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[-18] Lyvon † It became the too of our bleeding hearts

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It became the too of our bleeding hearts
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La route des enfers s’offre à nous, la nuit nous protège de ses larmes abondantes, si bien qu’il ne restera plus trace de nos actes. Une vie de plus ou de moins, à l’échelle du monde, ce n’est pas grand chose. Je sens ma colère qui s’apaise pour laisser place à une forme de sérénité. Mais tandis que je t’observe, je ne peux empêcher cette crainte. Tu recommenceras sans doute, et ma fureur demeurera intacte. Parce que tu me suffis, mais que l’inverse peut-être n’est pas vrai. Mes poings se crispent, pourquoi faut-il que je m’emballe de la sorte. Ce n’était pas au programme et je me déteste pour ça. Le trajet se passe en silence, les mots agonisant au rebord de mes lèvres. J’ai grand besoin de noyer ces visions et ces gestes d’un peu d’herbe, mais le moment n’est pas venu. Tu viens garer la voiture dans l’arrière-cour d’une boucherie. Tout ici, inspire et présage des horreurs qui vont suivre. Les jeunes femmes comme moi prendraient peur, ressentiraient un vague relent de nausée, une envie de prendre la fuite. Mais pas moi. Je m’avère fascinée alors que tu déposes le premier corps pour ensuite t’en débarrasser. Les gestes sont crus, le sang qui n’en finit plus de couler, sans parler des odeurs où chair humaine se mêle à celle animale. L’intime conviction qu’on ne pourra plus différencier l’une de l’autre au terme de tes actes. J’observe, je t’aide pour les deux autres. C’est si absurde, que notre enveloppe soit si chétive au fond. Que l’existence ne prenne aucun sens, à ce point. J’admire cette capacité à te débarrasser des preuves, l’acide est plutôt une bonne méthode. Tout repose dans des sacs et je vois à ton regard une envie prendre pas sur l’autre. Pas ici, pas maintenant. Parfois il est bon de ne pas répondre à la pulsion immédiatement. « Tu vas les hacher ? » Après tout, ce serait l’élimination la plus parfaite pour que plus rien ne soit détecter. Il faut bien assumer ces actes. Et j’aime cette idée qu’une existence peut-être effacée jusqu’au moindre détail, qu’on disparaisse, sans laisser aucune trace au monde.


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Tuer est une chose, mais de toute évidence, il fallait penser au reste. Et c’était aussi une part de ton apprentissage. Faire mal, mais le faire bien, sans te faire prendre. La session de nettoyage était assez importante et de toute évidence, non négligeable. Tu avais pensé à retirer pas mal de choses nous incriminant sur la scène du crime, mais les corps eux, étaient bien trop ensanglantés et imposants de cette façon pour nous laisser tranquille. Il fallait donc s’en occuper, non sans quelques travaux manuels avant. Attirée avec moi jusqu’à cette boucherie, on y emmenait les corps pour les démembrer et acidifier tout ce qui pouvait laisser des traces. Je ne voulais pas qu’on remonte à moi, encore moins à toi. Tu n’as pas à connaître les horreurs des prisons, te préférant bien plus à mes côtés pour le coup. Les membres étaient ainsi tous dans des sacs poubelle et je revenais vers toi, l’envie me prenant aux tripes. Tout ce sang, cette violence, ça m’excitait bien plus que tu ne pouvais l’imaginer. Mais je devais me concentrer. T’apprendre les choses, te faire anticiper tout ce qu’il faut dans ce genre de moments. Après tout, possible qu’un jour tu te retrouves dans cette situation sans moi. « Yep. Tu veux le faire ? » que je demande, sourire narquois sur les lèvres. Après tout, la machine était juste derrière nous, les morceaux étaient déjà coupés. Il suffisait juste de les mettre dedans et de récupérer la chair par la suite. « Ce qu’on récupère, on ira déposer les sacs à un élevage de cochons. Tu sais pourquoi ? » que je disais, me détachant de toi pour aller récupérer le premier sac afin de le déposer à l’entrée de la machine à hacher.


