Invité
est en ligne
Invité
Milo Novak & Veïa Alvisio
Don't leave me here again
. C’est la première fois que je l’invite dans ce genre d’endroits. On a toujours été aux antipodes sur différents points. Je me suis vite habitué à cette dynamique entre nous deux et c’est ce qui rend notre relation si spéciale. Je serai toujours la blonde modeste un peu trop perchée et il sera mon intellectuelle qui cherche la vérité avec véracité en aimant toujours un peu plus le goût du luxe. Je n’ai pas le temps de répondre à sa question il enchaine en me renvoyant un regard rempli d’inquiétude et une question dans la même lignée. Il a une pointe sévère dans ses prunelles qui me font penser que je ne peux pas me défiler cette fois. Je dois aller jusqu’au bout de ma pensée. Je baisse la tête un peu et je m’enfonce dans ma chaise comme une enfant qu’on a envie de réprimander. Si secrète et renfermée avec mes pensées, j’ai toujours eu du mal à les libérer. Encore plus, en me demandant si le sujet doit revenir sur le tapis. Mais il se doit puisqu’il hante encore mes nuits et m’empêche de rêver comme avant. «Tu l’as revu ?» Je pose cette question sans accusation. Elle me brûle les lèvres depuis le planétarium, depuis que je l’ai croisé au bal pour la première fois. Elle revient comme un fantôme sur chacune de mes journées. Une ombre si noire. Ça serait te mentir de dire que je ne souffre pas. «Je sais que tu as été clair le soir du bal…» Je marque une pause la gorge serrée en jouant avec une de mes mèches de cheveux. «J’ai toujours peur que tu finisse par me tourner le dos et que tu parte avec lui. Je sais c’est stupide. Je suis stupide.» Je m’enfonce encore plus dans ma chaise. «T’imaginer dans ses bras…» Je m’arrête en chemin, car ses pensées sont trop souffrantes. Honteuse de mes propos, j’ai envie de disparaître un moment. Et habile comme je suis-je dérive le sujet, comme je sais si bien le faire. «Mes notes sont catastrophiques aussi, je sais pas si je vais passer mon semestre.» J’ai l’impression de lui avoir lâché une bombe. D’une part je lui livre mes inquiétudes et d’une autre je lui parle de certaine chose que je n’avais jamais osé lui dire. Que je garde pour moi depuis un mois déjà, voire deux. Je n’ose même plus le regarder, me perdant un peu dans le restaurant et le cœur qui veut exploser tant il tape fort dans ma poitrine. Et pourtant je me sens un peu libérée.
@Milo Novak
(Invité)
Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
after the bal. Elvia x Veia x Milo |
Je m'inquiète de l'état dans lequel elle se met chaque fois qu'on aborde ou effleure le sujet de Teo. J'avais bien joué mon rôle de copain qui cache ses infidélités à sa copine... le guide du parfait connard par excellence. Et je me doute très bien que sa fatigue, son tracas, ses cernes... tout ça c'est du à moi, en tout cas en grande partie. Je suis désolé mais je ne peux vraiment pas la libérer de mon joug. L'égoïsme qui me m'étrangle m'ordonne de ne pas lui révéler la putain de réalité, la putain de vérité. Aussi, je me fais violence pour ne pas avoir une ombre d'émotion sur mon visage, pour ne pas trahir mes pensées, laisser ma culpabilité de côté... Je dois me convaincre de dire la vérité en mentant... c'est pas simple cette histoire. Même perturbant, tout court.
Mais je l'écoute attentivement, sans ciller. J'ose la regarder dans les yeux et je vois le désarroi se dessiner sur ses jolis traits.
Je suis un vrai trou du cul, et j'ai envie de lui dire que je suis désolé. Que c'était une erreur, que je recommencerai plus... mais non. je dois me taire, je dois la préserver. Ce mal c'est le mien, cette douleur sur son visage c'est la mienne.
