(fb) Don't leave me here again • Mileïa

Milo Novak & Veïa Alvisio

Don't leave me here again

J'avais peur de devenir un monstre. D'être quelque chose qui ne me ressemble pas du tout. Assise sur la table de cuisine, je fixais mon fond d'écran. Le doux visage de Milo y figurait. Maintenant quand je pensais à lui ces derniers temps, j'imaginais aussi Neal jamais bien loin. La jalousie grandissait en moi à vue d'oeil. Même s'il avait pris le temps de me rassurer au bal, le simple fait qu'il soit encore sur le campus d'Harvard m'angoissait au plus haut point. Telle une brume épaisse sur mes prunelles, je ne me reconnaissais pas sous ce sentiment complètement affable. Mais j'étais prise dans cette spirale, sans aucune porte de sortie. Timothy venait s'asseoir devant moi en me demandant si tout allait bien. Je devais être là depuis dix minutes, en ignorant même Hermès qui faisait des sienne à côté de moi pour avoir mon attention. Je lui esquisse un sourire avant de filer vers ma chambre pour ms préparer. J'avais prétexté que je prenais une pause, pour expliquer mon absence à Harvard. Milo connaissait bien mon emploi du temps, comme je connaissais le sien. La vraie raison, c'est que je ne voyais pas vraiment d'espoir en ce moment. Je me voyais déjà échouée ma probation et j'avais encore trop bu la veille. J'avais un mal de crâne qui persistait et je me massais doucement les tempes en étant assise sur mon lit. J'avais hâte de le retrouver et cette activité sous les étoiles nous ferait le plus grand bien, comme à mon esprit endolori. J'enfile un jean à taille haute, avec un col roulé blanc et mon manteau bleu foncé, avant de sortir du loft. Je décide de marcher jusqu'à Harvard, même si la route est longue pour soulager ma tête. Je me dirige vers le côté des sciences, c'est bien pour mon amoureux que je vais de ce côté, car je ne visite jamais ce pavillon. Le nez et les jours rouges par le froid, je le repère facilement avec sa couleur fétiche, l’orange. J'arrive derrière lui, déposant mes mains froides sur ses yeux pour souffler à son oreille. «Vous êtes libre ce soir ?» Il se retourne vers moi et je l'embrasse amoureusement. «Je t'ai apporté un petit quelque chose...» Je glisse ma main dans sa poche pour mettre une feuille de papier pliée en quatre. Une petite partie mes écrits, dans le tout début de notre relation. Je n'étais pas possessive de nature, mais dernièrement j'essayais de tous les moyens possibles qu'il ne m'oublie pas. Innocemment et tout aussi désespérée à la fois.

AVENGEDINCHAINS

@Milo Novak

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Veia x Milo

J'étais fébrile de tout. Je m'inquiétais de tout et n'importe quoi, je devenais maniaque à remettre les choses à leur place à la pourrir sous les surprises et les cadeaux. Je ne voulais pas non plus paraître coupable, mais je l'étais. J'avais fait une crise de jalousie qui n'avait ni queue ni tête vis à vis de son ancien sex friend devenu ami... et moi je m'étais retrouvé les lèvres collées à celles de mon ex... et je trouvais ça légitime de lui faire mordre la poussière ? De la faire culpabiliser de me rendre triste quand moi même je franchissais les limites du respect. J'étais un salaud.
Alors comme d'habitude, je prépare une surprise. Pour me repentir, me faire pardonner de toutes les fois où j'ai perdu le contrôle... car là si je la perds, ce ne sera pas parce qu'elle est volage mais parce que j'ai seulement fait le con. Et je ne pourrai que me mordre les doigts. A croire que je suis une bombe autodestructrice mais qui détruit tout autour d'elle...
J'arrive devant sa classe mais il n'y a pas trace de ma blonde. J’interpelle une élève qui me dit qu'elle n'est pas venue en cours et je ne comprends pas. J'espère qu'elle ne l'a pas appris... J'espère que Neal n'a pas ouvert sa gueule. Qu'il ne mettra jamais en péril la seule relation qui ne m'ait jamais fait autant de bien. Pas après un mois de relation où les dernières semaines se sont vues chaotiques. On avait besoin de calme... d'amour.
Mais là, c'est le stresse qui s'empare de moi et je lui envoie un sms. La conversation est froide de prime abord puis elle se détend très rapidement... Tout va bien.
Je l'invite donc à l'observation de la voie lactée dans le planétarium de la ville avec l'intervenant et astronome John Johnson, professeur également à Harvard. J'avais hâte de l'entendre parler des dernières trouvailles et d'explorer l'univers comme si nous y étions.

