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here we go again ★ ─
w/ @Lux de Rosiers
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w/ @Alix StanfordY’a plus rien qui compte, à part nos corps qui s’unissent, qui bougent à l’unisson. C’est juste parfait, cette sensation. Y’a toi et moi, contre le monde. La douceur, puis la passion. C’est comme ça que moi, je vois mon monde. Avec toi à mes côtés, pour une nuit, pour deux, pour toi. Le temps il s’écoule mais je le ressens pas. Je fais durer les choses, le plus longtemps possible…Parce que je veux pas que ça s’arrête mon cœur, je veux pas que le temps se remette en route. Malheureusement, on a tous nos limites et quand le paradis frappe à la porte, c’est l’explosion de saveurs. Je pense que les voisins, ils se souviendront de cette nuit encore longtemps…et moi davantage. Légèrement tremblant, les cheveux collés contre mon front, je tente de reprendre ma respiration alors que tes doigts jouent dans mon dos. Je frisonne. Je suis toujours sensible à tes caresses, parce que c’est les plus belles. Posant un baiser sur ton épaule, je finis par me détacher de toi, rompant le lien pour m’écrouler à tes côtés. J’ai plus d’énergie, mais en tout cas, j’ai à moitié dessoulé…Je m’éloigne pas, je t’attire dans le creux de mon bras en plaçant les couvertures sur nous. Puis, mes lèvres elles s’attardent sur le haut de ton crâne. Silence. On a passé la ligne rouge, interdite, mais j’arrive pas à redescendre de notre monde de « non soucis ». Alors, à la place, je souris et je murmure, taquin. « Si j’avais su qu’une si jolie bouche pouvais faire de si jolies choses…tss…ça aurait pris moins de temps avant que ça arrive. » J’essaye de te faire oublier, de te faire comprendre que le moment de paniquer est pas encore arrivé. Y’a encore que toi et moi, et le sommeil qui va pas tarder à nous emporter. Mais je refuse que tu enfiles quelques choses, je veux me réveiller nu à tes côtés. « Mais bon, j’en peux rien, j’suis un mec patient aussi… » Je pouffe un peu, venant te mordiller la joue légèrement joueur, même si je suis crevé, même si je rêve de m’endormir et me réveiller sans les remords qui vont te ravager. Parce que ce soir, Alix, t’es passé de l’ange à l’infidèle. Mais est-ce vraiment trompé quand on aime ?
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w/ @Lux de Rosiersest-ce que c’est mal ? dis lui lux. dis lui si elle est devenue la pire personne de l’univers soudainement. parce qu’elle l’est sûrement mais se refuse curieusement à le penser. les remords viendront plus tard, pas vrai ? là c’est toi et elle. vous deux dans le monde que vous vous êtes créés. elle a du mal à reprendre son souffle, du mal à revenir à la réalité. peut être qu’elle ne le veut pas en vérité. elle veut continuer à planer tout là haut avec toi et ne plus jamais penser. elle souffle, les yeux qui fixent le plafond quelques secondes avant d’être attirée dans tes bras, le plus beau refuge qu’elle possède. elle s’apaise un peu, laisse les doutes s’envoler pour s’concentrer sur toi, sur vous, sur tout ça. sa main qu’elle pose sur ton torse, respire doucement, l’sourire qui naît un peu, étire les commissures de ses lèvres.t’es bête souffle légèrement, amusée des mots.oh, patient c’est pas le mot que je t’aurais attribué rentre dans le jeu. troque la conscience pour la légèreté. encore un peu. juste un peu. et elle pince ta peau doucement, dépose ses lippes dans ton cou avec douceur. t’es son monde, elle l’a toujours su. mais ce soir, t’as été bien plus, tu lui as tout volé. son coeur et ses convictions. ses barrières et ses mensonges. t’as aspiré le contenu pour le projeter plus loin la laissant sans défense face à toi. mais qu’est-ce qu’elle pourrait te reprocher quand elle a agit par elle même ? à suivre tes pas dans une douche qui ne lui attirerait que des problèmes.arrête le temps lux fais le durer plus longtemps. donne lui la possibilité de tout mettre sur pause, d’rendre la vie plus facile. c’est risible dans le fond et vous êtes ridicules clairement. et elle s’appuie un peu sur le matelas, s’redresse assez pour surplomber ton visage, l’sourire léger comme si rien n’était anormal.tu peux me faire une promesse ? qu’elle demande soudainement, les doigts qui s’attardent sur la ligne de ta mâchoire.nous laisse pas tomber dans l’oublie. jamais. bats toi pour elle comme elle se battrait pour toi. fait en sorte que ça perdure, que ça reste. que les guerres n’auront pas raison de vous. qu’un jour vous feriez cesser l’enfer.