Je fronce les sourcils, je me demande si je dois être agacé ou compatissant. Je vote pour la première option pour commencer. « En effet... » j'ai été clair, et je supposais que ça l'aurait été tout du long. Mais ses doutes persistent et elle aurait bien raison.
Je secoue la tête en soupirant, lui attrapant la main alors qu'elle s'enfonce davantage dans sa chambre. « Arrête de penser à ça. Je ne suis pas et ne serai jamais dans ses bras... » je lui caresse le dessus de la main avec la pouce en espérant envoler ses doutes. « Je ne l'ai pas revu... et je ne compte pas le revoir. » quel horrible mensonge, qu'elle ne le découvre jamais, je vous en supplie.
Puis le sujet dérive, ajoutant qu'en plus de Neal il y avait aussi l'état de ses notes à l'école. J'ignorais qu'elle rencontrait des difficultés. « Pourtant tu y es assidue... je ne comprends pas. » j'avoue que j'ai toujours eu du mal à comprendre les personnes qui délaissaient leurs études, et préféraient baisser les bras. mais je devais être un soutien pour ma copine... pis encore, je devais être 100% de son côté pour qu'il n'y ait pas d'autre eau dans le gaz. Je soupire. « Tu as une idée de ce que tu vas faire si tu arrêtes ? »
un drôle de retour en arrière... comme Yennefer. J'espère que ce n'est pas moi qui influence les gens à se détruire. Peut-être que si.
Je suis peut être une source de malheur.
« Est-ce que... » Un serveur arrive demande notre commande et je lui indique le burger au chèvre avec des frites de patates douce. J'attends que Veia termine, demandant un vin blanc sucré. « Merci. » et il s'éloigne. « je sais plus ce que je voulais dire. »
(c) AMIANTE
@Veïa Alvisio
(Invité)
Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Milo Novak & Veïa Alvisio
Don't leave me here again
. J'ai envie de savoir, mais en même temps je préférais me voiler le visage si c'était le cas. Je m'imagine des scénarios qui n'ont pas lieu d'être qui m'empêchent de trouver du repos et de l'épanouissement auprès de celui que j'aime. Il semble agacer par mes propos et je me sens encore plus stupide de lui avoir imposer ces pensées tremblantes. Ressaisis-toi V’ ou tu risques de tout gâcher à nouveau. J’hoche la tête obéissante lorsqu’il caresse ma main. J’aimerais te dire que ça sera le cas, même si je mettrai tous les efforts de mon côté, je marcherai encore sur un fil de fer pendant un moment. Et même si en apparence je semble flotter, je suis mal habile et je ne sais plus comment mettre un pied devant l’autre. Mais ce jamais, je le retiens, il ne sera jamais dans ses bras. Et je veux bien imaginer que je saurai l’unique image pour l’éternité. Laissez-moi rêver naïvement. «Tu as raison c’était stupide. Oublie ça. » Stupide de penser que tu puisses me faire ça. Stupide de penser que tu puisses me briser, alors que tu oses me dire que tu m’aime haut et fort. Et c’est sans doute ça aimer. Avoir peur d’être détruite à la moindre seconde quand on détient votre âme tout entière. Je me redresse sur ma chaise pour aborder le prochain sujet avec plus de confiance et j’ai l’impression de détruire l’image qu’il a de moi. Assidue, à un certain prix. Je ne sais pas si j’ai vraiment cherché à venir à Boston pour étudier ou simplement m’exiler. Il suppose déjà que je vais arrêter. Je fronce les sourcils et je n’ai pas le temps de lui répondre que le serveur revient. Je n’ai plus vraiment d’appétit, maintenant que les sujets chauds sont sortis du placard. Je marmonne une commande et Milo commande enfin son burger au chèvre. Il se perd dans ses idées et moi aussi en fait. Je me retrouve dans la brume quand on parle de mes études. Et ce brouillard s’épaissie et ne se dissipe pas. Mais s’il m’aime il acceptera mes choix, non? «Il a rien à comprendre Milo…» J’aimerais te dire que je suis comme toi, une acharnée qui accumule les bonnes notes, mais mon amour pour Harvard s’essouffle. Et les dernières épreuves n’ont pas aidées à la cause. «J’avoue avoir été distraite ces derniers temps…mais je crois qu’une nouvelle page se tourne pour moi.» Mon regard s’illumine un peu en pensant et je le fixe enfin. Je prends les devants pour une fois. «Je crois que j’aimerais devenir propriétaire de quelque chose, mais je ne sais pas quoi encore.» Je me perds un peu rêveuse dans ma tête. «Mais c’est une idée comme ça...» J’hausse les épaules pendant que nos assiettes arrivent. Je commence à manger la peur toujours bien ancrée au ventre. J’espérais qu’il accepte, mes idéaux différents des siens.