A 6pm, je suis devant le labo des physiciens, en plein débat sur le nucléon quand des mains se posent sur mes yeux. je les reconnaîtrais entre mille, toutes fraiches du au temps d'hiver. Je souris en coin. « Désolée j'attends ma femme. » que je dis en riant. Je me retourne pour l'embrasser, avant de la laisser déposer quelque chose dans ma poche. « Salut, toi. » Je finis par dire au revoir à mes potes avant de la trainer jusqu'au planétarium où nous nous installons sur des sièges de cinéma légèrement penché en arrière pour mieux observer le plafond rond.
On est déjà quelques uns présents et je choisis un rangé au milieu la laissant s'assoir en premier.
J'enlève mon manteau marron pour n'être qu'en chemise orage et slim noir. Mes doigts s'entrelacent automatiquement aux siens et je pioche dans la poche, le morceau de papier qu'elle y a glissé. « Qu'est-ce que c'est ? » que je demande avant d'ouvrir.

(c) AMIANTE

@Veïa Alvisio

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Milo Novak & Veïa Alvisio

Don't leave me here again

On est un peu maladroit à travers cette relation qui malgré tout était encore récente. Même si j'avais l'impression d'avoir passé de nombreuses années à ses côtés. Je découvre certain aspect de sa personnalité qui m'étonnait encore. Je n'aurais pas pensé, qu'il pouvait aimer les hommes et le seul point négatif, c'est que je sentais que j'avais deux fois plus de personnes à surveiller à présent. Je voulais revenir au calme, revenir à la douceur qui me caractérisait si facilement. J'avais l'intention d'oublier cette peur qui torturait chacune de mes entrailles. La simple idée de le retrouver dans ses bras, avait le don de faire exploser mon coeur en mille morceaux. Je n'en doutais même plus une seule seconde, il était l'homme de ma vie et je ne voulais personnes d'autres. J'aurais dû mal à me reconstruire si tout cela devait se terminer. On ne vit qu'à moitié quand notre âme n’ait pas complète. Une blague qui me fait sourire. Sa femme, oui la seule et l’unique. Il n’y a pas de place pour une autre personne, pas même pour le premier amour. Il me guide vers le planétarium et je m’emballe à l’intérieure de moi comme une enfant. Cette activité me rappelle notre première rencontre, mais cette fois c’est à l’intérieur avec beaucoup plus d’amour au ventre, mais autant de passion. Je m’installe sur un siège. C’est la première fois que je m’adonne à cette activité, pourtant j’avais toujours admiré les étoiles. Vivre cette première expérience à ces côtés était encore mieux de toute façon. Comme chaque instant que je pouvais partager avec sa présence. Je caresse doucement sa main avec mon pouce et je le regarde sortir le papier de sa poche. «Je me sentais assez à l’aise pour te faire lire un peu de mes écrits.» Je lui souris avant d’enchaîner. «Ça parle d’un Italien un peu boudeur qui aime beaucoup les étoiles. Tu le connais ? » Je rigole en me calant dans ma chaise, repliant mes genoux vers ma poitrine. Comme si j’étais chez moi. J’ai des questions plein la tête, mais je me retiens pour ne pas lui demander tout de suite. «Désolé d’avoir gâché ta surprise aujourd’hui…» Même si cette idée me plaisait davantage. J’espérais qu’il ne me demande pas où je m’étais cachée, au lieu d’être assise bien droite dans un auditorium d’Harvard. La salle se remplis tranquillement et la présentation est sur le point de commencer. Je m’avance vers lui en déposant ma main sur l’accoudoir pour embrasser une dernière fois ses lèvres. Il faudra être sage pendant la présentation, même si on a beaucoup de mal de ne pas se retrouver.AVENGEDINCHAINS

