(( lulix )) → here we go again

here we go again ★ ─
w/ @Lux de Rosiers

elle a plus envie de penser. elle a plus envie de se torturer l’esprit encore et encore comme elle le fait trop souvent. pour une fois, elle voudrait juste penser à elle. pas être la marionnette de sa propre vie. poupée trop longtemps bafoué, jamais aimée à sa juste valeur. elle vogue de personne en personne alix, se laisse ballotter la plupart du temps comme si elle n’avait pas le droit de gérer elle même son destin. et c’est trop. c’est juste trop par moment. ce que tu lui fais lux, c’est au delà de l’imaginable. y a personne qui pourrait comprendre ce lien, personne qui pourrait le juger. c’est trop fort, ça ravage tout. y a ses émotions qui font rage et dans tout ça, c’est sur toi qu’elle se concentre. toi qu’elle essaie de rassurer. tu lui as fait du mal mais elle sait qu’elle t’en a fait aussi. que vous finissez tous les deux blessés à chaque fois. y a jamais personne d’épargnés entre vous. acquiesce d’un signe de tête, retrouve le sol, sa main à nouveau capturer dans la tienne alors que tu l’entraînes dans la salle de bain. viens. le souffle qui se coupe une fraction de seconde, les grands yeux bleus qu’elle pose sur toi l’air interdite. oh c’est tout ce qui sort face à la demande inattendu. parce qu’elle l’a pas vu venir celle-là. elle a pas pu s’y préparer. duel entre la conscience et les envies, l’incapacité de fournir une réponse à tout ça. la même main que tu portes à tes lèvres avant de la lâcher, retombe lourdement le long de son corps alors que tu reformules la demande. t’as pas le droit de lui demander ça lux, tu le sais ? bien sûr que tu le sais. tu le sais et tu t’en fiches parce que c’est ce que tu fais tout le temps. vivre pour toi sans te soucier du reste. et elle inspire profondément quand tu disparais. reste plantée là comme une idiote, entends l’eau couler. putain, tu fais chier. elle est là, à l’embrasure de la porte, les mains qui tremblent un peu. inspire, vide la tête prête à exploser, les doigts qui glissent jusqu’à son jean, les vêtements qui sombrent sur le sol. c’est pas une étape, c’est un nouveau monde qui explose autour de vous. les longs cheveux roux qui tombent en cascade sur une peau trop blanche et elle glisse jusqu’à la douche, l’souffle coupée de ton image. t’es beau lux, c’est affolant. et si la nudité chez toi était quelque chose qu’elle avait pu observer à mainte reprise, l’inverse était inexistant. elle a du mal à respirer et pourtant elle se tient face à toi, un peu hésitante, s’approche un peu plus jusqu’à ce que l’eau ruisselle sur son épiderme. vous êtes proches, trop proche. les corps qui s'effleurent presque malgré vous. vous et vos secrets. vous et ce que les autres ne comprendront jamais.