@Milo Novak
(Invité)
Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
after the bal. Elvia x Veia x Milo |
Je me rends compte que je l'ai blessé avec ma maladresse mais en soi, c'est un sujet des plus sensibles. Parler de Teo signifiait avouer ma faute, ou me la rappeler. c'était avoir le choix entre la vérité et le mensonge, encore. Et je détestais me retrouver face à ce dilemme après avoir choisi la voie du mensonge avec raison ou tort... Ça, je suppose que c'est l'avenir qui me le dira.
Et je me sens si fébrile quand on parle de ça, de la douleur que ça lui procure, de l'inquiétude qui se dessine sur ses traits... et c'est encore et toujours ma faute. En soi, j'aimerais lui en vouloir de ne pas me faire suffisamment confiance mais en même temps elle a toutes les raisons du monde de douter. Mais j'aimerais tellement qu'elle soit aveugle à tout ça et me laisse fauter... mais là j'imagine vraiment le pire scénario du monde. Je doute que Teo se cantonne à sa place de maîtresse et que Veïa accepte celui de la femme insultée. Je soupire quand elle se renfrogne et c'est là que je prends la réalité en pleine face. Je ne peux pas jouer sur deux tableaux... et il serait temps de me positionner réellement entre elle ou Teo. Et même si je suis déjà sûr de mon choix, j'ignore si j'ai vraiment envie de me séparer de Teo... Je viens à peine de le retrouver. C'est comme m'arracher une partie du cœur... mais ce cœur doit être unique et appartenir qu'à une seule personne.
Je me maudis, mais je ne veux plus revenir sur ce sujet. Alors je suis tranchant, je mens impunément pour qu'elle retrouve conscience... et le connard en moi insiste bien pour qu'elle se sente coupable de ressentir cette inquiétude.
Elle se redresse, les commandes sont prises et je hausse un sourcil, surpris par sa révélation. Qu'est-ce qu'elle me raconte ? Elle n'a plus aucune ambition ? si je l'avais trouvé si charmante, c'était cette passion pou l'écriture. Écriture qui dormait toujours dans ma poche en bel écho à l'amour et la confiance qu'elle avait en moi.
Je fronce les sourcils quand elle dit qu'il n'y a rien à comprendre, encore plus quand elle dit qu'une page se tourne. Une page qui tourne sans moi... sans me concerter, sans que je puisse l'aider. Elle s'est éloigné des études pour quoi ?