@Milo Novak

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Veia x Milo

J'ouvre le papier en lisant les premières lignes m'octroyant un bref instant de curiosité dans tout ce paragraphe qu'elle avait enfin décidé de livrer. C'est une belle écriture, excessivement poétique, je suis déjà sous le charme dès la première ligne mais je replie le papier pour éviter les gens curieux et me tourne vers elle en faisant mine de ne pas voir où elle veut en venir. « Absolument pas. Tu aurais parler d'un brillant italien qui aime sa chérie plus que tout, là oui, je connais. » que je dis en replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille.
Ah là, je me sentais dans mon élément et bien mieux intégrer. J'ai l'impression d'avoir retrouvé ma place dans le monde. A ses côtés, je ne suis plus partagé entre la honte, la peur et le doute... Je suis simplement sûr de mes sentiments et de l'amour que j'ai pour elle. Et je m'en veux... je m'en veux tellement, si tu savais. De garder ce terrible secret enfoui et de te laisser dans l'ignorance totale... par pur égoïsme.
Une nouvelle fois, elle interrompt le fil de mes pensées, s'excusant de ne pas avoir été présente lorsque j'ai voulu faire ma surprise, mais je hausse les épaules. « Y en aura d'autres. » que je dis instinctivement, croisant les jambes pour regarder le Pr. Johnson prendre place. « Tu étais où d'ailleurs ? » mais je n'ai pas le temps d'avoir une réponse qu'elle m'embrasse pour signifier la fin des questions et d'écouter la conférence. On aura le temps de se poser toutes les questions après... On avait toujours pas aborder le sujet de ma bisexualité.
Le Pr. Johnson se présente, présente également son métier... Je me rends compte de pourquoi on me trouve pompeux parfois, bien que je boive ses paroles, je me rends compte que beaucoup commencent déjà à décrocher, surtout quand il parle de mécanique quantique observer grâce à l'univers.
Il lance le projot au plafond et l'univers s'étend sous nos yeux dans cette demi-sphère creuser. On plonge au cœur de notre voie lactée et il se met à parler des planètes une à une. De ses composants, de ses planètes, de sa masse, de sa formation...
Je suis si captivé. J'observe tout et retiens tout également. Les nouvelles informations sur les planètes sont incroyables. Le nombres d'impacts, la couche d'atmosphère, leur masse, leur composition, les nouveaux matériaux... les plus grosses tempêtes jamais enregistrer. Quand on sait que Neptune a des vents soufflant jusqu'à 2000km/h, on se doute que nous ne pourrions vivre sur cette géante gazeuse... il n'y a de toute façon aucune couche pour nous recevoir.
Et vient Jupiter. Je serre les doigts de Veïa en écoutant les nouvelles informations, observant la planète qui grossit pour une meilleure observation. Je suis comme un gosse devant un super héro. Il se trouve que Jupiter n'est plus la planète contenant le plus de satellites lunaires... Saturne la détrône avec des lunes nouvelles trouvées. Et il se pourrait qu'on trouve la vie sur Io. Je n'en reviens toujours pas. « C'est incroyable... » que je souffle en continuant de regarder ma planète fétiche, bouche bée.