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w/ @Alix StanfordAu moins, je t’arrache un sourire. Je suis bête. Oui, je pense que t’as raison. Je suis bête de croire que les choses vont s’arranger, qu’on a passé le plus dur. Parce que je nous connais, plus tard, ça va devenir merdique. Tu vas pas assumer, ou moi, je vais exploser. Parce que tu vas pas le quitter. C’était juste une nuit. Je veux pas y penser…pas maintenant, pas de suite, alors que tu me pince. « Aieuh ! » Que je grogne en tapant sur ta main. « Quoi ? Tu aurais dit une bombe au lit alors c’est ça ? Ouai, j’suis d’accord avec toi. » Au moins, on a pas perdu ça, toi et moi. Tu poses tes lèvres sur ma joue et je pose les miennes sur les tiennes, un baiser voler. Je profite un peu avant que plus rien existe, avant que tout s’envole. Pourtant, tu sembles heureuse, là de suite. Je crois. J’espère. Parce que ton bonheur, il compte, tant qu’il est dans mes bras. Et te voilà au-dessus de mon visage, un sourire aux lèvres. T’es belle…tellement belle. Je glisse mes doigts dans tes cheveux, les coinces derrière ton oreille alors que tu me demandes de te promettre quelque chose. Je fronce les sourcils, je t’écoute. Et là, je deviens sérieux. Peut-être trop. « ça fait des années que je m’y efforce. » A ma façon. Tu crois quoi ? Que je me bas pas pour ce qu’on a ? Bien sûr que si, mais à ma façon. Peut-être pas la meilleure, mais elle reste la mienne. Je viens poser un baiser sur le bout de ton nez, avant d’ajouter. « Mais si ça peut te rassurer, je te referais l’amour cette nuit, je te prouverais par A + B que tomber dans l’oubli c’est plus possible… » Je souris en coin, venant me redresser un peu pour glisser mes lèvres sur les tiennes. Un baiser des plus doux, un baiser niais à souhait. Comme dans les films romantiques, quand le mec embrasse la fille qu’il convoite depuis tant d’années. C’est nous…aussi pathétiques qu’eux, mais on aime ça pas vrai ? Je finis par reposer ma tête, pourtant, je joue toujours avec une mèche de tes cheveux. « Promet moi une chose… » Et je sais que tu vas pas aimer ce qui va suivre, mais la réalité elle est là. Tu voulais de l’honnêteté, tu vas en avoir… « Quand tu réaliseras que c’est moi que tu veux, acceptes le, et repousse pas l’évidence. » Parce que ça arrivera Alix, te voile pas la face. Moi, je pense que je l’accepte, mais tant que t’es pas libérée, je vais pas m’arrêter de vivre…Ou peut-être que je vais commencer à exister à ce moment-là.
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w/ @Lux de Rosiersparce que si ça peut être prenant, c’est éreintant par dessus tout. et ça s’voit que vous êtes fatigués. que c’est difficile par moment de continuer à avancer de cette façon. pourtant, à chaque fois vous vous êtes fait violence et parfois, elle se demande combien de temps encore ça tiendra. si ça ne tenait qu’à elle, elle te préserverait pour l’éternité. y a les gens qui ne sont que de passage et ceux qui sont éternels. tu sais dans quelle catégorie t’es placé.j’aurais dis égo sur dimensionné surtout qu’elle clame, l’air joueur. mais t’as pas tord, elle le dira juste pas à haute voix. alix, avare en compliment souvent, surtout quand ça en vient à toi. c’était déjà difficile de nier en bloc sans qu’elle n’ajoute des boulets aux chaînes qu’elle se traînait. frustrant comme c’est facile quand elle sait que dans quelques heures, tout volera en éclat. mais y a que les rires qui enveloppent la pièce, les sourires qui s’lancent et les baisers qui s’volent comme si c’était légitime d’agir de cette façon là. pourquoi vous aviez pas fait ça avant ? ça aurait facilité des milliers de choses, aurait évité les problèmes qui subviendraient demain. et à ça, elle avait la réponse. la fierté et l’égo mal placé. la peur de s’engager dans quelque chose qui les dépassaient depuis le début. un enchaînement de rationalité dont vous aviez fait preuve juste pour tourner en dérision la réalité.je sais sinon tu serais pas là aujourd’hui. les doigts qui glissent à répétition dans tes cheveux, souffle doucement.parce que ça l’été ? elle y avait pensé plus d’une fois à l’éventualité. au jour où ça serait trop pour l’un de vous deux. à celui qui lâcherait prise avant. et puis elle s’insulte mentalement, chasse les questions pour garder la légèreté qu’elle avait voulu en premier lieu.mais j’dis pas non pour les avances souffle doucement, coince ta lèvre inférieure entre ses dents. l’échange qui s’transforme en baiser et putain, à cet instant elle pourrait te donner n’importe quoi juste pour te garder. juste pour profiter de ça un peu.quoi ? penche la tête légèrement, l’expression de ton visage qui l’indique sur le sérieux à venir.lux.. c’est l’coup de massue que t’infliges. comme si elle était responsable. comme si c’était à cause d’elle que rien ne s’était produit jusqu’à aujourd’hui quand la vérité et tout autre. poupée alix qui s'laisse retomber contre ton bras, ferme ses opales un peu.est-ce qu'on peut juste.. laisser ça de côté aujourd'hui ? parce que le débat il serait pas plaisant. évidence qui n'était plus à prouver.