J'écoute attentivement, me demandant où elle veut en venir. « Propriétaire de quelque chose ? » que je répète un peu condescendant. Et je crois que ma colère vient de bien plus loin que cette idée saugrenue même si je ne l'accepte pas. « donc tu ne sais pas. » que je lui dis en résumé. « ce que tu vas faire de ta vie à partir du prochain semestre si je comprends bien. » c'est froid, légèrement tranchant. Je veux tout de même comprendre. « je croyais que tu voulais écrire... ta passion pour les bouquins a elle-aussi disparu ? » les assiettes arrivent sur la table et je la décale sur le côté. « C'est grâce à ça que je t'ai trouvé intéressante. »
et là je me rends compte de la débilité de ma phrase, de la maladresse... et des mots confondus avec mes pensées... « Non, ce que je veux dire c'est... »
(c) AMIANTE
@Veïa Alvisio
(Invité)
Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Milo Novak & Veïa Alvisio
Don't leave me here again
Mes derniers espoirs se sont envolés aussitôt. Comme de la poussière qu’on aurait soufflée. Mais à la manière qu’il fronce les sourcils j’ai bien plus l’impression que c’est un grand coup de vent. Comme ceux que mes parents avaient le don de me renvoyer quand je leur avais dis pour la première fois que je ne serai jamais avocate. Plus les paroles fusaient, plus j’avais envie de disparaitre. Je me sentais totalement incomprise, totalement délaissé par l’homme que j’aime. Et j’avais besoin de son soutient à travers tout et non pas des reproches que même s’ils étaient sans doute maladroits, me blessaient comme des poignards. Je n’ai plus envie de revivre la même chose. Plus envie de revenir à la petite blonde à qui on interdit de rêver. Je serai toujours la même. La petite Veia écrivaine qui a du mal à sortir les yeux de ses cahiers. Mais depuis quelques années elle se perd et elle ne sait plus où se trouver. Je porte en moi encore quelques blessures et je ne cherche pas à avoir de très grandes ambitions. Je souhaite seulement être heureuse et en paix avec moi-même. Je ne sais plus comment réagir. Je me retiens pour ne pas partir. Ma douceur toujours au rendez-vous elle a dû mal à laisser place à la colère aussi facilement. Mais je bouille malgré moi, car il sait exactement comment me faire mal, sans même le savoir. Et finalement il pose les mots de trop. Je les sens ses larmes de rage qui remontent à mes yeux d’un seul coup. Il me décevait tellement. Comme si c’était la seule raison du pourquoi il me trouvait intéressante. Je ne lui laisse pas le temps de continuer et d’en dire davantage. «T’es sérieux là ?» Ma voix se casse en le disant. Je baisse la tête un moment avant de le relever, mais c’est bon je crois que je ne peux plus m’arrêter. Et je ne me suis pas sentis comme ça depuis un bon moment. Une moins que rien qui ne sait plus où elle va. «Tu sais la seule chose que j’espérais venant de toi c’est que tu me comprennes.» Les mots se serrent contre ma gorge, mais je tiens bon. Je refuse de pleurer cette fois. «Et tu es en train de me prouver totalement le contraire.» Mon regard se perd dans mon assiette avec ce douloureux désir d’avoir l’impression de revenir en arrière. «Tu me fais tellement penser à mes parents.» Et avant qu’il ne me voie pleurer encore une fois, je me lève précipitamment pour quitter le restaurant. La seule chose que je demande c’est qu’on arrête de se faire des attentes envers moi. Le froid reprend d’assaut mon visage ce qui rend mes larmes glaciales et je me dirige vers mon loft d’un pas bien décidé. Le cœur à l’envers.
@Milo Novak
(Invité)
Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
after the bal. Elvia x Veia x Milo |
Je ne voulais pas être insultant, encore moins la faire sentir comme une moins que rien. En soi, je m'inquiète surtout pour l'avenir, le sien... Même si je peux largement subvenir à ses besoins. J'aimais les gens plein d'ambition et c'était la passion qui brillait dans son regard qui me faisait vibrer, qui m'avait fait tant m'attacher à elle, en plus de créer un mystère autour de ses écrits. Mais je ne la trouve pas intéressante que pour ça... Sa passion lui appartenait. Je l'aimais pour son entièreté, je ne voulais pas être offensant en lui faisait croire le contraire.
Je suis pas doué. Mais alors pas du tout... Malheureusement, je ne sais pas comment me sortir de ce merdier là. Et je vois la colère qui prend place sur le pas de la culpabilité. Et je vois que j'ai réveillé une part de Veïa que j'ai rarement vu.
