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[-18] Lyvon † It became the too of our bleeding hearts

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It became the too of our bleeding hearts
w/ @Devon Bulger
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Les jours passent et je récupère petit à petit. Les mouvements sont plus faciles, je regagne en mobilité et je deviens quelque peu impatiente concernant mon apprentissage. En compagnie de Gotham, je poursuis quelques recherches à distance, me reposant aussi, je cherche à anticiper la suite. Tu es présent auprès de moi Devon mais la plupart du temps l’expérience m’appelle et l’ennui menace ma personne. Je remercie quelque part mon corps de récupérer relativement rapidement. De nouveau, le sommeil me gagne le jour et la veille s’installe dans mes nuits. De toutes ces armes dont tu disposes dans ta chambre, je viens apaiser ma curiosité en commençant à les manipuler une à une. C’est un revolver que je tiens entre mes mains, un automatique. Assise sur le lit, je m’entraîne à enlever et remettre le chargeur, pointe aléatoirement des cibles imaginaires mais sans tirer. Toute occupée à ma découverte, je ne vois pas spécialement le chien se lever pour venir t’accueillir, ni même la porte qui s’ouvre sur ta personne. Tu n’as pas l’air ravi que je vienne manipuler tes jouets, et je me relève rapidement pour te rejoindre. Ne sachant pas encore que moi aussi, j’aurais bien des raisons d’alimenter ma colère. C’est la tienne que je cueille pour l’instant de ton regard déterminé. Je n’ose rien dire, je reste statique, m’attendant à toutes sortes d’orage, mais sentant déjà mon corps faiblir à ta simple vue. Cruel paradoxe que tu m’inspires, entre la crainte et une sourde envie.

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w/ @Lyra Bain


Tu ne sais pas toi, la frustration que c’est que de t’avoir dans mon lit, proche de moi, sans pouvoir te toucher. C’était pourtant ce qui m’arrivait. Et c’était pas facile. J’avais des pulsions irrépressibles et préférant mettre ta guérison avant mes propres besoins, j’avais décidé d’aller me libérer un peu de cette tension prenante. Avant de te rejoindre, j’étais passé par un quartier malfamé de Boston, celui où on trouvait toutes les prostitués qui étaient réputées pour accepter tous les vices possibles et imaginables. C’était vers l’une d’elle que je m’étais tourné, pour mettre à mal son corps comme j’avais pu le faire avec le tien. C’était nécessaire, sinon j’allais exploser. Mais c’était sans compter le rouge à lèvres laissé sur ma peau, au niveau de mon cou. Rentrant alors, mes affaires du moment réglées, j’avais hâte de te retrouver. Ce sentiment était étrange, et je me demandais si mon père l’avait eu avec ma mère. Si tu étais celle qui avait pu le motiver d’avantage à se dépasser dans son boulot et dans sa vie de famille. Ce que j’avais pour toi était tout nouveau et j’étais incapable de mettre des mots sur tout ce que je pouvais éprouver, tout ce que je pouvais faire également. Mes actions ne me ressemblaient pas et ça pouvait en perturber plus d’un. Clé qui tourne, poignée qui s’abaisse. Me voilà qui pénètre dans les lieux, mon chien me retrouvant pour me faire la fête. C’est un bon chien, trop bon chien même. Puis je débarque dans la chambre, m’attendant à te voir t’occuper d’une quelconque façon que ce soit, mais certainement pas celle-ci. Arme en main, tu t’amusais avec comme si c’était un jouet. « Lâche ça. » que je finissais par dire, mâchoire serrée, mécontent de te voir toucher à mes affaires comme ça.


