(fb) Don't leave me here again • Mileïa

Milo Novak & Veïa Alvisio

Don't leave me here again

Je me suis senti flotté pendant un moment par ma colère. Je me suis senti invincible et la culpabilité n’était qu’un simple détail à mes yeux. Il me poussait à bout et à chaque coup que je lui donnais, à chaque fois que son dos embrasait le mur, je me sentais de plus en plus vivante. Parce que je n’en pouvais plus qu’il me fasse mal, qu’il me blesse à nouveau, alors que la seule chose que je désirais c’était de le retrouver. Et j’avais bien l’intention de la prouver que la poupée ne serait plus jamais soumise à personne. Qu’elle n’avait plus l’intention de se faire fissurer de nouveau. Elle veut s’épanouir et voler à sa propre manière. Il reste la plus belle torture à mes yeux, ma délicieuse douleur. Mais au-delà de tout ça, j’aimerais retrouver les sourires que tu faisais fleurir au bout de mes lèvres et nos moments passionnels et innocents. Nos jeux autant enfantins que charnels. Je ne veux plus les cries et les larmes. Encore moins la violence qui vient apparaître et pourtant elle me fait vibrer pour le moment. Je lui en veux encore, les excuses ne suffisent plus t’ai-je dit et crois-moi je suis sincère. Il agrippe mes hanches en réponse à mon baiser. Ma peau et ma langue sont rapidement attaqué par de jolies morsures qui me font frissonner de la tête aux pieds, perdre la tête à nouveau. Mon bas-ventre se tortille à nouveau, s’enflamme comme la première fois qu’il avait oser me toucher. Le dominant revient à la charge me forçant à enrouler mes jambes autours de sa taille, le dos imbriquer parfaitement au mur. Mais je n’ai pas dit mon dernier mot. Une main placée sur son épaule j’appuis l’autre sur son torse pour qu’il se détache. Mes saphirs rencontrent les siens et je suis animal, attisée par la colère et souffler par la rage. Les larmes séchées sur ma peau de lait ne semblent qu’être un souvenir. Son manteau a peine remis sur ses épaules je peux admirer sa chemise que j’agrippe avec violence. Mes douces mains se font violente et font éclater les boutons de celle-ci en tirant dessus impatiente, brisant ainsi le tissu luxueux sans aucun remord. L’emportant toujours plus dans ma haine plus dissimulée. Elles finissent par retrouver le chemin de sa nuque et je le tire vers moi, à la lisière de mes lèvres. «Excuses-toi» Hurle-moi tes remords et tes excuses sur mon épiderme. Je souffle ma rage sur sa bouche avant de lui mordre furieusement la lèvre inférieure. J’aimerais dire le contraire, mais j’ai terriblement envie de toi encore une fois et mon bassin ondule de nouveau contre le tien. Toujours plus impatient de danser avec toi, encore et toujours et pour l’éternité. Imprégnée à jamais de ta jolie blonde. Je tire sur le tissu de son pantalon, fiévreuse, pour qu’il le retire. «Prends-moi» Encore un ordre et tu as intérêt à le remplir. Encore trop insatisfaite de tes gestes.

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@Milo Novak

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Veia x Milo

La douleur des dernières semaines avaient pris le dessus sur mon état qui se voulait des plus instables, j'essayais de trouver refuge dans mes cours mais je n'y parvenais pas vraiment. Tourner vers un avenir bien plus sombre... ou la vérité m'assassinait.
Ou le mensonge m'étranglait chaque fois que je posais mes yeux sur elle. On peut supposer que je vis bien mon infidélité, me complaisant dans cette histoire monstrueuse de vivre des moments intimes avec l'un puis l'autre...
Malheureusement, je n'étais plus en état de réfléchir. Je n'étais plus vraiment maître de mes sentiments et je me laissais complètement submerger par cette vague dissidente.

Et le tourbillon de la colère se mêle à la culpabilité des mots durs employés. Au fond, je cherche une raison qu'elle me quitte... qu'elle trouve la force de me jeter. Car je suis un moins que rien qui se prend les pieds dans le tapis. Qui a peur. De tout.
Je ne voulais pas qu'elle parte mais en même temps je le voulais... Car je n'étais pas un mec bien. Pas pour elle.
Je n'étais pas ce petit geek qui apportait des étoiles dans le creux des mains. J'étais devenu ce salaud qui ne savait plus faire la différence entre le bien et le mal. Perdu dans un espace-temps relatif qui cantonnait à faire se percuter le passé et le présent.
Mais le futur, il dit quoi, lui ?