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w/ @Alix StanfordUn égo surdimensionner. Ouai, probablement, quand il s’agit de toi. Parce que je veux être parfait, dans un sens, dans l’ombre, inconsciemment. Ouai, je veux être parfait à tes yeux, tout en étant merveilleux dans mes imperfections. Parce que je le serais jamais, vraiment, parfait. La perfection, elle est ennuyeuse. Tu le sais aussi bien que moi. A ta question, je hausse les épaules l’air de rien, je te laisse décider de celle-ci. Parce que nous, c’est jamais simple, c’est toujours compliqué. Parce que des promesses, on s’en fait jamais, mais ce soir la seule que je te demande, elle te fait te refermer. Je déteste ca tu sais, quand tu te refermes, quand tu réponds pas. Ça me donne un gout d’échec sur le bout de la langue. Mais oui, je suis trop crevé pour te tenir tête. Ce soir, j’ai qu’une envie, dormir et me réveiller, savoir que t’es là à mes côtés. C’est si difficile que ça ? Apparemment. « Ok, ok. » Pourtant, cette conversation, on va l’avoir Alix. Pas ce soir, mais peut-être dans une semaine, dans un mois. Ce jour-là, ça va exploser, ça va encore gueuler et on va faire des ravages qu’on pourra pas réparer. Fermant les yeux, je pense que…rien du tout en vrai, parce que je m’endors comme une grosse merde. Ma respiration, elle devient plus calme, plus lente. Je te garde contre moi, toute la nuit, je te lâche pas. Dès que ton corps bouge, je bouge avec toi, comme si mon subconscient avait peur de te voir t’enfuir dans la nuit. Non, t’iras nulle part. Le soleil, il est déjà haut dans le ciel quand j’ouvre les yeux et que la migraine menace d’imploser. Je cligne des yeux, le visage dans ton cou. « Non de… » Je grogne, j’ai mal partout. Les mains, le ventre, les jambes et le crâne. J’ai l’impression d’être passé sous un camion. Tes cheveux, c’est la première chose que je vois et il me faut un moment avant de me souvenir. Oh putain…c’était pas un rêve…Un téléphone vibre…c’est pas le miens…Je grogne de nouveau en m’enfuyant dans les couvertures. « Bébé…ton téléphone… » Et une aspirine…Pitié, j’ai besoin d’une aspirine. Et d’un verre d’eau…et de changer les draps aussi, parce que sans déconner, on a même pas été se laver après et je suis sûr que niveau hygiène, c’est pas top. « Lix…ton téléphone, coupe moi ça…sinon je le jette dans les toilettes… » Si j’arrive jusque là.