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Dans ma main droite le chargeur, dans ma main gauche le flingue. Je suis statique te regardant rentrer dans la pièce lorsque tu me trouves dans cette posture. Mon regard te détaille, ne sachant pas trop jusqu’où peut te ronger la colère. Je m’apprête à obéir à ton ordre en bon petit soldat docile que je peux être, mais finalement, c’est à cet instant que mon regard choisit de se perdre à tes lèvres, puis à ton cou. Sur l’exsangue de ta peau, je découvre cette trace carmine, caractéristique et mon sang ne fait qu’un tour. Peut-être que tu peux le voir à la froideur qui gagne rapidement mon regard. Ma mâchoire se serre. Je sais qu’on ne s’est rien promis. Je sais que je suis naïve de croire que tu ne puisses pas aller voir ailleurs alors qu’on ne fait plus rien car tu tentes de me préserver. Mais voilà, faut croire que j’ai voulu m’y accrocher. Et je déteste cette réalité qui vient me frapper par la trace d’autres lèvres sur ta personne. Ma main place le chargeur avant d’appuyer d’un coup sec pour l’enclencher. Faut pas croire j’ai appris en ton absence.  « Qui t’a fait ça ? » que je demande d’un ton sec. Je me pensais pas être du genre à faire une scène mais je me redécouvre sans cesse en ta compagnie Devon. Quelques pas qui m’amènent jusqu’à toi, ma main emplie de l’arme baissée vers le sol. Je viens contempler la faute de plus près. Mes narines se pincent. « Tu pues la meuf de bas-étage. » Et je sens que je vais pas tarder à subir ton courroux mais ça m’importe peu là, je récolte ça comme un affront mais surtout c’est une douleur inédite qui vient marquer ma chair. Même pas besoin d’une arme. T’es fort mon Diable. « Tu l’as trouvé où ? » Je vois rouge, comme ces empreintes provocantes, je crois que là, y’a plus rien qui m’arrête.

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w/ @Lyra Bain


Te voir avec un automatique dans les mains, ça m’avait stoppé net dans mon élan. Tu étais chez moi et en aucun cas je ne t’avais permise de toucher à quoi que ce soit ici, encore moins les armes. Mais rapidement, c’était ton regard qui se refroidissait. Si je pouvais lire la chaleur de ton affection pour moi trois secondes avant, maintenant c’était un froid intersidéral qui était représenté. Et ta mâchoire calquait la mienne, serrée. C’était avec colère que tu rechargeais le flingue avant de faire quelques pas pour me retrouver, non sans me toiser, la colère grandissante. Je ne répondais pas à tes questionnements. Après tout, tu avais déjà deviné la raison de mon absence. Visiblement, j’avais sur moi la preuve irréfutable que j’avais été voir quelqu’un pour assouvir ce besoin qui me tiraillait depuis quelques jours. Ma main venait rapidement trouver ta mâchoire pour la tenir fortement, le regard piqué sur toi. « Tu te prends pour qui ? » que je disais, les dents toujours aussi fermées. Ton comportement m’exaspérait et tes réactions de gamines également. « T’es chez moi ici. Chez moi. Mes règles. Pas touche aux armes. Pas touche aux papiers. Pas touche aux affaires d’Izzy. » Après tout, même si c’était loin d’être de tes habitudes, tu pouvais t’occuper avec un ordinateur ou une télévision. Il me semble même t’avoir vu prendre des bouquins. « Ce que je fais en dehors de ces murs ne regarde que moi, compris ? » Je te lâchais, te repoussant vers le lit, avant de récupérer l’arme pour la déposer sur le bureau. Encore plus de boulot, à retirer toute marque de ta possession. Empreinte, ADN déposé.


