TG2 // PISTE DE DANSE

L'inconnue (@Catalina Gimeno) te suit sans broncher, tente d'entrer dans ton délire bien que tu peux essaiment deviner que t'es bien plus douée qu'elle à ce jeu là. Le jeu des mensonges, du paraître, hahem... Chacun ses domaines d’expertises, on va dire. Alors c'est avec habilité et dextérité que tu l'attires un peu plus loin avec toi, comme si ça faisait réellement des années que tu la connaissais. T'arrives plutôt bien à donner le change, t'as l'habitude et lorsque tu te retournes enfin vers elle pour lui expliquer, un léger rire s'invite dans la discussion. « oui j'avais pas envie de régler mes problèmes maintenant, c'est ni le lieu ni l'endroit. » tu conclus simplement avec un léger haussement d'épaules. Elle se présente et tu fais de même « enchantée catalina, moi c'est katalia. » sourire sur la consonance presque identique de vos deux prénoms. Air malicieux sur les traits alors qu'une musique plus dynamique est crachée par les bases. Tu hausses un peu le son de ta voix pour passer par dessus la musique. « merci d'être entrée dans le jeu en tout cas, j’apprécie ! » Tu imites quelques mouvements de danse histoire de ne pas avoir l'air tache au milieu de tous ces étudiants aux déhanchés parfois incapables, parfois juste drôles « t'as abandonné ton cavalier pour rejoindre la piste ? » tu dis à nouveau fort pour qu'elle puisse t'entendre.

ce n'était pas prévu. de foutre les pieds dans ce bal. en grande partie parce que le gamin ne supporte plus les espaces confinés où la foule s'y presse, et l'y oppresse. si certains ont déjà oublié l'affaire du métro, lui, n'y arrivait pas, perpétuant sans cesse encore des cauchemars à ce propos, le ramenant à l'endroit fatidique où les images se succèdent. seulement, malgré la peur qui lui tenaille le ventre, le gamin à fait une promesse. et se serait bien stupide de ne pas la respecter, surtout pour danna. une danse. simple, rapide mais efficace. d'aussi loin qu'il s'en souvienne, le gamin n'a pas dansé depuis des lustres, préférant garder un verre en main au lieu de s'époumoner sur la piste de danse juste pour contenter une poignée d'inconnue. alors forcément quand il entre dans cet espace coloré du thème de sa maison, le gamin est anxieux. les mains moites, le courage en guise de collier ainsi que coincé dans ce costume qu'il déteste au plus haut point. l'effort est là. taillé sur lui dont les chiffres en serait presque indécent. il déambule parmi la foule, prenant sur lui pour ne pas faire demi-tour et prendre ses jambes à son cou. non, il respire, tentant tant bien que de mal d'appliquer les règles que son psychologue lui avait donné auparavant pour contrer des situations angoissantes. comme celle-ci. cela semble si simple pour les autres. inné. une sensation qui lui est à présent inconnue, vidé de lui. alors il presse le pas, cherchant danna du regard. et c'est enfin sur la piste qu'il croise sa silhouette, se mouvant au gré du tempo dans une robe sirène éclatante. approchant à pas de loup, le gamin se place derrière elle, et coïncidence inouïe mais c'est cet instant, où elle se décide à lui faire face. un fin sourire s'installe sur son visage, venant appauvrir ses doutes ainsi que ses peurs. sa main rencontre la sienne, venant y apposer un doux baiser tel le gentleman qu'il est. progressivement, leurs corps se rejoignent, s'approchant d'avantage. et une impression familière se répand en lui, activant quelques souvenirs d'autrefois, où leurs corps se liaient d'un lien inébranlable. « danna, quelle charmante surprise », sa réponse est douce, apporté tout contre elle presque susurrer afin qu'elle puisse l'entendre malgré le brouhaha qui résonne. « juste un costume... par contre toi. tu t'en sors franchement pas mal. » le rothschild n'a de cesse d'éviter les compliments directs cherchant sans cesse à dériver le sujet comme si les mots peuvaient écorcher ses lippes. « je viens d'arriver. donc bonne question. mais à toi de me dire ? pas trop catastrophique ? » qu'il demande curieux d'en apprendre un peu plus sur la soirée de l'année qui semble plus s'associer à une vieille tradition stupide de collégien.