La colère oui, mais jamais dirigé vers moi. Et je déteste qu'on me gronde comme un enfant, qu'on me fasse des reproches. Je ne demande rien, si ce n'est sa sécurité, de continuer de vivre sa passion...
Je boue comme elle semble bouillir. La colère nous transforme... Ce que l'on est pas beaux là. Elle se lève pour sortir et je la suis en laissant un billet sur la table de 100$ en la rejoignant dans les rues et de hurler après elle, comme un fou furieux. « Mais comprendre quoi, Veia !? » que je dis en levant les bras en l'air, manquant de percuter un piéton. « Comprendre que tu ne sais pas où tu vas ? Oui j'ai compris ! » je lui lance un doigt accusateur. « tu m'aurais dit que tu avais un projet précis, j'aurais été favorable... là tu vas avancer à l'aveugle. » que je lui dis en essayant de m'adoucir, vraiment inquiet. « avec la vague idée de reprendre quelque chose pour en faire un truc... y a rien de concis. » et malheureusement dans mon monde, ça n'existe pas. « Et peut-être que tes parents ont raison d'agir ainsi. » je me mords la lèvre. « freiner tes caprices. » et les miens avec.
Pourquoi je cherche tant à la pousser à bout... C'est à croire que je cherche à la blesser, qu'elle me quitte. Je me sens peut-être si coupable que j'ai besoin qu'elle m'abandonne, qu'elle me fasse ressentir la douleur que j'insinue doucement dans notre couple sans m'en rendre compte.
Si certains se retrouvent plus doux, plus sages en ayant une aventure... je me trouve drôlement rude... à la limite de l'insolence. Je fronce les sourcils... Et j'ai l'impression d'avoir encore l'envie de balancer des vacheries alors que je n'en pense pas un mot. En soi, elle est libre... elle fait ce qu'elle veut, surtout si c'est pour éviter de couler.
je suis débile.
(c) AMIANTE
@Veïa Alvisio[/color]
(Invité)
Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Milo Novak & Veïa Alvisio
Don't leave me here again
À l’extérieur je ne sais même plus quelle distance j’ai parcouru tant je suis en colère. Mes pas ne se freinent plus et je ressens la plaie qui s’ouvre à nouveau. Je pensais en avoir fini avec ce passage dans ma vie. Je pourrais presque ressentir à nouveau le soleil chaud de l’Italie alors que le froid m’agresse sauvagement à Boston. Et je l’entends sa voix qui revient à la charge et je reste pétrifié sur place. Mes larmes ne prennent plus le temps de s’arrêter, mais j’ai envie d’hurler comme une dingue au beau milieu de la rue. En me foutant complètement des passants. J’avais l’impression qu’il me repoussait. Que je n’étais plus assez bien pour lui. Alors que la seule personne à qui je voulais plaire et paraitre bien, c’était devant lui. Devant l’homme que j’admirais tant. Mais je ne pouvais pas avoir ses ambitions démesurées. Dans ma modestie je me contentais de peu et c’est la finalité que j’obtiendrai au final. Je me retourne en prenant mon courage quasi inexistant qui est simplement poussé par la colère qui gronde. Un sentiment que je hais et que j’aime mieux enfuir six pieds sous terre quand il est encore temps. Je ne vois plus Milo. Je revois l’image de ma mère la dernière fois que je suis allé en Italie. Mon amour se dissipe pendant un moment laissant place à la haine. Mon cœur se sert et mon estomac fait un tour. Et j’encaisse chacun de ses mots ne sachant faire que ça. Il revient à la charge une fois de plus me poussant contre un mur. Me provocant jusqu’au bout et je ne vois plus rien. La scène est repeinte d’un rouge et ma main part. Là, directement sur sa joue. Une bonne claque franche qui frappe dans l’air de décembre. Et je ne suis même pas désolé sur le coup. C’est la première fois que je lève la main sur quelqu’un depuis Harlow. Et ça fait mal, terriblement mal, car je l’aime si fort. «Ne me traite jamais de capricieuse.» Je ne crie même pas pour autant, mais ma voix est remplis d’amertume coupé un peu par mes sanglots qui me tordent la gorge. «Sous-prétexte que je n’ai pas ta vision, je ne suis pas assez bien c’est ça ?» Je tente de me calme, mais je n’y arrive plus. «Tu me déçois.» Et sur le coup je suis dégoûtée. Je me ressaisie pendant un moment, ne cherchant pas à m’excuser. J’agrippe sa chemise de mes mains, la colère encore au bout des lèvres. «Si tu m’aime, tu apprendras à me comprendre.» Je le relâche la tête basse avant de filer à nouveau. En sachant très bien qu’il me rattrapera facilement. Mais je compte bien retourner à pied et finir la vodka encore une fois.
