✈ You're shining so bright POPPY&AARON.

Elle n'avait peu être pas tord quand elle disait qu'il ne pouvait guère savoir ce qu'il penserait dans quelques années. En effet, alors peu être s'avérerait-il plus douloureux que Poppy ne puisse pas porter ses bébés, mais il s'agissait d'un futur dont il ne savait encore rien. Il n'était capable de penser qu'au présent et à cet instant, les beaux yeux larmoyants de Poppy emplissaient tout son champ de vision. Cette vue lui donnait envie de se mettre à pleurer lui aussi, chose qu'il ne faisait pratiquement jamais. Cependant, il savait que le voir pleurer car elle même versait des larmes ne ferait que empirer la situation. Il devait la rassurer. C'était là son rôle, être là pour elle et lui rappeler qu'elle était la personne la plus importante pour lui. Tu as sûrement raison mais là, on parle du futur. Un futur qui sera peut être totalement différent et alors on rira bien en se remémorant ce moment. Pensons au présent, d'accord ? Tu est mon présent il fit son plus beau sourire avant de lui souffler un je t'aime. Elle y répondit et son sourire s'élargit. Poppy alla se blottir entre ses bras et il déposa un baiser sur sa chevelure, la serrant contre lui. Au bout d'un moment, il reprit la parole. Qu'est ce que tu aimerais faire ce soir ? Lui demanda-t'il en attrapant avec douceur son visage entre ses deux mains. Il inclina sa tête et lui fit un baiser sur la bouche.

Aaron avait raison, ça ne servait à rien de penser à cela pour l'instant. C'était d'autant plus préférable pour leur couple de profiter du moment présent et de voir les choses au fur et à mesure. La seule chose qu'elle espérait de tout son coeur était que leur relation dure le plus longtemps possible, voir toute la vie, car elle ne supporterait pas de perdre une personne aussi importante à ses yeux. Elle essuya donc ses yeux remplis de larmes puis souri légèrement pour acquiescer ses propos. J'espère faire partie de ton futur aussi Aaron serra Poppy dans ses bras après qu'elle s'y soit confortablement installée puis lui demanda ce qu'elle avait envie de faire dans la soirée. Elle y réfléchit quelques secondes puis réalisa qu'aucune activité ne l'intéressait. On pourrait rester tranquillement ici, à s'embrasser.Et si tu as vraiment de la chance j'aurai peut-être mis des sous-vêtements coquins. Elle retrouva son même beau et grand sourire qu'autrefois, ça lui ferait sans doute du bien de prendre un peu de bon temps l'histoire d'une simple soirée. Elle prolongea son baiser avec amour, passant ses bras autour du cou de son petit-ami. Ils n'avaient pas eut une soirée si tranquille depuis des lustres.

Il n'en doutait pas vraiment. Quand bien même ils étaient jeunes et donc leur amour pouvait paraître plus instable et superficiel, on pouvait l'identifier à un amour d'adolescence, mais cela n'en était en rien un selon Aaron. Il aimait Poppy et aurait été capable de tout pour la rendre heureuse. Peu être était-il naïf de penser ainsi, mais il avait le sentiment qu'elle pouvait être la femme de sa vie. Il ne le prononça pas à voix haute mais il ne douta pas de sa capacité à le comprendre. Aaron n'était pas un garçon très démonstratif. Il peinait à se dévoiler aux autres, en particuliers depuis le décès de son petit frère et le départ de sa mère. C'est grâce à sa relation avec Poppy qu'il s'était remit à parler aux gens, à passer du temps avec eux et a s'amuser. A elle seule, Poppy lui avait permit de retrouver le goût de la vie. Elle y contribuait davantage chaque jour et il lui en était extrêmement reconnaissant, plus qu'elle ne pouvait l'imaginer. Il la serra contre elle et lui demanda ce qui lui ferait plaisir. Elle répondit et un sourire se dessina à nouveau sur son visage, rassurant immédiatement Aaron. Ce programme me plaît bien. On l'entame dès maintenant ? Il la serra légèrement plus fort et se laissa tomber sur le lit l'entrainant avec lui dans sa chute. Elle se retrouva sur lui, leurs visages se frôlant. Il se mit à l'embrasser, plusieurs fois, ses lèvres effleurant celles de Poppy puis sa peau.