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Je viens simplement incliner la tête lorsque tu me demandes si je veux le faire. Il faut que j’apprenne. Je te l’ai moi-même demandé et je m’imagine avec plaisir faire de même avec ceux qui ont tué les miens. Il ne faut pas qu’ils espèrent mourir aussi vite, je prendrai ce qu’il leur reste de chaque parcelle humaine avant de les laisser partir. Après tout, c’est de leur faute si j’en suis là aujourd’hui n’est-ce pas ? Ce sont eux qui ont crée un monstre, moi je n’avais rien demandé dans tout ça. C’est avec une macabre fascination que j’observe les corps se transformer pour ne devenir qu’un amas de chair informe. C’est presque ridicule d’en être réduit à ça. Mais nous devons nous dépêcher, le jour ne tardera pas à poindre. Dejà j’aperçois quelques lueurs et il sera difficile d’être plus discret en plein jour. Tu m’annonces que la chair récupérée sera destinée aux cochons, ma moue reste interrogative, un sourire aux lèvres. On dirait que la question que tu me poses est parfaitement anodine. Et pourtant. « Parce qu’ils mangent tout ? » C’est la réputation qu’ils ont du moins et ainsi ils ne laisseront aucune trace de nos crimes. Un remède naturel pour un acte naturel après tout. « Dépêchons-nous. » que je te dis d’une voix déterminée. La fatigue commence à me gagner maintenant que le sang est versé, la colère apaisée. Nous ne devons pas traîner.


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Te laissant prendre la main sur la destruction des preuves, j’admirais avec sourire la façon dont tu t’y prenais. Il fallait bien que tu mettes la main à la patte. Est-ce que ça te dégoûtait, de voir de la chair humaine dans cet état là, en charpie ? Je pense pas. Tes yeux reflétaient la fascination de ton esprit. Des fois, je me demande comment tu en es devenue à aimer autant ce qui est macabre, violent. Comment tu peux être à mes côtés, quand ton visage est synonyme de douceur. Il ne fallait pas être devin pour comprendre que la perte de ta famille t’avait entrainé dans tout ça. Cependant, tu devais avoir des prédispositions dans ton ADN pour ça. Pour être si fascinée et à la recherche de la moindre goutte de sang. « Exactement. » Les seuls restes de ces trois femmes qui seront sur cette terre finiront sous forme d’excrément et de compost pour la terre. Une bonne fin, dirons-nous. Et personne ne les pleurera, c’est ce qui nous arrange le plus au final. Personne ne saura quel crime monstrueux s’est perpétré à Mattapan en ce soir de février. Une fois les sacs de chair comblés, je les portais jusqu’au coffre pour qu’on puisse s’en débarrasser. Un SMS codé à un de mes gars, pour qu’il nettoie bien la boucherie dès la première heure, avant de prendre route vers l’élevage. Un cadeau fait assez souvent, à ces gens qui ne soupçonnent rien. Puis quand ce fut fait, on rentrait chez moi. Le soleil était déjà en train de monter quand je claquais la porte de l’appartement, te regardant te diriger directement vers la chambre que tu habitais depuis plusieurs jours maintenant. Gotham à mes pieds me suivait jusqu’à toi, avant que la porte ne se referme également. Il va rester dehors pour ce qui va venir, pour sûr. « Tu as tué ce soir. Deux fois. » admettais-je comme conclusion. « Il faut fêter ça. » Tuer, c’était un sentiment assez particulier, faut l’admettre. Une certaine exaltation indescriptible qui parcourait chacune de nos veines. C’est ce que ça me fait. Et toi ? Ça te fait quoi Lyra ?


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Je t’observe envoyer un message sur ton téléphone. Tu ne travailles pas seul même si tu restes un indépendant. Il ne faut pas oublier que tu dirigeais un gang il y a encore peu de temps et que tu as su tisser un réseau autour de toi pendant toutes ces années. Mon corps tressaille, se tend, à te voir diriger les opérations ainsi d’une main de Maître. Je ne peux pas croire parfois que tu m’aies choisi en quelque sorte, que tu te sois attardé sur la fille insignifiante que je peux être. Quand d’autres femmes ont bien plus de prestance, sans doute quelque part, pas autant le diable au corps mais je n’en ai pas conscience. C’est le jour qui vient cueillir nos silhouettes lorsque nous achevons notre tâche, faisant disparaître les dernières traces de ces pauvres femmes. Au moins, elles ne viendront plus consoler tes solitudes et cela m’apaise quelque part, temporairement. Je me laisse distraire sur le chemin du retour, par la beauté du spectacle, par cette nature calme et paisible qui ne dit rien de nos horreurs, laissant simplement après le cauchemar, naître un nouveau jour. Ainsi va notre monde, rien ne se perd, rien ne se crée et tout se transforme. Alors à quoi bon y accorder de l’importance ? Moi je ne veux que toi. Je n’opte que pour ta peau en constante, pour ton regard qui tour à tour vient me souffler le feu, la violence et bien d’autres choses encore. De celles que toi-même tu ne maîtrises pas sans doute. J’aimerais penser que je souffle un vent inédit dans tes ombrages, que je viens attiser de nouvelles lueurs, aussi puissantes que déconcertantes, mais je n’ai pas cette confiance en ma personne, encore moins cette prétention. Je me contente simplement du fait que tu veuilles de moi encore dans ton sillage. Nous revenons à l’appartement et tout est comme nous l’avons laissé. Je reste derrière toi, te dépassant en gratifiant Gotham de quelques caresses pour me diriger vers la chambre. Tu viens refermer la porte derrière nous, laissant l’animal en dehors de la pièce. Mon regard se relève au tien lorsque tu viens faire cet aveu. Faut croire que c’est toi qui me baptises, toi qui inaugure mes premières fois dans ce monde. Et un maigre sourire vient éclairer mes traits. J’ai fait ça oui. Je prends bien conscience que le changement s’avère redoutable et pourtant je ne le réalise pas pleinement encore. « J’ai encore tellement à apprendre. » Tout à intégrer. Pour devenir aussi forte et intransigeante que tu peux l’être. Je me rapproche de ta silhouette, m’attachant à ton buste, laissant ma tête reposer quelques instants contre ton torse. C’est cette étreinte tendre que je viens réclamer, annonciatrice pourtant du calme avant la tempête. C’est dans notre silence que je viens cueillir le tissu qui te recouvre pour mieux l’envoyer au ciel. Ce sont mes gestes qui s’accélèrent avouant cette pulsion qui à nouveau enflamme mes artères, chaque parcelle de ma chair. « On a tout le temps cette fois. » Et je compte bien profiter de chaque seconde alors que mes phalanges caressent la peau désormais nue de ton torse, que mes ongles remontent à tes épaules, pour s’y planter, pour trouver la force de me hisser là contre toi, mes jambes enroulant ta taille, mes lèvres affamées venant puiser la source même de nos violences.