L'instinct me pousse à la faire taire, lui emprisonner les lèvres, à la mordre. A l'entendre soupirer pour éponger mes péchés. L'emprisonner dans ma prison dorée pour ne pas avouer... Détruire le peu que j'avais construit.
Pour quoi ? Pour un amour passé que je n'arrivais pas à oublier, simplement parce qu'il avait mis le pied dans ma vie et qu'il était pas foutu d'en sortir... Je ne l'aidais même pas à en sortir... J'avais l'impression de plutôt tirer sur son bras pour le garder près de moi.
Et pendant que j'ai ce genre de pensées qui tourbillonnent, je l'embrasse à en perdre haleine.
Sentant ses doigts me repousser pour m'éloigner d'elle, et malheureusement les sons résonnent entre nous.
Excuse-toi... Mon cœur bat à tout rompre. « Je suis désolé pour tout le mal que je te fais. » aussi bien aujourd'hui, qu'hier... que peut-être encore demain. Je ne sais plus où se situe la limite de la décence. La douleur qui résulte de sa morsure fait naître une larme qui roule le long de ma joue, plus par nervosité que réelle douleur. La douleur est bien plus profonde qu'un simple coup de dent...

Puis l'ordre rugit.

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Veia x Milo

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Je remonte mon pantalon pendant qu’il en fait de même. Juste à temps lorsque deux silhouettes font leur entrée. Je fais un sourire en coin à mon homme en lui prenant la main pour reprendre le chemin vers sa voiture. Il faut croire qu’on oublie vite et que notre amour à trop souvent raison de nous. Et je veux bien m’endormir une fois plus ce soir dans ses bras, protégé du reste de l’univers. À jamais pris dans la fougue italienne.

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@Milo Novak

Spoiler:

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Veia x Milo

je suis satisfait par mes excuses et je souffle contre ses lèvres quand elle m'embrasse. fatigué. j'aimerais trouver le repos du juste et me reposer toute une nuit en la serrant fort dans mes bras.
en oubliant les mauvais mots et la maladresse. « je t'aime aussi. » que je dis en remontant mes fringues à la vitesse de l'éclair.
je n'étais pas sûr de lui donner 100% de ce qu'elle méritait, mais je pouvais me réjouir de continuer de la faire jouir même dans un endroit glauque comme celui-ci. les deux passants nous regardent, le sourire goguenard. ça devait se voir sur nos visages que nous venions de faire l'amour. mais nous n'étions pas vus, ni exposés... juste légèrement coupables. « on rentre ? » que je lui demande en tendant mon bras pour qu'elle le prenne, glissant finalement ma main dans la sienne, entrelaçant nos doigts comme deux amants.
non, pas comme. nous l'étions.

arrivés à ma voiture, je nous conduis jusque chez elle. « je reste là, je t'attends. » que je dis en lançant la musique en attendant qu'elle prépare ses affaires, prenne même une douche si elle le désirait. ramener hermès pour que nous puissions rentrer à l'appartement.
les baffles résonnent légèrement alors que je sors mon téléphone pour voir mes nouveaux messages et il y en a un de neal. pfff. je sais plus quoi faire avec eux... j'ignore le message et éteins mon téléphone pour la nuit. je lui répondrai demain matin à tête reposée.
je pianote sur le volant en attendant que ma blonde se décide à enfin venir.
j'entends la portière et regarde le chien revenir vers moi pour me lécher. j'avais un mal fou avec les animaux, et même si c'était aussi le mien, j'avais du mal à montrer mon affection. ce qu'il ne manquait pas de faire, lui. « oui oui bon chien, allez, assis maintenant. »
ce qu'il fit aussitôt entre les jambes de ma blonde, assis au sol.
je démarre en arrivant à ma place de parking.
et une fois à la maison, je la tire jusqu'à la chambre. « douche et je suis à toi. » que je lui dis en lui lançant la télécommande, posant mon téléphone éteint sur la table de chevet.

et pendant la douche, je me presse. mettant mon jogging sans haut et déboule dans la chambre en faisant une galipette sur le lit pour lui tomber dessus. « je suis fatigué. » même si on dirait pas. « un film ? » que je demande.