@Milo Novak
(Invité)
Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
after the bal. Elvia x Veia x Milo |
je m'attendais à toutes les réactions du monde, mais certainement pas à autant de violence de sa part. Quand elle serre les dents, je me rends compte que je l'ai bel et bien pousser dans ses derniers retranchements, et ma jolie poupée, d'ordinaire si douce, se transforme en femme confiante et qui refuse de s'écraser.
Vous dire combien mon cœur s'est retourné alors que mon sang n'a fait qu'un tour. Je me suis retrouvé comme un chiot qui se fait réprimander après avoir fait une bêtise...
Je veux continuer de l'étrangler, l'accabler... C'est tellement plus facile de lui faire croire qu'elle est le problème alors qu'en réalité... c'est moi. mais c'est tellement plus simple.
Néanmoins, je ne m'attendais pas à cette virulence, encore moins à ce qui suit.
Le bruit résonne dans la rue et ma tête est envoyé voler sur le côté alors qu'irradie une douleur sur ma joue qui me choque, la respiration coupé, la tête qui tourne légèrement dessinant des petites étoiles blanches alors qu'un bruit sourd me maintient à la réalité.
Ça ne dure que quelques secondes, et je reprends doucement mes esprits, posant une main sur ma joue rougie par le coup.
Un regard haineux de prime abord avant de souffler ma rage. Jamais personne n'avait levé la main sur moi, c'est la première fois que je reçois une correction et je ne sais pas vraiment comment gérer cette nouvelle information... Ce nouveau sentiment. c'est humiliant... mais n'est-ce pas à l'image de ce que je viens de lui faire subir ?
Et sa voix résonne à son tour, au même titre que la claque. C'est tranchant et malgré les larmes, elle n'ose pas crier... C'est sans doute ce qui me blesse le plus, que l'humiliation publique.
Je la regarde sans oser rien dire, perdu dans son discours. Je secoue la tête à la négative... Non, elle est merveilleuse, je ne sais juste plus si j'ai vraiment le droit de le dire. De le penser, d'avoir mes doigts posés sur son âme qui mérite un bonheur que je ne peux plus offrir. Cette histoire a le don de nous torturer.
Et au moment où je me dis que je vais tout lui révéler, ses doigts se referme sur ma chemise avec une sévérité certaine, m'attirant à elle pour me faire face à la femme décidé, indépendante qu'elle est. Je me sens comme un enfant, comme un pantin.
Je reste bouche-bée alors qu'elle me relâche et s'éloigne.
Suis-je fou de penser que ça m'a excité cette altercation ? « Veïa ! » que je dis en grondant derrière elle, mais plus avec de l'imploration dans la voix.