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Ne laisser aucune trace, pas même une goutte de sang dans cet endroit qui pourrait indiquer le nouvel état de ces trois corps à présent réduits en bouillie. Il fallait garder ça en tête pour chacun des nettoyages qu’on pouvait faire. C’est pour cette raison que j’envoyais un message à un de mes gars pour qu’il nettoie la pièce dès que possible. Il était payé pour ça de toute façon. Les sacs déposés à l’élevage de cochons, il était temps de rentrer chez moi. Cet appartement où mon chien nous attendait patiemment. Izzy était possiblement au Nephilim, elle rentrera sûrement un peu plus tard que nous. Tant mieux, ça nous laisse un peu de temps pour s’apprivoiser comme il se doit. Une fois dans l’appartement, les portes se fermaient les unes après les autres, laissant Gotham derrière nous. Tous les deux ensemble dans cette chambre qui a vu pas grand chose nous concernant, si ce n’est deux corps dormant ensemble. Ta blessure m’avait tenu éloigné de toi. Jusqu’à ce soir. J’ai compris qu’il ne fallait pas voir ailleurs, qu’il ne fallait pas me laisser aller avec d’autres. Peut-être que je respecterai ce postulat. Ou peut-être pas. Retirant ma veste, la posant sur le siège face au bureau, j’admettais ce qui s’est passé ce soir, comme une belle conclusion effaçant la nuit qui s’est déroulée sous nos yeux. Tu as tué. Meurtre passionnel. Meurtre de survie. Tu avais commis les deux et j’avais de la fierté dans mon regard. « Oui. Mais c’était un excellent début. Aucun faux pas. » Ou si y’en avait, on avait tout mis en œuvre pour que les preuves soient effacées. Donc dans tous les cas, les choses s’étaient bien déroulées. Tu te glissais contre moi, ta tête contre mon torse. Une étreinte douce, loin d’être à l’image de notre relation. C’est bien pour ça que rapidement, tes mains s’agrippaient à mon t-shirt, le faisant valser dans la pièce. Le cœur qui s’accélère, l’envie qui reprend forme dans mes veines. Tu finissais par grimper sur mon torse, tes jambes autour de ma taille, tes lèvres sur les miennes. La passion s’emparait de moi, sans que je puisse la réfréner. Te portant de mes mains, je venais te poser contre la commode que je débarrassais d’un bras avant de me coller un peu plus à toi, tandis que ma langue se liait à la tienne. Seulement, même si on avait tout le temps, je voulais te conquérir dès que possible. Je voulais te faire crier à en perdre la raison. Retirant ta veste, ton débardeur, je redécouvrais ta cicatrice mais je ne m’y attardais pas. Je préférais te dévêtir entièrement afin que tu te donnes à moi, corps et âme. « Laisse-moi t’offrir ce moment. » Que tu comprennes que tu es à moi, que tu as une place importante pour moi. Mes lèvres glissaient le long de ton torse, entre tes seins, sur ta cicatrice… avant de me glisser entre tes cuisses.


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