Le vide est un espace rempli de tout ce qui reste à découvrir. RYLAN

w/ @Rylan D. Winchester
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J'avais repris du service. Finit les longues journées détente à la maison, il était temps de reprendre le chemin de l'université et s'était avec joie. Je n'étais pas habituée à m'ennuyer, toujours à faire quelques choses, rare était les moments ou je me contentais de rester allonger sans rien faire. Je venais de sortir de quatre heures de cours de journalisme. Une habitude qui s'était évaporé pendant le temps de mon alitement. J'avais oublié comme les cours pouvaient être long. Bien décidé à profiter de mon temps libre pour bosser mes partiels. J'avançais tranquillement vers une table qui semblait libre. J'avais envie d'être tranquille, embêter par personne. L’emplacement était parfait, légèrement reculer. Je pouvais faire ce que je voulais ici. Je pose mon sac et sors mon ordinateur portable. Légère grimace qui s'affiche sur mon visage lorsque je m'abaisse pour prendre le chargeur dans mon sac. Mes côtes me faisaient toujours mal. Owen avait raison, une côte fêlé s'était long à guérir. Ordinateur qui s'allume, mon regard se relève sentant une présence. Un regard curieux sur ma personne. Quand mon regard croise le tient, je baisse immédiatement mes yeux. Putain ! l'inconnu de la piscine, celui que je m'étais tapée sans aucun scrupule, celui qui avait fait de cette soirée, une pure soirée de baise. Finalement, je n'étais pas si bien placé que sa. Mon regard se relève et il me regarde toujours. Persistant. Je décide de fuir, fuir vers les livres pour ne pas supporter ce regard déstabilisant.    

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et voilà

Similaires, les journées défilaient avec vitesse. Depuis la reprise des cours, il était difficile de trouver du temps pour soit et encore plus pour trouver une place tranquille pour bosser. Une place où aucune âme ne viendrait percer une concentration optimale. Chose qui était loin d’être évidente. Heureusement, le blond avait une cachette. Bulle hors du temps. Avec silence, il laissait ses pas fouler le sol de la bibliothèque. Ombre parmi les ombres. Se laissant ensevelir par les recoins obscurs des lieux, il arrivait enfin à la cache. immobile. Le corps tendu, ses ovales s’apposaient sur l’intruse. Presque familière. Rylan connaissait se regard. A vrai dire, il connaissait dans toute son intimité. Elle faisait partie de ce genre de rencontres incontrôlables. Primitif. Juste un regard et il en avait fait sienne. Comme elle. Pourtant, ils ne s’étaient jamais parlés. Pas une seule fois. Fuyarde. Sous ses yeux, la jeune femme prenait la fuite. Légère difficulté. Pressée, elle se déplaçait d’une étrange manière. Néanmoins, ce ne fut pas la chose que retenait son esprit. A l’inverse, il avait parfaitement enregistré le fait, qu’elle l’évitait. Âme soudainement teinté. Son nuancier d’humeur, venait de s’assombrir. Ego meurtrie. Sans s’en rendre compte, son corps avait parlé à sa place. Il n’avait fallut qu’un pas. Un pas pour la bloquer contre une des bibliothèques centenaires. « Pressé ? »

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étais-je simplement gênée par la situation ? je ne saurais dire. Je n'arrivais pas à définir exactement l'émotion ou le sentiment qui m'amenait à le fuir. Lui. L'exception, celui qui avait réussi à me faire jouir en l'espace de quelques minutes alors que d'autres essayaient encore. Quelques minutes de plaisir dans les vestiaires de cet piscine. J'étais troublée rien qu'en repensant à ces quelques minutes. Mon corps était en alerte. Bien curieux d'en apprendre plus sur cet inconnu sorti de nul part. Mes désirs me titillaient et ceux malgré les échanges que j'avais pu avoir avec Owen. Mes envies me cernaient même dans mes rêves. La fuite était préférable. Ce mec semblait bien trop troublant pour freiner l'ignorance de sur mon siège. Douleur soudaine qui ravive l’existence de ma blessure en me hâtant jusqu'à la bibliothèque. Ma main se pose sur le chêne vieillit, pensant être sortie de ce malaise. Trop rapide, prête à reprendre ma route. Mon visage se relève, face à moi, l'inconnu. Je fronce légèrement les sourcils et finis par dire : " monsieur parle ? " dis-je en souriant un peu plus. C'est vrai, la parole n'avait pas été un sens à laquelle nous avions fait écho la dernière fois. Mon visage était relevé, le désavantage d'être petite, tout le monde paraissait trop grand. " j'étais partie chercher un livre... " je hoche la tête, essayant de me convaincre moi même de mon mensonge. Je regarde autour de moi et prends le premier livre qui me vient. Dommage... nous étions dans le rayon anatomie