Je la suis sans trop rien dire, suivant ses pas et quand on bifurque dans une rue, je l'attrape par la hanche. D'un point de vue extérieur, je serai un stalker... violeur. Mais non, je l'attire à moi en serrant son corps contre le mien, son dos contre mon torse. « Je suis désolé... » que je chuchote. « ... laisse moi finir. » que j'anticipe avant qu'elle s'enfuit. « J'ai été un idiot, je pense pas un mot de ce que je t'ai dit. » que je dis en la tournant vers moi. « J'ai ... passé mes nerfs sur toi. » parce que ça va pas en ce moment, mais je ne veux pas le lui dire. C'est décidé, je garde ça pour moi. « je suis un con, et je mérite que tu me refrappes. » que je dis en souriant un peu en coin.
Si je m'écoutais je lui arracherai des soupires dans la rue, en réclamant sa force... sa violence. Car je crois... que la voir si en colère m'a donné des ailes.
(c) AMIANTE
@Veïa Alvisio
(Invité)
Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Milo Novak & Veïa Alvisio
Don't leave me here again
. J’ai dépassé une limite que je ne me croyais jamais capable. J’avais osé lui faire du mal physiquement. Et sur le coup tout me semblait logique, mais en filant comme une flèche à nouveau, la culpabilité m’emportait. Je refuse qu’on m’enferme à nouveau, qu’on me dicte quoi faire, alors que je souhaite simplement vivre pleinement. Parce qu’à trop vouloir décider pour moi et à corrompre mes rêves avec la raison. Je ne verrai plus la couleur dans ceux-ci, je verrai qu’une masse grise arriver. Je refuse qu’il devienne une image du passé et que je sois obligé de le fuir comme chaque membre de ma famille. Je lui avais lancer un ultimatum. Une question sans retour en arrière. Je l’avais toujours accepté comme il était. J’avais su accepter qu’il puisse s’emporter comme une tempête pour une histoire qui n’avait pas lieu d’être. J’avais su accepter qu’il puisse chavirer notre dernière soirée pour un amour qui n’avait pas su l’aimé. Et j’avais surtout accepté son tempérament ardant et sa manière de s’emporter quand il n’avait pas ce qu’il voulait. Je le sens qu’il revient à la charge comme un cheval au galop, mais je fais la sourde d’oreille. La tête encore trop embrouillée pour raisonner correctement. J’essayais de retrouver la soie que j’avais troquer pour de la poudre à canon bien allumée. Il n’avait que la fougue italienne pour me rendre si différente. Je l’ignore avant de rentrer dans une rue, gagnant avec de plus rapidité mon quartier. Je croyais qu’il avait lâcher prise, mais sa main finit par se poser sur ma hanche. Mon souffle s’arrête et je mes prunelles se ferment. Je soupire un moment ce qui me reste au creux de mes poumons. Sa voix, sa main sur mes corps. Lui tout simplement. Et ses excuses qui fusent dans la soirée hivernale. L’ange se repose lentement sur terre ramenant le diable au enfer. Je remonte à la surface enfin. Mais j’ai envie de continuer de lui en vouloir, de me battre pour une fois et ne pas céder. Mon dos percute son dos et je ne le repousse même pas. Encore un peu tendu, mais heureuse qu’il me prouve qu’il a tort. Je pivote sur mes pieds et je revois son visage remplis de culpabilité. Je me pince les lèvres en essayant de rester de marbre, mais s’il pousse délicatement les couteaux dans mes iris elle est là petite blonde qu’il aime tant. Je fronce les sourcils quand il souhaite que je le frappe à nouveau. «T’es con Milo...» Je soupire et je le pousse sur le mur de brique en me libérant de son emprise au passage. Une main sur son torse. «Tes excuses ne suffisent pas.» Je tremble légèrement et je rapproche mon visage du sien. Mes doigts reviennent à la position initiale d’il y a quelques minutes. J’agrippe de nouveau le tissu en le tirant vers moi en serrant les dents. «Arrête de me blesser. J’en peux plus.» Mais t’es masochiste Veïa tu le sais bien que tu ne le quitteras jamais pour autant. Je donne un coup sur sa poitrine de mon poing. Pas trop fort, juste assez. La gifle était unique et je ne comptais pas la répéter. Je le cogne de nouveau sur la brique et sa tête percute un peu le mur. «T’es tellement idiot…pourquoi tu me fais ça ?» Je le répète dans un souffle à moitié coupé avant de l’embrasser. À bout de force avec plus de douceur pour oublier la violence des derniers moments. Je ne suis pas revenu totalement sur terre pour autant.