Poppy avait vécu beaucoup de déceptions amoureuses jusqu'à présent, elle c'était donc promis de ne plus fréquenter quiconque à moins de ressentir quelque chose de vraiment très fort pour lui, d'être même persuadée de pouvoir passer sa vie avec lui. C'est donc ce qui l'avait freiner avec Aaron au départ, d'autant plus qu'il était son meilleur ami, elle ne voulait pas gâcher toute leur belle relation pour un petit flirt qui ne mènerait nul part. Lorsqu'il c'était mis à sortir avec Constance, elle avait alors réalisé qu'elle l'avait toujours aimé et le jour où ils se sont mis en couple elle c'était promis de tout faire pour faire durer cette relation. Elle n'avait peut-être que 21 ans, ce qui était jeune pour trouver l'homme de sa vie, mais ils avaient vécu tellement de chose tous les deux qu'ils étaient assez mature pour reconnaitre le véritable amour. Plus les jours passaient,plus Poppy était certaine de cela. Enfin, elle lui proposa de simplement passer la soirée à s'embrasser, bien tranquille, ce qu'Aaron accepta à son grand bonheur et elle lui fit un grand sourire à nouveau. Il l'entraina donc dans sa chute afin qu'ils se retrouvent tous les deux coucher sur le lit, elle lui rendit chacun de ses baisers en caressant délicatement son torse par dessus son t-shirt et en décalant légèrement au dessus de lui.

Son idée était de commencer la partie passons la soirée à nous embrasser dès maintenant. La serrant un peu plus contre lui, il la fit ainsi basculer avec lui sur le lit. Elle se retrouva au dessus de lui et il commença à la couvrir de baisers. Plusieurs les lèvres avant d'en couvrir sa peau. Bien vite, elle s'y mit à son tour. Leurs lèvres se cherchaient. Sa main le caressait avec douceur, le réchauffant bien qu'il n'ai pas froid, la sensation n'en était pas moins agréable pour autant. Il cessa un peu de l'embrasser et dégagea ses bras pour pouvoir déposer avec douceur ses mains sur son visage. Je t'aime tellement. Lui souffla-t'il. Il resta immobile, la regardant ainsi, son regard plongé dans le sien. Il était à peu près sûr de n'avoir jamais aimé quelqu'un comme il l'aimait. Non, il en était absolument certain. Il avait eu quelques petites amies et n'avait jamais éprouvé de pareils sentiments envers l'une d'elles.

Malgré qu'ils vivaient ensemble, le couple avait parfois quelques difficultés à passer du temps ensemble. En effet, entre les cours, leurs amis et le travail d'Aaron, on ne pouvait pas dire qu'ils étaient toujours collés l'un à l'autre ce qui n'était pas si mal. Quand des soirées comme celle-ci avait lieu, Poppy retrouvait alors le petit nuage qu'elle avait ressenti lors de son premier baiser avec son petit-ami. Elle en était toujours au même point, le sourire niais, les papillons, etc. Elle prenait actuellement beaucoup de plaisir à l'embrasser, à le coller comme si rien d'autre ne comptais, pas même la précédente conversation. Ils avaient leur petit monde à eux. Aaron cessa de l'embrasser un instant pour lui caresser la joue et lui avouer qu'il l'aimait beaucoup. La jeune femme se sentit fondre sur place, ces mots la faisait sentir comme une reine à chaque fois. Et moi donc. Tout est si facile avec toi, j'ai l'impression de rêver. Elle lui sourit, gardant également son regard plonger dans le sien. Le rêve était encore un mot faible, elle avait espérer ses instants pendant si longtemps, et aujourd'hui il était là, la tenant dans ses bras, toujours aussi magnifique.Comment aurait-elle pu avoir plus de chance ?

Ils restèrent ainsi, lovés l'un contre l'autre, leurs corps se touchant, les baisers se succédant, les confortant un peu plus dans leur bulle dans laquelle ils s'enfonçaient plus profondément à chaque nouvel instant qu'ils passaient ainsi, dans les bras l'un de l'autre. Aaron ne voulait pas perdre cela, il ne pouvait plus imaginer de vivre sans ce sentiment de sécurité que lui apportait Poppy. Après le décès de son frère et le départ de sa mère, il s'était sentit horriblement vulnérable, quand bien même son père le surprotégea à partir de ce moment, le sentant désireux d'être rassuré. Son père lui donnait le sentiment de pouvoir fermer les yeux sans que le monde s'effondre durant son sommeil, Poppy elle l'aidait à avancer. Comme son père, elle lui apportait cette sécurité et ainsi parvenait-il à dormir le soir, allongé près d'elle dans leur lit. Il ressentait la même chose. Tout semblait en effet plus clair pour lui quand elle apparaissait dans son champ de vision. Elle éclairait sa vie, tout bonnement. Est-ce que je t'ai un jour remerciée ? Demanda-t'il soudain alors qu'ils se regardaient de telle sorte que ses yeux emplissaient son champ de vision. Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi. Elle l'avait aidée à croire à nouveau en quelque chose. Elle l'avait sauvé, tout simplement et il n'était pas persuadé qu'elle en ai conscience ou l'ai jamais entendu de sa bouche. Il avait l'intention d'y remédier dès maintenant.