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Milo Novak & Veïa Alvisio

Don't leave me here again

Je glisse mon bras contre le sien en réponse à sa question, mais aussi en guise de réponse pour la suite. En guise de réponse pour ses excuses et que je crois toujours à la possibilité de faire notre chemin ensemble. Notre chemin. Doigts entrelacés, mon coeur s'envole encore une fois. Je ne désire pas un autre amant encore moins un autre amour. La voiture se stationne rapidement devant mon loft et je me rappelle que j'avais accepté d'aller dormir avec lui avant la dispute. Pour m'aider à penser un peu moins, m'aider à outrepasser mes tourments et de l'imaginer dans les bras de Neal. Je dépose un baiser sur sa joue avant de m'éclipser. Mon sac fait, notre chien en laisse et une douche rapide plus tard, ma chevelure blonde se pointe le bout du nez de nouveau dans la voiture. Je regarde Hermès s'emporter en voyant le visage de son père et je rigole. Notre petite famille bien à nous. Le chemin est aussi rapide pour arriver chez les novak et j'atterris dans sa chambre sur le lit, la télécommande en main. Hermès pose sa tête sur mon ventre pendant que je fais défiler les chaines sur mes yeux. Rien ne m'intéresse et mes pensées reviennent à la charge. Je refusais de croire que j'étais capricieuse en voulant décider d'un avenir différent que celui que j'avais entrepris au départ. Il aura besoin de le comprendre autrement, je devrai tracer mon chemin à l'encontre du sien. Et c'est mon dernier souhait. Il revient et je soupire de plaisir en le voyant apparaitre dans la chambre sans un t-shirt pour couvrir son torse. Je me mordille la lèvre inférieure et je l'accueille dans mes bras quand il me roule dessus. Mon rire cristallin se fait entendre à nouveau. Les retrouvailles après l'amour sont encore plus grandioses à chaque fois. «Tu m'as épuisé aussi.» Par nos ébats comme nos cries par la querelle. «Pourquoi pas.» Je le regarde malicieusement en lui donnant la télécommande. «Le premier qui s'endort, devra donner une faveur au vainqueur.» Je me cale contre son torse dénudé en caressant sa peau, humant son odeur.

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@Milo Novak

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Veia x Milo

je grimace en imaginant déjà que je serai celui qui aura le gage. « je te propose que celui qui s'endort le premier prépare le petit-déjeuner. » que je dis en riant doucement alors que je lui prends la télécommande des mains pour lancer netflix. pas d'horreur pour la miss, et pas de romance pour moi. il allait falloir qu'on se trouve un entre deux pour contenter tout le monde. je regarde hermès que j'avais du déranger en tombant sur veïa mais il avait fini par se caler entre nous.
plaçant mon bras sous la tête de ma petite blonde, je place ma jambe sur la sienne alors que défile la liste des films récemment sortis sur netflix. « de la science-fiction ? » que je demande alors que je vois plusieurs films sur l'espace, mais vu comme c'était souvent peu crédible, je n'avais pas très envie de passer le film à râler sur le fait que ce n'était pas possible. qu'il n'y avait pas de son dans l'espace, qu'il n'était pas probable de bouger la planète vers un autre système solaire... bref. non, on va lui épargner ça. j'ai déjà pas mal chiant ce soir.
je tombe alors sur du médiéval et je marque une pause. « ah mais. » que je dis en me relevant. « pardon. » que je dis en me dégageant pour me lever.
je branche une clef usb qui dormait sur le meuble sous la télé et se lance le dossier des films. je descends jusqu'à tomber sur le seigneur des anneaux. « ça te tente ? » mais je connais déjà la réponse.
si nous avions plein de différences, nous aimions au moins certaines choses, et ces choses qui lui faisait rêver à des mondes imaginaires la ramenait à mon univers geekos. qui allait s'en plaindre ?
je replace mon bras sous elle, ma jambe sur elle, la couette sur nous et hermès râle une dernière fois avant de tomber entre nous et me regarde, l'air de me dire que c'était la dernière fois que je me levais.
je lance le film, baisse un peu le son pour ne pas réveiller elvia et caresse mon chien.
dire qu'un jour, il ne le sera plus...

