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even when battered and broken, he was beautiful ★ ─
w/ @Lyra Bain
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w/ @Devon Bulger
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J’avais des plaisirs particuliers, tu t’en étais rendue compte bien assez vite. Il suffisait de voir à quel point la violence faisait partie de nos ébats à chaque fois. C’était dans le but d’apporter la douleur là où la passion était de mise. Tu étais plus que réceptive et ça rendait le moment encore plus agréable. Tu ne sais pas toi, le nombre de femmes que j’ai pu agresser dans le simple but d’avoir un peu de résistance de leur part, afin d’avoir un soupçon de violence. Sauf que depuis toi, coucher était devenu tout autre chose. Tu étais réceptive, tu aimais être malmenée. Et ça ne faisait qu’augmenter mon plaisir. Brûlure sur l’épaule, je venais récupérer le cône pour le glisser entre mes lèvres. Je sais que tu es fan de soufflette alors je t’en impose une, mes lèvres bien proches des tiennes. A peine je me détachais de tes lèvres, la fumée envahissant notre espace commun, l’orgasme te foudroyait et se faisait entendre possiblement par les voisins. J’en profitais pour te marquer au fer rouge, au moment où je me faisais emporter à mon tour, non sans te suivre vocalement parlant. Appuyant peut-être un peu trop fort l’incandescence, je finissais par lâcher le joint, totalement éteint, alors que je me laissais retomber contre les oreillers, la tête contre la tête de lit. Cage thoracique qui se lève à intervalles irrégulières, tu finissais par redescendre, t’allongeant à mes côtés, et je m’allongeais mieux, tête sur l’oreiller, non sans souffrir un peu. Et rapidement, ta main se retrouvait sur ma peau, sur mon torse. Je continuais de brûler, et ça m’allait bien, faisant durer cet état de plénitude que tu venais de m’offrir. « Pourquoi je retournerais pas chez moi ? » Gotham ici ? C’était un petit loft et c’était compliqué pour un chien comme lui. Et ça signifiait récupérer toutes ses affaires, ses croquettes. La logistique était plus compliquée. Mais au final, je ne disais rien de tout ça, certainement séduit par l’idée d’être avec toi. « Faudra le sortir assez souvent. » finissais-je par dire, acceptant par l’implicite cet ordre que tu venais de me donner.
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L’état de plénitude qui s’ensuivait pouvait me rendre facilement accro. Accro à ta peau, à tes yeux, ton corps, tes violences et nos ébats. Une partie de moi comprenait que désormais je ne pouvais plus faire sans, loin de m’angoisser au contraire. Je me sens chanceuse finalement, d’avoir trouvé ma parfaite moitié et d’avoir su me préserver jusqu’alors. La plupart ne comprenaient pas que je veuille rester intacte pour le même homme. Parce que dans mes vices, j’ai tout de même des principes, mais avec toi je pouvais me libérer pour de bon. Retrouvant ma place à tes côtés, toujours essoufflée de nos ébats, je laisse quelques instants le silence s’éprendre de nos corps meurtris et bousculés. T’intimant ensuite de rester quelques jours auprès de moi, m’attendant à essuyer ton refus, à affronter tes violences car tu peux t’avérer être un véritable entêté. « Je veux être certaine que tu ailles bien et si tu retournes chez toi, tu ne te reposeras pas. » Je te connais suffisamment pour savoir que tu ne vas pas te ménager. Ici, tu y serais obligé et j’ai cette satisfaction de te savoir sur mon territoire. Je pense ensuite à Gotham qui n’aime pas être loin de toi plusieurs jours d’affilée. Et évidemment cela impliquera une certaine logistique. « Je pourrais le prendre avec moi si il faut. » Personne ne s’étonnera de le voir au Nephilim après tout, et j’aurais peut-être besoin de ses services pour les buts que j’avais en tête mais peu importe, inutile de te le dire puisque tu m’as fait comprendre quelques instants plus tôt que tu ne voulais pas que je m’en mêle. Il s’avère que moi aussi, je peux m’avérer particulièrement obstinée. « Il faut te reposer maintenant. » Ma main s’abat dans une caresse assez tendre après notre danse qui a quelque peu maltraité un peu plus ton corps. Mes lèvres viennent se poser à ta tempe au plus près de la cicatrice fraîche que je viens de recoudre. Je me pose cette question étrange, un peu curieuse, un peu légère. « Tu rêves parfois ? » Est-ce qu’un Bulger en est capable ou es-tu de ces êtres qui sombrent dans le sommeil entouré du noir le plus profond jusqu’au jour.