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@Veïa Alvisio

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Milo Novak & Veïa Alvisio

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Plus que tout. Je fondais sous ses mots qui m'avait manqué. Comme quoi à travers les tempêtes on se retrouve, même dans la brume la plus épaisse. Il me promet d'autres surprises, une promesse qui m'enchante parce qu'elle parle d'avenir. J'ai esquivé habillement sa question avec un baiser. Je sais qu'il n'a pas oublié, mais j'aimerais retarder ce moment pendant un instant. Et qui sait, il aime tellement l'espace, qu'il reste d'être totalement absorbé. Je ne serais même pas étonné qu'il en oublie ma présence. Et je ne lui en voudrais même pas. J'aimais le voir perdu dans ses calculs, j'aimais quand il me parlait de chaque détail de l'astronomie. Certes, ma compréhension y échappait, mais le voir passionné ainsi, me donnait me faisait sourire. Et c'est de cette manière que la conférence m'importait peu. Je posais mes yeux sur les images qui reflétaient sur mes saphirs, mais bien souvent je regardais mon bel italien qui s'émerveillait. Je gobe très peu des analyses que le conférencier fait mention. Je préfère vivre l'expérience au sein de mon esprit. Je me fais bercer par chaque astre et comme j'ai bien envie de les imaginer dans ma tête. Jupiter se pointe et je me tourne vers Milo. Il est complètement émerveillé par cette planète. Il en est même bouche bée. Il est adorable. Je n'ose pas le déranger pour qu'il ne manque pas un seul mot sur ce que monsieur Johnson dit. Il est si beau quand il est dans son élément, quand il me rappelle à quel point il est intelligent. Mon petit intellectuel que je n'échangerai pour rien au monde. J'embrasse le dessus de sa main avant de fermer doucement les yeux. Bercés par les étoiles et l'espace sombre de la pièce, j'en oublie la présentation. «C'est vrai, c'est incroyable.» Sauf que je ne parle pas d'astronomie pour ma part, mais bien la chance que j'ai de te retrouver après tout ça. Je m'assoupie malgré moi. Le sommeil m'échappe depuis quelques temps. Je suis réveillé par la voix de Milo assez rapidement et mes yeux sont éblouis par la lumière de la salle, pendant qu'il se tient devant moi. «C'est déjà fini?» Je rougis pour une des rares fois, honteuse de mon comportement. Je me relève en prenant mon manteau au passage la tête un peu basse avec un sourire en coin. «J'ai apprécié, même si je me suis endormie...» Et il n'y avait aucun mensonge dans ma voix. AVENGEDINCHAINS

@Milo Novak

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Veia x Milo

Les étoiles au dessus de nous dansent dans une valse des plus maîtrisée. Tout est à sa place avec un brin de mystère, les découvertes du professeur Johnson me laisse pantois, je prends toutes les informations et les récoltent avec beaucoup trop d'enthousiasme par rapport à une salle curieuse mais pas forcément passionnée. Il finit sa présentation et comme un gamin, je me lève pour aller lui demander quelques explications supplémentaires. Nous sommes trois futurs astrophysiciens à lui poser quelques questions. Il est agréable et apprécie d'aider la jeunesse à se faire dans ce milieu passionnant mais compliqué par ses nombreuses théories parfois rapidement réfutées.
On échange une bonne dizaine de minutes avant qu'il ne montre du doigt une personne dans les sièges qui semblent endormie. Avant d'écarquiller les yeux et de me rendre compte que cette personne, ce n'est autre que ma petite femme. « C'est ma copine. » que je dis en riant. Ce n'est pas rare de trouver des personnes endormies, l'espace a cet effet magique sur beaucoup de monde. Malgré tout, ils me charrient un peu sur le fait que ma copine doit être narcoleptique mais je contrecarre en disant que ce doit être la voix soporifique du pr. Johnson qui l'a plongé dans ce sommeil profond.
On se quitte tous en riant, et prévoyant même de se revoir avec certains élèves. le pr. passera une nouvelle fois dans l'année, mais dans les classes cette fois-ci.

Doucement, je pose ma main sur l'épaule de ma future et lui embrasse le front. « Chérie, on doit y aller. » que je dis le plus calmement et doucement possible. Son réveil me fait rire mais je pince les lèvres pour ne pas éclater de rire. « Depuis plus de vingt minutes. » que je dis en essayant toujours de ne pas exploser de rire. « Je discutais avec le professeur et quelques élèves... on en a profité pour te laisser te reposer. » que je dis en lui tendant la main avant de l'attendre dans les escaliers de la sortie. « La voix du professeur était soporifique, c'est à lui que tu dois t'en prendre. » que je dis en lui donnant un léger coup d'épaule avant de fermer mes doigts sur les siens. « Tu dors mal en ce moment ? » que je m'enquiers de demander, inquiet.
J'ouvre chaque porte qui nous mènent à l'extérieur où le froid nous mord le nez et le visage sans sommation. « Tu veux qu'on aille diner ou qu'on rentre ? » que je demande en m’emmitouflant dans mon écharpe.
Malgré moi, presque inconsciemment, je cherche Teo des yeux avant de souffler et de me rappeler que je n'ai pas besoin de faire ça. Je dois faire mon deuil, maintenant.

