chose qui ne me plait pas. Parce que ce corps, il est à moi. Enfin, c'est ce que j'aimerais. Je ne te le dirais pas. Ce serait tentant de le faire pour voir ta tête sous mes mots. Tout comme je peux remarquer que l'expression de ton visage change quand approche la conversation qui va déranger ton âme. T'es belle. Même quand vient l'agacement et la rage. T'es belle tout le temps. T'es belle quand tu me fais ces choses privées, t'es belle sous la douche, t'es belle quand tu me regardes, t'es belle quand tu remues tes lèvres pour parler, t'es belle quand t'es sur moi, t'es belle quand tu me domines, t'es belle quand tu me touches, t'es belle quand tu ries fort, t'es belle même quand tu me fais pas rire, t'es belle quand t'es jalouse, t'es belle quand tu me souries, t'es belle quand tu es fatiguée, t'es belle quand tu serres mes phalanges aux tiennes, t'es belle quand t'as envie de moi, t'es belle quand tu marches, t'es belle même quand tu transpires et que tu n'en peux plus. T'es belle tout le temps et ça me rend dingue. T'as l'air de me rejoindre dans la folie, mais pas du bon coté. Ton coup de fourchette, il bascule mon corps en arrière par réflexe. Mais ce n'est pas de ça que je devrais me méfier, mais des mots qui viennent. De ce ton que tu utilises et qui ne présage rien de bon. Mon coude gauche s'appui sur l'accoudoir, et je viens poser mon menton contre mes doigts fermés. Comme 'le penseur', je tente de ne pas répondre impulsivement. Je te regarde droit dans les yeux, et j'attends que sonne ton dernier mot. Je me redresse, et soupire avant de poursuivre "Je vais essayer de ne rien oublier." Parce que tu t'es un peu emportée. Alors, j'ai pas mal d'informations à retenir. "Je vais commencer par te demander de m'excuser pour la maladresse... Tu étais déjà énervée, et je me suis simplement dit que, c'était le moment de te prévenir pour dimanche soir. Parce que je savais que tu ne le prendrais pas bien. Et je n'avais pas envie de le dire quand tout allait bien. Pour éviter de gâcher ton humeur." Wesley Patterson qui présente des excuses. Oui. Et, c'est peut-être aussi pour passer la crème avant d'entrer dans le vif du sujet. Mon ton est doux, mais il est déterminé. "Maintenant... Je n'arrêterais pas de lui parler, ça c'est clair. Parce qu'avant cette histoire de mariage, il y a des années qui nous lient. C'est pas n'importe qui. Elle compte pour moi, et je ne me vois pas avancer dans un quelconque futur sans l'avoir dans mon quotidien." Et je sens que, c'est quelque chose qui va te refroidir en ce qui concerne le 'nous' futur, nan? "Et, qu'est ce que tu en sais de cette relation malsaine?" La ride du lion, le retour. Je n'ai plus faim. J'ai la mauvaise intuition que ta prochaine réponse va me donner envie de retourner la table.
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