@Danna Wheeler

(ROBE) ━Elle reconnaissait bien là le garçon, à mettre toujours leurs retrouvailles sur le compte de la coïncidence. Même s'il restait une part de mystère pour elle, la fille avait découverte en lui, une personne pleine de convictions, une tête forte qui n’allait jamais se faire marcher sur les pieds. Même elle, petit bout de femme farouche, elle avait eu le droit à s’être privé de politesse et de se faire dire les quatre vérités en pleine figure. Oh, elle ne lui en tenait pas trop rigueur, depuis, elle s'en était accommodée. Ce n’était pas mauvais en soit d’avoir une tête forte, il fallait simplement modérer les ardeurs et user de bons vocabulaires au bon moment. Mais nous la connaissons aussi bien notre petite danna, ce n'était certainement pas une femme qui se laissait marcher sur la tête. C'est ainsi, qu'elle se permit de rire. « Surprise ? Avoue que tu me cherchais du regard Priam ? » regard qu'elle avait senti planer autour de sa silhouette. « Alors ? J'ai réussi à t'éblouir dans cette robe ? » demande-t-elle d'une voix suave et un peu haute pour qu'elle parvienne à ses oreilles. Aussi fou que cela puisse paraître, Priam avait pu creuser une place près du cœur de la jeune fille. La question qu'il te renvoya à la figure était beaucoup plus difficile à aborder. Elle ne se voyait vraiment pas emmener le sujet ilhan sur le tapis et encore moins les complications que cela engendraient. Elle fit alors mine de réfléchir, cherchant à détourner le sujet sans vraiment le détourner ou tout simplement éviter que l'ambiance ne se dégrade. Elle se sentait bien là, dans les bras musclés du garçon qui réveillaient pas mal de souvenirs en elle. « Donc je suis la première personne que tu accordes ta présence ? C'est flatteur tu sais ? » qu'elle se réjouisse quelques secondes, même si elle se trompait sur toute la ligne. « On va dire que pour l'instant, tout est sous contrôle c'est déjà ça et puis honnêtement, elle est beaucoup mieux maintenant que tu es là. » toujours plus pour nourrir l'égo d'un homme et cela porte généralement ses fruits. Elle trouvait amusant qu’ils soient ainsi. Calme. Pas de moqueries balancées à tout va. Wow, c’était presque un miracle. « Es-tu réellement de passage ? Parce qu'une danse je ne crains, ne soit trop courte ! » exprime sincèrement l'étudiante. « mon père m'a trouvé un nouveau fiancé. » son regard se perd dans les prunelles du garçon. Il n'y avait vraiment qu'elle pour balancer comme une fleur, ce genre d'information. Mais tant qu'elle est la première qu'il croise ce soir, autant que la nouvelle sorte de ses lèvres plutôt que celles d'une autre personne, ou pire, veritas.