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w/ @Alix Stanford

Je sais pas si tu vas venir, mais tu m’as pas laissé d’indices. Ta mine étonnée, ton bras qui retombe lourdement. Je sais que je devrais pas te demander ça, que t’es pas seule, que t’as quelqu’un dans ta vie. Mais moi, moi je suis là, lui non. Moi, moi je t’aime comme t’es, lui non. Voilà ce que je me répète, l’alcool aidant aux réflexions morbides, aux conneries. Mais j’ai pas d’excuses, toi non plus, alors que tu entres dans la douche. J’ai entendu la porte d’ouvrir tu sais, j’ai entendu tes vêtements tomber. J’ai compris que t’allais me rejoindre, c’est pas pour autant que je me suis retourné. T’approche. Un pas, puis un autre. Ton corps frôle le miens et je frisonne, parce que c’est nouveau, parce que y’a cette limite qui vient de se faire éclater, fracasser par ce qu’on a osé sauter. J’attends un peu. Le sang séché s’étale sur le carrelage blanc, mes blessures me lancent, mais j’y prête pas attention. Non. J’ai juste conscience de ta présence derrière moi. Cheveux collés contre mon crâne, je finis par me retourner lentement. Je regarde pas ton corps, c’est ton visage que je contemple…Ta chevelure de feu étalée sur tes épaules nues, l’eau qui glisse sur ton épiderme. T’es nerveuse. Tu sais quoi ? Moi aussi. Pourtant, des douches, j’en ai déjà pris des tas avec des filles. Mais jamais avec toi. J’ai promis de pas te toucher…mais tu sais à quel point c’est dur ? Finalement, je pense pas pouvoir tenir ma promesse. Parce que j’avance un peu, je glisse ma main dans ta nuque et t’attire davantage à moi. Ton corps est collé contre le mien, un frisson explose dans tout mon corps. Y’a pas de barrières…Y’a plus rien qui sépare nos corps. C’est étrange…c’est délicat…c’est tellement agréable. Je te quitte pas des yeux, je parle pas non plus. Je viens poser un baiser sur ton front, ton nez. Ça te rappelle quelque chose, dis-moi ? Je pose mes lèvres sur ton épaule, dans le creux de ta clavicule. L’eau est notre refuge…une enveloppe qui nous entoure, qui nous isole. Tu vois…y’a personne cette fois. Mes mains elles glissent sur tes bras, jamais plus bas, jamais plus hauts. Je t’ai promis…je tiens à moitié ma promesse…Mais mes lèvres, elles viennent glisser dans ton cou. Y’a rien d’excessif. Dis-moi stop…dis-moi stop et je partirais, je m’éloignerais.

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c’est grave, elle le sait. elle se comporte pas bien mais ça s’efface de ses pensées. comme si y avait plus rien qui important autour d’elle. le pouvoir que t’as sur son comportement. la capacité à l’enfermer dans ta bulle comme si plus rien autour n’existait. et ça la pousse à faire n’importe quoi tu vois. regarde la, nue devant toi. à pas savoir quoi faire d’elle et de ses bras. y a cette tension autour de vous, celle qui a toujours existé mais qui reprend de la force dans l’instant. plus virulente. t’as dis que tu la toucherais pas lux mais quel est le but à tout ça ? inconsciemment, elle a su que c’était faux. impossible. que se retrouver à deux là, dans cette tenue, ça tournerait forcément mal. alors pourquoi est-ce qu’elle n’arrive pas à le voir comme une mauvaise chose ? elle sait pas. elle y comprends plus grand chose en réalité. ta main sur sa nuque et son corps qui se colle au tien. elle perd ses repères, envahit par des millions de choses qu’elle ne comprend pas. elle sait juste que t’es là et qu’étrangement, elle se sent à sa place. elle arrive pas à quitter tes yeux tu vois ? et si elle ne bouge pas, elle le ressent. tout ce que tu déclenches chez elle depuis des années et qu’elle a juste cherché à étouffer encore et encore. inlassablement. les baisers doux sur son visage, les caresses sur son bras. c’est trop et pas assez en même temps. elle pourrait pas l’expliquer une nouvelle fois. les même lippes qui dérivent, baisers trop intimes sur sa peau qui frissonne. et elle ferme les yeux alix quand le même schéma se reproduit dans son cou, ses doigts qui viennent s’accrocher à tes cheveux de jais. lux.. le murmure un peu rauque, la voix qui déraille doucement. elle se presse contre toi, peut être trop, quitte à abaisser les dernières limites. c'était prévisible putain, tu le sais. les doigts qui s'échappent, glisse dans ton dos. t'es en train de la rendre dingue, de la faire faiblir. elle a toujours été faible face à toi dans le fond, c'était qu'une question de temps.