@Milo Novak
(Invité)
Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
after the bal. Elvia x Veia x Milo |
La culpabilité se lit facilement sur mon visage. Mais coupable de quoi, Milo ? De ton infidélité, de ta bêtise, de tes mots de travers... Le seul moyen de se dédouaner, c'est de souffrir suffisamment pour lui être encore ... plus ou moins n'abusons pas, honorable.
Mais rien ne vient, je ne peux pas lui cracher cette vérité... Elle tomberait genou à terre, et elle n'aurait même pas la force de me frapper pour me punir. Je ne mériterai même pas qu'elle me fasse du mal pour me sentir pardonner. J'ai détruit une âme pure. Peut-être pas si innocente, mais elle était entière, vraie... et elle ne m'aurait jamais trompé. En soi, j'aurais presque préféré qu'elle me trompe avec Andrew pour que je ne me sente pas aussi con.
Mais je me tairai. Peu importe les conseils de mon entourage... et si ça tombe aux creux de ses oreilles, si la confidence se fait, je nierai tout en bloc. Quitte à perdre des amis, quitte à détruire le monde dans lequel nous vivions. C'est ma seule certitude... Je veux bien vivre dans le chaos du moment qu'elle vit au creux de mes bras pour le restant de l'éternité. Et c'est long, l'éternité.
Mais sur l'instant, elle se retourne. Semblant réceptive à mes excuses même si elle n'arrive pas encore à ouvrir la bouche. Je suis préoccupé par toute cette merde, mais ça finira bien par me sortir de la tête... Le tout, c'est de ne pas la perdre, elle. De ne pas passer mes nerfs, ma frustration et ma peur sur ses propres doutes. Nous devions nous consolider et non nous effriter. C'était mal parti pour le moment... clairement.
Un sourire en coin se dessine quand elle affirme à son tour que je suis con. Et oui, je suis un abruti fini. « oui... » que je souffle avant de me retrouver entre elle et le mur, cognant le dos sous sa pression. Je retiens un soupire de douleur et mon cœur se met à battre trop vite quand elle n'accepte finalement pas mes excuses. « Mais... » Sa façon de bouger est étrangement sexy, non ? Non, Milo, pense pas à ça alors qu'elle souffre. Toi avec, hein ?
Ses doigts se referme sur la chemise et je regarde ses doigts avant de retomber le regard dans le sien. Je me pince les lèvres quand elle supplie que j'arrête de torturer son cœur, Je ne fais même pas exprès...
Je reçois le coup sans protester, soupirant mes excuses sans pouvoir les formuler... Ça ne suffisait plus.
Elle me pousse à nouveau et ma tête percute le mur, ça irradie un peu, ça sonne.
Mais pas le temps de répondre à son accusation, ses lèvres glissent furieusement sur les miennes et je ferme les yeux pour la recevoir, agrippant ses hanches pour la coller violemment à moi, enfonçant mes ongles dans sur sa peau de lait à travers son vêtement, mordant légèrement sa langue.
Ouais... C'est ça notre fatalité. On vit avec passion... et le sexe c'est notre unique moyen de communiquer sans quiproquo.
Je me baisse légèrement et lui attrape les cuisses pour la porter, collant son dos au mur, lui embrassant le cou avec beaucoup trop d'envie pour la décence, plantant mes quenottes dans la peau... Marquée à jamais par Novak.
(c) AMIANTE
@Veïa Alvisio
(Invité)
Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
:: Corbeille :: Archives 2019-2022