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@Veïa Alvisio

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Milo Novak & Veïa Alvisio

Don't leave me here again

Le temps avait semblé s’arrêter quelques secondes, prise dans ce sommeil profond, dans les profondeurs de la galaxie. Un baiser sur le front j’étais sortis aussitôt rapidement, connaissant ses lèvres parmi mille. Je comprends mieux ce qui l’a empêché de me réveiller. Il avait discuté avec quelques élèves, alors que je dormais bien paisiblement dans mon fauteuil. Je rougissais de plus belle. Si j’avais été capable de faire un effort pour lui, pour une fois. Laisser de côté cette petite littéraire pour essayer de comprendre son monde qu’il aime tant. Il repose vite la faute sur le professeur en me donnant un léger coup d’épaule et je lui tire la langue en retour. Le rouge se dissipe sur ma peau de lait en riant à mon tour. Laissant la honte prendre son chemin pour laisser place au soulagement. «Et il faisait noir et tout aussi...» Main dans la main on quitte tranquillement vers la sortie, étant les dernières personnes dans la salle. Il en profite pour poser une question sur mon sommeil. Je baisse la tête un peu vers mes pieds en passant les portes. Je cherche les mots sur mon état du moment, cherchant à le protéger de mes conneries et ne voulant pas qu’il s’inquiète pour moi. Parce qu’autant j’ai peur qu’il soit déçu que je sois si faible devant l’alcool et que je n’arrive pas à me comprendre moi-même. Les secrets ont le don de fragilisé un couple et la base de celle-ci. Car la confiance et la complicité ne sont pas des caractéristiques a prendre à la légère. Sans elles on bat de l’aile. Finalement dehors dans le froid, je remets mon bonnet sur ma tête ainsi que mon foulard en cachant le bout de mon nez dans celui-ci. «On va diner, je te sors !» Je sais déjà qu’il va s’opposer, lui qui est si galant, mais je compte bien lui faire plaisir cette fois. Je garde sa main que je dépose un baiser sur celle-ci en le regardant amoureusement avant de la glisser dans la poche de mon manteau pour ne pas qu’il prenne froid. Nous commençons à marcher vers un restaurant quand enfin j’aborde le sujet quémandé plutôt. «J’avoue que je suis préoccupée… je» Je me pince les lèvres en regardant l’horizon en me stoppant net. À travers les notes et cette peur de perdre, j’ai peur de disparaître sous mes angoisses. «J’ai peur de te perdre Milo…» Je m’arrête devant un de mes restaurants végétariens préférés pour lui faire face. Je l’embrasse à m’époumoner, avec cette envie désespérée de lui montrer qu’il est toujours mien. Ressens la passion que j’ai pour toi, je t’en prie ne l’oublie pas. Je me détache de lui à contre cœur. «Mais oublie tout ça, viens on va manger !» Je le pousse à l’intérieur en rigolant.