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Prise au piège. « Apparement. » Un sourire discret prenait possession du coin de sa bouche, alors qu’il rivait son attention sur elle. A la différence de leur première rencontre, elle était -cette fois- vêtue. Lueur arrogante dans le regard. Vers lui, elle relevait son fin visage. Les prunelles orageuses de la jeune femme, venaient à sa rencontre. Espace d’un instant. Il restait captif de leur prison, avant de finalement couler vers ses lèvres pleines. Intimes, mais étrangers. Comme une écolière prise sur le fait, elle laissait sa bouche glisser une excuse. Une excuse qui lui arrachait un haussement de sourcil. Main pale encerclant un livre équivoque. « Intéressant comme sujet. » Le ton moqueur, il appuyait son regard sur la couverture. Lui arrachant le livre des mains, le blond relâchait la pression. S’adossant sur la table de travail, il ouvrait l’ouvrage. « C’est ça qu’tu faisais l’autre jour. » Claquement sec. Il posait l’objet poussiéreux sur la table. « T’étudiais mon anatomie. » Prunelles assassinent.

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yeux qui se plissent à sa réponse. Bien évidement qu'il parlait, ce n'était qu'une manière pour moi de ne pas me laisser faire. Ce mec avait de la prestance, quelques choses qui rendait mon sarcasme intimidant. Son vague sourire me détends un peu. Raide comme un piquet, je contrôlais la totalité de mon corps et de mes gestes. Cherchant une excuse du regard, livre face à lui, je venais de prendre le premier bouquin qui me venait. Regard suspendu au sien, j'attendais une réaction qui ne fut pas celle que j'attendais. Mes sourcils se froncent à sa remarque. Intéressant ? qui avait-il de si intéressant. Sa main vient arraché mon livre de mes mains. Ses gestes sont abruptes et en vrai, il me rappelle tellement de chose. La douceur n'était pas dans mes souvenirs. Non. Cette partie de baise n'avait pas été douce. Il s'adosse sur la table qui prônait derrière lui, feuillette les pages. Je ne sais d'ailleurs toujours pas de quoi parle ce livre. " je faisais quoi ? " dis-je dans l'incompréhension la plus total. Il pose lourdement le livre à côté de lui, un sursaut, et plusieurs regards se tournent vers nous. J'affiche un sourire désolé à ses inconnus et reporte mon attention sur le jeune homme avant qu'il ne balance sa phrase. Je me rapproche pour pouvoir voir de quoi il parle. Énorme pénis en couverture de page, je relève le visage et comprends rapidement que nous étions dans la partie anatomie. Je plisse les yeux et finis par dire en le défiant de nouveau. " Je voulais savoir si s'était normal d'avoir une couille plus grosse que l'autre... " dis-je un brin amusé. A moi de m'amuser un peu, l'inconnu n'était pas le seul à avoir assez de caractère pour supposer être le dominant. J'en avais aussi. Je me rapproche encore de lui. Doigt qui mime quelques chose de petit. " parce que j'ai constaté sa l'autre jour et sa m'intriguait " mensonge encore et toujours mais que voulez-vous. J'étais déjà dans la merde. " Et toi que fais-tu ici ? la lecture est un de tes passe temps ? "

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Mains croisées sur les cuisses. Il attendait -non sans malice- sa réponse. Dans une ignorance volontaire, il oubliait les regards désapprobateurs de l’assemblée étudiante. Comment est-ce que tu vas t’en sortir. C’était le moment. Celui qui allait déterminé, si elle avait de la répartie -et donc intéressante-, ou si elle en était dénuée. Un pas. Un peu plus, elle rapprochait son être jusqu’à se retrouver près de lui. Quelques mètres. Enfin, sa réponse lui parvenait. Une bonne réponse. Le genre qui arrivait à étirer ses lèvres en un sourire narquois. Lueur dansante.  «  De c’que j’me souviens ...» Pause.  « ... t’étais trop occupé pour l’étudier attentivement. » Son visage marbré, affichait -a présent- un air suffisant. Une fois de plus, il occultait une question. S’il y avait bien une chose que détestait Rylan, c’était bien celle : répondre aux interrogations des autres.  