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w/ @Lux de Rosierset elle ne voulait pas. elle ne voulait pas avoir cette conversation. si elle était inévitable, elle pouvait au moins la repousser. éviter de tout fracasser quelques secondes après ce qu’ils venaient de vivre. probablement que c’était égoïste de réagir de cette façon, de le penser de la sorte mais.. pour ce soir, cette nuit, ne méritiez-vous pas ne serait-ce qu’un peu de répit ? et elle sait jamais vraiment avec toi. électron libre qui pourrait refuser sa demande, pousser la confrontation. l’soupir de soulagement qui filtre pourtant quand t’obtempères. la pause qui s’offre au milieu de tous les tumultes vécus. et elle est bien là, elle pourrait pas dire le contraire. au creux de tes bras, accrochée à ta peau comme si sa survie en dépendait. c’est le sommeil qui la gagne en un temps record, épuisée par tous les sentiments, par tous les évènements passés. l’sommeil lourd où elle reste fusionnée à toi. tu le sais qu’elle t’aimes, pas vrai ? depuis le début et inlassablement malgré tout ce qu’elle pourrait raconter. malgré toutes les contradictions. mais les choses avaient toujours été bien plus difficile à affronter. et peut être que si elle peine à ouvrir les yeux quand le soleil et déjà si haut, c’est aussi pour ne pas revenir à la réalité. ne pas se souvenir de la force avec laquelle elle avait merdé, des cris que ça allait engendrer et de sa culpabilité. peut être qu’elle voulait juste rester dans tes bras éternellement et ne plus se reconnecter au monde extérieur. juste ça.mh s’tourne légèrement, le visage enfoui dans ton torse, se raccroche à toutes les bribes éphémères qu’elle peut trouver. nouvelle protestation et elle ouvre finalement ses opales, se redresse lentement, téléphone toujours dans la poche de son jean posé sur le carrelage de l’entrée de la salle de bain. et toujours dans la nudité absolue, elle s’y rend, récupère l’objet inépuisable, les messages d’aidan qui s’affiche et son visage qui devient livide. qu’est-ce qu’elle avait foutu ? l’regard qui ose même plus s’poser sur toi, pousse entièrement la porte, reprend ses esprits.j’t’emprunte la douche . pour laver les péchés, la culpabilité et tout ce qu’elle avait remit en question la veille. l’eau qu’elle allume, glisse dessous, les pensées qui font rage. ton visage, tes baisers, chaque émotion que t’as fais naître et le dégoût profond d’elle même qui rythme le tout. fais chier.
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w/ @Alix StanfordTa tête vient se faufiler contre mon torse et je te serre davantage dans mes bras, parce que je veux que ça s’éternise, parce que je crains le moment où tu réaliseras à quel point on a foiré. Moi, je regrette pas, mais toi, je sais que ça sera le cas. Moi je suis célibataire, toi, tu l’es pas. Mais à mes yeux, y’a pas d’infidélité, c’était censé arrivé, c’est comme ça. Tu grogne, je te pousse de nouveau à te lever. Le vibrement incessant, ça me gave et ça me donne plus mal au crâne. Finalement, tu te lèves et j’ouvre un peu les yeux, observant ton corps nu se mouvoir dans la pièce. T’es belle, même au réveil. Mais je ne dis rien, je me contente de rester silencieux. Ton corps se crispe et je comprends…Tu réalises…tu redescends de notre petit nuage. Aidan, probablement. Il vient de te traîner dans la réalité. Passant une main dans mes cheveux, je soupire en t’entendant dire que tu vas dans la salle de bain. Ouai, je te laisse faire, je te rejoins pas, parce que ça serait enfoncer le couteau dans la plaie. Une fois que l’eau coule, je me redresse en grimaçant, passant une main dans mes cheveux. J’observe l’endroit où tu reposais quelques instants auparavant…et je me remémore douloureusement les ondulations de ton corps, les gémissements, les soupires. L’amertume, elle grimpe. Je finis par me lever et enfiler un boxer propre, me faufilant dans la salle de bain, je dis rien, je me contente de prendre une aspirine et je ressors tout aussi vite. Je te laisse à tes regrets, tes remords, pour le moment du moins. Le médicament, je l’avale comme un assoiffé, j’enchaîne avec une bouteille d’eau et prend mon téléphone. J’ai pas mal de messages aussi, de diverses personnes… Je prends pas la peine d’y répondre, attrapant de la pommade pour en tartiner les endroits qui font mal. Quand je t’entends sortir de la salle de bain, je grimace. « T’sais venir foutre de la pommade dans mon dos, avant de courir hors de la chambre… » Parce que c’est ce que tu vas faire non ? Fuir comme jamais, refusant d’affronter ce qu’il vient de se passer. Et l’amer vérité elle se lit dans mes yeux. Mon dos est couvert de bleus, mais je peux pas les atteindre. « Après, t’es libre de partir si tu veux. » Rejoindre ton abruti…