AVENGEDINCHAINS

@Milo Novak

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Veia x Milo

L'air est frais, les élèves et les spectateurs se dissipent petit à petit. Elle ne répond pas à ma question sur son sommeil qui semble manquant, et je pars du principe que ce doit être le cas. Qui ne dit mot, consente. J'espère que ce n'est pas à cause de toute cette merde avec Andrew et Teo. Nous n'avions pas de chance, en ce moment... Et tout ça, ça ne venait que de moi. Je voulais me faire pardonner... Je ne voulais pas qu'elle se sente délaisser ou pire, qu'elle pense que je veuille la quitter.
J'ai du mal à faire mon deuil, mais je suis persuadée de l'aimer, elle et personne d'autre. Même si j'enchaine les bêtises, les tromperies... les cachoteries. Je veux juste pouvoir mettre fin à tout ça sans blesser son cœur qui saigne déjà beaucoup trop... L'aurais-je accepter si c'était à elle de faire ça ? certainement pas. C'est ce qui me rend encore plus pitoyable... Je suis prêt à la détruire pour quelqu'un qui m'a déjà détruit. Je rampe comme un chiot pour avoir l'attention de ce type qui m'a délaissé... au prix de sa vie, au prix de la mienne.
Et pourtant, je me donne à cet imbécile alors que ma femme s'inquiète chaque nuit, chaque minute... à s'en bouffer la santé.
Elle ne saura jamais le mal que je fais derrière son dos... Et je me le jure, après noël j'oublie tout.
Pourquoi noël ? Parce que je compte bien offrir un cadeau d'adieu à Teo. A lui dire au revoir... maintenant que j'ai retrouvé ses lèvres, ses bras... il m'a manqué, mais il ne me manque pas autant que me manque Veïa quand elle est loin de moi.
Mon cœur est certain, ma tête hésite. Et j'ai besoin de frapper fort pour en sortir...
Et elle répond comme en écho à mes pensées après avoir décidé qu'on dinerait, et je la regarde, plein de culpabilité dissimuler dans mon regard. « je suis désolé. » que je murmure alors qu'elle décide d'occulter pour qu'on aille manger, feignant la rigolade en entrant mais je ne me sens pas digne d'elle... Est-ce que je devrais lui dire ? Nan, je la briserai en mille morceaux. Hey, salut chérie, j'ai couché avec mon ex, mais je t'aime. Jamais de la vie. C'est mon secret, et je porterai ce poids tout seul.

On s'installe à une table et je l'aide à retirer son manteau en tirant la chaise pour l'assoir avant de m'installer à mon tour. « Je te laisse le soin de commander pour moi, je ne suis pas très coutumier de la cuisine végétarienne. » que je dis en parcourant la carte des yeux. « J'aime le chèvre chaud. » que je dis en haussant les épaules. « Tu veux venir dormir à la maison ? » que je demande de but en blanc , n'arrivant pas à m'enlever sa révélation de la tête. « Tu dormiras peut-être mieux dans mes bras. » que je balance sans humilité, mais un léger sourire en coin, malicieux. « On passera chercher Hermès. » que je dis en reprenant la carte pour me cacher derrière... le regard anxieux, la boule au ventre. Il faut donner le change, Milo.