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w/ @Alix Stanford

C’est mal tu sais. Pour toi, pas pour moi. J’ai rien à perdre, tout a y gagner. C’est égoïste, je sais. Mais depuis quand, toi et moi, on est raisonnables dis-moi ? Depuis quand on pense avant d’agir ? Quand il s’agit de nous, y’a pas de raisonnement, y’a pas de logique. Toi et moi, c’est une tornade de connerie et, ça, ça en est la preuve. Mes baisers sur ta peau, ton corps qui brise les derniers centimètres. Y’a plus rien. Tes doigts dans mes cheveux qui s’accrochent, les miens qui se serrent davantage contre ta peau. Mon prénom, il résonne comme une mélodie dans ta bouche. Ta voix, elle est rauque, je sais ce que ça veut dire, ce que sa présage. Crois pas, j’ai plus de mal que toi à masquer ce que j’éprouve sur le moment même…Ca, c’est le souci des mecs, les filles, elles ont plus faciles. Mais je cherches même pas à camoufler, à m’excuser. T’as toujours été attirante, d’une façon ou d’une autre, tu l’sais déjà non ? Tu signes mon arrêt de mort…t’en as conscience de ça aussi ? Que tu signes en bas du contrat pour m’achever ? Mais pour ça, on y songera après…Parce que là, j’ai l’esprit totalement embrouillé. Y’a plus de raisonnements basiques, y’a que toi et moi sous la douche. Ma respiration devient plus sifflante, mes lèvres se pressent davantage contre ta peau. Mes dents, elles frôlent ton épiderme, sans pour autant le marquer. T’es pas ma propriété, mais je vais laisser ma marque autrement. « Shut… » Que je murmure. Ne parle pas, ne me repousse pas. Ton corps pressé contre le mien, y’a que ça de vrai. Mes lèvres remontent vers ton menton, ta joue…elles frôlent les tiennes, ne font que les frôler. « Dis-moi d’arrêter… » Parce que si tu le dis pas, je vais continuer Alix…je vais aller plus loin. Mes mains sur tes hanches, elles le prouvent bien. Je sais ce que j’ai promis, mais y’en a une qui se fait plus aventureuse que l’autre. Je te regarde fixement, mes lèvres à quelques millimètres de toi, pas plus. Y’a rien qui les séparent, qu’une simple volonté de te laisser choisir. C’est pas moi qui vait provoquer notre chute, pas totalement…autant chuter à deux, c’est moins douloureux.

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w/ @Lux de Rosiers

c’est stupide. tellement stupide. des années à repousser tout ça pour y plonger d’un coup tête baissé. et elle veut plus penser. elle veut plus réfléchir. parce que y a plus que toi dans son esprit. plus que toi qui prend le contrôle de tout. oh, si les autres savaient ils riraient bien de vous deux. à jouer les innocents quand tout le monde l’avait prédit depuis le début. et peut être qu’elle réalise beaucoup trop de chose à cet instant. les réactions anormales, les mots avoués sur l’oreiller pendant les longues nuits passés à deux. ça reste juste trop compliqué et elle sait pas. elle sait pas ce que ça va donner ni la direction que ça prendra quand l’euphorie sera retombée. c’est horrible cette façon de s’accrocher à toi comme si t’étais son pilier. comme si sans toi, elle ne ferait rien d’autre que s’enfoncer dans le sol jusqu’à disparaître complètement. les souffles qui se mêlent et elle te regarde à nouveau, les lèvres à un millimètre de se toucher complètement. frôlent quand tu parles. arrête. il tourne en boucle dans sa tête mais ne franchit pas sa bouche. le son qui reste coincé, refuse d’être prononcé. arrête pas lux c’est l’inverse qui vient tu vois. t’as pas envie d’arrêter et tu le sais qu’elle veut pas non plus. qu’elle est juste en train de se laisser enivrer par ça. ses mains qui remontent sur ton torse, elle franchit seule le cap. sa bouche qui capture la tienne, rend plus réel le baiser éphémère qu’elle avait cru recevoir quelques jours avant. ça la libère d’un poids, ça déclenche trop de choses. les lèvres qui dansent ensemble, se font plus pressante. elle en crève d’envie. là de suite. c’est trop prenant, y a plus que toi qui compte. toi et tes caresses, toi et ton odeur. n'arrête pas qu'elle répète à bout de souffle, myocarde qui se déchaine dans sa poitrine. ils auront tout le temps de penser aux conséquences plus tard. tout le temps de se flageller par la suite. pour la première fois, ils arrêtaient juste de se contrer, de se mentir. envoyaient valser les mensonges loin derrière eux pour peut être les nourrir davantage le lendemain.

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