Retour à la maison. Cela faisait un peu plus d'une semaine que mes valises avaient de noueau atterient à Boston, une semaine que je courrais après le temps pour amménager ma nouvelle suite dans l'un des plus grands hôtels de Boston, une semaine après de longs mois d'absence. La vie n'avait pas été clémente ces derniers temps, 2019 était clairement une année à oublier pour moi, à rayer de ma liste des années fétiches, rupture de fiançailles et décès de ma mère, damn shit que j'avais fini l'année précédente le coeur en milles morceaux. Heureuse comme je pouvais l'être après avoir passait ces épreuves, l'idée de venir me divertir au bal de fin d'année, et retrouver mes connaissance du passé m'avait enchanté dès que j'avais su que cet évènement se passait une semaine après mon arrivée. Envoyant un message à mon paternel pour qu'il m'envoye une tenue digne de ce nom (robe), chic mais efficace. Non je ne voulais pas paraître trop guindée pour ce soir, préférant jouer la sobriété d'une robe fendue sur le côté, mais ne rechignant pas sur la qualité, le stylisme italien valait de l'or. Poussant les potes de la salle conviviale, les tables étaient bondées et sans prendre la peine de regarder autour de moi, d'un pas assuré et digne d'une Borgia je me dirigeais directement sur la piste de danse. Chacun de mes pas faisaient vibrer un peu le plancher du l'assurance que je mettais à bien les appuyer, les cheveux balants rebondissaient mettant en valeur les boucles de mes cheveux que j'avais pris fort le soin de faire avant de venir. La musique battait son plein, et la foule était bien présente, bien que personne à l'horizon qui voulait déjà m'étrangler, je commençais à me déhancher au rythme de la musique, comme possédée, après tout j'étais ici pour m'amuser, pour me divertir et si possible faire quelques retrouvailles, appréciées et appréciables. Formulant quelques mots en chantant à tue tête, le regard en l'air, je finissais par frôler le bras de quelqu'un (@Catalina Gimeno), mais peu importe je continuais à tournoyer sur mes pattes folles et longues sur réhaussées par les talons aiguilles. Je prenais un verre de champagne au serveur qui se trouvait dans le coin, avant que soudain mon visage se pose sur Kat' @Katalia Borgia. M'extirpant rapidement de la situation je finissais pas partir de l'autre côté de la piste de danse, pour fuir cette entrevue que je ne voulais pas si précoce. Me retrouvant malencontreusement face à deux mecs (@Lukas O. Spritz & @Neal T. Hood), je levais ma coupe. Félicitations à vous les gars ! A la fin de cette année et surtout à l'été fou qui vous attend ! Paraître à l'aise alors que d'avoir vu à quelques millimètres de moi Katalia m'avait presque rappelé à quel point je n'étais pas la bienvenue dans le coin.

IN
(costume) Avant de nous mettre à la table, je guide @Hanne von Holstein vers la piste de danse. Directement à notre arrivée pour bien commencer notre soirée. Pour tout de suite avoir mon moment avec elle aussi. Rien qu'à deux. Je suis une brêle pour ça. Je n'ai pas de rythme mais c'est la case obligatoire pour un bal. Et puis, je tiens à faire plaisir à ma cavalière même si ça risque d'être un désastre pour moi. Prépare-toi à te faire marcher sur les pieds. que je préviens pour rappel. Elle sait que c'est pas mon dada alors j'apprécierais que mon effort soit remarqué. Mal à l'aise, je place mes mains sur ses hanches et tente de suivre le tempo de ce que le DJ joue. Je bouge maladroitement, et je vois bien que Hanne se retient de rire pour que je ne me vexe pas. Ah non, te moque pas. Je me donne du mal pour toi hein. Mine de boudeur. Un instant, mon regard se porte au loin et je remarque @Danna Wheeler dans les bras de @Priam Rothschild son ex avec qui elle a gardé l'entente. Trop bonne, à mon goût. Où est passé Ottis ? Elle aurait pas réellement fait de changement de dernière minute, si ? Picotement au coeur. Que Danna s'affiche ouvertement avec un autre que moi m'agace, bien qu'elle me rend la pareille. Ceci dit, je lui souhaite de profiter puisque prochainement elle ne pourra sûrement plus. Bref, c'est pas le moment. Je me reconcentre sur @Hanne von Holstein qui mérite mon entière attention. Tu crois que ça va durer longtemps ce slow ? Je suis déjà épuisé. Ilhan tais-toi. Ne gâche pas tout. Hanne... Je voudrais savoir. Est-ce que je suis un pansement pour toi ? que je demande de but en blanc, reprenant un ton sérieux. Au moins j'en aurais le coeur net. De nature confiant, face à elle, je suis toujours plus fébrile. Et c'est bien la seule qui me rend comme ça.