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Évincé, épuisé. C’était normal après un passage à tabac, ça l’était encore plus après un passage à tabac et un moment comme on venait de le passer. Tu m’avais usé, comme tu l’avais espéré, me réduisant à ce corps inerte dans le lit, incapable de faire quoi que ce soit d’autre. La seule chose que j’ai pu faire, c’était de me glisser un peu plus dans le lit, pour me retrouver allongé. Bien mieux pour dormir je suppose, bien mieux pour te caler dans mes bras. D’autant plus que ta main sur ma peau était loin de me laisser insensible. Dans le fond, je réagissais à n’importe quoi venant de toi. Un sourire, un regard, un simple toucher inoffensif. Tu éveillais en moi bien des choses, encore méconnues jusqu’à présent. Mais je comptais bien les découvrir, les apprivoiser afin de mieux les contrôler. Mais est-ce vraiment contrôlable, cette passion qui m’anime à chaque fois ? Je grogne à tes mots, sachant pertinemment que tu avais raison. Je ne me reposerai pas en effet, cherchant forcément une façon de me venger de ce guet-apens. « Pourquoi pas. » Même si je préférais qu’il passe du temps avec moi, je ne pouvais pas nier que j’étais incapable de m’occuper de lui correctement dans cet état. Il lui fallait quelqu’un d’actif, quelqu’un plus à même de répondre à ses besoins d’activité. Je grogne de nouveau, détestant ce mot, “repos”. Il allait pourtant être dans ta bouche pour les prochains jours, quelques semaines tout au plus. Mais j’appréciais déjà pas avant, j’appréciais encore moins maintenant. Seulement, tu étais là, dans mes bras, et je suppose que ça me convient comme situation. « Oui. De régner sur les enfers. » Ce sont plus des cauchemars qu’autre chose dans le fond, très sombre, très violent. Mais j’y trouve un certain plaisir à me réveiller de ce genre de moments. Le chaos est partout autour de moi, et j’adore être celui qui le répand. « Et toi ? » Un retour simple de question, que je commençais un peu plus à faire avec toi. Va savoir, j’ai envie de connaître ce qui se passe dans ta tête. Et je me doute que ta vengeance se prépare, quelque part. J’espérais avoir suffisamment de hargne et de poigne pour t’en dissuader.
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Je viens poser mon visage contre ton épaule encore échauffée de notre transe malsaine. Vient l’heure où tout s’apaise, où le temps s’accorde une trêve, moi entre tes bras, et les respirations qui s’accordent elles aussi quelques rythmes plus nuancés. Le tambour ne bat plus, la carcasse s’autorise encore quelques accords de principe. Je ne te laisse pas vraiment le choix pour les jours qui vont suivre. Ici entre mes murs, tu seras condamné à ce repos que tu ne t’autorises pas. La Vengeance est maîtresse mais elle ne doit pas tout brûler sur son passage, à commencer par toi. Je relève ainsi mon visage, pour contempler le tien encore marqué de tes luttes, et pourtant toujours parfait sous mon regard, un sourire en coin qui vient animer la douceur de mes traits. « Il y a certaines choses pour lesquelles je ne prévois pas que tu puisses te reposer. » Et peut-être que ça te consolera de le savoir car finalement mon exigence te concernant peut-être inverse selon les domaines. Mes phalanges passent sur ton torse, de cette peau que je parsème parfois de l’empreinte de mes lèvres, comme si elles lui étaient liées. Gotham nous rejoindra et je m’en occuperai, je suis presque étonnée d’ailleurs que tu ne t’y opposes pas, mais peut-être que tu n’as rien à redire après tout. Et puis, tu es tout simplement exténué. J’en viens à te demander si il t’arrive de rêver. Est-ce qu’un homme comme toi peut voir ses nuits emplies de couleurs, de bonheurs éphémères ? Je souris parce que oui, tu gardes tout de même des rêves particuliers. « Et ça te plaît ? » Roi Diable parmi les enfers. C’est sous contrainte qu’on m’y a jeté, mais regarde finalement comme je me nourris des flammes, elles passent la surface libre de l’épiderme pour que je vienne encore mieux les recracher. Le monde périra sous nos assauts et nous avons ce pouvoir réel de tout enflammer. Je viens soupirer doucement, posant un instant mon regard sur le tien. Je suis habituée à porter un masque depuis des mois, à mentir pour préserver l’apparence insignifiante que je m’attache à porter. Mais pas avec Toi. « La plupart du temps, je ne dors pas. » C’est ainsi que mes noirceurs se sont teintées de blanc, que j’ai vu nombre de jours se lever. Préférant toujours m’allouer ce repos lorsque le soleil venait à briller, comme si je risquais moins de mal. « Et quand c’est le cas, c’est des images affreuses, des cauchemars oui. » Pas un instant de répit entre les bras de Morphée depuis cette nuit-là, sauf… « Quand je suis avec toi c’est pas le cas. » Je me suis surprise à fermer mes yeux sur le monde et parvenir à l’oublier l’espace d’une nuit entre tes bras. Oublier ma vie même pour ne devenir que Tienne.
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