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C’est la rage qui m’anime. La colère qui fulmine. Et je ne distingue plus vraiment le danger, ni même la menace. J’ai accepté de mourir pour toi. Je m’en suis remis à toi. Entièrement. Et tu sais pertinemment que nous aurions eu des moyens de nous retrouver. Mais non. Tu as préféré une autre femme. Et pire encore, une vulgaire pute de bas-étage. La glace saisit mes orbes alors que ma mâchoire se contracte. De ta poigne tu viens saisir mon visage entre tes phalanges, me forçant à te regarder. Quelque chose en moi se brise oui et c’est bien douloureux qu’un coup que tu pourrais m’asséner en pleine face. « Je ne suis personne, tu n’as pas oublié. » Je suis l’ombre, la gamine solitaire. Celle dont le nom a été oublié. Ta moitié peut-être. La pire partie sans doute. Tu viens me relâcher en me poussant vers le lit. Dans l’élan, ma douleur se ravive, et je l’accueille avec un certain soulagement je dois bien l’avouer. Mieux vaut elle encore, car celle-ci je sais au moins l’apprivoiser.  « Ah et tu crois que je vais attendre bien sagement pendant que tu vas passer du bon temps ailleurs. Tu rentres et la poupée est prête la bouche bien fermée, le dos courbé et les cuisses offertes aussi. Allons bon. » Je me relève rapidement. Alors que tu poses l’arme sur le bureau, ce n’est pas comme il y en avait à foison dans la pièce.  « Tu devais m’apprendre, pas me laisser moisir dans ta chambre. » Je viens saisir la dague dans mon sac. Celle de mon père. Et désormais la mienne. « Dis-moi où elle est. » Ma voix est toujours aussi douce, ce qui peut contraster avec le tranchant du ton que j’emploie. « Dis-le où je te jure que je saigne toutes les putes de cette putain de ville de Boston. » JE viens glisser la lame entre la ceinture de jean et ma peau, ne prêtant aucune attention à l’entaille que je pourrai provoquer sur ma propre peau. Ma vie j’y ai renoncé depuis longtemps. Mais j’ai renoncé à bien pire pour toi. Et c’est désormais les enfers qui me hantent pour de bon et durablement. Plus rien de bon ne subsiste dans mon corps et encore moins dans ma tête.

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w/ @Lyra Bain


Tu me faisais voir rouge, littéralement. Une simple vision, une simple action de ta part et me voilà fulminant de colère, à prendre ton corps comme une vulgaire marionnette en te balançant vers le lit. « Dans la rue peut-être. Pas ici. » Ici, je sais pertinemment qui tu es. Tu es Lyra Bain et tu es sous mes ordres. Mes règles. Ma maison. Et ça me rend fou de voir que tu étais si intrépide, sans conscience du moindre danger qui pouvait guetter sur toi si tu dépassais les limites. Je ne t’ai pas tuée, mais rien m’empêche de le faire aujourd’hui, dans cette chambre. Tu as bien vu la multitude d’armes. Mais tes mots venaient me provoquer encore plus. Les nerfs à vif, tu venais te relever, me reprochant de te garder dans cet appartement plutôt que t’apprendre. « Parce que t’es en état d’apprendre quoi que ce soit là ?! » m’énervais-je en retour, remarquant cependant que tu tenais bien la douleur et je savais que ta plaie cicatrisait bien pour quelqu’un sortie de l’hôpital à peine quelques heures après l’opération. Je te voyais fouiller dans ton sac, sortir une dague. « Non. » Parce que c’était une régulière et que je tenais à la garder en vie. Egoïstement, évidemment. Mais je crois que je changeais d’avis aux mots que tu t’empressais de dire. « Mattapan. Je viens avec toi. » Parce que mine de rien, voir la rage dans tes yeux, s’emparer également de ton corps, ça avait quelque chose d’excitant et possiblement que la vue de toi en train d’utiliser cette dague sur une personne sera la plus belle image qu’on m’ait donné de voir. Attrapant le flingue sur le bureau, je le foutais dans ma ceinture dans mon dos, avant de sortir de la pièce, toi sur mes pas, prêt à nous rendre à Mattapan.


