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C'est dans ce genre de situation qu'on voit réellement ce qu'on est prêt à faire par amour. J'étais certaine à 100% même 200 que ce qui m'avais permis de ne pas m'évanouir sous cette bibliothèque et d'avoir eu la force de me faire entendre, était Alek. Sans lui, dans ma vie, je n'aurais pas eu le courage nécessaire pour me battre contre la mort. Moi qui savais que j'avais encore beaucoup de choser à vivre et à lui offrir, j'avais suivi mon coeur qui me disait de rester forte, que j'allais le retrouver aujourd'hui. Hors de question que je lâche le bonheur alors que je l'avais trouvé il y a peu. C'était peut un amour tout jeune quand on y regarde par rapport au temps mais il me paraissait déjà si épanoui que j'y mettais tout mes espoirs. Il était ce que j'avais de plus important aujourd'hui. Hélas il y a avait encore une autre personne important dans ma vie pour laquelle je me soucier à cet instant. Nael, mon colocataire un peu chiant quand il s'y met mais qui ne mérite pas de mourir aujourd'hui. On avait réussi à le trouver mais il faisait encore sa tête de mule." Alek... Aie, emmène Nevada... pour moi ça va aller... Nevada vas à l'hôpital t'occupes pas de moi on se retrouve là-bas... Soit forte comme tu l'as toujours été... " Quand je vous dis qu'il est chiant parfois. Heureusement Alek appuya mes pensées en commençant à écarter tous les livres." Non, on partira pas sans toi. Je suis pas faite de sable tu sais et si tu savais t'es encore en plus mauvais état que moi. Alors c'est toi qui va aller à l'hôpital et pas moi. S'il le faut je t'y emmènerait par la peau des fesses. Et désolé par avance. " Deux secondes plus tard, j'arrachai un morceau de son T-shirt pour éponger le sang qui coulait sur son visage. Je toussai quelque peu à cause de la fumée qui embaumait ce qui restait de la pièce mais tant pis je partais pas sans lui et j'étais bien décidée.

Elle avait pris ma main et la serrait. Je me sentais rassuré d’un coup. C’est comme si un poids venait d’etre retirer de mes epaules. Elle etait toujours en vie, meme si le fait qu’elle ensevelie sous cette bibliotheque me donnait des frissons. Je serra sa main. Je ne voulais plus la lacher, je voulais tenir sa main pour etre sure qu’elle reste la, je ne pouvais pas la lacher. Soudain, elle commencait a faire un discours. On aurait dit qu’elle faisait ces adieux. Non, ce n’etait possible. Il fallait qu’elle se taisse et qu’elle ne panique pas, et qu’elle ne dise pas cela. Elle n’allait pas mourir, je ne pouvais pas l’accepter. “Chut Candice, calme toi ok. Tu vas t’en sortir, tu vas vivre.” lui chuchotai-je pour la rassurer. Ceder a la panique ne servait vraiment a rien dans cette situation car cela ne fait qu’empirer notre etat. Meme avec ma respiration qui s’aggravait de plus en plus, j’essayais de me concentrer sur autre chose pour oublier ce qu’il se passait autour de moi. Soudain, Candice lacha ma main. Non, non. Pris de panique, je me levais d’un bond oubliant completement le morceau de verre dans ma jambe. Je m’ecroulais a nouveau par terre, le souffle coupe. C’etait juste impossible. Tremblant, je sentais mes yeux s’humidifier. “CANDICE! NON! REVEILLE-TOI! CANDICE! S’IL TE PLAIT, RESTE AVEC MOI!” gueulais-je. Elle n’avait pas le droit de mourir, pas comme ca, pas avant d’avoir vecu. Pourquoi m’avait-elle sauve? C’est moi qui devrait etre sous cette bibliotheque et pas elle. Tout d’un coup, je toussais un bon coup et recrachais du sang. J’avais beau essayer de fermer la bouche, j’avais l’impression que j’etais entrain de vomir tout le sang qui se trouvait dans mon corps. Ma tete commencait a tourner, et tout devenait petit a petit flou autour. Je pouvais encore entendre les secours me demander si tout allait bien, mais impossible de leur repondre. Je me faisais prendre par un trou noir.