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(tenue) Hanne avait toujours aimé danser, illustre représentante des de ce monde aux belles apparences dans lequel elle avait grandi. La jeune danoise suit son cavalier alors qu'il l'emmène en direction de la piste de danse avant de glisser des mains hésitantes sur la dentelle de sa robe. Prépare-toi à te faire marcher sur les pieds. Ne t'en fais pas, j'ai une bonne esquive. lui répond-elle en venant enrouler ses mains autour de son cou, laissant ses doigts effleurer sa peau. Après tout, elle avait dansé à de multiples soirées ou galas plus ou moins grandiloquents toute son adolescence. Mais elle se retient, l'effrontée, plusieurs secondes à chacune de ses erreurs de rythme, avant de ne pouvoir retenir une trace d'un sourire naissant sur ses lèvres. Ah non, te moque pas. Je me donne du mal pour toi hein. Elle laisse échapper le petite rire qui se bousculait depuis le début, qui, loin d'être plein de mesquinerie, respire plus un amusement attendri. Elle se reprend immédiatement, Hanne, tentant après un petit raclement de gorge, de reconstruire un masque imperturbable, donnant à son visage cet air de poupée de porcelaine qui la caractérise tant. Pardon, j'suis désolée, j'le ferais plus. Mais face à sa mine boudeuse, elle ne peut que sourire à nouveau. Fais pas cette tête. Elle cherche ses yeux du regard. Tu sais, t'es pas obligé de te forcer si t'en a pas envie, ça ne me dérange pas hein. Elle guette sérieusement la réaction dans ses yeux, dans ses traits, connaissant par coeur chacune de ses attitudes alors qu'il marmonne encore sur la longueur de la chanson. Elle pourrait répondre mais elle secoue la tête à la place face à l'attitude irrécupérable du danois. Les hommes et la danse. Hanne... Je voudrais savoir. Est-ce que je suis un pansement pour toi ? La question la prend au dépourvu, bien loin de l'humeur légère qu'ils partageaient jusque là. Elle ouvre la bouche une seconde pour répondre et se ravise, dans un espoir de choisir ses mots avec pertinence. Mais où se trouvent pertinence et cohérence dans ce genre d'aveu ? Là où habituellement elle maitrisait les subtilités du langage avec éloquence, Hanne en avait perdu son assurance depuis maintenant quatre mois. Non Ilhan. Son prénom s'échappe de ses lèvres comme une douceur. Non, bien sur que non. Ça aurait pu être le cas si c'était avec un autre qu'elle avait trompé Aksel. Ça aurait pu être le cas, si ce n'était pas lui, l'élément perturbateur à son coeur. Hanne n'y avait que trop réfléchi, remuant encore et encore les émotions confuses et hésitantes qui s'affrontaient en elle, bien loin d'avoir encore démêlé les noeuds qu'elles formaient. Si c'était le cas, il ne se serait jamais rien passé entre nous initialement. Ni par la suite. Elle n'avait pas couché avec lui la première fois pour oublier Aksel, là où son couple, loin d'être toujours le plus passionnel, possédait tout l'amour et la stabilité qu'elle avait toujours voulu. Elle n'avait, à l'époque, aucune plaie à panser. Ça signifiait quelque chose pour moi. Elle avait mis du temps à l'accepter, à voir son geste comme plus qu'une erreur, mais les faits parlaient d'eux-même. Hanne n'avait jamais été de nature infidèle et ne le serait jamais. Lorsqu'elle choisissait de s'investir dans une relation, elle le faisait pleinement, aveuglement. Sans savoir ce qu'il représentait pour elle, ce qu'elle représentait pour lui, ce qu'ils étaient réellement, tous les deux. Dernier maillon manquant à la chaine des derniers évènements, peut-être encore trop timide pour être révélé.


@ilhan locke