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w/ @Devon Bulger
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Précieuse et fulminante saccade qui vient battre entre mes tempes. Le tambour résonne, les sens s’alertent, le souffle se cabre. Je t’accueille comme il se doit. Précieuse fureur. Parce que de toutes tes comparses, tu es celle qui me murmure les plus agréables sons. Celle que j’aime écouter. Celle qui me donne la force. La vie à l’état brut. L’énergie même. Mes poings se resserrent tant ta flamme vient attiser mes veines. Le bleuté doucereux du regard n’est qu’un vague souvenir lorsqu’il se pose à nouveau sur ta silhouette mon Diable. L’acier froid et métallique a préféré y prendre place. Comme cette lame de l’arme familiale. Striée de quelques motifs celtiques, elle est l’héritage qu’on perpétue de père en fils. La violence en fardeau. Ou bien en cadeau va savoir ? Combien de gorges a-t-elle tranché ? Sans doute trop pour des âmes vulnérables. Et puisque aucun mâle ne vient hanter le nom de Bain. Je me proclame digne de m’en servir désormais. Ma première victime portera les yeux verts. Déesse sournoise et affamée qu’elle peut-être. Celle nommée Jalousie. Celle que je ne connaissais pas jusqu’alors mais que j’épouse les yeux fermés. Pour toi. Stark. Bulger. Devon. Mon sang désormais. « Ici ? C’est mieux d’être personne plutôt que le dindon de la farce. Je suis pas une de tes armes. Je suis pas un passe-temps quand tu t’ennuies. » La Gamine que je suis s’étonne de ma franchise, de la témérité avec laquelle je m’exprime. Mais c’est ainsi lorsqu’on épouse la violence, la vengeance ultime et la jalousie. Elles me donnent la force nécessaire. De vivre jusqu’à un point suicidaire. « Parfaitement. Je me sens mieux et je compte pas rester passive éternellement. » Sans doute que le corps murmure qu’il est encore un peu tôt. Que la raison avouerait qu’il faut encore un peu de repos. Mais je n’écoute plus cette dernière. Depuis que ses mots ont été baignés par le sang. Raison, je te passe à l’acide. De mes ivoires qui se serrent, je viens exiger que tu me donnes l’identité de la Pute avec laquelle tu viens de fricoter. Tu refuses mais devant mon expression, tu te ravises. J’incline simplement la tête. Passant une veste chaude à capuche par-dessus mon débardeur. La lame toujours dans la ceinture de mon jean. Je te suis à l’extérieur, accueillant avec un force nouvelle l’air de la nuit déjà mordu par quelques prémices de l’aube. L’heure que je préfère. Entre chien et loup. Affamée des démons nocturnes, envieuses des lueurs du jour. L’heure de tous les possibles. Et je la dédie à l’horreur. La route se passe rapidement lorsque nous arrivons à Mattapan. Réputé être un des pires quartiers de Boston. Mes yeux sont avisés, habitués aux rues malfamées, je repère rapidement deux ou trois silhouettes. Elles travaillent en groupe et pas besoin de te demander laquelle. Je la reconnaîtrai à l’odeur. « Reste ici. » que je te dis en me tournant rapidement vers toi avant de sortir de la caisse. J’arrive à leur hauteur, elles ne sont pas inquiètes de voir une Gamine venir à leur rencontre. Simplement étonnées surtout. Elles ignorent les pauvres garces qu’elles ont à faire au Mal en personne.