Qu'est-ce qui se passe ? Beaucoup de bruit tout d'un coup et toujours cette poussière qui les empêche de voir clair. La blonde tente de comprendre mais la douleur dans son bas-ventre lui rappelle qu'il vaut mieux ne pas bouger en attendant les secours. D'ailleurs il lui semble apercevoir quelque chose qui ressemble à un pompier. Mais elle peut tout aussi bien se tromper. Après tout, ce ne serait pas étonnant d'avoir des hallucinations. Bekha pleure, elle l'entend dans sa voix mais elle n'a pas la force de réagir. Quand elle la soulève, la douleur dans son ventre lui arrache un cri. "J'peux pas bouger, j'peux pas, j'peux pas." Aussitôt, elle se rallonge sur le sol, haletante. Des larmes coulent sur ses joues. Elle se sent glisser dans l'inconscience mais lutte aussi fort que possible, le regard fixant Bekha, serrant sa main. Les sons lui arrivent comme si elle était noyée au fin fond d'une piscine. On la transfert sur un brancard. Elle tente de dire quelque chose mais n'y arrive même pas, s'accrochant à la main de la blonde avant de la lâcher, se laissant emporter par les secours pour espérons-le, en sortir vivante.

Whaouuuu c’est vachement cool ici ! Une nouvelle boite de nuit ? Surement puisque je me trouvais dans une pièce toute noire avec de la fumée grise tellement épaisse au sol que je ne voyais même plus mes pieds. Par moment des flashs de lumière blanche illuminait le coin comme pendant une nuit orageuse et à la place du tonnerre j’entendais des bruits sourds, peut-être même des cris… mais pas de musique. J’avais plutôt l’impression d’avoir la tête sous l’eau. Etrange, mais je n’étais pas vraiment en mesure de me poser des questions, ni de me souvenir du pourquoi du comment je m’étais retrouvé ici. Je marchais donc dans ce monde parallèle sans comprendre où je me trouvais. Le paradis ? Pourtant j’avais l’impression de me rapprocher d’une éventuelle sortie puisque j’entendais plus clairement une voix féminine qui m’appelait et me demandait de me réveiller. Parce que je dormais ? Un peu chelou comme rêve, non ?! Et puis une petite lumière fixe s’alluma à l’horizon et je me mis à courir sans chercher à comprendre. Plus j’avançais, plus j’avais l’impression de voir le bout du tunnel… sauf que j’avais encore un sacré bout de chemin à parcourir alors que je retrouvais petit à petit les limites de mon corps et avec lui les premières douleurs. J’aurais voulu faire demi-tour pour me retrouver dans cette salle enfumée où rien ne pouvait m’atteindre, mais revenir en arrière m’était impossible maintenant que le monde réel se trouvait si proche. Je n’étais pas encore revenu totalement à moi lorsque je sentis des petites gouttes d’eau tomber sur mon visage et des caresses effleurer ma peau. Alors j’ouvris les yeux… « On pleure mais on finit par sourire ; et tout en souriant on pleure. » Citais-je le plus naturellement du monde en découvrant le visage humide de Lily. Ouai… je devais quand même avoir pris un sacré coup sur la tronche pour sortir de telles conneries alors que le chaos régnait derrière elle. Je ne voyais pas grand-chose puisque la blondinette me serrait contre son épaule, mais le peu que je distinguais me rappelait qu’une bombe venait d’exploser à la bibliothèque. Et j'étais pas au mieux de ma forme après ça...

Tic tac, tic tac...
One word : help !