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@Veïa Alvisio

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Milo Novak & Veïa Alvisio

Don't leave me here again

L'idée du petit-déjeuner me rappelait notre première nuit d'amour. Ma première rentrée dans l'appartement des Novak en cachette, trop éblouis par une passion nouvelle. Et depuis j'avais envie de vivre tous mes matins à ses côtés aussi longtemps que la vie me le permettrait. Je comptais bien gagner encore une fois. Je ris doucement avec lui pour acquiescer à cette idée. Je fronce les sourcils en attendant le mot science-fiction. J’aimais tout ce qui sortait du réel. Mon imagination n’avait aucune faille, mais les étoiles ne pourraient pas m'emporter aussi facilement ce soir. Même si j'adorais quand il me parlait de comète bien que je ne comprenne rien. Et nous avions déjà été au planétarium en début de soirée. J'avais envie de faire différent. Je fus devancé par lui pendant qu'il se dégage de moi. Je réprime une moue sur mon visage en espérant qu'il revienne rapidement. Je vois le seigneur des anneaux apparaître sur l'écran et mon sourire s'élargit. Je rêvais encore profondément d'être une elfe et je n’avais jamais oublié la comparaison qu'il avait fait sur moi dans le parking la toute première fois. J'avais souvent pensé aussi que je devais venir d'ailleurs. Qu'on m'avait déposé sur terre par hasard et j'avais voyagé entre les mondes parallèles sans m'en rendre compte. Un peu trop perchée et un peu trop blonde pour figurer dans l'univers sérieux des Alvisio. «Tu me connais si bien.» Je le laisse revenir vers moi et je repose ma tête sur son torse. Mon petit univers à moi, mon italien que j'ai dans la peau comme jamais. Je remonte le couvre lit près de mon visage en regardant l'écran. «Je t'aime...» Puis je suis la première à m'assoupir malgré moi après le départ de Fondcombe. Je me ressource dans ses bras toute la nuit. Je m'imprègne de son odeur et de toute notre amour. Je me réveille un peu plutôt que lui, je l'observe pendant qu'il assoupit. Mes peurs s'envolent un moment et je me pose près de la fenêtre. Je l’entrouvre légèrement. Je m’allume une cigarette en regardant le lever du soleil avec Hermès qui me rejoins sur mes cuisses. Il est si beau quand il dort. Non il est magnifique tout simplement.

AVENGEDINCHAINS

@Milo Novak

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don't leave me here again.
Veia x Milo

tu me connais si bien.
c'est vrai qu'en si peu de temps, j'avais fini par tout connaître d'elle. ses habitudes, ses mimiques, même ses réponses silencieuses je les entendais.
toute notre routine nous rendait fous. et à y réfléchir, nous avions passé tellement de choses ensemble que la passion nous avait aveuglé. peut-être même trop longtemps.
angleterre. havre de paix, cette faculté à nous retrouver... à faire l'amour où nous le voulions. dans les jardins, dans les rues, dans les rues, sous l'alcool, sous la douche... dans les lits, les canapés, les sols... tout ce dont on avait vraiment besoin, c'était de nous deux.
et pourtant malgré cette passion qu'on ne peut nier, j'arrivais à trouver de la place pour une histoire passée qui me déchirait le cœur. et j'avais fini par franchir des caps que je ne me serai jamais cru capable de franchir.
les valeurs italiennes avaient la dent dure, et c'est sans doute pour ça que je m'auto-détruis. que je souhaite vivre égoïstement avec cette douleur... prêt à vivre cette double vie. on me l'a dit, plusieurs fois... ne joue pas avec eux. ne leur mens pas... mais la seule à qui je mentais c'était elle... neal était prêt à mentir, prêt à garder le secret. est-ce qu'on était des monstres finalement ?
sûrement.

je lance le film et quand elle me dit je t'aime, je ne peux m'empêcher de la serrer davantage contre moi, lui embrasser le sommet du crâne et de jouer des doigts dans ses cheveux alors que je me concentre sur film.
par moment, je vérifie si elle dort jusqu'à ce que finalement, les yeux soient clos. je souris, amoureux. car je l'aimais comme un fou, je ne peux pas le nier... je ne l'aime peut-être pas assez fort pour refuser de rouvrir la porte à mon passé. mais je me jure de plus y penser avant un moment.
je coupe le film, les lumières en frappant dans mes mains, laissant une veilleuse qui m'empêche d'être dans l'obscurité totale.
je m'endors rapidement.

au matin, je sens qu'elle bouge mais j'ai la flemme de me lever. je me tourne au moment où elle quitte le lit. je sens la fraicheur rentrer dans la chambre quand elle ouvre la fenêtre, me couvrant de la couette et restant somnolant.
mais je finis par ouvrir un œil quand je sens l'odeur de la cigarette. je me redresse doucement en me grattant la tête, torse nu, la gaule du matin parfaitement visible.
je tends la main vers sa cigarette, me levant pour la rejoindre et aspirer sur l'objet cancéreux. « bonjour mon amour. » que je dis en posant un baiser sur son front et crachant la fumée vers l'extérieur, enroulant mes bras autour de ses épaules, prêt à me rendormir dans cette position inconfortable tant que je l'ai près de moi.

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@Veïa Alvisio

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