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Si je pensais ressentir la colère de façon plus vivace, il n’en était rien. Je me rendais bien vite compte que tu étais en train d’être totalement emparée par la fureur. Tes yeux, ton regard, ta posture. Tout changeait petit à petit, laissant une froideur paraitre un peu plus à chaque instant. Dague dans les mains, que tu glisses entre ta ceinture et ta peau. Tu cherches la vengeance, de toute évidence. Ce n’était pas pour faire joli, au contraire. C’était pour utiliser, contre une personne vivante. Celle qui attise ta colère, ta fureur, mais surtout ta jalousie. J’étais cependant loin de me douter avoir droit à une crise de jalousie venant de ta part. Cette femme, qui a pu m’aider à me soulager de cette frustration grandissante, était loin d’être toi. Si tu savais ce que seule toi arrivait à m’apporter, peut-être que ta réaction serait moindre. En attendant, je devais essuyer les plâtres comme je pouvais. J’étais contre te laisser partir dans cet état, surtout sans savoir vraiment ce que tu comptais faire. Vas-tu vraiment la saigner, comme tu semblais l’indiquer ? Cette vision me plaisait, mine de rien. C’était bien pour cette raison que je me ravisais sur mon refus. Te voir ôter la vie serait plutôt excitant. Je me demande seulement si tu pourrais être capable de t’en prendre à moi si je venais à refuser ton caprice en fin de compte. Décision prise de t’emmener dans le quartier en question, tu t’habillais et je faisais de même, récupérant le flingue posé sur le bureau pour le foutre dans mon pantalon. La tension, lors du trajet, est palpable. En aucun cas je ne pouvais calmer la tempête qui sévit en toi. Est-ce que j’en ai même envie de toute façon ? Le côté pervers de la situation me pousse à vouloir te voir en pleine action. Cette dague dans la main, ôtant toute vie d’une personne. Peut-être même que je serai au point de bander tant ça m’excite comme scène. Mattapan. Je m’arrête et tu m’intimes de rester ici. Hors de question. Je ne t’écoute pas et sors de la voiture alors que tu t’approchais des filles. M’installant sur le capot chaud de la voiture, je sortais une cigarette et un briquet pour l’allumer, à peine glissée entre mes lèvres. La vision que j’avais, toi en compagnie de ces filles de joie, l’appréhension de ce que tu allais leur faire subir… J’étais de toute évidence en train d’apprécier et de sourire face à cette situation. Que le spectacle commence ma Reine.


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Je sens la lame venir caresser dangereusement ma peau à mesure que ma démarche me mène vers ces Reines du Vice. Je recueille leur regard, à mi chemin entre la bienveillance et la curiosité surprise. Elles ignorent ces connes, la colère qui fulmine au creux de mes veines. Je souffle discrètement. Comme pour endosser le rôle. Je me retourne rapidement, observant la silhouette du démon  qui s’éprend d’un baiser mortel avec le poison, fumée aux lèvres. Mes yeux se plissent avant de se poser de nouveau sur les trois silhouettes. Les mains dans les poches, je baisse quelque peu la tête. L’amorce d’un sourire en coin qui vient border mes lèvres. Je suis inoffensive. C’est ce que vous croyez pauvres folles. Je vois rien d’autres que les excès des hommes sur vos corps. Vos âmes devenues rien d’autre que des proies en cage, votre travail en geôlier. Les tenues trop vulgaires, les traits trop las pour séduire. Des filles usées. Et je comprends pas que tu puisses t’accommoder de filles pareilles. Plutôt que moi. Mes narines s’aiguisent pour reconnaître l’élue de ton soir, ma proie. La plus charismatique des trois faut l’avouer, quoique ses traits semblent un peu amochés. « Bonsoir. » que je déclame d’une voix douce. Elles me questionnent, me demandent ce que je viens foutre ici. C’est leur terrain, je dois pas leur faire de l’ombre. Elles voient bien à ma tenue que je suis pas là pour la même chose qu’elles. J’ai tout droit l’air sorti du bac à sable. Mais croyez pas c’est les enfers qui m’ont vu naître. « Je viens pour toi. » que je dis en regardant celle du milieu. « Mon gars a envie de se faire plaisir, il veut reluquer un peu, et t'es belle. » Sourcils qui se haussent, sourire qui s’ébauche. Je sais que tu refuseras rien contre quelques billets verts. Puis c’est un plan plutôt soft pour toi, n’est-ce pas ? T’acceptes. Comment faire autrement. Me prenant la main, tu m’entraînes à l’écart. Me retournant, je t’incite à nous suivre de loin d’un mouvement de tête Devon. Désormais à l’écart, dans une ruelle sordide. Je me surprends à frémir. C’est ici que tu te l’es tapé. Ici que tu m’as oublié entre deux coups de rein. Est-ce que c’était aussi bien ? Mes paumes se posent sur la brique de chaque côté de sa silhouette. Mes lèvres se plaquent contre les siennes. Je veux goûter. Je veux comprendre oui. Cette empreinte de vice. Est-ce qu’on sent encore un peu de toi dans son monde. Je viendrai y prendre la dernière goutte. Mes mains la parcourent, viennent explorer chacune de ses courbes. Et elle commence la même chose. Faisant ainsi tomber ma veste. Faut croire qu’elle apprécie. Je suis certain  que tu aimes le spectacle. Que l’excitation te gagne un peu plus. Plus brutalement, je la retourne vers toi, me faufilant entre son dos et le mur. Si bien que nous te faisons toutes les deux face. Mes phalanges glissent sur ses seins, amorcent le chemin vers son ventre, avant d’échouer entre ses cuisses. Elle gémit sous ton regard. Elle baisse sa garde. Mes lèvres dans son cou, c’est le moment que je choisis pour retirer la lame. Avant même qu’elle ne comprenne mon jeu. Sa gorge est tranchée, un filet écarlate s’échappant de son cou, mes phalanges emplies de sa vie même, je l’allonge au sol, doucement, comme une proie qu’on a chassé avant que mon regard ne se relève, vers le tien. L’élève face à son maître. Ou bien l’ascension d’un diable face à un autre.  