Trop de poussière, ça commençait à me piquer les yeux & j'en pleurais tellement j'avais mal , je toussais à m'en arracher les poumons... Je frissonne lorsque Brooke hurle qu'elle ne peut pas bouger & je crie la voyant s'allonger à nouveau sur le sol... " Brooke !! Tiens le coup!!" Puis des pompiers la transfèrent enfin sur un brancard, il était temps... " J'suis là avec toi ma belle, j'te lâche pas..." fis-je en lui caressant les cheveux, suivant ensuite les pompiers qui l'emmènent dans l'ambulance, l'un d'entre eux veut observer ma cuisse mais je l'envoie chier... La vie de Brooke avant ma blessure minime, puis les gyrophares s'allument, je monte dans l'ambulance à coté de mon amie allongée sur le brancard " Tu vas t'en sortir c'est promis..."

© Belzébuth

« Je comprends… Il faut qu’on se casse d’ici au plus vite avant que le plafond ne s’écroule sur nous ! » Il avait raison. Je ne croyais pas que le plafond allait nous tomber sur la tête, mais je ne comptais pas non plus rester ici pour vérifier si ça arriverait ou non. Je tentai donc de me relever et sentis une douleur lancinante dans ma jambe gauche, un morceau de verre énorme y était planté. « Je vais te porter ! » Je levai sur Soliman un regard plein de compassion et de remerciement, sans toutefois être capable d’exprimer grand-chose à voix haute. Il était mon héro aujourd’hui. Je passai donc les bras autour de son cou et me laissai porter jusqu’à l’extérieur de la bibliothèque…

Nevada et Alek tendais de m'aider a retirer les livres qui était sur moi j'avais trop mal a la tête pour esperer pouvoir les aider je saurais que les urgences allait arriver vite, je ne voulait pas gêner mais en voyant la determination de nevada a retirer les livres m'entravant les partits de mon corps. Tant dis qu'Alek faisait en sorte de me dire gentilllement d'aller me faire foutre avec ma proposition je n'osais plus rien dire quand Neva me dit: " Non, on partira pas sans toi. Je suis pas faite de sable tu sais et si tu savais t'es encore en plus mauvais état que moi. Alors c'est toi qui va aller à l'hôpital et pas moi. S'il le faut je t'y emmènerait par la peau des fesses. Et désolé par avance. " Elle arracha sans doute un morceau de mon Tshirt pour époonger le sang qui coulait sous mon oeil, je ne voyais rien j'avais toujours les yeux fermer je tenter de mon bouger mes membres faisant tomber des livres me libérant entierement de l'emprise des livres je me redressa en disant: « Neva... j'ai peur... » Je tenta de me relever, Alek m'aida a me redresser, mes jambes allait bien je flageolais un peu encore sous le choc de toute cette histoire... : « Allons y non? » Les yeux fermer je n'osais même pas les ouvrir et je ne voulait pas voir l'étendu des dégats, je n'osais même pas leurs demandaient.

Anéantie par toute cette horreur, je me sentais quelque peu impuissante. J'aurais aimé sauver tout le monde mais je n'en avais pas les moyens. J'aurais tout fait pour mais hélas non je ne suis pas une héroïne aux supers pouvoirs. Je me contentai donc d'aider les personnes chères à mon coeur sachant très bien que les secours aideraient le reste des étudiants. Hélas parfois, il faut être égoïste pour survivre, c'était dur à accepter pour moi mais j'y étais obligée si je ne voulais pas perdre la vie ici à me vider de mon sang ou je ne sais quoi. Je m'affairai avec Alek, à aider du mieux que je pouvais Nael. Je lisais sur son visage la peur, celle là même que je devais aussi arborer. Je me fichai un peu de ma jambe qui me lançait, je suis sûre que c'est pas grave, juste une profonde entaille, pas de quoi en faire un drame. Finalement sorti de son piège, le jeune homme semblait décontenancé. Je m'appuyai sur ma jambe valide pour me relever à mon tour." Neva... j'ai peur... " Je caressai sa joue du bout des doigts. Une larme coulai sur ma joue, je voulais tellement lui dire que tout allait bien mais ce serait mentir." Allons y non? " Je regardai Alek, désemparée, je savais pas trop comment sortir, je flippai à l'idée de me frayer un passage à travers les corps parfois sans vies qui jonchaient le sol." Est ce que tu peux ouvrir les yeux Nael? Réponds moi franchement sinon on attend que les secours viennent nous aider un peu plus. " Non parce que je me voyais mal soutenir le poids de Nael alors que j'avais déjà du mal à me porter moi même sans m'effondrer.