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attendant une réaction de sa part, j'étais préparée. Prête à bondir sur la première réflexion qu'il pouvait faire, me laisser faire ? hors de question. Bras qui se croisent contre ma poitrine, je peux apercevoir ce petit sourire narquois sur ses lèvres. Lèvres autrefois dévorées, valait mieux que j'évite de les regarder. Regard qui retrouve les prunelles de l'inconnu lorsqu'il soumet l'idée que j'avais été trop occupé pour constater quoi ce soit. Je n'étais pas du genre à me vanter en public, légèrement voir très pudique. Ma main se plaque contre sa bouche évitant ainsi l’afflux de critique. " chut " dis-je en le regardant attentivement. Pas sur qu'il est comprit. Mes sourcils se froncent, et ma main se décolle de sa bouche pour lui prendre le bras. Je l'attire avec moi dans un rayon de bibliothèque. Rayon plus reculer que les autres, nous étions cette fois ci loin des tables, loin des regards curieux. Je le lâche " qu'est-ce que tu fais ici ? de toute évidence, je suis venue étudier et tu m'y empêches ! " regard plein de question. Va falloir répondre, parce que j'étais du genre trop curieuse. " et arrête de parler de sa à tout va, les gens ont pas besoin de savoir "  

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Derme sur ses pulpeuses. Un voile affolé dans les prunelles, la jeune femme avait apposée sa main sur ses lèvres pour le faire taire. Visage habité par la malice. Son sourire s’était légèrement amplifié, alors qu’il savourait son effet. Puis, mettant fin au contact, elle lui attrapait le bras pour l’attirer dans un recoin sombre. Atmosphere alourdie par la poussière. Autour d’eux, il pouvait presque discerner les particules de poussières entourer leur ombre. « T’joues les prudes maintenant. » Amusant, quand on savait qu’elle s’était entièrement livrée à lui sans le connaître. Flash oniriques en mémoire. La surplombant de toute sa hauteur, l’homme la repoussait contre un des rayonnages. D’un bras, il prenait appuie. Ainsi, il mettait en échec toutes fuites. Prison tentaculaire. « T’penses qu’c’est pour toi... » Carcasse qui s’abaisse. « ... que j’suis la.. » Murmure semblable à une onde. Il laissait celui-ci flotter en suspend entre eux.  

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je ne veux pas attirer l'attention. Habituée à ce qu'on ne s'attarde pas sur moi. J'étais à l'instant même la curiosité de beaucoup personnes. Je prenais donc le risque de me retrouver plus isolée encore avec lui. Main qui lâche son bras. Je le regarde, son sourire malin sur les lèvres me déstabilisent. Mes bras se croisent une nouvelle fois contre moi, simple protection contre l'énergumène. Lui... rien ne semble le déranger. Allusion éphémère du passé. Il avait raison. Ma gêne n'avait pas été présente la dernière fois. Mon corps se raidit lorsqu'il s'avance. Je recule et il m'encercle. Main suspendu sur le côté, je n'avais aucun moyen de fuir. Mon visage se lève. " pas du tout... " dis-je en avalant ma salive. " quelques chose me dit que tu n'es pas du genre à penser aux autres ! " avais-je tord ? je n'en savais rien mais s'était ce que je ressentais. Je me redresse, visage suspendu au sien. " de toute évidence, tu ne sembles pas être venu étudier... " regard qui se confronte, qui se cherchent. Cette simple proximité ravivait ce petit plaisir simple. Un plaisir qui avait été rarement comblé. " tu sembles bien trop préoccupé par ce qui t'entoure "

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Absorbé par l’abysse de ses pupilles. « Hm. » Prise au piège, il savait pertinemment l’effet qu’il lui faisait. L’entendre déglutir, ne faisait que confirmer ses pensées. « T’penses » Chute de température. La jeune femme n’avait pourtant pas tort. Rylan avait tendance à être égoïste. Chose dont il ne rougissait pas. Peu importait le jugement des autres, il passerait avant. Il se l’était promis. Se redressant, l’étudiant marquait une légère distance en allant s’appuyer contre l’étagère derrière lui. « Et ça t’dérange » la défiait-il. Masque marbré. Il laissait ses opales sonder celle qui lui faisait face. Camouflée par l’obscurité, la courbure de ses lèvres était encore plus marqué. Appel indécent. Autour d’eux, les chuchotements se faisaient de plus en plus distant. Comme si, une bulle d’air enveloppait l’obscur cavité.