(c) AMIANTE

@Veïa Alvisio

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Milo Novak & Veïa Alvisio

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Je me sens stupide. Parce que j’imagine sans doute des choses qui n’arriveront jamais. Je me torture de la pire des façons. Je me trouve des excuses pour boire avec Timothy pour qu’il ne se doute de rien. Je lui partage mes joints qui n’ont plus la délicatesse de me transporter comme à l’habitude. Je fais brûler de la sauge dans tout l’appartement pour éloigner les mauvaises ondes. Je me rends compte à quel point il est patient de me supporter. Il me manque terriblement parce que je le sens loin de moi et je ne saurais dire pourquoi. J’ai hâte que la nouvelle année se pointe à notre porte, pour vraiment recommencer à neuf. Parce que j’ai envie de croire naïvement qu’on peut tout effacer, même si c’est faux. Mais je sais qu’avec les jours, les mois et mêmes les années tout disparaitra. Peut-être pas complètement, mais on oubliera. C’est ce que j’essaie de faire depuis quelques temps, oublier, même si je me ronge les sangs. Et je ne veux pas affliger ça à Milo, parce qu’il n’a pas à se sentir coupable. Il ne me donne aucune raison. Alors je dois simplement regarder de l’avant et me rappeler que le soir du bal il m’a choisi. Même avec ce premier amour près de lui. J’attends son désolé en murmure et je frissonne. Je frémis de peur et à ce moment tout mon envie de regarder de l’avant a envie de s’envoler. Mais je la rattrape et je me lance dans cette soirée la tête baissée. Je veux lui prouver que je peux être la seule dans sa vie. Qu’il n’y aura pas d’autres relations après moi. Lui monter à quel point on est merveilleux et que tout s’imbrique dans une parfaite osmose quand tout va bien. Je suis en phase avec mon bel italien et ce avec personne d’autres. Je le laisse prendre soins de moi pendant qu’il tire ma chaise. Je ne me lasserai jamais qu’il me traite comme une princesse. J’ai hâte de lui faire découvrir mon univers végétarien. Je ne prends même pas la peine de prendre le menu et de toute façon il me lance la danse. Je rigole. «Je me doute que tu t’y connaisse plus au moins.» Sa proposition m’emballe. Et je sais qu’au fond de moi j’ai envie d’être dans ses bras, mais je serai rassuré aussi de cette manière qu’il ne passe pas la nuit avec personne d’autres. Je baisse le menu délicatement, d’où il se cache derrière. «Depuis quand tu es nerveux quand tu me demande de venir dormir avec toi ?» Parce que ce geste me semblait tout à fait naturel entre nous deux. Je lui renvoie son sourire malicieux dessiné plutôt. «Je dors toujours mieux dans tes bras. Et si Hermès est là en plus, je ne peux pas dire non.» J’aimerais dormir tous les soirs avec lui tout simplement. «Je ne veux pas te brusquer alors on va prendre des burger végé.» Je ne le forcerai jamais à prendre mon mode de vie. Je me mords la lèvre inférieure en me demandant pendant combien de temps encore je pourrai retenir mes questions.

AVENGEDINCHAINS

@Milo Novak

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Veia x Milo

La cuisine veggie c'était mon dada, j'étais clairement un viandard et j'aimais la bonne cuisine alors ça me perturbait toujours de devoir me contenter de légumineuses en guise de protéines. Comme dirait Jayson, il faut se méfier de ceux qui mangent de la salade... même si j'aime la salade malgré tout. Qu'il est bête, je suis content de savoir qu'il est de retour en ville... Il pourrait peut-être m'aider à y voir plus clair dans tout ce merdier... Là où Jane a essayé mais que je n'ai pas osé avouer mes fautes. En soi, j'espère vraiment que ma blonde ne se doute de rien et qu'elle mise tout sur un simple chamboulement. Car clairement, je suis plus que chamboulé. Je suis complètement retourné, et je vis avec une telle douleur que j'aimerais la libérer... malheureusement, je ne peux pas en parler... même pas à mon meilleur ami. Car si une vérité est dite, elle finira toujours par circuler jusqu'à ses oreilles... peu importe comment, elle le saura. Et je le refuse. Son cœur doit être préservé... et plus égoïstement, mon couple doit survivre. Je l'aime à en mourir et gâcher ça à cause Teo, je ne m'en relèverai pas.
C'est purement alchimique, c'est nostalgique... c’est l'amour du passé qui se confronte furieusement au présent.
Non, en vrai, je suis simplement bête.

Je la regarde, et fronce les sourcils. Je ne suis pas nerveux, je suis inquiet pour elle nuance. Mais elle rebondit sur le fait qu'elle serait contente et que si notre fils est là, elle ne peut pas refuser et je souris légèrement alors que je consulte la carte sans trop rien y comprendre... Je ne sais même pas ce que je veux vraiment. Elle opte pour les burgers et j'opine du chef. « Y en a un au chèvre ? » que je demande en essayant de comprendre les intitulés.
Posant la carte devant moi je la regard droit dans les yeux, le regard légèrement sévère. « Je m'inquiète pour toi, surtout en ce moment. » je croise les bras et prends appui sur mes coudes. « Qu'est-ce que tu n'oses pas me dire ou me demander ? »
Même si je ne doute pas que tout a un lien avec mon passé, mon attitude plus détaché... ma culpabilité se ressent, et peut-être qu'elle sent que j'ai du mal à m'investir en ce moment. Notre amour m'est plus que précieux... Mais j'ai cette voix au fond de moi qui me conjure de la libérer... et de ne pas la faire plus souffrir.

(c) AMIANTE

@Veïa Alvisio

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