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w/ @Lyra Bain


Je ressens la colère qui te hante et quelque part, elle me fascine. Je sais que si je te surprenais avec un autre homme, la mienne serait identique si ce n’est plus féroce encore. Un coup de pistolet dans le crâne et le problème serait ainsi réglé. Seulement, tu n’étais pas comme ça, bien plus sournoise que moi pour le coup. Tu t’approches du groupe de filles, me laissant seul à la voiture. Je ne t’écoute pas, sors de la carcasse et m’installe sur le capot pour fumer une clope. T’observer de loin, agir de ton propre chef, une sensation de satisfaction s’emparait de moi. Tu discutes avec les filles, et je remarque assez vite que tu as trouvé laquelle avait été source de mon plaisir quelques heures auparavant. Tu l’emmènes plus loin, dans la ruelle que j’avais utilisé comme endroit. Décidément, tu faisais un sans faute pour l’instant. Signe de tête m’intimant de vous rejoindre et je m’activais. Est-ce que cette situation m’excitait ? Possiblement un peu trop oui. Tu étais la perle dans un océan de déchets. Et je t’avais trouvée. Toi parmi le reste. Continuant de fumer, je me calais sur le mur face à vous, vous regardant ainsi vous découvrir. En réalité, je ne regardais que toi. Cette fille n’avait été qu’un vide couille, quand tu ne pouvais pas assouvir mes besoins. J’avais envie que tu retrouves toutes tes facultés avant de revenir découvrir ton corps encore et encore. Préférant ainsi aller chez les femmes plus fades, bien moins intéressantes que toi. Tu avais une pensée bien différente et j’entendais tes arguments, tout en admirant tes mains découvrir ses formes. Des baisers échangés, ta veste qui tombe au sol et voilà que vos positions changeaient. Ton regard captait le mien et une décharge électrique me parcourait l’échine. Tes lèvres dans son cou, je m’imaginais à sa place. Tes mains entre ses cuisses, ses gémissements ne me faisaient rien comparé à ce que toi tu me faisais. Et d’un geste assuré, ta dague se retrouvait à lacérer sa gorge, laissant ainsi le sang couler sur ses vêtements, sur sa peau. Et je sentais le sang monter à cet endroit précis, celui que tu désirais plus que tout au final. Sinon, tu n’aurais jamais fait tout ça. Une jouissance singulière que je n’avais jamais ressenti auparavant. Tu étais dingue, mais je sais que c’était une folie que j’aimais embraser. Jetant ma cigarette, je m’approchais de toi pour attraper ta main et t’attirer de mon côté, te plaquant ainsi contre le mur, collant mon corps au tien. « Qu’est-ce que tu ressens ? » demandais-je. Curiosité assumée. Tu venais de tuer pour moi, et la fierté s’emparait de moi, visible par le sourire que j’arborais.


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