Poppy et Aaron se connaissait depuis tellement d'années maintenant que leur relation en était d'autant plus fusionnelle. Chacun de leurs mouvements se complétaient à la perfection, ils se comprenait comme personne ne les comprenait. Ils étaient devenus très vite meilleurs amis lorsqu'ils c'étaient rencontrés 3 ans plus tôt, Poppy avait vu en Aaron un jeune homme particulièrement charmant, sensible et adorable d'être si touché par ce qui arrivait dans sa famille. Au fil du temps,elle avait su l'aider à aller mieux, et sans qu'il le sache il avait aussi réussi à l'aider en lui redonnant un peu plus confiance en elle. Elle savait qu'il lui était très reconnaissant d'avoir été là, mais elle réalisa à quel point ça avait été important lorsqu'il la remercia encore une fois. Poppy avait hoché la tête à sa première question en signe de oui, puis elle lui répondit en le regardant toujours tendrement dans les yeux. Tu veux une bonne nouvelle ? Elle approcha sa bouche de l'oreille de son beau et merveilleux petit-ami et lui chuchota, doucement comme un secret de la plus haute importance : Je serai toujours là. Elle approcha encore une fois ses lèvres des siennes et l'embrassa tendrement.

Elle savait toujours parfaitement quoi lui dire. Il avait fréquemment le sentiment qu'elle le comprenait mieux que personne. Il se souvenait pas d'avoir un jour eu une grosse dispute avec elle que ce soit à l'époque ou maintenant qu'ils formaient un couple. Il n'aimait pas hausser le ton avec elle et ne le faisait donc jamais, en partie car il n'avait aucune raison de le faire. Poppy était facile à vivre, gentille et compréhensive. Elle était aimante et ne le laissait jamais tomber. Il avait besoin d'elle. Il l'aimait, tout simplement et ne pouvait plus envisager de vivre sans elle. Ce n'était guère plus compliqué que cela. Elle se pencha sur lui, ses lèvres effleurant son oreille et lui souffla qu'elle serait toujours là. Un grand sourire vint se dessiner sur le visage d'Aaron avant que Poppy l'embrasse avec tendresse. Il n'en doutait pas mais c'était toujours bon à entendre. Il peinait à faire confiance aux gens depuis que sa mère l'avait laissé tout seul alors qu'elle venait de perdre un fils et lui un frère. Il s'était sentit brisé. Elle n'avait pas été là pour lui. Mais Poppy l'était, elle. Le baiser prit fin et il lui fit son plus beau sourire. Voilà ce que j'aime entendre. Souffla-t'il tout en relevant un peu sa tête. Leurs fronts se heurtèrent et il lui fit un baiser sur le nez. Je serais toujours là pour toi, moi aussi. Je veux que tu me parles de tout ce qui te chagrines et je veux que tu saches que je serais toujours là pour t'aider, pour te soutenir. Il se redressa, s'asseyant et enroula un bras autour de la taille de Poppy, l'entrainant avec lui. Elle se retrouva assise sur lui et il l'embrassa une nouvelle fois sur la bouche.

Poppy avait toujours eu conscience qu'entre elle et Aaron, il y avait quelques choses de fort. Chacun avait apporter à l'autre un sentiment de sécurité, ils avaient toujours su compter l'un sur l'autre dans n'importe quelle situation et depuis qu'ils étaient en couple ça se concrétisait encore plus qu'avant. La Cabot se sentait tout de même égoïste, il la remerciait régulièrement d'être là pour lui, de l'aider, et de son côté elle prenait l'aide sans remerciements en retour. Disons qu'elle était loin d'être douée pour cela, préférant la plupart du temps s'arranger toute seule avec ses problèmes. Aaron était l'un des seuls à avoir percé sa coquille de solitude. Il lui rappela d'ailleurs qu'il serait toujours là, qu'elle pouvait tout lui dire. Elle lui caressa doucement la joue avec le dos de sa main et lui répondit : Je sais, merci beaucoup. J'ai tellement besoin de toi, surtout en ce moment Ce fut à son tour d'avoir un énorme sourire fendu jusqu'aux oreilles. Il savait qu'elle était dans une passe plutôt difficile présentement, et elle lui mettait sans doute beaucoup trop de pression sur les épaules seulement il était le seul qui arrivait à la réconforter un minimum, le seul à qui elle faisait confiance. Elle prolongea donc amoureusement son baiser, tout était si parfait dans leur couple malgré les épreuves qu'ils avaient à traverser.