A peine Poppy s'ôta de sous la bibliothèque, que Jasper relâcha cette dernière. Il n'aurait pas pu, ne serait-ce qu'une minute de plus, la maintenir d'avantage. Son corps bourré d'adrénaline anesthésiait la douleur, si bien qu'il lui était facile d'oublier ses blessures, même si les tâches rouges carmins qui s'agrandissaient sur ses vêtements venaient lui rappeler ce détail. Son regard se porta immédiatement sur la jambe de la demoiselle, qui inerte, ne laissait pas vraiment de doute sur le fait qu'elle était cassée. Impuissant. Inutile. Voilà ce qui traversa l'esprit de Jasper à ce moment. Il devait la protéger, et il n'avait pas été foutu d'empêcher un meuble de lui briser la jambe. « Je suis désolé de ne pas être resté avec toi. » Lui murmura-t-il, en s'allongeant auprès d'elle après l'avoir couverte de sa veste. C'est vrai, il l'avait laissé s'éloigner quelques minutes, idiot qu'il est. Et maintenant il ne pouvait strictement rien faire, si ce n'est la regarder souffrir, tout en bouillonnant de l'intérieur. De son pouce, il réceptionnait les perles d'eau qui glissaient de ses yeux, tandis que sa main libre vint attraper l'une des siennes. Le poids enlevé de sa jambe, la douleur devait s'être multipliée. Il fallait vraiment l'emmener à l'hôpital, et vite. « Je crois qu'ils commencent à évacuer. » Se tournant vers la porte d'entrée, le jeune homme aperçu quelques brancards, et vit les blessés les plus graves être transportés par les ambulanciers. Cette petite pause, ainsi allongé, lui avait permis de reprendre son souffle. « Un dernier effort nous attends. Dans quelques minutes on sera sortit de cet enfer. » Tentant d'être encourageant, il l'enveloppa d'un regard remplit de toute l'affection dont il pouvait faire preuve. « On va aller jusque là-bas, si on les attends on est pas prêt d'être prit en charge. Je me sens capable de te porter, mais ça ne va pas être une partie de plaisir pour ta jambe. » La porter impliquait qu'il touche à sa jambe, voilà tout le problème. Elle aurait tout aussi pu s'accrocher à lui, et marcher à cloche-pied, mais Jasper ne savait pas s'il restait suffisamment d'énergie à la belle pour cela.

Naël P. Firestone a écrit:

Tant dis que je me tennais a Alek pouur ne pas tomber, j'entendis Nevada me poser une question... Effectivement j'avais les yeux fermer depuis tout ce temps je n'osais pas les ouvrir, je sentais le sang couler le long de ma joue j'avais peur qu'il soit percer... " Est ce que tu peux ouvrir les yeux Nael? Réponds moi franchement sinon on attend que les secours viennent nous aider un peu plus. " Je tourna ma tête vers le son de la voix de Neva en lui disant: " Je vais essayer... " J'ouvris legerement les yeux je ne voyais rien, tout etait trop flou sauf mon oeil gauche qui semblait correct, mais j'avais enormement mal je fis une grimace avant de refermer mes yeux: « Putain... Bon bah ecouter sortons de là comme on peu et attendons les secours dehors... » Je voulais garder tout de même de l'assurance même si je me voyais déjà avec le badeau sur l'oeil comme un pirate comme quoi...