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w/ @Lux de Rosierselle aurait presque envie de rester là des heures. se noyer encore et encore sous l’eau pour oublier le reste. oublier le goût de ta peau, tes mains sur son corps, toutes les images qui continuaient à la transcender quand elle ne devait pas. c’est pire que merder à ce point-là. c’est faire voler en éclat toutes les limites. c’est atteindre le fond et creuser encore tout en sachant qu’il n’y avait pas de sortie. et elle reste là à frotter sa peau trop énergiquement, comme si le savon pouvait effacer le reste. les traces de la trahison, l’envie de sentir tes lèvres encore. inspire profondément, serviette qu’elle attrape, s’enroule dedans. les cheveux trempés dans son dos. elle sait pas ce qu’elle doit faire, ce qu’elle doit dire. son reflet dans le miroir qui lui renvoie ses tords. l’accusation qu’elle n’a d’autres choix que d’accepter. et elle remet ses fringues de la veille, s’arme de courage avant de sortir, lux sur le lit et le coeur qui se serre.euh.. ouais, ouais.. inspire un coup, s’avance vers toi, la crème qu’elle récupère avant de s’assoir derrière toi, piquée par tes mots.mh elle sait pas réellement quoi dire d’autres, par où commencer. c’est compliqué, sûrement trop. ses mains qu’elle passe dans ton dos, masse doucement. les multiples bleus qu’elle observe, rappel de l’état dans lequel elle l’a trouvé en premier lieu. ça lui serre le coeur, la tiraille intérieurement. et maintenant quoi ? parce qu’elle sait juste pas. parce qu’elle est paumée dans le conflit perpétuel de sa tête, parce qu’elle sait plus comment agir.on devrait peut être parler qu’elle souffle finalement. arracher le pansement directement plutôt que laisser la rancoeur monter. elle en sait trop rien en vérité, est juste consciente que c’est inévitable. qu’elle ne pourra pas y échapper. et elle reste formelle sur certaines choses, la peur de le perdre. elle peut pas te perdre, tu comprends ça ? elle peut pas être sans toi.dis moi que je t'ai pas perdu elle supplie presque parce que ça serait le pire schéma. te voir t'éloigner d'elle, la laisser là.
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w/ @Alix StanfordJe sens tes mains se poser sur ma peau, étaler la crème alors que t’es venue te placer derrière moi. Le silence. Il est pesant. Je sais pas quoi te dire. Je dois te rassurer ? Comment ? Je sais même pas comment moi, je dois agir envers toi. J’essaye de rester naturel tu sais, histoire de pas trop t’accabler, mais tu me rends pas la vie facile. Poussant un long soupire, je grimace en sentant mes muscles hurler. Ce con, il m’a pas raté, mais il doit être dans un état bien plus terrible que le miens. D’ailleurs, je me demande comment on a pu faire l’amour alors que j’avais le corps en souffrance, comme quoi…même brutalisé, je serais capable de m’envoyer en l’air. Le silence il reste, trop longtemps, jusqu’à ce que tu parles. En parler ? Tu veux parler de quoi ? De ce que nous avons fait ? De la suite ? Ou bêtement du temps ? « Tu veux parler de quoi, lix ? » Que je te demande en tournant un peu la tête vers toi. Parce que je suis pas bavard ce matin. Mon mal de crâne me fait souffrir et toi, je vois bien que t’es pris dans tes remords. Je m’en veux de te mettre dans une telle situation, mais pas totalement. Parce que c’était prévisible et les mots qui ont été dit hier, on peut pas les effacer. Un soupire m’échappe alors que je glisse mes doigts dans mes cheveux. Me tournant à moitié vers toi, je viens plonger mes yeux sombres dans les tiens si claires. « Non, tu m’as pas perdus. » Non, parce que je le pensais, tu sais, quand je t’ai dit que je t’aimais. Mais pour moi, c’est perturbant, ce mot, je pensais pas le dire un jour, je pensais juste pas vraiment le ressentir. « On fait quoi maintenant ? » Toi et moi ? On fait comme si rien ne s’était passé ? On avance ? On recule ? J’ai besoin de savoir moi aussi, parce que je suis paumé. T’es pas libre. Tu comptes lui parler ? Lui dire la vérité ? Ou continuer comme si de rien était ? J’ai pas envie d’entendre la réponse pour tout te dire, je la crains même cette putain de réponse. « Tu regrettes ? » Ce qu’on a fait, toi et moi ? Tu t’en veux ?